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jjnom
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microfossiles ferret capiens
jjnom a répondu à un sujet de Nanil dans Galeries de photos de minéraux, fossiles, roches, etc.
Bonjour. Avec milioles, orbitolites et bryozoaires, ça sent fort le Tertiaire (Eocène). Par favorable aux ammonitelles! C'est silicifié, non? On peine à distinguer les loges des Foraminifères. -
Bonjour. Je pense que c'est plus prosaïque. Je sens bien des éléments de scories métallurgiques amenés là par la dérive littorale. J'ai déja eu l'occasion de regarder des éléments semblables provenant du littoral vendéen mais aussi trouvés du côté de La Rochelle. Pour l'essentiel, c'est de la fayalite et les cristaux aciculaires clairs un (ou des) minéral (ux) faisant partie du groupe de la mélilite. Ces derniers signent un apport en calcium pour abaisser la température de fusion. On retrouve encore des blocs de ces scories à Couëron, près de Nantes. Généralement pas magnétiques et avec des densités de 3,5 à 3,8. A l'époque où l'usine fonctionnait et où on était peu regardants sur la destination des scories à évacuer, l'océan devait être un lieu où on pouvait s'en débarrasser à bon compte.
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Fossile Azay-le-Brûlé
jjnom a répondu à un sujet de APC_R dans Demandes d' identification de fossiles
Bonjour. Bien de la peine à y voir un fossile. Vu les stries verticales et la liaison avec la roche, je me demande si ça ne serait une forme (facétieuse) de joint stylolithique. -
Bonjour. La réponse est certainement dans ce document: https://www.researchgate.net/profile/Christopher-Duffin/publication/259952920_Chondrichthyens_du_Sinemurien_de_Belgique_Revision_et_complements_aux_Hybodontidae_et_Holocephales_Presence_des_Neoselachii_Palaeospinax_Egerton_1872_et_Agaleus_Duffin_et_Ward_1983/links/00b7d52ead11dce35a000000/Chondrichthyens-du-Sinemurien-de-Belgique-Revision-et-complements-aux-Hybodontidae-et-Holocephales-Presence-des-Neoselachii-Palaeospinax-Egerton-1872-et-Agaleus-Duffin-et-Ward-1983.pdf
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Association de défense de la Paléontologie normande (ADPN)
jjnom a répondu à un sujet de coraline dans Actualité des associations, dans les médias,...
Je souhaite revenir sur le document apporté par Akimik concernant la réserve du Lubéron. On constate que le même système y a été appliqué qu'en Haute Provence: d'abord une réserve qui est destiné à préserver des sites de première importance localisés sur quelques parcelles, puis un périmètre de protection impliquant les territoires de nombreuses communes. A part ça, on relève, pages 58 et 59 : "Manque de disponibilité des paléontologues et absence de spécialistes sur certains groupes. Les découvertes réalisées lors des chantiers de fouilles nécessitent l’intervention de spécialistes, principalement de paléontologues, afin d’identifier les spécimens découverts et en déduire des informations concernant la datation, l’évolution des espèces, la paléoécologie… La diminution du nombre de paléontologues en France entraîne une baisse des spécialistes de certains groupes fossiles et un manque de disponibilités. Par ailleurs, la RN n’est pas particulièrement connue des paléontologues : une meilleure communication auprès d’eux permettrait de développer ce réseau de scientifiques. Connaissance partielle du contenu paléontologique Même si les connaissances sur la réserve semblent importantes (cf. nombre de fossiles, articles…), seuls quelques sites des calcaires en plaquettes ont été étudiés. Il en est de même pour les gisements à vertébrés continentaux. Afin d’avoir une meilleure représentation de la paléobiodiversité sur l’ensemble du territoire et aux différentes époques enregistrées, il faudra engager de nouvelles recherche sur de nouveaux sites." Ce qui va dans le sens des dires d'E. Buffetaut: « Ce n'est pas en donnant quelques dérogations ponctuelles qu’on va pouvoir sauver les fossiles qui sortent sans arrêt des falaises à cause de l'érosion ça n’a pas de sens » Et si ce n’était réservé qu’aux professionnels ? « Les professionnels ne sont absolument pas assez nombreux, surtout dans une situation où la paléontologie est en train de s’éteindre en France, pour assurer cette surveillance constante sur des kilomètres de falaises. C’est pas possible »* La paléontologie française n'est manifestement plus à la hauteur de l'étendue des territoires qu'on voudrait valoriser. En page 76, au sujet des activités pédagogiques: "Depuis l’année 2016, les conditions financières ont évolué fortement à la baisse, entrainant ainsi une diminution générale du nombre de projets accompagnés par le Parc." Les finances ne suffisent déjà pas à faire fonctionner efficacement l'existant...On est en droit de douter du nombre et de la qualité des animations qui seront réalisées dans le Calvados. Tout ça resemble assez à un aveu d'impuissance ou d'inefficacité. -
Association de défense de la Paléontologie normande (ADPN)
jjnom a répondu à un sujet de coraline dans Actualité des associations, dans les médias,...
Je pense avoir commis une erreur involontaire en parlant du 04. La RNN concerne quelques parcelles sur quelques communes et toute extraction ou ramassage de fossiles y est interdite. J’ignore si les parcelles ont été acquises par l’état ou si elles sont encore privées. Et donc, le règlement du 14 est le même que celui du 04. C’est cohérent. Et ça l’est également avec Crozon. Faut dire qu'avec un copier-coller, on reste toujours cohérent. A côté de ça, il semble qu’il y ait un périmètre de protection de la RNN 04 où l’extraction est interdite et le ramassage autorisé (règlement de 2011). Ce périmètre concerne la totalité des surfaces de près de 60 communes… Et là, à mon sens, il y a un souci juridique. Pour en revenir aux VN, la quasi-totalité des terrains constituant les falaises a été achetée par le Conservatoire du Littoral. Ajoutés au DPM, quasi tout appartient à l’état et il peut en faire ce que bon lui semble sauf interdire l’accès au rivage. Ceci dit, je partage les avis d’Icarealcyon et de Serge. Concernant une RNN littorale, cette interdiction est totalement contre-productive, non seulement pour les objets géologiques mais aussi pour les scolaires et les paléontologues en devenir. Mais bon, quelques mollahs du côté du Jardin des Plantes semblent avoir des difficultés d’adaptation. Pour en ajouter une louche concernant une éventuelle envie de gratter avec autorisation, voici comment faire selon le modèle de Crozon : https://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/dossier-de-demande-de-prelevement-exceptionnel-et-a4869.html « La demande doit être adressée au service patrimoine naturel de la DREAL Bretagne (coordonnées ci-dessous) dans un délai de 4 mois minimum avant la date prévue des prélèvements. » Enfin, j’ai déjà évoqué la question et Icarealcyon l’a relevé aussi : -le CNPN demandait des moyens importants relativement à la surface concernée par le projet. -le commissaire enquêteur avait également relevé cette faiblesse. A priori, on en est toujours à 4 emplois pour 1900 ha et 37 km… (1 à chaque bout des VN et 2 au bureau ?). -
Association de défense de la Paléontologie normande (ADPN)
jjnom a répondu à un sujet de coraline dans Actualité des associations, dans les médias,...
Puisqu’on parle de propriété et sachant que le statut juridique des fossiles est bien flou (voir article cité par Akimik 😞 En droit français, un propriétaire possède le fonds et le tréfonds (le sous-sol), jusqu’au centre de la planète. « La propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous. » Le domaine public maritime (DPM) commence en-dessous du niveau des plus hautes marées (hors tempête). Aux VN, cette limite se trouve entre 4 et 5 mètres d’altitude. Ce qui revient à dire que la fausse terrasse fait, pour l’essentiel, partie du DPM. Au-dessus, on est dans un domaine soit public (Conservatoire du Littoral) soit privé, celui des propriétaires de parcelles dont une limite touche la côte d’altitude du DPM. Et dans le DPM, toute extraction est interdite. Bien sur, dans la pratique il y a une tolérance, mais celle-ci est très rarement définie et quantifiée (1 galet ? 1 brouette ?). L’administration en interdisant l’extraction et le ramassage des fossiles dans une RNN, reconnaît implicitement une valeur à ceux-ci. Et elle n’est pas que scientifique. On sait ce que vaut une ammonite sur Ebay. Quelques réflexions : 1) Le classement de parcelles privées en RNN prive les propriétaires de la jouissance d’éléments constitutifs du tréfonds. Une indemnité ne devrait-elle pas être proposée aux propriétaires à ce titre ? Si un tunnel passe sous une propriété privée, le propriétaire du sol a droit à une indemnité car on l’exproprie d’une partie de son tréfonds. Je cite : « Lorsque le classement comporte des prescriptions de nature à modifier l'état ou l'utilisation antérieure des lieux déterminant un préjudice direct, matériel et certain, il donne droit à une indemnité au profit des propriétaires. » Que se passe-t-il si, pour les besoins d’une construction dans une RNN géologique, le creusement des fondations met au jour un niveau fossilifère ? L’Etat peut-il s’attribuer les fossiles du propriétaire du terrain juste en se prévalant du règlement ? 2) Aux VN, la fausse terrasse est essentiellement constituée de matériel provenant de parcelles qui s’étendent jusqu’en pied de falaise. L’essentiel des fossiles qu’on pourrait y récolter subit donc un transfert gravitaire et automatique du secteur privé de certaines parcelles, qui s’appauvrit, au profit du secteur public qui s’enrichit… Sinon, pour qu’on ne se trompe plus de cible, voici le texte générateur de l’interdiction de ramassage de fossiles dans la future RNN Calvados, sauf autorisation, bien entendu : https://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/5.10-avis_cnpn-opportunite_211214.pdf « Concernant la règlementation de la future RNN, le CNPN recommande : - Une interdiction de collecte et ramassages de fossiles (et en adéquation avec les orientations liées au patrimoine géologique : préserver l'intégrité des "objets géologiques"). Le CNPN propose comme tel est le cas dans les autres décrets de RNN « géologiques » de rendre possible des autorisations de prélèvements qui peuvent être délivrées à des fins scientifiques ou pédagogiques par le préfet après avis du Comité consultatif et avis du Conseil scientifique de la RNN et d'envisager aussi le cas d’autorisations de collectes de fossiles délivrées à des fins de sauvetage de fossiles (naturellement dégagés par l’érosion) réalisées dans le cadre d’opérations sous le contrôle du futur gestionnaire de la RNN » Quelle cohérence ou quelle évolution par rapport au règlement (2011) de la réserve de Haute Provence qui autorise le ramassage manuel en quantité raisonnable ? https://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/reserves/rnn73-arrete_reglement_20110330.pdf -
identification d'un minéral ou d'une roche alcaline
jjnom a répondu à un sujet de said.saad dans Roche et pétrographie
Dans le contexte volcanique alcalin, les plages sombres pourraient être - des pyroxènes sodiques: aegirine - des amphiboles sodiques: arfvedsonite, riebeckite. Que montre une cassure fraiche? Tenter d'écraser au marteau un échantillon pour isoler les cristaux sombres. On devinera peut être alors plus facilement le type de minéral. -
Questions sur la labradorite
jjnom a répondu à un sujet de Vanessaf dans Forum Minéraux et Minéralogie
Il faut se méfier du terme labradorite. Il a longtemps été utilisé en France (Massif Central surtout) pour désigner une roche qui est un trachy-basalte (hawaiite). Les indications de gisements basées sur une bibliographie ancienne, risquent fort d'être trompeuses. -
Pas de fer ? Je trouve ça bizarre. D’après ce que vous décrivez (grès/poudre rose), vous devriez être dans le même contexte que les forages réalisés pour l’alimentation de la commune. Or, l’eau de ces forages est traitée pour en retirer des quantités de fer et de manganèse trop élevées : https://www.ouest-france.fr/normandie/gavray-sur-sienne-50450/pompage-de-leau-potable-une-qualite-reconnue-1897276 J’ai eu l’occasion de voir une caméra réalisée dans un forage réalisé en Manche, forage qui n’avait pas été pompé plusieurs mois. L’eau ressemblait à une soupe claire avec de très nombreux flocons de colloïdes couleur rouille. Un dénoyage des crépines, un colmatage par les argiles sont des possibilités mais il faudra peut-être aussi envisager celle d’un foisonnement bactérien qui fait précipiter le fer sous forme d’hydroxydes. Vous pourriez peut-être trouver de l’aide auprès de la DDTM de St Lô. Il n’y a pas si longtemps, ils avaient un hydrogéologue (Maurice Freslon) qui connaissait très bien le territoire et qui avait suivi la réalisation des forages de la commune). Sinon, il faudra regarder vers Caen ou Rennes. Qui qu'ils soient, ils commenceront par vous demander une coupe technique de l’ouvrage : niveau d'eau, position des crépines, dimension des fentes, gravier (absence ou présence, type, granulométrie), position de la pompe…Mais ça, deux autres intervenants vous l'ont déjà écrit.
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Fossile étrange...
jjnom a répondu à un sujet de Lispach dans Demandes d' identification de fossiles
On pourrait mettre nomenclature paléo et labyrinthe en synonymie. Au cours de l'histoire de la paléonto, la bestiole a été placée sous différents noms de genre: Ostrea, Alectryonia, Lopha, Actinostreon, ... Alectryonia est un nom créé par F von Waldheim en 1807. Ce nom a ensuite été mis en synonymie avec le nom Lopha. Celui-ci ayant été créé par Röding en 1798, la règle d'antériorité veut que ce soit le nom Lopha qui soit conservé. Après, on a le nom de Actinostreon qui est apparu avec Bayle en 1878. Alectryonia a surtout été utilisé jusque dans les années 1930 environ, puis Lopha jusque les années 1980. Le traité de paléontologie des invertébrés de 1971 considère que l'Actinostreon de Bayle est un sous-genre de Lopha. Ce qui se traduit par une éciture du type Lopha (Actinostreon). Depuis 1990, on constate une nette tendance à considérer Actinostreon comme nom de genre. Les noms affichés sur le site du MNHN me semblent être ceux qui étaient utilisés par le collecteur. - Les Alectryonia de la collection Pervinquière datent de 1912. Ceux de la collection Basse de 1931-34: époque Alectryonia. - La Lopha gregrea est un spécimen recolté par JC Fischer en 1969: époque Lopha. Mais... toutes les "Alectryonia" ne sont pas devenues des Lopha voire des Actinostreon. Ce serait trop simple. Alectryonia carinata (comme cité par le MNHN) du Cénomanien est maintenant Rastellum carinatum. Bref, j'ai comme l'impression d'avoir pris un coup de vieux et que ni les Alectryonia, ni les Lopha de not'jeune temps ne sont des taxons encore valides... Et donc: Actinostreon gregarea est le nom actuel de la bestiole. -
Fossile étrange...
jjnom a répondu à un sujet de Lispach dans Demandes d' identification de fossiles
L'espèce gregarea a été rattachée au genre Lopha. https://science.mnhn.fr/institution/mnhn/collection/f/item/r05074?lang=fr_FR On trouve ausi aux VN sa copine: L. Marrshii -
Questions sur la labradorite
jjnom a répondu à un sujet de Vanessaf dans Forum Minéraux et Minéralogie
Dans le cas de la labradorite, c'est un plagioclase majoritaire avec des lamelles d'orhose. Phoscorite avait voulu signaler, à titre d'information, que des phénomènes de séparation de solution solide pouvaient aboutir à d'autres configurations notamment plagio1 + plagio2. -
Ben, ils ont prévu 4 créations d'emploi pour 160000 Euros/an. Comme DREAL ne va probablement pas allouer 4 fonctionnaires, ce sera du personnel salarié du futur gestionnaire. Déduction faite des charges, ça donne env. 2000 Euros/mois par tête de pipe. Maintenant, ils s'agit certainement d'administratifs, pas de scientifiques car il leur faudrait un paléonto, un entomo, un ornitho, un botaniste, ... Une salariée. Une "chargée de mission" dont la spécialité au départ était les risques naturels. Elle avait apporté sa contribution à l'enquête. En conformité avec les lignes directrices du projet. Comme il n'est pas improbable que le gestionnaire de la RNN sera le même que celle du Cap Romain, on arriverait à 1+4 personnes pour la totalité du territoire concerné soit 37 km de côtes et 1888 hectares... Ca fait peu. Dans ses réponses à l'enquêteur, DREAL avait déclaré: "Les moyens pour les travaux scientifiques et d'entretien des milieux sont à l'étude..." Ben voilà, on utilisera les moyens des assos. Nan, nan: sur 9 ans! De 2010 à 2018. Ca comprend aussi, entre autres, la gestion de la réserve du Cap Romain Réflexion perso: laisser APGN et AGPAH, deux ardents défenseurs de l'interdiction de ramassage, seuls maîtres de la géologie dans cette réserve, est-ce une bonne idée?
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Ben, fallait avoir le coup d'oeil pour la Terebratuline mais c'est bien probable que c'en soit une. J'ai trouvé sur Mineralienatlas.de une liste de fossiles (pas que les brachios)trouvés sur un site, allemand bien sur, où ont été trouvés Colosia zieteni et T. substriata. Il n'est pas dit si le site n'expose que du Kimm. inf. ou si des subdivisions voisines sont présentes. Mais, bon, ça devrait donner une bonne idée des possibles. Dans la nomenclature allemande, le Kimm. inf, c'est le Malm ɣ Voici cette liste avec, en rouge, toutes les espèces appartenant à l'ordre des Terebratulidina: Arctostrea, Argovithyris baugieri, Argovithyris birmensdorfensis, Argovithyris lucerna, Argovithyris stockari, Balanocrinus pentagonalis, Cidaris, Cnemidiastrum, Cnemidiastrum rimulosum, Collyrites carinata, Colosia zieteni, Corynella quenstedti, Craticularia, Creniceras, Cylindroteuthis puzosianus, Cymaceras, Dictyothyris alba, Dictyothyris kurri, Dictyothyropsis pectunculus, Epitheles rotula, Glochiceras, Glomerula gordialis, Hibolites hastatus, Hibolites pressulus, Holectypus orificatus, Inoceramus, Lacunosella prosimilis, Lacunosella sparsicosta, Lacunosella visulica, Laevaptychus latus, Lamellaptychus, Laocoetis, Magnosia decorata, Millericrinus milleri, Monticlarella striocincta, Monticlarella strioplicata, Monticlarella triloboides, Nerita, Nucleata nucleata, Orthacodus, Orthosphinctes, Palaeonucula, Peronidella cylindrica, Physodoceras circumspinosum, Plegiocidaris coronata, Pleurotomaria, Polycidaris, Polydiadema, Pseudaganides ammoni, Pseudomelania, Serpula, Sphaeraster punctatus, Sphaeraster scutatus, Sporadopyle obliqua, Stellispongia glomerata, Sutneria platynota, Terebratulina substriata, Tylasteria jurensis, Valettaster, Verrucocoelia, Zittelina friesenensis, Zittelina gutta, Zittelina orbis
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Comme on est dans le contexte Jura, j'ai regardé un peu ce qu'on pouvait trouver dans une publi en allemand. C'est compliqué... Almeras pense que la T. farcinata Douvillé pourrait être un Dorsoplicathyris (il y a un point d'interrogation). 1° souci: les Dorso ne sont pas censés aller au delà de l'Oxfordien 2° souci, les allemands ne semblent pas reconnaître le genre. Ceux-ci ont mis T. farcinata en synonymie avec Colosia zieteni. Là encore, un souci: Almeras ne cite pas cette espèce. Peut-être ne la reconnait-il pas... Ceci étant C. zietini montre une grande variation de formes, notamment entre les juvéniles avec une valve très plate et les formes adultes. C'est peut-être une bonne possibilité. Commentaire: ce serait une bonne chose que le BRGM révise ses notices, vieilles de 50 ans, en ce qui concerne la paléonto!
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Bonjour. Le style et la couleur des specimens me rappellent ceux des brachios qu'on peut trouver du côté du Bugey. Je suis dans le bon quartier? Encore une notice qui a du être rédigée il y a cinquante ans. Les Zeilleria sont devenues des Ornithella. Je n'ai pas de noms à donner juste à la vue des photos mais tu pourras peut-être les dénicher dans le le document en lien ici: https://strata.fr/pdf/strata2014-2.49-terabratulida-almeras.pdf en faisant bien attention à la strati (Kimmeridgien inf.) et à l'extension géographique. Bon courage.
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Ben, vous n'allez pas me demander un cours sur les coralliaires, hein? Un peu de classif: dans les Anthozoaires ou Coralliaires, on a, entr'autres: - les Zoanthaires dont les Tétracoralliaires et les Hexacoralliaires, tous avec septes - les Tabulés. Sans septes. Ils présentent de telles affinités avec les Bryozoaires qu'on peut se demander si c'étaient vraiment des Coelentérés.. (ça fait penser aux Chaététidés!). Pour l'instant, ils sont toujours dans les Anthozoaires. Tétracoralliaires et Tabulés c'est du Paléozoïque et Hexacoralliaires c'est post-Paléozoïque. Quand on parle de Tétra ou Hexacoralliaire on fait référence au nombre de septes qui apparaissent simultanément lors d'un cycle depuis la paroi externe. Rien à voir avec la forme externe d'un corallite. Un Hexacoralliaire peut avoir une périphérie circulaire ou hexagonale. De même un Tétracoralliaire. Au passage: Hexagonaria est un Tétracoralliaire. 2 planches extraites du Manuel de Paléontologie animale de L. Moret: Remarque: on passe par un stade 6 et la suite s'effectue par addition de 4. Je n'ai jamais vérifié mais une formule du genre 6 + n*4 existe peut-être. Là, c'est plus simple. En apparence ... Car certains secteurs périphériques peuvent être moins "producteurs" Voir ici: https://www.app.pan.pl/archive/published/app11/app11-198.pdf la page 205 concernant le genre Heliocoenia. ou page 224 pour Pleurophyllia. Au stade 4: 32 septes. Pas divisible par 6. Ou encore Thamnasteria, pp 233-234 ou on parle de symétries 4-5-6-7 !!!! Il peut aussi y avoir des fusions entre jeunes et vieux septes ... Raisons pour lesquelles il faut se méfier du comptage des septes. Mais bon, quand il n'y en a que 12, il n'y a pas trop de questions à se poser. Je ne pense pas qu'on ait affaire à Stylina chez qui les corallites sont assez bien individualisés. Sur le spécimen de Sacha, on a l'impression que les septes d'un corallite fusionnent avec ceux de ses voisins. Rectification: j'ai parlé de muraille pour Hexagonaria. Ce n'en est pas vraiment une, au sens où l'entendent les professionnels.
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Les coralliaires (ou Anthozoaires), c'est pas simple... Il y en a sans septes: voir les Tabulés du Paléozoïque. Bon, là, dans le Kimmeridgien, qui dit coralliaire dit septe et vice versa. Compter le nombre de septes n'est pas une garantie. Pour une même espèce, on peut en compter aussi bien 15 que 30, avec quasiment tous les intermédiaires. Et certaines montent à plus de 130. Faut être patient! Quand on compare l'Hexagonaria de Pablo à l'objet de Sacha, on peut prendre conscience de l'extrême diversité de structure de ces animaux. Hexagonaria: une muraille externe, septes radiaires bien individualisés, rectilignes, n'atteignant pas le centre. Objet de Sacha: pas de muraille, septes radiaires allant au centre (+fausse columelle?)du polypierite et à la géométrie incertaine. Et ce ne sont que 2 types parmi bien d'autres... Aussi: la structure peut paraître variable selon le niveau d'observation (plan de coupe) à l'intérieur d'un individu. Pour déterminer ces choses là, il faut plusieurs lames minces en long et en travers. Mais je ne doute pas un instant qu'on a bien une colonie de polypiers avec leurs septes, aussi bordélique qu'elle puisse paraître. @icarealcyon Les "cellules" de ta denière photo me semblent être polygonales. Ce qui est plutôt un caractère de Bryozoaires. Et donc, ça va dans le sens Chaététidés.
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Questions sur la labradorite
jjnom a répondu à un sujet de Vanessaf dans Forum Minéraux et Minéralogie
Pas facile à expliquer mais on va essayer. Dans la série des plagioclases calco sodiques, il y a la variété labrador pour laquelle, grosso modo, on a 6 atomes de Ca pour 4 atomes de Na. Ceci étant, il se peut qu'il y ait aussi un peu de K qui se trouvait dans le jus liquide de silicates originel. Lors du refroidissement on passe par une phase de feldspath unique, solide, avec Ca, Na et K inclus dans la maille de ce feldspath. Le refroidissement se pousuivant, ce fedspath unique n'est plus stable et il y a séparation entre 2 espèces minérales: d'un côté le labrador et de l'autre l'orthose. Comme le K est minoritaire, il s'exprime sous forme de lamelles d'orthose dans le cristal de labrador. Les pétrographes appellent ça une antiperthite. -
Ca été ma première idée à la vue de l'objet mais pas vu de pores. Puis la structure sur les plaquettes, notamment cet aspect ligné très rectiligne, me disait que ça ne devait pas être un coralliaire. Après dans l'Urgonien, on a une foule d'organismes constructeurs. Il n'y a pas que les rudistes et les coraux, loin s'en faut. Il y a des éponges, des stromatopores, ... En imaginant que les alternances de lignes sombres et claires pouvaient correspondre en fait à ce qui avait été des tubes, la bonne idée a peut-être émergé ce matin: celle d'un représentant des Chaététidés, ces organismes border-line qui ressemblent aussi bien aux coraux, qu'aux éponges ou aux bryozoaires. Vérification faite, ç'est fréquemment cité pour l'Urgonien mais je n'ai pas trouvé d'illustration évidente à coller ici. Je te laisse explorer la piste.
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@icarealcyon Gros doute sur ce que tu dis être un coralliaire. Quel est le rapport entre le fossile et les plaquettes? Il a l'air bien petit pour avoir pu donner matière aux 2 plaquettes. Ensuite, ce qu'on voit sur ces plaquettes ne me semble pas correspondre à ce qu'on attend d'une colonie de coraux. En fait, si tu compares avec la coupe de Gratophil, c'est trop fin, trop régulier, trop parallèle. Pas de plancher, pas de dissépiment, etc... Ce que je vois de plus proche, ce sont les prismes de calcite d'une coquille de mollusque...
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Si on assimile l'objet à une sphère de 4,3 cm de diamètre, la densité doit approcher 4. Métallurgie plus que probable.
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Bonjour. C'est bien un coralliaire colonial. Difficile d'aller plus loin car il y a beaucoup de genres et d'espèces proches de ce type dans le Jurassique sup. Faudrait passer par un professionnel.
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variolite Durance : du plagio dans tous ses états
jjnom a répondu à un sujet de phoscorite dans Roche et pétrographie
On pourrait évoquer des phénomènes tels que aggrégation ordonnée ou mûrissement d'Ostwald. Je n'avais encore jamais visualisé cette figure de cristallisation. Les varioles ne montrent souvent que des textures radiales de plagios squelettiques. Là, je crois qu'on est sur un stade plus tardif qu'à l'habitude et rarement réalisé. Faudrait transmettre ces vues à des balèses de la magmato. Il y a peut-être pour eux une fenètre de tir pour une publi.