jjnom

Le contexte géologique du secteur est du sédimentaire banal. Des minéraux avec densité au-delà de 6, c'est peu fréquent et ça ne se trouve pas en contexte sédimentaire. Le "truc" est complètement exotique. Je pense aussi qu'il faut chercher du côté des métaux. Déjà, vérifie que c'est un conducteur électrique.

Pfouh... Alors, on aurait une dureté réelle proche de 7. Donc l'objet ne devrait pas rayer la céramique censée avoir une dureté vers 7,5 ( et il devrait rester une trace sur la céramique. ). Ou alors on s'est moqué de toi quand on t'a offert le service en porcelaine. Variantes pour la couleur de trace: la disqueuse (chez Daniel aussi?) et un papier/linge blanc légèrement humide pour capter la poussière. Ou broyer finement un éclat.

C'est OK Hum... Les Callipteridium ont des pinnules soudées par toute leur base au rachis. Comme les Pecopteris... Biblio: attention que la flore des bassins du Massif central est essentiellement stéphanienne donc différente de celle du bassin NPC (ex Westphalien)

Elle résiste la bête. La densité de ce qui est noir est probablement supérieure à 4,6 ou 4,7. L'objet peut contenir des vides et de visu il ne me semble pas qu'il soit monominéral. Aller chercher du côté de 5 ne me semble pas une erreur. La dureté: ça raye le verre et l'acier donc 6 ou plus L'aiguile de la boussole est déviée. Oui, mais si on approche un couteau ou une paire de ciseaux d'une boussole, c'est pareil. Le lino ne serait-il pas magnétique, des fois... Le trait: alors là que dire. Si ça raye vraiment une céramique, la dureté est du côté de 9 et là, il n'y a plus grand monde dans la nature. Je le trouve bizarre, ce résultat. Pour vérifier, dans les tests faciles: la lime à métaux (dureté 6,5) ou le quartz (dureté 7). Lequel raye l'autre? On peut aussi voir si c'est un conducteur électrique avec un multimètre.

Il y a un sujet là-dessus: Faune des terres noires des grands causses (Aveyron - Lozère - Hérault). Et avec une locale passionnée!

OK. Si ç'avait été de la magnétite, l'aiguille aurait bondi pour aller se coller à l'échantillon. Bon, ben, dans ce cas on va faire durer et attendre la couleur du trait.

Euh... c'est pourtant simple: l'échantillon est-il capable, seul, d'attirer à lui un trombone, un clou, une aiguille? Si oui, il est ferromagnétique. C'est un aimant permanent et là, on peut envisager la magnétite. Attention: "poser dessus un aimant puissant" peut induire une aimantation rémanente qui n'est pas présente naturellement. A réaliser par frottement sur une porcelaine brute. A voir l'allure des cristallisations sur la première photo, je ne pense pas à magnétite ni à illménite, d'ailleurs. Et non plus une scorie.

Pas qu'un peu

Ou envisager la citerne de récupération d'eau de pluie...

Une info qui sera peut-être utile quand on aura des infos + consistantes sur ces objets: il y a eu une petite usine d'électro-métallurgie près de Trescléoux, à Serres. Il semble qu'elle produisait surtout du carbure de Silicium...

Voilà ce qu'il fallait dire. Cette plaine est remplie d'argiles et de sables la plupart du temps argileux. Ce qui fait que quand il y a de l'eau (et ce n'est pas évident d'avance!), les débits sont insignifiants. Un forage à Savigneux fait par des vrais foreurs d'eau a sorti 5 m3/h avec 50m de rabattement! Cogema a beaucoup foré dans la plaine. Parfois ils ont traversé des niveaux + propres et des forages pouvaient alors être artésiens (débitent au sol, sans pomper) de l'ordre de 20 m3/h avec des arrivées plutôt vers les 100m de profondeur. Bref, avec 23m dans ces formations, il n'y a rien à espérer.

Au final, ils n'ont peut-être pas fait grand frais d'un trou non productif. Mais quand même, remblayer l'annulaire, c'était peu de chose à faire. Ceci étant dit, quand on zoome sur la photo, le terrain n'a pas trop l'allure d'argile. Juste par curiosité: où se trouve le site?

Il faut plus d'infos et de précision que ça. Tu écris: Volume: grosso-m..do celui d'une sphère de 5cm de diamètre: 65cm3. Poids: 200g Donc densité un peu au-dessus de 3.... Une balance, un récipent, de l'eau stp. Essaye d'en casser un bout, qu'on ait une idée de l'intérieur et d'approcher la dureté (raye le verre, raye le quartz?).

Rien qu'à lire ça, ceux qui connaissent les règles de l'art en matière de forages d'eau vous diront que vous avez eu affaire à un terrassier, pas à un foreur d'eau.

Je doute: rachis plats de 6 cm de large environ avec stries longitudinales ????

Faut dire aussi que les nodules fibroradiés (ceux de la craie notamment)qu'on appelle marcassites sont souvent des pyrites. Pas forcément thermal puisque la réaction se fait à température ambiante. Une altération météoritique, ça peut le faire.

Je voyais plutôt Alethopteris pour 4. Tu peux t'escrimer avec la flore du bassin de St Etienne: https://www.biodiversitylibrary.org/item/272162#page/9/mode/1up Prévoir une bonne loupe car les identifications se cachent souvent dans les détails des pinnules. Bon courage.

Ca ne fait pas cicatices foliaires mais on devine un système de fines stries longitudinales. Une feuille de Cordaites dégradée?

Pyrite + eau + oxygène -> hydroxyde ferrique (Fe (OH)3 ou rouille) + acide sulfurique

Venericor (anciennement Cardita) planicosta pour la 3°

Les 2 crochets ont l'air d'être suffisamment différents pour aller dans le sens brachiopode. Manque de chance, le crochet le + fort est brisé-> foramen? Si on part sur brachiopode vers quelle famille aller? Avec ces côtes radiales très espacées? Est-ce que la jonction entre les 2 valves est dans un plan ou pas?

Pas très pointu en flore stéphanienne mais à part les feuillages de Calamites, tu devrais regarder du côté de Callipteridium et de Alethopteris.

Maintenant qu'on le voit ce foramen, OK avec geopas: ça n'est pas un zelleridé.

Pour la 1, je maintiens bivalve nuculidé. Pour 2 brachiopode. On n'arrive pas à voir le foramen. Du coup, peut-être un Zeilleridé. Pour 3, la dépresion en arrière du crochet fait plutôt pencher la balance du côté bivalve. Photos toujours pas top. C'est pris avec un téléphone?

+1 pour Radiolites