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Il faut bien comprendre que la structure des Tabulés est particulière et ne comporte pas de septes contrairement aux Tetra et Hexacoralliaires. Ce sont des formes uniquement paléozoïques et Favosites est très abondant au Silurien et Dévonien Voir ici notamment: http://www.fossiliraptor.be/les%20coraux.htm Ou là: http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s4/coraux.paleozoiques.html

J'ai présenté les 2 premières photos à une personne connaissant bien les poissons du paléozoïque. Pas de poisson pour lui. Après, les stries d'accroissement et la forme générale peut faire penser à un bivalve ou un brachiopode mais elles sont trop irrégulières. En fin de compte, je pense qu'il s'agit d'une construction algaire du type stromatolithe.

Le "nid d'abeilles" est certainement une colonie de coralliaires tabulés du type Favosites.

P'tite rectif: ce n'est pas la Domus Aurea mais le temple de Venus et de Rome construit sous Hadrien sur des terrains récupérés après la destruction de la Domus Aurea. Quant à la voie romaine, ce n'est pas n'importe quelle voie. C'est la Via Sacra qui traverse tout le forum pour rejoindre le Capitole. Les Champs Elysées de Rome à l'époque...

Stromatolites et cyanobactéries = calcaire. Après, il peut y avoir remplacement par la silice provenant de la dissolution des spicules de Spongiaires. C'est chimique mais ce sont les Ca qui s'évadent, pas les Si.

Quand vous écrivez positif, faut-il comprendre effervescence nette, forte. Pas juste quelques petites bulles? Ce qui laisse à penser qu'une partie des spécimens pourrait provenir du Silurien calcaire (calcaires d'Angres et de Liévin). La fosse 8 est bien celle proche d'Avion? Si oui, on ne devrait y trouver que du Carbonifère. La bête présentée va bien dans le sens de l'ex Prestwichia. Ca confirme l'appartenance au Carbonifère et l'encaissant est un grès fin banal dans les stériles. J'écris ex Prestwichia car le nom officiel serait maintenant Euproops. https://steurh.home.xs4all.nl/engdier/eeuprrot.html Pas banal comme trouvaille. Votre connaissance des terrils autour de Lens et la domiciliation dans le 74 me font penser à quelqu'un avec qui j'ai déjà communiqué et bien à l'aise avec les végétaux du Carbonifère. Je me trompe?

Oui. méli-mélo de bryozoaires.

Bonsoir. Les photos 3 et 4 manquent de netteté (ou de résolution ou les 2). On ne peut pas visualiser les détails en zoomant dans l'image. Photos prises avec un smartphone? Et surtout lumière du jour pour ne pas modifier les couleurs. Sur les photos ci-dessus tout est verdâtre. J'ai essayé de trouver les coupes géologiques des fosses 7 et 7 bis. On ne trouve que la description des 250 premiers mètres. De 130 à 250m, il y a du Dévonien à l'état de schistes et grès soit rouges soit verts . C'est le grès de Pernes. Ce qui laisse à penser que la série est complète, comme à la fosse 6, jusqu'au calcaire de Liévin vers -400m. J'espérais que la série aurait été - épaisse pour limiter les recherches mais c'est raté. Un peu inquiet avec la couleur gris clair. Ca n'est pas une couleur typique du siluro-dévonien. Maintenant, les brachiopodes de la photo 5, ça ne fait pas houiller. C'est clair.

Re. Pouvez-vous déterminer la nature pétrographique des roches: grès ou calcaire par un test à l'acide? Et pour de nouvelles photos?

Je sais bien qu'il y a du Siluro-dévonien sur le Carbonifère au Sud du bassin. Je suis aussi de la région. J'ignore votre niveau de culture géologique et j'essaie de restreindre le domaine de la recherche avant de contacter + fort que moi en ce qui concerne les poissons. S'agit-il de l'ancien terril de la fosse 7 de Liévin, au Sud d'Avion? Les associations sont importantes. C'est pourquoi j'ai demandé si les spécimens sortent d'un même bloc ou de plusieurs blocs. Si plusieurs: pour chaque spécimen, l'encaissant semble être le même? Grès/calcaire? Couleurs? Moyen d'avoir de meilleures photos (lumière du jour) pour 3 et 4? Connaissez vous ce document: https://iris.univ-lille.fr/handle/1908/2087?

Questions préalables: Pourquoi diriger la recherche vers le siluro-dévonien? Les différents spécimens sont en provenance d'un même bloc? Ou y a t'il une similitude de faciès évidente (nature pétro + couleur + ...)? Sur la dernière photo on distingue ce qui semble être des brachiopodes type Chonetes mais c'est un type qui recouvre un domaine de temps très large

Lecointriceras fleuriausianum

On n'a pas affaire ici à 1 minéral mais à une roche composée de plusieurs minéraux. C'est probablement un témoin de la cuirasse qui a du recouvrir la région à la fin de l'Eocène. Extrait de la notice de la carte géol Thenon: La suite en page 59 ici: http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0783N.pdf

Bonsoir. Selon moi: Cenoceras puis H. insigne morphe épais et H. speciosum pour terminer

Fossile! La réponse est là:

Déterré ceci: https://www.academia.edu/22476277/An_Early_Cretaceous_lacustrine_record_Organic_matter_and_organic_carbon_isotopes_at_Bernissart_Mons_Basin_Belgium_?auto=download On y évoque une piste incendie. Maintenant, je me pose des questions sur des études de matière organique dans des sédiments dont l'encaissant est le carbonifère avec veines de charbon... Ca... On n'a plus la géographie de l'époque. Le puits était immergé jusqu'au sol ou pas? Plusieurs puits dans une zone effondrée? Peut-être que si, un jour, on fait des sondages à la périphérie du (des) puits on aura une meilleure image d'époque du site.

Hum... peut-être pas si effacés que ça. Voir le 1/2 tour qui se trouve sous l'ouverture. Maintenant, les Hammatoceras comportent tellement de morphes... Rulleau 2006 met semilunatum comme morphe extrême de H. insigne. Pour le Digonioceras, je n'ai pas eu l'impression que le mur ombilical corresponde à la définition du genre. Section de D. praecox selon Rulleau 2008:

Il semble bien que la seule espèce de Dactylio du Lyonnais avec aussi peu de côtes par 1/2 tour (12) soit Mucrodactylites freboldi (Monestier) zone à variabilis.

Ouaip! Mais avec des arguments autres que ceux des légistes ou des vétérinaires, ils n'en sont plus aux pets spontanés non plus.

Achtung: copier une partie de l'oeuvre de quelqu'un sans citer l'auteur, c'est plagier. Vous êtes passible de dommages et intérêts et jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende. A part ça, la vidéo montre le même diaporama que celui vu la semaine passée. Quelques pattes d'Iguanodon cassées dans un effondrement de berges: banal non? On en connait qui ont su faire ça en descendant un escalier. Pas morts pour autant.

Possiblement celui-ci: http://dedale-editions.fr/index.php/biostratigraphie-paleontologique-lias-superieur-dogger-de-region-lyonnaise/ Pas vraiment mais c'est la référence pour le Toarcien de Belmont. Sinon OK pour le Cenoceras sp. et pour voir des Catacoeloceras dans la 4° photo. Pour les bivalves: pas grand chose de publié. Pour celui de gauche, qui a une allure d'Inocérame, voir Retroceramus fuscus. Va pour Chlamys sp. pour celui de droite.

Froidmont est installée dans une vallée ouverte dans la craie (ESP et MER sur la carte ci-dessous). Collines tertiaires au N et au S et des limons récents un peu partout. La pyrite en nodule ça fait très formations sédimentaires et cadre bien avec la craie.

Croûte noire? Vois pas. Manifestement pas un minéral donc le test de la trace ne sera pas interprétable. D'ici qu'on reparle de métallurgie...

A voir la taille des éléments contenus dans le talus dressé par la pelle mécanique, quelque chose du type lahar ne me semble pas improbable.

Des news fraiches. Ca date d’hier soir! L’ analyse des carottes des sondages a montré qu’en fait les argiles wealdiennes ne sont pas aussi homogènes que ça. En fait sur toute la hauteur où se trouvent les ossements d’Iguanodons, elles sont nettement plus grossières et plus riches en silice qu’au-dessus (analyses fluorescence X tous les 2 mm). On y trouve souvent des fragments de schistes, de charbon et parfois même des blocs de charbon ou de schistes pouvant atteindre une dimension de l’ordre de 20 cm en provenance de l’encaissant (carbonifère). On observe des granoclassements positifs mais pour autant le classement des grains est mauvais. Il y a aussi de fines passées rouges montrant que le fer a parfois été piégé à l’état oxydé. Les IB comme les coprolithes semblent s’être déposées en douceur sur un fond mou qui s’est déformé souplement. Il y a des indices de courant comme des orientations d’ensemble de débris de plante. Pour autant une contribution fluviatile est totalement exclue et on en reste sur un milieu lacustre. Un modèle de ce type de sédimentation serait celui d’une turbidite résultant du glissement d’une partie des berges du cran dont la partie supérieure aurait été ressemblante à un saladier sur pied immergé. Les argiles supérieures sont composées de fines lamines de décantation. L’événement ressemblerait un peu à ça : Quelques bestioles de 4 à 5 tonnes chacune et gambadant sur les berges aurait pu avoir été le déclencheur d’un événement. Et H2S là-dedans ? Il prend un rôle secondaire. A savoir que l’H2S piégé ou généré dans le fond du cran se serait trouvé mobilisé par les remous. Les malheureux herbivores à la peine dans cette baignade imprévue se trouvent suffisamment exposés au gaz pour soit mourir par intoxication soit être suffisamment inconscients pour périr par noyade. Autres infos et questions : Une 2° phalange de théropode a été retrouvée dans les tiroirs. Nombreuses petites failles directes mais à polarité inversée signant une activité interne au cran (soutirage), contemporain de la sédimentation, qui tend à comprimer les matériaux à l’intérieur du puits. Présence de plis (compression). Il y a bien 4 niveaux à ossements d’IB associés à d’autres vertébrés, notamment des poissons. Il y a aussi 1 ou 2 niveaux avec nombreux poissons et sans ossements d’IB. Le débat sur les IB nageurs ou pas n’est toujours pas clos. Que des adultes ? Filtrage sur le vivant. Mais lequel ? Tranche d’eau trop importante pour les jeunes ? Jeunes + légers et + souples qui s’en sortent ? Rien de mis en évidence. Les mollusques ? Pas retrouvés dans les tiroirs et pas vu dans les carottes… Perdus ou jamais vraiment trouvés (interprétations douteuses) ? Hauteur de la tranche d’eau ? Plus de 50m, au-delà de la zone photique. Pas de bactérie à photosynthèse. Que des coprolithes de carnassier ? Bouses d’herbivore facilement dégradables. Origine du S de la pyrite : pas assez de sous pour étudier les isotopes du soufre. Donc, on ne sait toujours pas.