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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Sur l'avant-dernière série de photos, il semble bien qu'il y ait un cône fructifère de Calamites. Pour la fougère: voir Callipteridium.
  2. Bonjour. 1 et 8 sont des nodules dont la composition serait souvent à base de sidérite. 2 trop flou 3 une fougère type Sphenopteris probablement 4 Lepidodendron 5 Pas Calamites. Les côtes et rainures sont trop irrégulières pour ça. Probablement une sigillaire 6 et 7: sigillaire
  3. D'accord avec l'analyse de mr42. Les scories silicatées présenteraient une densité beaucoup plus faible et les ferrochromes ont des densités un peu au-dessus de 7...
  4. Il y a des rhyolites porphyriques mais aussi des rhyolites aphyriques. Et puis, ce n'est pas parce qu'e les cristaux de F ou de Q ne nous apparaissent pas sous un facès habituel, qu'ils ne sont pas présents. Notamment, dans les roches magmatiques orbiculaires, les feldspaths présentent une forme aciculaire. Pour ce qui est de l'étiquette du musée de l'école des mines, on n'a aucune info sur les investigations qui ont précédé sa rédaction ni sur la provenance du matériel. Réseau fissural de retrait? Les rhyolites de Scandola développent de très beau prismes, identiques à ceux des basaltes. Un gradient de température important génère des prismes en surface de la coulée et ils se propagent en profondeur. Ici, on n'a pas de prismes. On a bien plus l'image d'un matériau dans un certain équilibre tridimensionnel. L'analogie de l'occupation de l'espace par les bulles de savon est intéressante. On peut fort bien s'imaginer un caractère mousseux à une rhyolite riche en gaz... mais pas avec une obsidienne. Il y a les phénomènes de recristallisation à partir de matériel ancien mais, dans les verres comme l'obsidienne, on voit plutôt arriver des sphérules (sphériques donc) plutôt que des polyédres. Je r'garde et j'm'interroge.
  5. Là, la ressemblance est parfaite. Mais je n'aurais pas parié un cent sur une origine magmatique. Même si les sphérules sont des choses relativement fréquentes dans les laves acides, celles-ci sortent vraiment de l'ordinaire.
  6. Bois fossiles? Ben... Ce serait un exercice intéressant que d'essayer de rattacher ce qu'on voit ici à des structures de tige. Avec section polyédrique, qui plus est.
  7. Dommage qu'on puisse pas le vérifier sur le montage photo mais il ne semble pas y avoir de quartz dans cette roche. Les plages blanches pourraient être des feldspaths. Les plages sombres pourraient bien correspondre à des minéraux ferro-magnésiens altérés en chlorite. La texture semble être finement grenue. Au total, une roche basique, possiblement microgrenue, ce qui fait penser à une dolérite ou quelque chose d'approchant. Origine possible (entre autres): le massif de la Dent Blanche.
  8. Pas de coraux ici. Probablement le résultat d'une silicification mais avec une structure très originale. Dommage qu'on ne saura jamais sa provenance
  9. Ben, si Essor n'avait pas déterré le sujet... J'ai la même pièce à la maison et ça remonte à ... une éternité. Me souvenait que c'était brésilien. Ce sont des almandins sur une association à biotite et sillaminite et parfois cordiérite (iolite des anglo-saxons). Provenance: Itabira, Brasil (Minas Gerais) https://www.mineralminers.com/html/almmins.stm#almm152
  10. Un autre possible serait la hornblende, beaucoup plus fréquente. Mais bon, à l'oeil, pour faire la différence...
  11. La seconde pourrait aussi bien être une microdiorite. Pour la 1°, il faudrait un peu + d'infos: Texture microlithique confirmée? Nature + précise des feldspaths? Minéraux sombres: amphibole? Sans idée + précise des minéraux et de leurs pourcentages, les possibilités vont de dacite à trachyte en passant par less rhyolites.
  12. Salut JF. Amphibole oui mais gédrite, pourquoi? Faudrait mettre en évidence une ambiance magnésienne ou une cristallo orthorombique.
  13. Faute de tests, je voudrais proposer une autre piste: celle du Chrome. Je pense qu'on a bien affaire à un objet issu de la métallurgie: voir les stalactites au plafond de vacuoles et un aspect de verre fondu ici: Dans le district de Syssertsk on a exploité des amas de chromite (FeCr2O4 ou, en formule spinelle Fe0. Cr2O3) accompagné de mica fuschite contenus dans des serpentines. On y a signalé aussi la Kammererite (synonyme de Chrome Chlinochlore). Dans le cadre de la métallurgie, il faut donc s'attendre à des silicates et éventuellement des oxydes. Les 3 couleurs observées correspondent bien à des composés du chrome (vert de la matrice, rose violacé des cristaux, jaune sur le torchon). Après reste à mettre des noms sur les composants. Quelques possibles à vérifier: Matrice vert sombre: Chrome diopside (voir les cristaux verts sombre dans les nodules de péridotite). Cristaux rose-violacés: Chrome Clinochlore. Silicate hydraté de Mg et Cr. L'hydratation aurait été réalisée par le gaz contenu dans les vacuoles. La cristallisation en prismes n'est pas la plus fréquente mais elle est bien connue: prismes avec stries longitudinales comme sur l'échantillon. Quant au jaune du torchon: l'oxyde de Chrome Cr0: CrO + H2O = Cr(OH)2 , hydroxyde de chrome de couleur jaune. Pour ce qui est des cristaux plats à croissance zonée, ça n'est peut-être pas la signature du corindon mais celle d'un bain fondu avec un niveau de surfusion prononcé. (cf cristaux hopper des anglo-saxons). A suivre...
  14. Ca ne me semble pas très naturel non plus. Mais on peut peut-être espérer remonter aux origines de l'objet. On voit 3 phases différentes: - des plages d'aspect métallique, avec cristaux striés: métal ou pas (conductivité électrique)? dureté? trace? action d'HCl? - une gangue majoritairement vert sombre avec des parties roses - des cristaux violet/rose: dureté? trace? action HCl? NB: action HCl à court terme et à long terme (24h). Coloration de l'acide?
  15. Pourrait aussi être une scorie. Peut-être qu'une cassure fraiche en dirait plus? Et vérifier la dureté sur la cassure.
  16. Je n'avais pâs vu le post du 8 Juin. Pas de spicule à quatre branches, donc OK aussi pour pour rhizomorine. Après, si on s'en tient à la thèse de Moret, Jereica est bien plus probable sur le territoire français.
  17. Le trait jaune/marron serait alors bien la trace propre du minéral non altéré. Ce qui pourrait aussi laisser penser qu'il y a du fer dans la composition de celui-ci. Compte tenu du contexte métamorphique, des figures d'allongement du minéral, de la dureté proche de celle du verre, de la densité (bien que forcément très approximative, elle ne devrait pas beaucoup dépasser 3) et de la couleur du trait, je pense qu'on pourrait envisager une amphibole.
  18. C'est clair! Si on mélage tests d'un minéral sain et tests d'un produit d'altération, on a de bonnes chances de s'égarer. Cependant: le trait de l'andalousite est blanc et les traits des produits d'altération de l'andalousite (gibbsite, boehmite, diaspore) sont aussi blancs. Rien de jaune/marron...
  19. Ce qui me fait penser à liquide vaisselle puis mastic silicone.
  20. Je pense qu'on peut faire mieux. Une caractéristique importante de ton spécimen est sa largeur nettement supérieure à sa hauteur. Donc, si on se réfère à la récente publi (2019) de Rulleau et Jattiot (merci de l'avoir dénichée), il n'y a que Pseudocrassiceras arbaulti et Mercaticeras dilatum qui présentent ce type de section. P. arbaulti ne se trouvant qu'en région lyonnaise, il ne reste qu'une possibilité. Enfin, les figurations de M. dilatum me semble assez concordantes. Avec cette publi, il est considéré que Pseudomercaticeras, Mercaticeras (sauf M. dilatum que Rulleau hésite à faire entrer dans les Pseudocrassiceras) et son sous-genre Crassiceras, ainsi que Merlaites sont exclusivement méditerranéens. Les Mercaticeratinae NW européennes deviennent quasiment toutes toutes des Pseudocrassiceras.
  21. La dureté de ces 3 minéraux est de 6,5/7. Comme un souci, là.
  22. OK but Hannover is not in France. 3 species are known from North Germany: Only 1 in France, different from the 3 others, small and quite rare: On an other hand this species is defined from only 1 specimen.. A little bit short to get an idea of the variability of the species.
  23. Oui. Tout à fait. Désolé. Mes excuses pour ce lapsus. Oui, c'est le doc fondamental pour les Spongiaires. Et heureusement pour nous, il est en français! Justement, concernant Stichophyma, Moret ne mentionne qu'une seule espèce en France: S. pumilus. Hauteur 3 cm... L'exemplaire de Cristophe est bien plus grand. Something new since 1926?
  24. Bonjour. Pour aider Tom: La classification des éponges Lithistides se base sur la structure des spicules qui s'organisent en réseau pour aboutir à un squelette qui définit une morphologie géhérale. Il y a 5 groupes différents qui ont été définis chez les Lithistides dont les Tétracladines et les Rhizomorines. Les premières présentent des spicules à quatres branches dont les extrémités fusionnent pour aboutir à un maillage tridimensionnel. C'est ce qu'on voit sur la 2° image de Tom. Les secondes ont des spicules sur lesquels la silice s'est déposée de façon très irrégulière. Ce qui leur donne un aspect de racines plus ou moins branchues et hérissées (1° image de Tom). Chez Jereica ils s'associent pour donner une structure fibreuse. Jerea et Siphonia sont dans les Rhizomorines. Jereica et Sticophyma dans les Tétracladines. Ci-dessous: à gauche un spicule de Tétracladine, à droite un spicule de Rhizomorine. Une planche extraite de: https://www.ap-h.de/download/1989_4.pdf
  25. Bonsoir. Je viens de voir le message d'hier. On est donc bien sur quelque chose de siliceux. L'aspect, pour moi, correspondait un peu à celui d'une meulière, c'est à dire un calcaire dans lequel la calcite a été remplacée par de la silice. Quand on parlait seulement de Indre, j'avais envisagé le calcaire du Berry qui est d'origine lacustre et donc cela éliminait toute espèce marine. Maintenant qu'on bascule de l'autre côté du département, il faut envisager d'autres possibilités. La carte géologique de Le Blanc indique un niveau de calcaires silicifiés noté J5a d'âge Oxfordien et qui contient une faune marine. "Les fossiles rencontrés, tant dans les calcaires que dans les chailles, sont surtout à l’état de moules internes et externes. Un test de calcite recristallisé est parfois conservé. La faune est riche et diversifiée avec des mollusques (pleurotomes, Trichytes, Pecten spp.), des crinoïdes, des échinides (Glypticus hieroglyphicus, Hemicidaris crenularis), des brachiopodes (Galliennithyris galliennei, G. maltonensis, Ornithella bucculenta, O. censoriensis, Rhynchonella aff. pectunculoides), des bryozoaires, des polychètes serpulidés et des hexacoralliaires solitaires. L’assemblage faunique évoque un milieu circalittoral supérieur où alternent des périodes de fond meuble envasé propice aux fouisseurs et des périodes de fond durci (firmground et hardground) expliquant la présence d’oursins marcheurs et de faune de substrat dur." Pas de Nérinées dans ce niveau à ce qui'il semble. Crinoïdes signalées mais je n'y crois pas: une encrine qui présenterait des articles aussi bombés ça me laisse songeur. Et ça n'est pas très régulier non plus. Après on peut penser à un coralliaire solitaire. Après tout, ça a bien l'air d'être conique. Et puis, quand ça reste toujours pas clair, on peut toujours mettre ça sur le dos d'un terrier ou d'une galerie. L'empreinte est loin d'être lisse comme on pourrait s'y attendre après qu'une coquille soit partie. Terrier de quoi? Messieurs, mesdames faites vos jeux.
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