Aller au contenu
Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Bourse minéraux à Paris, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles à PARIS

jjnom

Membre
  • Compteur de contenus

    3075
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Bonjour, Après avoir vu la liste des genres cités par Delsatte dans le Toarcien luxembourgeois, je suis allé voir via Google les dents de Hétérodontus (requin dormeur, benthique également). Les dents antérieures présentent aussi 2 cuspides latérales très marquées comme certaines des tiennes. Une piste? https://www.google.fr/search?q=Heterodontus+teeth&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=3mxOv8wdWjkH9M%3A%2CLqzUF-J8-tjjHM%2C_&vet=1&usg=AI4_-kTr7SvpNymhM_9jooJk37BiLayspA&sa=X&ved=2ahUKEwjB953S3u3iAhWCyIUKHXWtAVwQ9QEwAHoECAYQBA#imgrc=_&vet=1&spf=1560679087062
  2. J'ai bien l'impression que les sélaciens du Toarcien des Causses n'ont jamais été étudiés. Je me trompe? Si ça se trouve, les dents des lumachelles sont passées inaperçues jusqu'à présent. Tu ferais peut-être un heureux en contactant dominique.delsate@skynet.be au Museum de Luxembourg. Si quelqu'un sait parler des sélaciens toarciens, c'est bien lui et il sera peut-être bien content qu'on lui amène tout cuit un nouveau terrain de jeu.
  3. Oui et non. Pour être + complet: le minéral est à un niveau d'énergie stable mais qui n'est pas le plus bas. La transition à un niveau d'énergie plus faible, donc plus stable peut s'effectuer mais sur un temps quasiment infini dans le cas des grenats car la vitesse de réaction est très, très, très basse. Pour augmenter la vitesse de réaction, il faut fournir de l'énergie au système. Dans le cas des grenats du Schneeberg, leurs faces cristallines sont intactes et pourtant ils sont vieux de 80-90 MA... La remontée à la surface s'est effectuée en un temps trop bref pour que la quantité d'énergie reçue soit suffisante et qu'une réaction puisse se produire. Autrement dit, la "perturbation" n'a pas été suffisante sur un plan énergétique pour "engendrer une réaction/modification". Ils sont en quelque sorte sur un niveau de stabilité intermédiaire mais pas instables pour autant.
  4. La crème pâtissière au chocolat suisse: rien de tel pour les déformations leeeeeentes! Et pour expliquer le boudinage, sans t'en mettre de partout, tu fais comment?
  5. Ca m'étonne un peu que tu parles autant de chlorite. Sur mes plaques, c'est essentiellement des micas blancs ou dorés. Plutôt muscovite ou paragonite. Parfois quelques biotites. Pour ce qui est du dégagement, je n'ai pas tenté grand chose pour 2 raisons: - je trouve que les grenats sur gangue offrent des contrastes sympa. - la gangue de micaschiste est très riche en quartz et comme quartz et grenat ont à peu près la même dureté...
  6. De même. Pensais pas qu'il avait des tendances pâtissières aussi marquées. Gourmand!
  7. J'ai discuté d'un cas de kélyphitisation dans le cas d'un rétro métamorphisme et de l'altération atmosphérique pour l'histoire des champignons. Maintenant, que l'auréole de kélyphite soit plagio + hornblende ou chlorite + actinote ou épidote, peu importe dans mon propos. Quoiqu'il en soit, j'ai fait quelques vérifications sur plusieurs publications récentes auf Deutsch et in English. Les grenats du Granatenkogel sont inclus dans le Schneeberg Komplex, une des rares nappes austro alpines mono métamorphique du coin. Température de 550-600 °C et 8-10 kbar de pression. Datations vers 80-90 Ma. Exhumation rapide: 30 km en 15 Ma. Aucune indication d'auréole de kélyphitisation autour des grenats.
  8. Bonjour. Métastable veut dire que le minéral n’est plus dans les conditions physicochimiques de sa formation. Et donc tous les minéraux de métamorphisme sont métastables (y compris le diamant). Ca ne sous-entend pas qu’ils seront toujours faciles à dégrader ou transformer dans les conditions de surface. Ce n’est pas comme la glace à une température positive. La kelyphitisation correspond à un phénomène de réaction à l’état solide entre 2 minéraux différents, en l’occurrence le grenat et l’olivine. Le résultat, en l’absence d’eau, est la formation de pyroxènes et de spinelle constituant une couronne autour des grenats. Ca se produit dans un domaine de température du côté de 750 °C, une pression de 1 à 1, 5 GPa et seulement si ces conditions sont maintenues suffisamment longtemps pour que la réaction puisse s’effectuer. Le matériau d’origine, d’abord porté à 1000°C et 2,5-3 GPa et qui va être lentement exhumé va subir un métamorphisme rétrograde et pourra présenter ce phénomène. Si l’exhumation est rapide, la réaction n’a pas le temps de s’effectuer et la paragenèse précédente est conservée. Le phénomène d’altération superficielle à T= 15°C, pression atmosphérique et en présence d’eau (et, éventuellement d’organismes), c’est autre chose. Un silicate peut toujours être altéré par hydratation si des ions (OH) réussissent à pénétrer la maille cristalline à la faveur de défauts. Dans le cas d’un almandin, il devrait en sortir des hydroxydes de Fe et Al. Mais à quelle vitesse? Est-on dans une échelle de temps compatible avec le vivant quand on a affaire à un matériau aussi dur et aussi insensible aux agents chimiques? Si quelqu'un veut bien mettre un almandin dans une piscine et qu'en on reparle dans une douzaine d'années... Bien sur, on peut considérer que le résultat est toujours la dégradation d'un minéral mais les mécanismes en jeu sont quand même très différents.
  9. N'empêche que je ne mettrais pas le bout du doigt dedans! Et qu'un champignon aurait probablement aussi quelques réticences... Et bien passons aux acides forts: les grenats ne se dissolvent qu'après fusion! Disons 1000°C. Chaud le champignon, chaud! Effectivement. Manque toujours le processus physico-chimique.
  10. J'abonde dans le sens de ce titillage. En outre, au Granatkogel, pas trace de pyroxènes. En plus des grenats: du mica blanc, du quartz, de la hornblende (et celles-ci en lames pluricentimétriques) et ... c'est tout.
  11. L'altération de l'olivine mène fréquemment à une association minérale connue sous le nom d'iddingsite. De couleur rouge-orangée. Mais... seulement dans le cas des olivines des laves! Pour les roches grenues, ça se traduit par la formation de serpentine. Là, on est très probablement sur un basalte à olivine avec, comme très c'est courant, des particules de magnétite. Dommage que la macrophoto ne soit pas meilleure; on aurait probablement vu quelques plagioclases dans la pâte. Mais non, pas dunite, pas météorite.
  12. Les faces en escalier? Penser plutôt à la croissance du cristal, plutôt qu'à une corrosion/altération. Les champignons mangeurs de grenat... L'almandin n'est que légèrement attaqué par l'acide fluorhydrique concentré!... Quelle substance aurait pu être secrétée par un champignon qui aurait pu attaquer un grenat? L'article ne le dit pas. Pas les acides gras en tous cas: trop faibles pour ça.
  13. Bonsoir. Si ce grenat provient du secteur du Granatkogel, ce qu'on voit ici correspond à la gangue locale: un micaschiste assez riche en quartz qui est très difficile à attaquer avec des outils métalliques.
  14. Bonjour. Doit y avoir confusion entre Wimereux (Jurassique) et Wissant (Crétacé). Au pied de la falaise du petit Blanc-Nez, on trouve dans le sable de plage un mélange de faune de l'Albien (teintes sombres car pyrite ou phosphate) et du Cénomanien (teinte claire car provient de la craie = calcite). Les petites rhynchonelles de ce type sont courantes dans le Cénomanien. Voir dans la littérature les formes des genres Orbirhynchia et Grasirhynchia.
  15. Ben tiens. On voit bien les andésines et les amphiboles. C'est très net... Problème: 1) il n'y a pas d'andésite dans les collines montérégiennes. Plein de choses plutoniques crétacées comme diorite, syénite, gabbro et même péridotite et pyroxénite, mais rien de volcanique. 2) pour trouver des volcanites, il faut explorer les formations de l'Ordovicien mais ça s'est mis en place en contexte distensif et ce sont des basaltes.
  16. Pour ce qui est du Miocène belge, aller sur le site vliz.be puis dans Core collection puis Open Marine Archive. Lancer une recherche sur Faune malacologique du Miocène de la Belgique. Repérer les 2 volumes 1. Pélécypodes (les bivalves) et 2. Gastropodes. Cliquer sur les "download pdf" et patienter (c'est du lourd). Ces ²docs commencent à dater et il y a probablement des noms qui ont été révisés mais au moins ça te donnera des pistes. Les sables de Zonderschot seraient un équivalent latéral des sables d'Anvers ("Anversien"); Miocène moyen. Bonnes recherches.
  17. Genre La Madrague, hein? Sur la plage abandonnée Coquillages et crustacés Qui l'eût cru déplorent la perte de l’ammonite Qui depuis s’est envolée... Je sais: faut pas être tout jeune pour comprendre; mais c'est presque dans le patrimoine.
  18. Ah non! Pas d'encrine ici. Faut pas s'imaginer que tous les bryozoaires du Paléozoïque ressemblent à des Fenestella. La preuve: https://www.researchgate.net/profile/Caroline_Buttler/publication/301478973_Premiers_Bryozoaires_de_l'Ordovicien_du_Massif_Armoricain/links/5716256a08ae6177286db700/Premiers-Bryozoaires-de-lOrdovicien-du-Massif-Armoricain.pdf?origin=publication_detail
  19. @KLOKLO81 Attention avec les noms. Par exemple, C. elliptica a été signalée à Sougraigne mais avec 5 autres espèces de Cyclolites... Eupsammia trochiformis ressemble mais c'est un gros classique du Lutétien du bassin parisien. Il n'y a apparemment pas d'Eupsammia sur le site de Sougraigne: http://jubilotheque.upmc.fr/fonds-bulsgf/GB_000115_001/document.pdf?name=GB_000115_001_1_pdf.pdf voir pp 3 à21 et p. 160-161. Quant à la dernière photo, ça n'est pas un Pectinidae. Plutôt un Limidé. Ceci pourrait t'intéresser: https://carnetsnatures.fr/volume5/gasteropodes-corbieres_chaix.pdf
  20. jjnom

    Basalte?

    Bonsoir. Pour JF: 35% de Si, OKi, c'est très bas... et 16% de Fe c'est très haut. C'est pour ça que j'ai pensé qu'il ne s'agissait pas d'une composition originelle. En plus, en lame mince, on ne distingue quasiment plus les microlites. Une picrite? C'est lardé d'olivine. Par exemple: http://christian.nicollet.free.fr/page/enseignement/LicenceSN/picrite.html. Une basanite? Akira confirme pas de feldspathoïde et Na+K à 2, ça n'est pas vraiment un indice d'alcalinité. Pour Akira: l'analyse n'est pas forcément incohérente. A voir comment et où elle a été faite mais en refaire une sur une partie la moins altérée possible aiderait. Par contre, la façon dont les résultats d'analyse sont exprimés est curieuse. Fe: C'est la somme de FeO+Fe2O3, je suppose? MgO: c'est bien 8%? Pas 0,8? Pareil pour Ti: 4%?
  21. jjnom

    Basalte?

    Basalte. Mais basalte altéré. Minéralo: les olivines sont transformées en iddingsite pour une grande partie. Analyse: Perte au feu=> minéraux hydratés. La silice se fait évacuer, le taux baisse. Fe et Al restent sur place; leur taux augmentent. Bizarrement, celui du Ca aussi...
  22. Ca vient de Herr Blau, 1998. voir pp 205 et 206 :https://www.staff.uni-giessen.de/~gg13/VON_MIR/ABSTRACT/BLAU_(1998)_AMMONITEN_LIENZ.PDF Dommergues 1993 est bien cité dans l'article. Vient de voir que j'ai bugué dans le message précédent: lire raricostatoïdes au lieu de crassicostatoïdes. Sorry
  23. Bonjour, Pas spécialiste de ces bestioles mais au vu de ces docs: https://www.researchgate.net/publication/327880017_Sinemurian_biostratigraphy_of_the_Tannscharten_section_near_Reichraming_Lower_Jurassic_Schneeberg_Syncline_Northern_Calcareous_Alps/fulltext/5baae188299bf13e604c9315/327880017_Sinemurian_biostratigraphy_of_the_Tannscharten_section_near_Reichraming_Lower_Jurassic_Schneeberg_Syncline_Northern_Calcareous_Alps.pdf?origin=publication_detail page 102 et: http://www.gfej.asso.u-psud.fr/wp-content/uploads/2018/09/Cariou-et-Hantzpergue-1997-Biostratigraphie-du-Jurassique-ouest-européen-et-méditérranéen.pdf page 113 crassicostatum a une costulation super balèze rhodanicum a été mise en synonymie avec quendstedti qui a un ventre arrondi et une costulation resserrée (27 côtes/tour) crassicostatoïdes est assez semblable à quendstedti mais avec une costulation moins dense (20 côtes/tour) raricostatum a un ventre plat. Ici, le ventre est arrondi et les côtes au nombre de 27/tour donc plutôt quendstedti. A te faire confirmer par + spécialiste.
  24. Photos pas top mais je n'irais pas sur Pholadomya. Notamment à cause de l'absence de stries radiaires. Avec les crochets déportés, ça me fait plus penser à Ceratomya.
  25. Il ne me semble pas que quelqu'un ait ici publié sur ce sujet. In extenso : Le texte d'introduction rédigé par la Société Géologique de France. Puis le lien permettant d'accéder au programme, par département. Chaque 22 avril depuis 1970 a lieu, aux Etats-Unis, la Journée de la Terre ; date reprise par les Nations-Unies dès 1990 pour en faire la Journée Internationale de la Terre. Depuis cette date, cet événement mobilise plus de 200 millions de personnes dans environ 140 pays. Son objectif est de sensibiliser le public aux défis auxquels est confrontée notre planète tout en nous rappelant que la Terre et ses écosystèmes soutiennent et nourrissent l’humanité. Cette année, le 22 avril tombe le lundi de Pâques et la Société Géologique de France vous propose que la communauté des géologues et des amis de la géologie se mobilise pour faire découvrir au public quelques aspects de notre environnement terrestre, au travers de la Journée Nationale de la Géologie. Avec des événements locaux, afin de faire découvrir au plus grand nombre la géodiversité de nos paysages, de nos côtes et mêmes de nos villes. Ces événements ont différentes formes : excursions/sorties de terrain, balades géologiques pour découvrir les pierres du bâti de votre ville, conférences, projections de film, expositions, ouvertures exceptionnelles d’un musée… Les possibilités sont nombreuses et nous comptons sur vous pour participer à la valorisation du patrimoine de notre Terre. Sur l’ensemble du territoire français, nous souhaitons sensibiliser le public à la compréhension des phénomènes géologiques et à la protection de notre patrimoine géologique. Grâce aux différents partenaires locaux, ce projet se développe avec pour l’instant près de 60 manifestations partout en France. https://www.geosoc.fr/liens-docman/telechargements-articles-agenda-actualites/1350-programme-journee-nationale-de-la-geologie-2019/file.html
×
×
  • Créer...