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Bourse minéraux à Paris, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles à PARIS

jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Salut JF. Amphibole oui mais gédrite, pourquoi? Faudrait mettre en évidence une ambiance magnésienne ou une cristallo orthorombique.
  2. Faute de tests, je voudrais proposer une autre piste: celle du Chrome. Je pense qu'on a bien affaire à un objet issu de la métallurgie: voir les stalactites au plafond de vacuoles et un aspect de verre fondu ici: Dans le district de Syssertsk on a exploité des amas de chromite (FeCr2O4 ou, en formule spinelle Fe0. Cr2O3) accompagné de mica fuschite contenus dans des serpentines. On y a signalé aussi la Kammererite (synonyme de Chrome Chlinochlore). Dans le cadre de la métallurgie, il faut donc s'attendre à des silicates et éventuellement des oxydes. Les 3 couleurs observées correspondent bien à des composés du chrome (vert de la matrice, rose violacé des cristaux, jaune sur le torchon). Après reste à mettre des noms sur les composants. Quelques possibles à vérifier: Matrice vert sombre: Chrome diopside (voir les cristaux verts sombre dans les nodules de péridotite). Cristaux rose-violacés: Chrome Clinochlore. Silicate hydraté de Mg et Cr. L'hydratation aurait été réalisée par le gaz contenu dans les vacuoles. La cristallisation en prismes n'est pas la plus fréquente mais elle est bien connue: prismes avec stries longitudinales comme sur l'échantillon. Quant au jaune du torchon: l'oxyde de Chrome Cr0: CrO + H2O = Cr(OH)2 , hydroxyde de chrome de couleur jaune. Pour ce qui est des cristaux plats à croissance zonée, ça n'est peut-être pas la signature du corindon mais celle d'un bain fondu avec un niveau de surfusion prononcé. (cf cristaux hopper des anglo-saxons). A suivre...
  3. Ca ne me semble pas très naturel non plus. Mais on peut peut-être espérer remonter aux origines de l'objet. On voit 3 phases différentes: - des plages d'aspect métallique, avec cristaux striés: métal ou pas (conductivité électrique)? dureté? trace? action d'HCl? - une gangue majoritairement vert sombre avec des parties roses - des cristaux violet/rose: dureté? trace? action HCl? NB: action HCl à court terme et à long terme (24h). Coloration de l'acide?
  4. Pourrait aussi être une scorie. Peut-être qu'une cassure fraiche en dirait plus? Et vérifier la dureté sur la cassure.
  5. Je n'avais pâs vu le post du 8 Juin. Pas de spicule à quatre branches, donc OK aussi pour pour rhizomorine. Après, si on s'en tient à la thèse de Moret, Jereica est bien plus probable sur le territoire français.
  6. Le trait jaune/marron serait alors bien la trace propre du minéral non altéré. Ce qui pourrait aussi laisser penser qu'il y a du fer dans la composition de celui-ci. Compte tenu du contexte métamorphique, des figures d'allongement du minéral, de la dureté proche de celle du verre, de la densité (bien que forcément très approximative, elle ne devrait pas beaucoup dépasser 3) et de la couleur du trait, je pense qu'on pourrait envisager une amphibole.
  7. C'est clair! Si on mélage tests d'un minéral sain et tests d'un produit d'altération, on a de bonnes chances de s'égarer. Cependant: le trait de l'andalousite est blanc et les traits des produits d'altération de l'andalousite (gibbsite, boehmite, diaspore) sont aussi blancs. Rien de jaune/marron...
  8. Ce qui me fait penser à liquide vaisselle puis mastic silicone.
  9. Je pense qu'on peut faire mieux. Une caractéristique importante de ton spécimen est sa largeur nettement supérieure à sa hauteur. Donc, si on se réfère à la récente publi (2019) de Rulleau et Jattiot (merci de l'avoir dénichée), il n'y a que Pseudocrassiceras arbaulti et Mercaticeras dilatum qui présentent ce type de section. P. arbaulti ne se trouvant qu'en région lyonnaise, il ne reste qu'une possibilité. Enfin, les figurations de M. dilatum me semble assez concordantes. Avec cette publi, il est considéré que Pseudomercaticeras, Mercaticeras (sauf M. dilatum que Rulleau hésite à faire entrer dans les Pseudocrassiceras) et son sous-genre Crassiceras, ainsi que Merlaites sont exclusivement méditerranéens. Les Mercaticeratinae NW européennes deviennent quasiment toutes toutes des Pseudocrassiceras.
  10. La dureté de ces 3 minéraux est de 6,5/7. Comme un souci, là.
  11. OK but Hannover is not in France. 3 species are known from North Germany: Only 1 in France, different from the 3 others, small and quite rare: On an other hand this species is defined from only 1 specimen.. A little bit short to get an idea of the variability of the species.
  12. Oui. Tout à fait. Désolé. Mes excuses pour ce lapsus. Oui, c'est le doc fondamental pour les Spongiaires. Et heureusement pour nous, il est en français! Justement, concernant Stichophyma, Moret ne mentionne qu'une seule espèce en France: S. pumilus. Hauteur 3 cm... L'exemplaire de Cristophe est bien plus grand. Something new since 1926?
  13. Bonjour. Pour aider Tom: La classification des éponges Lithistides se base sur la structure des spicules qui s'organisent en réseau pour aboutir à un squelette qui définit une morphologie géhérale. Il y a 5 groupes différents qui ont été définis chez les Lithistides dont les Tétracladines et les Rhizomorines. Les premières présentent des spicules à quatres branches dont les extrémités fusionnent pour aboutir à un maillage tridimensionnel. C'est ce qu'on voit sur la 2° image de Tom. Les secondes ont des spicules sur lesquels la silice s'est déposée de façon très irrégulière. Ce qui leur donne un aspect de racines plus ou moins branchues et hérissées (1° image de Tom). Chez Jereica ils s'associent pour donner une structure fibreuse. Jerea et Siphonia sont dans les Rhizomorines. Jereica et Sticophyma dans les Tétracladines. Ci-dessous: à gauche un spicule de Tétracladine, à droite un spicule de Rhizomorine. Une planche extraite de: https://www.ap-h.de/download/1989_4.pdf
  14. Bonsoir. Je viens de voir le message d'hier. On est donc bien sur quelque chose de siliceux. L'aspect, pour moi, correspondait un peu à celui d'une meulière, c'est à dire un calcaire dans lequel la calcite a été remplacée par de la silice. Quand on parlait seulement de Indre, j'avais envisagé le calcaire du Berry qui est d'origine lacustre et donc cela éliminait toute espèce marine. Maintenant qu'on bascule de l'autre côté du département, il faut envisager d'autres possibilités. La carte géologique de Le Blanc indique un niveau de calcaires silicifiés noté J5a d'âge Oxfordien et qui contient une faune marine. "Les fossiles rencontrés, tant dans les calcaires que dans les chailles, sont surtout à l’état de moules internes et externes. Un test de calcite recristallisé est parfois conservé. La faune est riche et diversifiée avec des mollusques (pleurotomes, Trichytes, Pecten spp.), des crinoïdes, des échinides (Glypticus hieroglyphicus, Hemicidaris crenularis), des brachiopodes (Galliennithyris galliennei, G. maltonensis, Ornithella bucculenta, O. censoriensis, Rhynchonella aff. pectunculoides), des bryozoaires, des polychètes serpulidés et des hexacoralliaires solitaires. L’assemblage faunique évoque un milieu circalittoral supérieur où alternent des périodes de fond meuble envasé propice aux fouisseurs et des périodes de fond durci (firmground et hardground) expliquant la présence d’oursins marcheurs et de faune de substrat dur." Pas de Nérinées dans ce niveau à ce qui'il semble. Crinoïdes signalées mais je n'y crois pas: une encrine qui présenterait des articles aussi bombés ça me laisse songeur. Et ça n'est pas très régulier non plus. Après on peut penser à un coralliaire solitaire. Après tout, ça a bien l'air d'être conique. Et puis, quand ça reste toujours pas clair, on peut toujours mettre ça sur le dos d'un terrier ou d'une galerie. L'empreinte est loin d'être lisse comme on pourrait s'y attendre après qu'une coquille soit partie. Terrier de quoi? Messieurs, mesdames faites vos jeux.
  15. Je n'ai pas trouvé de forme identique à la première. Pas de cavité pseudogastrique. Pores exhalants débouchant sur un plateau. Peut-être une Jereica mais c'est SGDG. La forme de la seconde et les canaux extérieurs collent avec Jerea pyriformis.
  16. Salut, M'sieur le normand. On peut le voir comme ça mais si le bord de la cassure est plus élevé au milieu qu'aux extrémités, ça peut donner l'impression sur photo d'une courbe qui n'existe pas. Bon, pas grave. Après zooms et avoir réfléchi à la géologie du secteur, je ne serais pas étonné que ça ne soit ni une encrine ni une Nérinée. Pour s'en assurer, il faudrait des tests à l'acide car j'ai l'impression que l'objet est très silicifié (je ne parle pas de "l'oeuf") et avoir une localisation plus précise que Indre. Un nom de commune SVP.
  17. Les différences de coloration entre 2 olivines peuvent être liées à des proportions de Fe/Mg différentes. En général, l'olivine est transparente à légèrement jaune en LPNA. Si ça sort dans les verts, c'est que la lame est encore loin des 30 microns.
  18. Ca semble être le cas mais on peut aussi repérer une conicité. A moins que ce soit un effet de perspective.
  19. Qu'est ce que ça coûte de tester? Ca peut faire partie de l'apprentissage, non? Gavarnie: où? Vers le village ou vers le cirque? Il y a de bonnes chances que ce soit effectivement un marbre mais vu la variété des types de roches dans les Pyrénées, je n'excluais rien à priori.
  20. Non, non. C'est juste que les 2 espèces figuraient côte à côte sur le document et que ça permettait de montrer à quel point les côtes de funiculum semblent être bien plus aigües.
  21. Pensez aux Nérinées... Possibilité qui sera peut-être à envisager quand on aura:
  22. Un quand même: une longue piscine mais beaucoup de caillasse dans le jardin!
  23. Une dizaine de secondes, c'est bref. Méfiance car il existe beaucoup de grès avec un ciment calcaire. Le test du rayage du verre permettrait de confirmer ou infirmer cette possibilité. Une bonne photo serait un plus ainsi qu'un lieu de découverte + précis que Pyrénées Atlantiques.
  24. Ben... tout ce qu'on peut dire est que les teintes de polarisation des feldspaths, c'est blanc et gris. Et que les plagioclases présentent très souvent des mâcles polysynthétiques. Mais là, la lame est encore bien trop épaisse pour pointer quoi que ce soit.
  25. Selon 2 docs, annulosum a des côtes + larges, arrondies et funiculum des côtes plus aigües. Ci-dessous une figuration de D. funiculum (à gauche) et une de D. fasciatum (à droite) tirées de la révision des espèces de Dumortier (1998) Rulleau(2006) indique que le groupe annulosum serait celui de microconques probables de cornucopia.
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