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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Les minéraux pyrénéens


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Salut Rutile 65

 

Je comprends ta remarque tu n'es pas la première à la faire. Je vais donc t'expliquer.

 

La succession d'une collection ce n'est pas facile.

 

Le but pour la famille est que les minéraux partent le plus rapidement possible sans avoir besoin d'ouvrir sans arrêt pour le faire. Si on avait fait une porte ouverte générale le seul marchand que nous avons contacté ne serait sans doute pas venu, et les collectionneurs auraient pris une pièce ou deux... et c'est tout. La famille ne peut pas faire en sorte d'ouvrir sans arrêt chaque fois que quelqu'un veut un caillou.

 

L'idée était donc de faire partir un maximum de stock en un nombre minimal de visites, puis de faire une braderie pour le reste.

 

Mais hélas le stock est vraiment trop important. Jean-Paul gardait tout ! Même si notre marchand préféré a pris des choses intéressantes il reste encore beaucoup de choses. Pour une raison simple, les marchands ne s'intéressent qu'à certains objets minéralogiques qui "se vendent", c'est à dire à certains minéraux côtés. Ce qui veut dire que pour ce qui est du régionalisme, il reste certainement de quoi satisfaire beaucoup de monde. Mais pas seulement que du régionalisme.

 

L'avantage comme on est en fin d'opération c'est que les prix seront demi tarif pour tout le monde.
 

Je ne peux hélas t'en dire plus je ne sais pas exactement ce qui reste. Je n'ai pas revu la collection depuis que je l'ai classée.  La famille me dit simplement qu'il en reste énormément. Au départ elle voulait même faire une vente aux enchère ... donc il doit y avoir de quoi se faire plaisir.

Après c'est à vous de voir.

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Le ‎22‎/‎10‎/‎2016 à 18:00, Michel de Champigny a dit :

Bonjour,

En observant des fonds de batées réalisées dans le Salat entre Seix et Soueix (au niveau du Pont des 4 Chemins pour ceux qui connaissent), j'ai eu la curiosité de les éclairer aux UV. C'est incroyable la quantité de scheelite que l'on observe à 250 nm. A la bino, on se rend compte que ces grains fluorescents ont tous la même granulométrie très fine, ils proviennent donc sans beaucoup de risque de se tromper de la mine d'Anglade, à près de 20 km en amont. Je me demande quelle est la quantité de minerai qui a ainsi été perdue et se trouve dans les stériles de la laverie et répartie sur tout le cours du Salat. Heureusement que le tungstène n'est pas toxique !

Michel

Pour ma part, mon prélèvement de sable dans le Salat a été fait en amont de la jonction entre le ruisseau des Cougnets, qui descend de la Mine d'Anglade et le Salat lui même... Donc naturellement, la schéelite semblait présente, avant même de parler d'exploitation par l'homme. Le Massif de la Fourque est bordé d'indices avec skarns et de minéral... donc...

Une photo du Cougnets chenalisé, depuis la dernière crue :

100_1359.JPG

Merci, Frédéric pour ton information et tes précisions.

Je vais prévenir certains membres affiliés au Club de Pau.

Pour ma part, je vais voir ce que je peux faire... tant une autre collection, comme tu sais, a pris un essor inattendu...

 

 

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Concernant le projet de prospection du gisement d'Anglade je voudrais apporter quelques éléments afin de démystifier certains points.

 

Pour résumer vous avez au départ deux camps: le concessionnaire d'un côté, une association d'opposants de l'autre.

Et puis vous avez une autre association qui est pour le projet d'exploration mais pas nécessairement pour le projet d'exploitation. C'est une association qui veut savoir tout en restant vigilante sur les intérêts économiques locaux et les contraintes environnementales.

 

Tout ce beau monde s'affronte à coup de réunions et de médias avec chacun ses arguments.

 

Évidemment chacun tire la couverture à soit, fait des raccourcis, ment et manipule à tour de bras.

 

L'association contre attire l'attention sur deux aspects principaux: l'amiante et l'arsenic. Pourquoi ? Parce que ce sont deux substances qui font peur. Parler de ces menaces c'est tout de suite rassembler un nombre important de pétitionnaire contre le projet. C'est facile, c'est efficace. Oui mais:

 

L'amiante c'est quoi ?

 

C'est un matériau industriel constitué de d'amphiboles fibreuses. La plus exploitée dans le monde a été l'asbeste. C'est elle qui est actuellement le principal constituant des amiantes. Mais il y en a d'autres: l'actinolite fibreuse par exemple. C'est elle qu'on retrouve dans beaucoup de nos fentes à cristaux. Est elle potentiellement dangereuse. Oui. Certes ses fibres sont plus grossières que l'Asbeste et elle est plus résistance. Donc elle se microfibre moins vite et pénètre moins facilement les poumons. Mais quand elle y est, au regard des quelques documents que j'ai lu, elle est suspectée comme étant autant sinon plus dangereuse que l'Asbeste. Pour deux raisons; les fibres sont cassants et donc se piquent plus facilement dans les poumons et mettent donc plus de temps à ressortir. D'autre part ses constituants chimiques seraient plus agressifs. Mais les chercheurs ne semblent pas avoir encore un avis tranché sur le sujet.

 

La pollution à l'amiante à Anglade c'est quoi ?

 

L'actinolite fibreuse se trouve sous deux formes: en remplissage de fissures d'un côté, en imprégnation des skarns d'autre part. La première forme est extrêmement rare, la seconde trés fréquente. Il semble même que plus il y a de scheelite plus la concentration augmente. Pour faire simple 99% de l'actinolite n'ets pas visible à l'oeil nu mais en lame mince sous forme de petite fibres complètement enrobé par le skarn qui comme chacun sait est une roche trés dure. Sans manipulation vouspouvez donc être en contract avec des tonnes de ces roches sans détecter une seule particule volatile.

 

Qu'est ce qui s'est passé pendant la première exploitation ?

 

Le poste de concassage était à l'intérieur même de la mine pour éviter le gel. C'est donc à ce poste et autour de celui ci que la présence d'actinolite dans les particules fines était la plus importante. Les proportions n'étaient pourtant pas, même dans ces conditions, extrêmement élevées, mais bien supérieures aux normes actuelles.

 

Le second pose le plus "pollué" était le poste de chargement en bas des puits de déversement de minerai. On imagine bien que les matériaux bringuebalé dans des chutes qui font parfois une bonne centaine de mètres n'arrivent pas intacts en bas. A force se forme une poussière riche en actinolite même si la quantité dans l'air était inférieure à celle constatée au concassage.

 

Avec la ventlation naturelle, ces particules polluées à l'actinolites se sont retrouvées un peu partout mais dans des proportions relativement minimes et largement en dessous des normes de l'époque.

 

Le front de taille était relativement peu touché en raison de son humidité élevée.

 

On retrouve de l'actinolite avec un peu moins de 1% dans les stériles fins issus des boues de flottation. Ces boues sont en grande partie à ciel ouvert dehors dans des verses, mais la pollution dans l'air (jamais mesurée) est probablement nul car toutes ces verses sont en face Nord dans un climat trés humide. Elle ne sèchent donc pratiquement jamais et donc les particules d'actinolite on peut de chance de se retrouver en suspension dans l'air. D'autre part il n'y a aucune habitation en périphérie, donc le risque de contamination des humains est faible à totalement nul. Sauf à vouloir se promener dessus.

 

Qu'en est il du risque pour les habitants en cas de travaux de recherche ?

 

Tant que l'exploitant creuse dans le granite ou les exoskarns, il n'y a pas d'actinolite. Lorsque la galerie de recherche sera dans la zone minéralisée, les matériaux extraits contiendront une certaine quantité de fibres d'actinolite dans des proportions variées certainement inférieures à 1% et le tout emballé dans une roche dure. Le risque de dégagement de particules d'actinolite par un transport de camion à l'air libre qui peut être bâché et à la cargaison humidifié est donc extrêmement bas. Et la chance de pouvoir en détecter dans l'air pratiquement nul.

 

Ou est le risque alors ?

 

Le risque il est pour les mineurs, et encore surtout en phase d'exploitation et sur certains postes. Mais aujourd'hui tous ces postes se font sous brumisation. Pas pour l'amiante mais pour la silicose; L'objectif de l'exploitant c'est zéro particules en suspension dans l'air. Il se fout de savoir de quelle particule on parle. Les mines d'aujourd'hui cen'est plus germinal. Avec la syndicalisation des salariés, mieux vaut ne pas rigoler avec la santé... enfin en occident. Quant au concassage on sait très bien le faire en chambre à basse pression pour que l'air rentre sans sortir. Ainsi on évite toute contamination de l'intérieur vers l'extérieur.

 

Des mineurs sont ils mort de l'amiante à Anglade dans le passé ?

 

Impossible de le prouver. Une poignée de mineurs a été diagnostiquée comme souffrant d'Asbetose à plusieurs degrés. L'Asbestose est une inflamation des poumons (un gonflement) qui au stade ultime peut conduire à des incapacités respiratoires grave. Mais ce n'est pas une maladie mortelle. La plupart des asbestoses sont même indolores et détectée qu'au court d'un examen radiologique ou similaire. Personne n'est mort d'Asbestose à Anglade. Il y a cependant un mort de cancer du poumon. Il s'agissait d'un gros fumeur qui était également touché par l'Asbestose. Quand au mésothéliome, le cancer de l'amiante. Aucun cas connu n'a été recensé .

 

Oui mais

 

La plupart des mineurs étaient étrangers (Pologne et surtout Maroc) la plupart sont retournés chez eux aprés la fermeture de la mine. Aucun suivi ultérieur. Donc on ne sait pas. Peut être qu'une partie d'entre eux sont tombés gravement malades. On ne le saura jamais. Mais c'est chouette car cela permet aux deux bords de spéculer.

 

D'autre part dans la plupart des cas c'est l'association tabac + amiante qui déclenche les cancers du type mésothéliome. D'où la difficulté de faire reconnaitre ces maladies comme des maladies professionnelles. Et comme il n'y a que dans ce dernier cas que le public est au courant par le biais des procés qui se mettent en place derrière, il peut y avoir toute une batterie de gens dont la pathologie n'a pas été reconnue et donc qui reste du domaine du secret médical,  n'apparaissant pas ainsi dans les statistiques.

 

C'est tout le problème du dossier de l'amiante en France

 

Manipulations ?

 

Quand l'association contre fait planer un risque de pollution à l'amiante sur les riverains, c'est ridicule, particulièrement au stade prospection. On voit bien que c'est une arme de dissuasion et pas autre chose.

 

Pourquoi alors le concessionnaire prétend qu'il n'y a pas d'amiante à Anglade alors qu'il sait trés bien par les rapports du BRGM et les différentes thèse de la réalité de l'actinolite sur le gite. Parce que le sport favori de cette société (comme de toute société d'exploration depuis que la capitalisation existe) c'est la spéculation. Si le gisement est entaché par la présence d'amiante ou assimilé, même si on sait technologiquement le gérer, la société sait pertinemment que la valeur dans la négociation de revente   ou de recherche de partenaire en vue d'une exploitation va chuter. Pire le titre même de la société peut chuter sur les marchés boursiés si ce type de nouvelle se répand.  Or actuellement cette société n'a aucun revenu minier, elle ne vie que par et pour la spéculation (vieille tactique qui remonte au 19° siècle). Voilà pourquoi elle évite le sujet ou minimise. Pas par intention criminelle mais parce que c'est chaud patate pour ses finances et son business plan.

 

La suite plus tard....

 

 

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alors là smoky....chapeau !!!!!!!

   connaissant bien le sujet , tout y est et bien expliqué !  c'est aussi ce côté tres financier de la société qui me gêne car , même si , à la base ce sont des pros , ce n'est pas géré comme un société minière en tant que tel .

    Dans le cas d'Anglade , la maîtrise des fines ne pose aucun problème avec les techniques actuelles et , en rappel, les contrôles  sont tres strictes ! je viens d'en faire justement pour la meure "poussière" sur nos sites avec des capteurs (mini aspirateur porté individuellement par chaque opérateur sur trois jours et en continu ! et deux fois par an)

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Bravo à tous pour le partage des photos.

Concerné par le problème amiante dans le bâtiment, et ses psychoses, tout à fait d'accord avec toi SMOKY.

Pour ma part je suis plus pour l'exploitation sur le territoire que dans des pays avec des réglementations inférieures.

Merci à tous

 

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Bonjour,

Excellente synthèse de Frédéric. J'attends la suite avec impatience, notamment le chapitre sur l'arsenic avec la présence d'arsénopyrite dans le minerai. Une précision néanmoins sur l'amiante: l'actinolite est effectivement une variété d' ''amiante'' appartenant aux amphiboles. Il en est de même pour l'anthophyllite, la chamoisite, la crocidolite et la trémolite. Par contre ''l'amiante'' la plus courante, que l'on peut appeler asbeste, mais c'est un terme générique, est du chrysotile qui est une serpentine. Il n'y a pas de chrysotile à Salau. La dangerosité du chrysotile est très débattue, celle des amphiboles fait plus l'unanimité du fait des fibres plus rigides, plus piquantes...

Cordialement

Michel

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Tout à fait Michel, bonne précision.

 

J'ajoute un petit détail qui n'a jamais été évoqué dans les débats nul part. Lorsqu'on parle des asbestoses de certains mineurs d'Anglade, c'est curieux que personne ne s'est posé la question d'une contamination par les immeubles d'habitation construits à Salau à une époque ou semble -t-il l'amiante était encore largement utilisée. Il n'y en a peut être pas... mais la question mérite d'être posée. Il pourrait y avoir eu double contamination: une à la mine et une autre à la maison.

 

Concernant l'arsenic. Regardez le papier photographié par Rives_3 à la mairie de Couflens. Il est fait mention de "sédiments d'arsenic".  Celà donne le ton du niveau de désinformation.

 

Il n'y a pas de sédiments d'Arsenic à Anglade... sinon toute le monde serait mort depuis longtemps. Il y a des boues de flottation en verse qui contiennent une certaine quantités de sulfure d'arsenic. Ces quantités sont faibles. Je ne me souviens plus de la quantité.

 

On ne trouve que peu de traces sur le net d'analyse des sédiments dans la rivière et d'analyse de l'eau. Je crois que j'ai deux rapports seulement. Je ne suis même pas certain qu'il y ait eu une analyse régulières de l'eau (ce qui est scandaleux).

 

Quoi qu'il en soit, les rapport actuels montrent une pollution importante qui dépasse largement les seuils admissibles dans les sédiments de la rivière dans quelques bancs de sédiments à proximité immédiate des verses. Mais aucune pollution notable de l'eau. Pourquoi ?

 

Très simple: L'arsenic des sédiments est contenu dans des particules, des sables trés fins. C'est du sulfure qui ne libère que lentement l'arsenic métal. D'autre part le ruisseau a un débit assez fort, suffisamment pour diluer très largement l'arsenic métal libéré, tant et si bien qu'arrivé à la confluence du Salat plus rien n'est détectable (mais je dis ça de mémoire), ou en tout cas largement en dessous des seuils.

 

Et c'est là le point intéressant avec l'arsenic, ce n'est pas un métal bioaccumulable. Tant que la dose létale n'est pas atteinte, il ne se passe rien de très sérieux dans l'organisme (d’après ce que j'ai pu lire, mais je peux me tromper), en tout cas rien de mortel.

 

Toutefois il est noté que la biocénose du ruisseau est en mauvaise état. C'est à dire que la vie aquatique est misérable et que les truites ne sont pas en forme. Mais les rapport ne peuvent conclure si la raison est chimique ou simplement particulaire, notamment suite à une évènement où une des digues à crevé recouvrant le ruisseau de fines particules, principalement ferrifères.

 

Plus sérieux est peut être la présence de cadnium, poison beaucoup plus pervers et moins médiatique. La fédération de Pêche de l'Ariège soutient l'avoir détecté en quantité inquiétante dans le Salat. Mais il peut y avoir bien d'autres sources qu'Anglade comme les mines de Carboire et tous les gites à sphalérite, nombreux dans le secteur.

 

Quoi qu'il en soit une maître plus sérieuse des particules des haldes actuelle est un point important et urgent à traiter en dehors de toute polémique sur la recherche minière. Non pas pour la santé des humains mais pour celle des animaux aquatiques du ruisseau lui même.

 

 

 

 

 

 

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Merci Frédéric pour les précisions.

C'est vrai que les analyses des parties prenantes de ce projet de mine sont loin  d'être objectives.

Et on a du mal à s'y retrouver.

Ce que je retiens, c'est la somme que la société va investir, 25 millions d'€, je crois, sur la période. J'ai regardé le budget de la société Variscan... ce montant est énorme ! En proportion, considérable dans ses capacités annuelles. Ce qui veut dire qu'elle se paralyserait sur les autres projets miniers visés en France. Où alors, elle est financée par un commanditaire.

Les études faites en Bretagne pour zinc, plomb et autres (cuivre, argent et or), sur des cibles VMS sont déjà bien avancées... Rien n'est dit sur la suite de ces travaux, avec un projet minier viable...

Ils ne tarderont pas à venir en Ariège pour investiguer...

 

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Oui, ces documents font parti de mes sources. Mais il y en a d'autres, la plupart sur le net.

 

La société Variscan est une filiale d'une entité australienne spécialisée dans la propection minière ... et la spéculation boursière via ses investisseurs variés.

 

Pour l'instant, Variscan ne vit que de transfert de fonds financés par la spéculation. Un grand classique depuis le 19° siècle... Rien de surprenant ni d'exceptionnel. La prospection minière a toujours fonctionné comme ça et peut difficilement faire autrement vu les risques et les sommes engagées. Une mine c'est toujours un paris et quoi qu'on en pense, en France, rare sont les mines qui ont été vraiment lucratives pour leurs propriétaires.

Le vrai problème avec les mines en France c'est le code minier qui n'est pas régulé par le code de l'environnement. Ce sont deux codes à part. ce qui veut dire que le code minier a ses propres règles en matière de protection de l'environnement. En ce moment le code minier est en plein projet de refonte et à ce que j'en sais, les premières moutures ne seraient pas assez contraignantes et protectrices. Je ne sais pas si quelqu'un en sait plus.

 

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je viens de lire l'article en détail :

 

                   -il y a de la part des auteurs une méconnaisance profonde de la géologie-minéralogie -industrie ce qui est gênant pour faire des prèconisations dans ce domaine !

                    -il y a une conclusion totalement fausse : l'amiante est interdite en françe ainsi que son utilisation en tant que tel dans l'industrie (isolant, fibrociment..etc.) MAIS cela n'a rien à voir avec le travail (quel qu'il soit) des roches en elle même !!!!! (fibres plus longues donc trop grosses ; moins concentrées etc.)

                     il y a de nombreuses roches à amphiboles dans le monde y compris en france (environ 10% de la surface) et cela ne présente aucun danger (sinon il faudrait évacuer un paquet de monde!!!!) Il y a d'ailleurs un rapprochement dans le texte avec la silicose et c'est un bon exemple puisque c'est une source importante de maladies professionnelles ! He bien il suffit de regarder les expositions à la silice entre la période de Salau (70/80) et maintenant : il n'y en a pratiquement plus de par les surveillances et précautions prises !

                     petite anecdote : une grande part du balast SNCF est fait avec des roches "amphibolitiques" parce que plus resistantes mécaniquement que les autres ...............!!

   Globalement je trouve très hypocrite de continuer à utiliser  largement des outils en acier "spéciaux" , des voitures , des objets de tous les jours mais de dire : pour les fabriquer allez voir ailleurs que chez nous (cela fait du bruit , c'est polluant, ça nous dérange etc.)  pour les metaux et autres allez les chercher ailleurs mais pas chez nous ( cela fait du bruit, c'est polluant etc. etc.)  pourvu que nous on puisse les acheter, le reste on s'en fout pourvu que ce soit chez les autres !!!!!

                          si les "contre" toute activité dans la vallée à part le tourisme acceptent de vivre dans des cases en bois sans apport métallique d'aucune sorte et en utilisant que la pierre taillée (attention ni silex ni amphibolite) pour travailler le potager et l'élevage du bétail pour la nourriture........alors je suis d'accord.

 

   pour smoky : oui et non pour le refonte du code minier

 

                   c'est tres largement réalisé et TRES contraignant (comme les carrières maintenant)

        

                                   apres on se pose des questions du genre : pourquoi ils vont chercher des matériaux en mer ou au sud (portugal) pour alimenter l'aquitaine ou le bassin parisien ? (remblais, béton, constructions, routes etc...)  ben parce que la réglementation est telle que c'est plus facile d'aller chez les autres (qui eux ont le boulot bien sûr)

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Il y a quelques chiffres récents sur les concentrations en ETM dans les eaux et les sédiments dans ce document :

http://www.ariege.gouv.fr/content/download/11837/78639/file/Synthese_non_technique_Etude-Site-Minier-Salau.pdf

 

Il y est mentionné une concentration supérieure à 10 ppb d'Arsenic dans l'eau en sortie de mine ....si c'est 11ppb, autant dire que ce n'est rien ..... si c'est 1000pb, ce n'est pas le même son de cloche

 

A première vue, et selon ce seul rapport que j'ai lu (je ne me prétends pas expert sur la question !!) , la mine ne semble quand meme pas avoir une "signature monstrueuse" dans l'environnement

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Salut Montroc81. C'est tout à fait ça. La signature actuelle est particulièrement faible alors que la mine date des années 80.

 

Les contraintes et la conscience environnementale étant beaucoup plus forte aujoud'hui que dans les années 80, il y a fort à parier que la signature future, s'il y en a, sera encore plus faible.

 

A ce sujet. Dans le débat qui anime la vallée, il y a une confusion totale dans la prise de position des gens. Ils confondent tous (des deux bords) un oui ou un non pour un projet d'exploration et un oui ou un non pour une exploitation. Ce n'est pas du tout la même chose.

 

Si l'exploration me semble amener que des contraintes mineures à part le projet de traçage de galerie qui pose un sérieux défit pour la gestion des matériaux en raison de l'encaissement de la vallée, l'exploitation sera un sacré défit !

 

En effet Variscan s'intéresse également aux skarns  à sheelite qui jusqu'à présent en raison de leur faible teneur n'ont pas ou peu été exploités. Les techniques d'aujourd'hui permettent en effet d'en retirer le minerai de manière rentable. Le problème c'est que l'exploitation de ces skarns représente un très gros volume de stériles. Si l'idée est de les stocker transitoirement pour les remettre dans les chambres d'exploitation, il y a tout de même un gros foisonnement. Et même s'il y a à l'heure actuelle beaucoup de vide à combler dans la mine, il y aura de toute façon des quantités importantes de matériaux à entreposer en extérieur.... Mais la vallée est particulièrement encaissée et manque singulièrement de place. La seule alternative que je vois et de faire une sorte de barrage dans le fond de la vallée pour entreposer les matériaux et végétaliser après. Mais l'impact visuel pendant un temps et l'impact "écologique" immédiat (recouvrir un biotope existant) sera loin d'être neutre et soulèvera les populations.

 

Ensuite il y a le problème du traitement. Dans une vallée comme celle ci une valse incessante de camions transportant du minerai brut serait malvenue. Il faut donc impérativement faire comme avant et réaliser le concentré sur place, mais avec des volumes plus importants. Il faudra sans doute le faire en souterrain comme avant avec les problèmes que ça pose. Sans oublier les transports de produits chimiques qui vont remonter souvent la vallée en plein hiver pour livrer la mine par une route souvent verglacée....

 

Et il y a certainement plein d'autres aspects auxquels je ne pense pas.

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pour le stéril de traitement, s'il est fait sous forme hydraulique (donc remplissage complet des  vides )  et en tenant compte des vides déja exploités (environ 45% de la masse à exploiter) ça passe !

pour le traitement, il n'y a plus aucune raison de le faire en sous terrain (de toute façon plus d'inconvénients que d'avantages) ; des structures légères et chauffées peuvent tres bien faire l'affaire et globalement reviendront moins cher qu'en sous terrain

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cela n'aurait d'intérêt que si le process est à peu pres le même que le précédant mais cela m'étonnerait beaucoup !!!  les techniques ont évoluées, le minerais exploité ne sera pas le même etc....  de plus travailler en sous terrain pour une laverie présente beaucoup d'inconvénients !!

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Beaux échanges et qui me paraissent fort documentés. Pour la polèmique "amphiboles fibreuse", il faut quand même préciser que la majorité des amphibolites utilisées en ballast et en macadam ont comme amphiboles de la hornblende verte qui n'est pas une fibreuse. Ce qui n'est qu'une petite remarque qui ne change pas grand chose au reste.

 

Serge

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