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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Faune des terres noires des grands causses (Aveyron - Lozère - Hérault)


gryph58

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Il y a 1 heure, icarealcyon a dit :

Ce soir c'est beignets au calmar 

Chouette publication. Bravo.

Je lirai en détail.

 

Par contre, en parcourant en diagonal, je n'ai pas compris cette phrase : "conceived and designed the experiments, performed the experiments" (c'est dans la section Author contributions).

 

 

 

 

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Il y a 2 heures, geopas a dit :

Par contre, en parcourant en diagonal, je n'ai pas compris cette phrase : "conceived and designed the experiments, performed the experiments" (c'est dans la section Author contributions

Oui, moi aussi j'ai été surprise par cette formulation. J'ignore si elle est "codifiée" au niveau de la revue, ou ailleurs, ni si elle est rendue obligatoire pour les contributeurs. Je n'ai pas eu à remplir cette partie, mais j'ai dû expliquer à la revue, étant la seule "non academic", en quoi consistait ma contribution.

Et donc voici en quoi elle tient : découvertes des 2 fossiles étudiés, recherches initiales pour leur identification, signalement aux professionnels, transmission des spécimens à l'auteur principal, étude du terrain, du contexte fossile et sédimentaire et transmission des informations, levé de la coupe stratigraphique avec J-D M., suivi de la rédaction et relecture des autres contributions avant la présentation au comité de lecture de la revue. En accord avec R. J et J-D M, dépôt des 2 spécimens au Musée du Gévaudan.

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@icarealcyon

Merci pour les explications. Ça ressemble à du copier-coller.

 

Je suis désolé d'avoir encore trouvé une coquille (typo) dans une publication, mais ce n'est qu'un détail sans importance et j'espère que ça ne va pas finir en conflit nucléaire avec qui vous savez 🤪.

 

Encore une fois, super boulot de toute l'équipe.

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Le 24/02/2024 à 19:40, gryph58 a dit :

Encore une découverte assez exceptionnelle bien que l'exceptionnel soit souvent habituel de la part de Nathalie ! :bravo:

 

Il y a 5 heures, icarealcyon a dit :

Houah  :rougir: l'ai les chevilles qui enflent !

Non,c'est juste troublant que  ...

 

 

 Si si tu fais souvent dans l'exceptionnel puisque tu as plusieurs fois découvert et donné aux musées des choses inédites et contribué à plusieurs études.

Encore une preuve avec la publi des " beignets au calmar " :super:

 

Il y a 5 heures, icarealcyon a dit :

Ce soir c'est beignets au calmar 

art coleoids.pdf 32.25 Mo · 10 downloads

 

 

Bravo une fois de plus ! :bravo:

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Si des spécialistes des ammonites du Toarcien passent par là...

Cela fait bien 3 ou 4 fois que je rencontre ce type d'ammonite immédiatement sous le premier banc calcaire discontinu qui marque, dans notre belle contrée, le passage dans le Toarcien supérieur. Donc, on est sensé se trouver là dans l'horizon à vitiosa, sous-zone à vitiosa, zone à variabilis. Malheureusement, dans les derniers décimètres sous le banc calcaire,  les ammonites sont généralement mal conservées et peu nombreuses. Je vous présente la bête la mieux conservée. Les ultimes Mucrodactylites ont disparu bien plus bas.

On est donc en présence ici d'un des tout derniers Dactylioceratidae qui ait vécu, le dernier des Mohicans en quelque sorte.

Le genre Peronoceras se limite à la zone à Bifrons. Mon spécimen me fait davantage penser à un descendant très tardif de Porpoceras ? Il y a des indications que les côtes ventrales étaient élevées, fines et tranchantes comme sur certains Septimaniceras. Les côtes latérales sont systématiquement fibulées et donnent naissance à une forte épine. La coquille complète et bien conservée devait être magnifique. Si quelqu'un a une idée... :gratte-tete:

 

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Bonjour, le genre porpoceras se cantonne dans la zone à bifrons, enfin au jour d aujourd'hui, je chercherais du côté des telodactylites qui termine cette famille au sommet du toarcien moyen avec les genres (collina, catacoeloceras, et mucrodactylites) 

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En effet, Telodactylites est un bon candidat, sinon le seul, qui corresponde à cette morphologie. Au sommet de la zone à variabilis, il est bien un survivant...venu d'Italie, et marginal dans cette mer des Causses ? Les autres Dactylioceratidae ont disparu à ce stade, bien plus bas ( et ce n'étaient plus que des Catacoeloceras et des Mucrodactylites,  assez monotones). En tout cas, une piste à  suivre pour essayer de comprendre l'extinction de cette intéressante famille.

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Quand j'ai écrit que le sommet de la zone à variabilis en Lozère était peu généreux en ammonites correctement conservées, j'ai commis un péché par omission, et de taille !

Cette Lytoceras sublinéatum de 22 cm de diamètre et 4 kgs 500 provient de cet horizon. Elle est exceptionnelle sur bien des points. Elle a été découverte en place après un épisode cévenol particulièrement intense. Bien qu'elle soit largement pyritisée, elle est parfaitement stable depuis sa découverte, il y a 5 ou 6 ans.

 

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Une jolie Calliphylloceras supraliasicum du Toarcien terminal, qui montre une conservation du pseudotest sous la forme de calcite translucide, les sutures apparaissant par transparence. Je crois que j'ai de la chance avec les types d'ammonites panchroniques.

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Au bord d'un chemin de randonnée, un minuscule affleurement de quelques mètres carrés de terres noires du Toarcien moyen, heureusement situé dans la zone à bifrons, horizon à bifrons, et voilà... L'épigénisation de la nacre de la coquille en pyrite est remarquable pour ces 2 individus, car elle a conservé le phénomène d'irisation :

 

Hildoceras bifrons variant apertum

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et une Harpocéras juvénile.

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Le 02/03/2024 à 21:44, icarealcyon a dit :

En effet, Telodactylites est un bon candidat, sinon le seul, qui corresponde à cette morphologie. Au sommet de la zone à variabilis, il est bien un survivant...venu d'Italie, et marginal dans cette mer des Causses ? Les autres Dactylioceratidae ont disparu à ce stade, bien plus bas ( et ce n'étaient plus que des Catacoeloceras et des Mucrodactylites,  assez monotones). En tout cas, une piste à  suivre pour essayer de comprendre l'extinction de cette intéressante famille.

une publi que j'avais zappé:https://bioone.org/journals/geodiversitas/volume-38/issue-4/g2016n4a3/Revised-stratigraphic-range-of-the-Toarcian-ammonite-genus-Porpoceras-Buckman/10.5252/g2016n4a3.short ,du coup chez moi l extension des porpoceras peut allez jusque dans la sous zone a variabilis .sinon renseignement pris , votre spécimen est un telodactylites sp.

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Merci beaucoup Pyb pour tous ces renseignements !

 

Les Porpoceras de la zone à variabilis sont toujours de taille réduite par ici: les plus grandes que j'aie trouvé en plus de 30 ans de recherches tournent autour de 2 cm de diamètre, et elles sont toujours rares. Seul Telodactylites, toujours extrêmement rare, semble atteindre le sommet de la zone. Les ultimes Catacoeloceras et Mucrodactylites, très nombreuses elles, ont disparu 1 à 2 m en-dessous, selon les sites.

 

Une petite photo de groupe de ces Dactylioceratidae qu'on pourrait qualifier de marginales, des "Porpoceras" à gauche, et des Telodactylites à droite.

 

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Je mets des guillemets à ces "Porpoceras"-là car leur morphologie est assez spéciale sur la chambre d'habitation quand elle est présente. Le ventre, jusqu'alors très plat, devient ogival en section avec une crête prononcée, soulignée par le dessin des côtes ventrales tranchantes quand elles sont conservées. Malheureusement, c'est bien rare dans ces niveaux.

 

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Trouvées ce mercredi dans leur étroit niveau de la zone à bifrons (sommet de l'horizon à bifrons), ces deux Septimaniceras pseudoyoungi sont apparues grâce aux pluies diluviennes de ce week-end :

-un individu adulte et complet de 15 mm de diamètre, avec péristome conservé (fait extrêmement rare chez les pyriteuses) 

IMG_6423.thumb.JPG.238735c00f83df8232b87c5a0f926f77.JPGIMG_6421.thumb.JPG.f80b95b6dd226c491a0e33ece4b55986.JPGIMG_6428.thumb.JPG.0f9023892302c6ff4677795719ef885d.JPG

 

-un individu adulte à peine plus grand (16 mm) et plus fin avec une crête ventrale bien conservée :

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