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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Les minéraux pyrénéens


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je ne suis pas insensible à la micro minéralogie , loin de là mais je préfère chercher du gros (centimétrique, c 'est déjà pas mal).

cela ne m 'empêche pas de jeter un coup d 'oeil au cas où. et franchement, la zone parait quand même propice à la présence de titane même discret.

par contre , un travail de titan pour couvrir la zone concernée ;point positif:nombreux déblais de fouilles de fentes par les anciens.

Maurice

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  • 2 semaines après...

Salut Benj,

On a pas tous un KW pour passer sous les gouttes de pluies !

Ceci dit, il faudra attendre que la neige fonde... le rendez vous que j'ai proposé pour la première quinzaine de juillet, ben va falloir y réfléchir...

Pour le moment, je suis dans ma période orpaillage. D'ici la fin de l'été, je proposerai un reportage serré et documenté sur l'orpaillage. Je suis en pleine exploration. Et c'est très intéressant (j'ai pas dit enrichissant !). J'ai presque un sujet de thèse sur la dynamique du dépôt de l'or dans un coin précis.

Eric

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curieux de lire ça ;) même si je suis pas trop dans l'orpaillage (mais, à vrai dire, jamais testé)

Mis à part ça pas grand chose, une autre sortie à Salies (et quelques analyses à faire pour confirmations), une sortie ratée à Lourdes, l'expo-vente de Blagnac dimanche dernier... et c'est à peu près tout pour les cailloux :/

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Bonsoir,

C'est mon premier message sur ce forum, je tatonne encore mais étant à présent inscrit je compte apporter ma modeste participation. Je lis régulièrement et avec grande attention ce sujet depuis quelques mois ; il y a de belles choses présentées par les membres, et cela m'a donné envie de franchir le pas.

Je suis cependant surpris du manque d'actualité. En effet on ne peu pas dire qu'il ne se trouve rien dans les Pyrénées surtout depuis quelques années, et probablement en ce moment même encore (et certainement encore pour longtemps !).

Salutations

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non,non c'est pas moi le saccageur de la montagne,

c'est Claudius de cap blanc; un " artiste " basé au Mas d'Azil qui marque la nature avec ses vulves.

Vas faloir bien lui expliquer que la nature n'est pas à lui et qu'on a pas forcement envie de voir ses marques à chaque fois qu'on sort se balader ! quand je vais dans la nature c'est pour oublier la civilisation , pas pour voir les oeuvres d'un artiste...

j'ai vu ses marques taillées dans la roche au burin, à plus de 5h de marche de la première route !

on le suit à la traçe. en Ariege il y en a partout !!!

voila le genre de choses qu'il peut faire:

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un article de la dépèche sur lui et ses vulves:

http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/15/1059743-le-mas-d-azil-le-sexe-symbole-qui-derange.html

merci de m'avoir laissé passer mon coup de geule.

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... merci de nous prévenir !

Si on le voit en train de dégrader, on lui "cassera la gu...." (enfin du moins verbalement pour ne pas avoir de problème avec la justice !)

Ce Monsieur n'a visiblement aucun respect pour la nature ; à mon sens, il n'existe aucun argument qui permette de soutenir ses actes et sa "philosophie" !

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Bonsoir,

C'est assez difficile de mettre un photo dans ce forum, mais je crois avoir enfin compris. Donc si ça marche voici un groupe de quartz hyalin en provenance des Pyrénées ariègeoise, de Saint-Lary plus précisément.

Ce gisement à été brièvement décrit dans la revue du Règne Minéral, il y a quelques temps. J'avais découvert ce quartz il y a une dizaine d'années, la tranchée été déjà bien (trop) creusée à l'époque...j'imagine que de nos jours se doit être impraticable ?

J'aimerai y retourner prochainement (quand il fera beau !), est ce que quelqu'un pourrait me dire si on peut encore y accéder facilement ? A l'époque l'ONF ne voyait pas ça d'un bon oeil !

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Et que dire alors de ceux qui, ne respectant rien, les bougres, ont osé taguer des trucs il y a maintenant plus de 20 000 ans dans le fin fond des grottes de Niaux ou de celles de Lascaux, Ah! les vandales !! De ceux qui ont gravé des choses encore plus "déplacées" sur les menhirs bretons, il y a 4500 ans, Ah! les malotrus!! Pire, de ceux, il y a 3000 ans qui ont osé figurer des obsénités sur les "rochers des vierges" en pays basque : Ah! les délurés sans pudeur. De ceux qui, il y a plus de 2000 ans, ont saccagé la Vallée des Merveilles dans le Mercantour avec des gravures hétéroclites : Ah! les saloupiaux profanateurs de nature "intacte"!!J'en passe et des meilleurs ...

On devrait leur coller à tous un procès rétroactif et, forcément, par contumace, pour "attaque aux bonnes moeurs" et dépradations et embastiller sur le champ paléontogues et autres ethnologues qui vénèrent ces marques ancestrales des millers d'années après...

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Bonjour à tous.

Je profite des remarques d'Azurite 09 et d'EricT pour m'immiscer dans le débat.

Dans ce sujet, il y a deux choses: l'objet, "la nature", et le regard porté sur celui ci.

Parlons d'abord de la nature. La nature en Europe est une vue de l'esprit. Notre paysage et particulièrement celui des Pyrénées et le résultat d'une construction / déconstruction menée par l'homme depuis des millénaires. Par exemple, si les Pyrénées étaient une vraie "nature", le sapin démarrerait en face Nord à partir de 700 m (en mélange avec les feuillus) pour monter jusqu'à 1800 m où il serait progressivement remplacé par le pin à crochet qui couvrirait les pentes presque en continu jusqu'à 2400 m formant ainsi une brousse impénétrable. Or ce n'est pas le cas aujourd'hui.

Pour commencer les romains ont presque tout cramé dés leur arrivé. Puis le moyen âge a modifié et grignoté la forêt partout. A la fin du 17° scècle nos forêts ne sont plus que des taillis de hêtre qui partout ont remplacé le sapin à l'exception de forêts "royales" ou "seigneuriales", souvent de mature. Le plus bel exemple est celui de la forêt de Sault (Ariège/Aude) dont le périmètre était marqué par des gravures de fleur de lys dans la pierre.... Les cultures autrefois montaient très haut, jusqu'à 1200 m en face Sud pour la pomme de terre ou le blé noir, 1400 m pour les dernières prairies de fauche. Les estives ont leur ampleur maximale et sont surpâturée. Sur terrain granitique la lande à Rhododendron n'existe pratiquement pas. Les marques de l'homme sont dans les grandes structures du paysages mais également dans les détails: petites carrières partout (pierre à bâtir, ardoise, lauze), mines, roches gravés ou plantés pour marquer les limites de parcelles, arbres émondés et taillés, etc...

Qu'en est il maintenant de la perception ?

Jusqu'au 18°siècle, on ne se pose pas trop de question. Surtout dans les campagnes. L'important s'est de survivre. La notion de patrimoine naturel n'a aucun sens. L'environnement est là pour subvenir à nos besoins, considérés tout à tour comme un allié ou comme un ennemie. Dans tout les cas, un substrat à exploiter ou maîtriser.

Au début 18° siècle. Le monde change. D'abord la nature est au paroxysme de son exploitation et la population montagnarde aussi. Pensez qu'il y avait 1500 habitants à Sentein à cette époque !

Ensuite arrive la révolution industrielle qui va progressivement vider nos campagnes et permettre aux terrains les plus difficile de se régénérer. Au même moment nait le romantisme qui construit un mode de perception qui oppose ville et campagne avec une mise en exergue du mythe "pastoral". Une sorte de Paradis perdu de communion de l'homme avec la nature où on vient se ressourcer pour oublier le bruit, la frénésie et la pollution de la ville, déjà à l'époque ! Ce mythe est à l'origine de notre perception contemporaine du paysage auquel pratiquement nul n'échappe grâce à la puissance des médias et notamment du cinéma. Avec l'urbanisation galopante en périphérie des grandes villes ce mode de perception ne cesse de s'accentuer jusqu'à la caricature... tout ce qui n'est pas urbain devient nature.

Maintenant revenons au contexte.

Le sentiment de rejet ou d'acceptation d'un acte visant à modifier ponctuellement les éléments qui nous entoure obéit à trois paramètres: notre histoire personnelle, notre culture sociétale, et les repères immédiats de l'environnement. Tout ce mélange dans le cerveau pour nous dire: ça c'est bien, ça c'est une horreur.

En fait la réaction d'Azurite 09 est en ligne droite de la culture romantique qui nous imprègne mais si on n'en a pas nécessairement l'impression.

A mon avis, on ne peut pas mettre sur un même plan l'acte isolé d'un artiste avec les "oeuvres" de nos ancêtres, pour une raison simple: ce qu'il faisaient obéissait à un sens commun: un marquage de territoire dont la typologie est récurrente, un acte sacré dans lequel toute la communauté se retrouve, etc...

Notre société est marquée par une explosion de l'individualité dans lequel l'acte artistique n'est souvent plus accessible ... qu'à l'artiste lui même. Ce n'est donc un repère pour personne et ne sera jamais un élément de patrimoine... sauf à rendre public la démarche et à lui donner une certaine envergure où à porter un message dans lequel toute la société se retrouve. De mon point de vu, si on commence à laisser faire ces gravures de vulve en pleine montagne... que dira-t-on à ceux qui se mettront à créer des tags géants sur nos falaises ! Car ça viendra un jour !

Nous vivons un drôle de paradoxe, car au moment où la culture explose en une somme de "moi" qui aboutit notamment à une forme urbaine de plus en plus chaotique (mais on en revient); il y a un besoin de retrouver un espace qui a un sens commun, où les sons et les images ne sont plus du bruit mais une sorte de récurrence harmonique (la répétition en variation de tel ou tel élément végétal ou minéral, le rythme du champ des oiseaux ou du clocher du village... bref tout ce que le cerveau arrive à identifier). Du coup on a une sacralisation de l'espace "naturel" ou plutôt de l'espace "non urbain" qui est tout à fait légitime, mais qui n'est qu'une posture de notre époque.

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Invité SPATHFLUO

:bravo:

Dans le même ordre d'idée, un groupe de minéralos voit son matériel confisqué par un garde en Savoie, alors qu'à quelques dizaines de kilomètres, aux Deux-Alpes, la montagne a été entièrement modelée et défigurée pour le ski...

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