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Faune des terres noires des grands causses (Aveyron - Lozère - Hérault)


gryph58

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Le 09/04/2023 à 11:18, icarealcyon a dit :

 Ce n'est pas du tout hors-sujet: les formations sont largement comparables du Toarcien basal au Toarcien moyen, mais surtout au Toarcien inférieur, entre les Causses et la région d'Holzmaden/ Ohmden. C'est au-dessus que ça reste en marne noires pour les Causses jusqu'à la fin du Toarcien, tandis que les dépôts redeviennent plus carbonatés pour le Toarcien supérieur en Allemagne..

 

Dans les terres noires allemandes, il y a aussi celles du Pliensbachien de la carrière de Buttenheim avec des Pleuroceras pyrités mais avec une fine couche blanche d'aragonite dessus

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Autres terres noires, françaises celles là, issues de l'extraction du tunnel de Chavanne pour la LGV Rhin-Rhône. Depuis tout a été végétalisé mais pendant les travaux de 2007 à 2009 les déblais étaient accessibles. On y trouvait des Pleuroceras mais sous la forme "classique"

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Ce ne sont pas non plus les Terres Noires (Jurassique un peu plus récent) mais il s'agit bien des Grands Causses, en l'occurence le Méjean:

 

"Le patrimoine paléontologique de Lozère vient d’être mis à l’honneur dans un court-métrage (https://youtu.be/caPAew4gov8) produit par le vidéaste Thibault Poinas. Ce talentueux réalisateur, amateur de sports d’aventure, s’est lancé le défi de descendre sa caméra dans les profondeurs de la grotte de Castelbouc, 500 m sous la surface du Causse Méjean . Il accompagne une équipe de spéléologues, venue numériser en 3D des pistes de pas de dinosaures géants préservées au plafond d’une immense salle souterraine. Découverts en 2015, ces fossiles constituent un cas unique d’empreintes de sauropodes dans une cavité naturelle profonde. Familiarisé avec le tournage en milieu extrême, Thibault Poinas a su évoluer dans les étroits boyaux de la grotte pour livrer des images inédites d’un environnement inaccessible au plus grand nombre. Aux côtés du photographe-topographe Rémi Flament et du paléontologue Jean-David Moreau (CNRS UMR 6282, Laboratoire Biogéosciences, Université de Bourgogne), il nous fait remonter le temps il y a 168 millions d’années. A cette époque, la région des Grands Causses correspondait à des vasières littorales parcourues par des troupeaux de dinosaures herbivores pouvant atteindre 30 m de long.
Diplômé en géologie par l’université de Montpellier et télépilote de drones, Thibault Poinas, met à profit sa passion pour l’escalade et la spéléologie pour réaliser des documentaires portant sur des lieux insolites et majestueux (tournages en haute-montagne et cavités karstiques). Retrouvez les réalisations de Thibault Poinas  sur la chaine You Tube « Le Détour Français » : https://www.youtube.com/@ledetourfrancais5432."
 
 
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  • 1 mois après...

 

 

 

 

 

 

 

Le 23/04/2021 à 01:02, gryph58 a dit :

Bonjour les ami(e)s fossileux,

 

Je vous présente deux petites bêtes pas communes venues récemment s'ajouter aux espèces Toarciennes de ma collection: Mucrodactylites sorgensis (avec leurs chambres d'habitation).
Celle de gauche est Lozérienne (merci Nathalie) et celle de droite est une de mes trouvailles dans l'Aveyron.

 

 

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ou Mucrodactylites sorgensis dans "Ammonites des terres noires des causses volume I"

 

 

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L'identification n'est pas la bonne, ne serait ce que par le nombre de cotes latérales qui ne correspondent pas. Il faut se reporter au "guide des ammonites pyriteuses aux éditions du Piat" qui montre que le  spécimen de droite avec des cotes latérales fortes est un Mucrodactylites freboldi (le nombre de cotes latérales correspond) et le spécimen de gauche avec des cotes latérales moins tranchantes et un peu plus serrées est un Mucrodactylites   aveyronensis  

 

Je pense que le mien est aussi un Mucrodactylites freboldi

Toarcien Aveyron

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il y a 44 minutes, spdx a dit :

L'identification n'est pas la bonne, ne serait ce que par le nombre de cotes latérales qui ne correspondent pas. Il faut se reporter au "guide des ammonites pyriteuses aux éditions du Piat" qui montre que le  spécimen de droite avec des cotes latérales fortes est un Mucrodactylites freboldi (le nombre de cotes latérales correspond) et le spécimen de gauche avec des cotes latérales moins tranchantes et un peu plus serrées est un Mucrodactylites   aveyronensis  

Si les côtes bifurquaient, cela pourrait être des individus à rapprocher de ces espèces. Mais sur nos 2 spécimens, elles ne bifurquent pas, elles restent simples. Un peu comme celle des Aveyroniceras.  

 

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il y a 15 minutes, icarealcyon a dit :

Si les côtes bifurquaient, cela pourrait être des individus à rapprocher de ces espèces. Mais sur nos 2 spécimens, elles ne bifurquent pas, elles restent simples. Un peu comme celle des Aveyroniceras.  

 

Il y a quand même un problème sur le nombre de cotes latérales

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Le nombre de côtes latérales connait une certaine variation, à diamètre identique, pour une "espèce" donnée, chez les Mucrodactylites. Pour en avoir récolté des dizaines de spécimens complets ou presque, je peux en témoigner. Le rapport épaisseur/diamètre est un critère davantage parlant. Beaucoup de ces "espèces" n'ont aucune réalité biologique, avec une infinité de types intermédiaires, c'est juste ce que j'appellerai une commodité de description .

Par contre, les mucrodactylites à côtes simples, non bifurquées constituent de vraies raretés. Des mutants, ou peut-être une pathologie ?

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Parfaite explication d'Icarealcyon !  :super:

spdx   J'ajouterai que le "guide des ammonites pyriteuses" ne mentionne que les espèces les plus communes.

Les autres espèces moins fréquentes se trouvent dans les documents de J.Monestier et "Ammonites des Terres Noires des grands Causses" vol. 1

 

Mucrodactylites5.jpg.70ea7ccce207988314d5809086cab244.jpg

 

Mucrodactylites6.jpg.9b051554ee2d9c5b43870fb4b69ab5e1.jpg

 

 

Mucrodactylites7.jpg.1a33464088247a7ec813d416e2afd2a2.jpg

 

Mucrodactylites8.jpg.70cb4825ab162b1706ec1a36de04e0f6.jpg

 

Mucrodactylites9.jpg.192904bed194089df39d197c7e72c41d.jpg

 

 

 

"Ammonites des Terres Noires des grands Causses" vol. 1

 

 

Mucrodactylites3.jpg.819bb09e6d2deb5dfbc7be3b864d899b.jpg

 

Mucrodactylites4.jpg.0749f8f0a9077148e4339356e649d603.jpg

 

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  • 3 mois après...

Bonjour, trouvailles de ce mercredi , Toarcien moyen de Lozère

Une bélemnite (Acrocoelites ?) avec un beau phragmocône pyritisé, un peu écrasé, mais l'ensemble en impose, plus de 16 cm de long !

La découverte

1.thumb.jpg.e9adbdefa18cad88f39e745ddad43b09.jpg

 

Le dégagement

2.thumb.jpg.d5be7f5f6b7e54f2c2dfabd9958d08d9.jpg

 

Le rostre

3.thumb.JPG.d256570d45e6bd6e3e68d6fc087b0bf1.JPG

 

Des éléments de palette antérieure d'ichthyosaure, ainsi que 3 vertèbres thoraciques partielles du même animal, un petit individu, moins de 1m50 je pense. Tous ces os étaient naturellement dégagés par l'érosion, visibles en surface d'une coulée de boue. La pente d'où ils proviennent étant très chargée en colluvions, il ne m'a pas été possible de retrouver le niveau d'où sont sortis ces os, mais la zone est circonscrite, je vais la surveiller de près, après avoir collecté et filtré la boue . 

IMG_5299.thumb.JPG.6cf9cadda03e4288efc7ca146501732b.JPG

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Merci à tous pour vos encouragements ! 

Pour ce rostre, au premier regard, j'espérais un spécimen de Youngibelus, et pourquoi pas complet (rêvons un peu) mais je suis bien contente de cette trouvaille ! 

Les Youngibelus et autres Salpingoteuthis étaient bien présents mais en pièces détachées, comme 99.999 % des occurences locales de ces bélemnites très spéciales. Pour les complets, il va falloir patienter jusqu'au prochain épisode cévenol, qui ne saurait tarder et qui ne sera pas tendre vu la météo de fou qu'on a cette année.

Pour les os de l'ichthyosaure, je suis impatiente de pouvoir retourner au plus tôt sur le site pour passer au crible toute la boue, sèche et coriace comme de la pierre. Il faudra bien quelques pluies orageuses pour bien rincer le terrain après ça, et s'il reste quelque chose en place, j'espère que ce sera détectable. Normalement, vu la configuration des lieux, oui. Les vertèbres et l'humérus ont été fragmentés par le gel, les contrastes hydriques et thermiques, la pyrite des os est oxydée en limonite: cela fait longtemps qu'il se trouve proche de la surface. S'il y a une suite avec des os in situ, je le signale et je passe la main aux spécialistes.

 

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il y a 12 minutes, icarealcyon a dit :

Merci à tous pour vos encouragements ! 

Pour ce rostre, au premier regard, j'espérais un spécimen de Youngibelus, et pourquoi pas complet (rêvons un peu) mais je suis bien contente de cette trouvaille ! 

Les Youngibelus et autres Salpingoteuthis étaient bien présents mais en pièces détachées, comme 99.999 % des occurences locales de ces bélemnites très spéciaux. Pour les complets, il va falloir patienter jusqu'au prochain épisode cévenol, qui ne saurait tarder et qui ne sera pas tendre vu la météo de fou qu'on a cette année.

Pour les os de l'ichthyosaure, je suis impatiente de pouvoir retourner au plus tôt sur le site pour passer au crible toute la boue, sèche et coriace comme de la pierre. Il faudra bien quelques pluies orageuses pour bien rincer le terrain après ça, et s'il reste quelque chose en place, j'espère que ce sera détectable. Normalement, vu la configuration des lieux, oui. Les vertèbres et l'humérus ont été fragmentés par le gel, les contrastes hydriques et thermiques, la pyrite des os est oxydée en limonite: cela fait longtemps qu'il se trouve proche de la surface. S'il y a une suite aux os in situ, je le signale et je passe la main aux spécialistes.

 

👏👏

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Ce mercredi, j'ai nettoyé la pente de ses colluvions, qui m'ont livré 6 phalanges supplémentaires, ce qui en fait 16 de récupérées en tout, plus les autres os. Si je prends comme modèle un Stenoptérygius du Toarcien de Holzmaden, c'est un juvénile, pas un nouveau-né; il me tend la palette gauche, et il sait se faire désirer, le bougre. Je n'ai pas pu repérer d'où ils sont sortis. En revanche, j'ai pu cerner plus précisément la section de la pente d'où ils proviennent. Le champ des possibles s'est bien rétréci. A voir ce que donneront les futures pluies qui rinceront la zone.

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