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icarealcyon

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À propos de icarealcyon

  • Date de naissance 03/03/1961

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    Lozère, France
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    Paléontologie des vertébrés -Techniques de préparation et de conservation - Falaise des Vaches Noires - Toarcien caussenard - Minéralogie et paléontologie de France, Madagascar, Congo, Namibie, Afrique du Sud - Ambre crétacé birman - Jehol biota- Météorites.

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  1. Trois nouvelles ammonites pathologiques trouvées ce mercredi dans le Toarcien moyen aux abords de chez moi ! D'abord, une Mucrodactylites à l'ornementation déjà atypique (côtes très fines, serrées, non dédoublées sur le ventre sur la partie cloisonnée) a encaissé un traumatisme sur la zone ventrale de la chambre d'habitation peu après la dernière cloison. La perturbation consiste en un étranglement du tour, suivi d'une inflation, ce qui donne à l'ammonite un aspect légèrement bossu. L'ornementation change à partir de ce point, pour devenir large, espacée, les côtes franchissant toujours le ventre sans dédoublement. L'autre face est malheureusement mal conservée, mais elle a enregistrée également la constriction suivie d'inflation. La deuxième est une Hildoceras bifrons dont la pathologie peut être rapportée à un accident survenu dans les premiers tours: un étranglement marqué est visible sur un petit tour interne. La pathologie a des traits communs avec celle du spécimen de bifrons présenté la semaine dernère sur ce fil. L'ombilic est légèrement plus profond du côté opposé à celui qui porte la "carène" déplacée en haut du flanc, bordée par un seul sillon en position externe. Le ventre est arrondi, avec les côtes du côté opposé qui le franchissent en s'atténuant. L'ammonite a survécu, elle est entièrement cloisonnée, ce qui lui donnerait, complète, la taille normale d'un microconque adulte de bifrons pour les Grands Causses (où la faune d'ammonites est nanifiée au Toarcien par rapport à d'autres provinces). Le dernier cas pour aujourd'hui affectant un microconque de Phymatoceras, est ardu ! Il m'a laissée assez stupéfaite sur le coup, car pareille tératologie, c'était du jamais vu à ce jour pour moi. La pathologie commence à peu près au niveau de la dernière suture par un enfoncement latéral et elle affecte toute la chambre d'habitation, présente sur le dernier demi-tour. L'ornementation des flancs (tubercules, côtes) est dissymétrique, très perturbée à partir de ce point. Suite à un accident postérieur (?), la coquille finit par former une sorte d'éperon enflé, convexe d'un côté et concave de l'autre, un tubercule d'un côté et pas de l'autre) portant la carène normalement présente, mais épaissie et tordue, et sans ses deux sillons. La taille de la coquille si elle était complète (il manque environ un cinquième de tour) est compatible avec la taille moyenne des microconques adultes de Phymatoceras par ici. Mais une sacrée gueule cassée !
  2. Ce serait bien d'avoir une idée des dimensions de l'objet. Examiner les inclusions sous grossissement. Faire un petit test de dureté, une densité . Il me semble voir une bulle allongée au centre, ce qui confirmerait le verre par rapport à une substance cristallisée. Le vert, lui, ne fait pas du tout émeraude. Le vert émeraude est un vert tirant sur le bleu, pas un vert-jaune.
  3. Trouvées ce mercredi dans leur étroit niveau de la zone à bifrons (sommet de l'horizon à bifrons), ces deux Septimaniceras pseudoyoungi sont apparues grâce aux pluies diluviennes de ce week-end : -un individu adulte et complet de 15 mm de diamètre, avec péristome conservé (fait extrêmement rare chez les pyriteuses) -un individu adulte à peine plus grand (16 mm) et plus fin avec une crête ventrale bien conservée :
  4. Cela aiderait que vous nous disiez sa densité et sa dureté. Tel que sur photo, c'est indéterminable. Possible jaspe lie-de-vin, encore faut-il le confirmer par les données manquantes.
  5. Merci beaucoup Pyb pour tous ces renseignements ! Les Porpoceras de la zone à variabilis sont toujours de taille réduite par ici: les plus grandes que j'aie trouvé en plus de 30 ans de recherches tournent autour de 2 cm de diamètre, et elles sont toujours rares. Seul Telodactylites, toujours extrêmement rare, semble atteindre le sommet de la zone. Les ultimes Catacoeloceras et Mucrodactylites, très nombreuses elles, ont disparu 1 à 2 m en-dessous, selon les sites. Une petite photo de groupe de ces Dactylioceratidae qu'on pourrait qualifier de marginales, des "Porpoceras" à gauche, et des Telodactylites à droite. Je mets des guillemets à ces "Porpoceras"-là car leur morphologie est assez spéciale sur la chambre d'habitation quand elle est présente. Le ventre, jusqu'alors très plat, devient ogival en section avec une crête prononcée, soulignée par le dessin des côtes ventrales tranchantes quand elles sont conservées. Malheureusement, c'est bien rare dans ces niveaux.
  6. Bonjour, c'est une barytine à la cristallisation tout à fait classique. La barytine présente de nombreux habitus, qui contribuent à son intérêt pour les collectionneurs. La fluorescence des barytines est très variable, certaines réagissent fort, d'autres moyennement, certaines pas du tout. Le lien avec l'environnement n'est pas toujours clair, il s'agirait d'impuretes présentes dans la maille moléculaire . Ou bien un enduit de surface. Les oxydes de fer de type limonite, par exemple réagissent en jaune aux uv longs. C'est sûrement ce qui est ocre jaune sur ce spécimen.
  7. Ce qui confirme qu'il s'agit d'un objet transporté, mais pas par les cours d'eau. Aucun calcaire en amont de cet endroit, le plateau granitique de la Margeride, et ligne de partage des eaux.
  8. Quand j'ai écrit que le sommet de la zone à variabilis en Lozère était peu généreux en ammonites correctement conservées, j'ai commis un péché par omission, et de taille ! Cette Lytoceras sublinéatum de 22 cm de diamètre et 4 kgs 500 provient de cet horizon. Elle est exceptionnelle sur bien des points. Elle a été découverte en place après un épisode cévenol particulièrement intense. Bien qu'elle soit largement pyritisée, elle est parfaitement stable depuis sa découverte, il y a 5 ou 6 ans. Une jolie Calliphylloceras supraliasicum du Toarcien terminal, qui montre une conservation du pseudotest sous la forme de calcite translucide, les sutures apparaissant par transparence. Je crois que j'ai de la chance avec les types d'ammonites panchroniques. Au bord d'un chemin de randonnée, un minuscule affleurement de quelques mètres carrés de terres noires du Toarcien moyen, heureusement situé dans la zone à bifrons, horizon à bifrons, et voilà... L'épigénisation de la nacre de la coquille en pyrite est remarquable pour ces 2 individus, car elle a conservé le phénomène d'irisation : Hildoceras bifrons variant apertum et une Harpocéras juvénile.
  9. Oui j'y avais pensé, mais ce n'est pas du tout autochtone. Pas de crinoides comme ça en Lozère, ni en Haute-Loire, et pas de fossiles de toute façon dans le secteur de Langogne - Naussac qui est granitique-. Alors, possible perle néolithique, ou antique, qui aurait bien voyagé ?
  10. Pas du tout ! Les préparations chimiques sont à proscrire sur ce type de fossile qui est calcitisé. Il faut continuer le dégagement manuellement avec des aiguilles de différentes tailles (éventuellement emmanchées) et beaucoup, beaucoup de patience. La coquille se repère au léger changement de couleur.
  11. Bonjour, pour le premier objet, ce n'est pas un fossile, c'est une molaire de boeuf actuel. Pas d'idée pour le second. Naussac a un sol granitique, ou arénisé, bien trop acide pour conserver des ossements sur le long terme. Peut-être un peu plus de chance dans des tourbières.
  12. J'y verrais des cristaux d'un pyroxène genre diopside, dans une roche riche en épidote ? Un galet d'origine alpine ? En tout cas le poisson est réussi !
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