jjnom

Tes fossiles ont été trouvés sur la commune de Loix ou ailleurs? Et encore... la carte géol englobe Oxf sup et Kimm. inf. Ce qui fait que sur Loix il doit y avoir aussi du Kimm. inf.

Les spécimens sont bien érodés mais la notice de la carte géologique de Terrasson semble pouvoir aider. http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0784N.pdf L'encaissant est du calcaire à glauconie du Coniacien inférieur. Partant de là, on peut établir quelques correspondances probables: A la photo 1 correspondrait Pecten espaillaci. Décrit par d'Orbigny avec Martignac comme localité de récolte. https://pectinidae.weebly.com/espaillaci.html Photo 2: en haut Exogyra plicifera et, en bas, un moule interne de Gastéropode. Photo 3: Mytilus marroti. Cependant, le dernier en bas me semble être différent des 2 autres. Pas trouvé de figuration de cette espèce.

C'est justement dans le Périgord noir qu'on trouve de nombreux témoins d'une carapace d'altérite ferrugineuse que les anciens auteurs appelaient le sidérolithique. Une sorte de conglomérat ferrugineux qui s'est développé au Tertiaire. http://geolfrance-new.brgm-rec.fr/sites/default/files/upload/documents/gf6-1-2000.pdf

Même avis. Brèche pyroclastique. Avec hématite?

Bonjour. A voir les spécimens récoltés, je pense qu'on est plutôt dans le Kimmeridgien inférieur, au niveau des calcaires à Térébratules et des calcaires à Lamellibranches. Le genre Rastellum est bien connu dans le Crétacé. Sauf à ce qu'il s'agisse d'éléments exotiques amenés par la mer, le genre Lopha (ex Alectryonia) serait plus compatible avec le reste de la récolte. Pour les brachios, voici les espèces les plus fréquemment citées dans les calcaires à Térébratules: - Habrobrochus subsella (les + grosses avec une commissure frontale bien plissée). Cette espèce a été balladée à travers 7 ou 8 noms de genre. J'ai repris celui qui semble le + récent. - Zeillerina humeralis - Septaliphoria corallina (anciennement Rh. inconstans) pour les Rhynchonelles et qui serait possiblement une variété de S. pinguis Les trigonies sont des Trigonia papillata et ce que tu pensais être un fosssile dans un fossile, est en fait la charnière de ce bivalve. Dans la série des "grosses mémères", la 2° photo représente probablement une Pholadomya protei. La 4° est une autre espèce de Pholadomya. Après, il faudra numéroter et prendre +sieurs photos sous différents angles par spécimen. Bon courage.

En zoomant sur la 1° photo, on voit: - en bas un coralliaire typique reconnaissable aux lamelles (septes) en disposition radiale. - en haut, un petit fossile lenticulaire. C'est une Nummulite qui fait partie des foraminifères, organismes unicellulaires qui sécrètent une sorte de coque calcaire. Les Nummulites sont des fossiles de lère Tertiaire. Après, quand on cherche dans les coralliaires du Tertiaire des formes solitaires avec un calice de forme elliptique, on trouve le genre Pattalophyllia, dont la présence est attestée dans les sédiments de l'étage Priabonien de Haute Savoie.

Sur la notice de la carte géologique de St Christophe en Oisans on trouve ceci qui a l'air de caadrer assez bien, notamment avec la photo n°3:

Remarquer qu'il y a quelques petites Nummulites qui accompagnent ces coraux ce qui renvoie vers le Tertiaire. Je verrais bien des Pattalophyllia du Priabonien (limite Eocène-Oligocène).

Moi aussi! Surtout celle du dessus

Commentaires cristallo intéressants de BUT. On a donc 2 hypothèses: le quartz chargé d'inclusions et l'épidote. Plutôt que de mesurer les angles à l'écran, je l'ai fait après zoom et grossissement important sur les 2 sections qui semblent être transversales. Ca vaut ce que ça vaut car on ne peut pas être certain que le plan de la section soit perpendiculaire à l'allongement mais sur l'une on trouve 120 - 114 - 130 et sur l'autre 115 et 128. Ca irait donc plutôt dans le sens de l'épidote. Maintenant, l'absence de stries longitudinales, même sur les faces propres des cristaux les plus longs, interpelle.

Qu'un quartz ne raye pas un autre quartz, c'est surprenant? Peut-on parler d'altération ici? Sur la photo ci-dessous, si on ne regarde que le haut, on peut y voir un minéral corrodé et si on regarde le bas, on comprend qu'on a affaire à autre chose.

N.B. : Sur la photo zoom de la section basale, les angles font très exactement 120°. Ce qui me fait douter de l'épidote. D'autant plus que les cristaux ne présentent pas les stries longitudinales si fréquentes chez ce minéral. La littérature sur le secteur parle d'abondantes venues volcaniques (andésites à rhyolites) avec intercalations sédimentaires. Métamorphisme léger. L'épidote est certes mentionnée (entre autres) mais l'ensemble parait avoir été nettement chloritisé. Contexte peu favorable aux grenats soit dit en passant.

Bien sur, on ne parle que de monocristal et d'une section basale. Exemple d'un autre clinopyroxène, l'augite: section basale à 8 cötés (au milieu) mais d'autres sections (en long) ressortent à 6, voire même 4 côtés. Mais la section ci-dessous a bien l'air d'être basale et hexagonale:

Juste une remarque: le diopside est un clinopyroxène. Les prismes ont donc une section à 8 faces (4 grandes, 4 petites) et pas 6.

Pas l'ombre d'un basalte en Belgique et les quelques roches magmatiques qu'on connait dans le pays ne ressemblent pas du tout à ça. A la limite entre les 2 Brabant, il n'y a effectivement que du Tertiaire sédimentaire. Résidu industriel me semble le + probable.

Après les façades et les toitures végétalisées: les plis végétalisés. La photo aérienne ci-dessous a été prise dans les Ardennes belges en 2009. Ne pas croire que certains agriculteurs belges développent des dons dans le domaine de l'art abstrait! A une époque où la végétation était sous stress hydrique, des alternances argilo-gréseuses dans le Dévonien supérieur créent des contrastes dans l'humidité du sol et les cultures révèlent alors la structure du sous-sol. Cette photo est en couverture du dernier Géochronique largement consacré au massif ardennais.

Quand tu utilises le mot craie, ça renvoie à un type de roche bien précis et abondant à l'ère Crétacé. Ici, le "truc" cylindro-conique pourrait en provenir mais pourait aussi provenir d'une autre formation. Ca peut en fait être un bout d'éponge comme un terrier ou... Le deuxième est un coralliaire et vu sa structure et la couleur, ça sort du Primaire Dévonien ou Carbonifère. Le troisième est bien un fragment de coquille de bivalve dans un encaissant qui m'a l'air d'être un calcaire Jurassique. Il va vraiment falloir être plus clai sur la localisation des lieux d'origine et améliorer la qualité des photos si tu veux obtenir des avis précis et fiables.

Pas le genre de choses qu'on voit souvent. Sympa.

Côté Ouest de la Corse. C'est la Corse cristalline!

C'est plutôt le terrain de jeu de @trenen23 ce coin là! Si je devine bien, la roche semble très micacée ce qui ne m'incite pas à aller chercher du côté des amphibolites et méta-péridotites. Je la verrais plutôt provenir de l'encaissant d'un massif basique. Mais bon, se faire une idée valable sur quelques cm3 de matériel altéré...

Les nodules fibroradiés de la craie sont des pyrites. Pour l'oxydation de ces nodules, voir ici: https://journals.openedition.org/archeosciences/3776

Ce que disait R. Abrard en 1950:

Ce sont des coralliaires Chomatoseris orbulites. Ca provient certainement de l'étage Bathonien. Et comme la région du lac est sur de l'Oxfordien, tu as du extraire ça de remblais.

https://www.agab.be/index2.html

Bah... les lumachelles à Pycnodonta vesicularis du Santonien, c'est bien connu en Dordogne...