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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. On n'a pas d'image 3D mais compte tenu de la position de l'inclusion de carbonates proche du centre du grain, on peut penser qu'elle est contemporaine de ce qui l'entoure. L'idée qu'on pouvait se faire avec les observations précédentes qui était: 1) silice 2) carbonate Fe 3) carbonate Cu ne tient pas la route. Les carbonates seraient présents dès le début de la formation de ce grain. On pourrait imaginer qu'au début Si>> à Fe et Cu (centre des cristaux radiaires), puis Si>>>> (périphérie des cristaux radiaires) et enfin que le robinet de Si se tarit et que seuls les carbonates arrivent encore et finissent par boucher les derniers vides. J'aime bien l'idée de la couronne de lauriers. Phoscorite = imperator de la pétro!
  2. J'aurais pu faire la même réponse. Pour la 10, je n'ai pas de doute. Faire une recherche images Google sur Syringodendron. Pour la 11, voir ici: https://forums-naturalistes.forums-actifs.com/t2394p50-sigillaria-brongniart-1822-syringodendron-sternberg1820 une photo publiée le 7/07/2011. Maintenant, c'est tellement peu parlant ce genre de spécimen qu'on ne le conserve généralement pas et donc, on n'a pas de retour dessus.
  3. Bonjour. J'aime bien quand la platine tourne! Dans ta video, le "grain" apparaît comme un agrégat de cristaux. Les "grains" qui montrent des fantômes de faces automorphes aussi? Si oui, comment se comportent les cristaux unitaires par rapport à ces anciennes limites? Toujours dans la video, près du centre du "grain", on observe une inclusion. Carbonate Fe seul ou carbonates Cu et Fe?
  4. Secteur vraiment très sympa. En profiter si vous passez par Murol ou La Bourboule/Mont Dore. Un belvédère au nord du lac permet d'embrasser du regard les roches Tuilière et Sanadoire et la vallée en auge qui les sépare. De toute beauté avec les couleurs de l'automne. Une remarque: ce n'est pas parce qu'on observe des prismes que la roche est du basalte. Tuilière et Sanadoire sont constituées du même type de roche: la phonolite.
  5. La Gryphea arcuata (Sinémurien)semble bien en être une. Par aileurs, dans le Callovo-Oxfordien ardennais, on ne rencontre pas de Gryphea. Cette Gryphea semble aussi beaucoup plus fraîche que les Isjuminella. De quoi s'interroger sur l'allure du site. Pour ta G. boueti: tu devrais plus utiliser le doc de Fischer (le lien donné par Bathollovien). Cette espèce connue en Normandie n'existe pas dans les Ardennes. Il y a cependant une espèce proche qui a été créée par Fischer qui est Isjuminella thierarchensis. decorata: 8-14 côtes thierarchensis: 18-21 côtes A vérifier sur ton exemplaire mais, perso, son allure générale et les "chignons" sur les valves à proximité du crochet me laissent à penser que c'est toujours une decorata.
  6. Bonsoir. OK pour ces coralliaires qui peuvent être fréquents dans le Bathonien ardennais (et boulonnais, aussi). Dans ma jeunesse, on les appelait Anabacia bouton. Les photos de brachiopodes concernent toutes des decorata bathoniennes, dont une passablement usée. A noter que la dénomination Burmirhynchia est obsolète. Le nom de genre est maintenant Isjuminella: https://www.mindat.org/taxon-8691069.html Ce sont donc des Isjuminella decorata.
  7. 1 et 3 (pas de 2): Calamites 5: feuilles de Cordaïtes avec croûte charbonneuse 6: nodule type septaria 7: teinte rouge liée à l'auto-combustion des terrils. Ca devient une terre cuite=brique 9: feuilles de Sigillaire 10: peut-être une Sigillaire très âgée? 11: décortication d'un tronc de Sigillaire 12: semble bien être Cyclopteris
  8. Une idée de ce qui pourrait bien arriver en Normandie, en copiant-collant la RNR de Crozon, un autre site côtier: https://www.reservepresquiledecrozon.bzh/la-reserve-naturelle/reglementation/ Allez juqu'au bout et examinez le processus pour pouvoir prélever. Attendez quelques mois que le Préfet vous écrive, avant de ramasser une trilobite!
  9. Quand un secteur est classé en Réserve Naturelle Nationale, il acquiert un statut patrimonial reconnu. C'est à dire qu'il va se retrouver dans la même situation qu'un musée. Un musée à ciel ouvert, sans droit d'entrée, certes; mais vous ne pouvez pas prélever car ce serait emmener, pour votre seul profit, un morceau du patrimoine national.
  10. Sur les photos 3 et 4, on voit une Pholadomya typique. Est-ce une P. lirata? Voir quel est l'étage concerné. Je connais P. lirata dans le Bajocien mais Chateauvillain, c'est plutôt du Callovien. Et si on est bien dans le Callovien, la notice de la carte géol indique: "Tout cet ensemble calcaire est assez riche en faune benthique ; aux brachiopodes déjà cités on peut ajouter des lamellibranches (Pholadomya murchisoni, P. striata, P. divionensis, Camptonectes lens, Lima cardiiformis, Plagiostoma calloviensis) ..." Encore dubitatif au sujet de l'exemplaire de la photo 2.
  11. Je ne pense pas à P. lirata. Les Pholadomya ont souvent des côtes radiales marquées et les coquilles sont moins allongées qu'ici. Et puis... 14 cm de long! Ceci dit, on doit bien être dans les Myidés
  12. C'est même certain. La DREAL a désigné APGN comme opérateur de l'Inventaire Régional du Patrimoine Géologique (IRPG). Inventaires initiés par le MNHN. Dans le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN), on trouve 3 géologues: - un prof de fac qui publiait dans les années 80 sur les transports sédimentaires et aujourd'hui président de l'APGN - une chargée de mission de l'APGN - un docteur dont la thèse était "Le patrimoine géologique normand. Nature-Protection-Promotion." Thèse soutenue au MNHN devant un certain Eric Buffetaut qui faisait partie du jury. A voir, cette présentation: http://www.apgn.fr/apgn/ressources/fic_44_Avoine_et_al.pdf 57% des sites bas normands inventoriés ont pour principal intérêt la sédimentologie et la stratigraphie. Spécialités difficiles à traiter sans le marteau! Assez flagrant de constater dans l'édition définitive de l'inventaire que pour plusieurs sites côtiers de Basse Normandie dans la colonne vulnérabilité, on ne trouve que la collecte non contrôlée de fossiles. Mer, ruissellement??? Manifestement, on n'aime pas les coquillards.
  13. Je pense deviner de qui il s'agit mais si je ne me trompe pas il aurait fallu écrire "était un responsable" car il est en retraite depuis peu. La longue intervention de jph, très argumentée est des plus intéressantes. Elle a eu aussi le mérite de soulever la question de la pédagogie. Où faire de la géologie aujourd'hui? Quantité d'anciennes carrières sont devenues inaccessibles car végétalisées, remblayées, éboulées, voire même loties. Les carrières en activité? Les exploitants sortent de suite le carton rouge: sécurité! Si maintenant on bloque les falaises et les estrans comment expliquer aux collégiens et lycéens le dessous des cartes (géol, bien sur). Si ça se trouve, il y a potentiellement un d'Orbigny, un Deslongchamps, un Auboin, un Mattauer en devenir parmi eux? On finira par ne connaître de la géologie que ce que le smartphone voudra bien en dire. Vous connaissez beaucoup de géologues qui ne prélèvent pas sur site? Parce que, après la récolte, il y a la bino et le microscope. Vous avez déjà fait une étude strati ou sédimentologique à travers les jumelles? De la protection, il en faut et parfois même pour les sites à fossiles. Les anciens se rappelleront du mur des douaniers à Vireux. Au début, c'était sympa. Un marteau, une ou deux heures et on repartait avec une douzaine de trilos. Après, on a vu arriver des hollandais et des allemands avec pioches et barres à mine. L'étape suivante? Le marteau-piqueur peut-être? Au point que la commune devait payer des heures de tractopelle et de camion tous les ans pour que la route ne soit pas envahie par les déblais. Là, il a fallu dire stop à cause des nuisances et du risque de disparition du site. On peut toujours aller faire des recherches sur place mais il faut montrer patte blanche en passant par une demande (à qui? Va savoir). Maintenant, pour les falaises maritimes, les surfaces et les volumes n'ont rien de comparable. Et ramasser quelques Lopha pullulensis aux Vaches Noires n'a rien de préjudiciable à notre patrimoine. Protéger sans mettre en valeur, c'est juste restreindre les libertés sans contrepartie. Au personnage supposé du début de ce texte, j'avais suggéré de développer une coopération entre amateurs et scientifiques reconnus. Que les éléments découverts par les nombreux premiers puissent être valorisés par les rares seconds. On aurait pu envisager un relais départemental ou régional. Parce que si vous trouvez "The truc", à qui allez vous le faire savoir? Exemple: un coralliaire du Jurassique. Il y a un spécialiste français. Vous risquez de passer du temps pour le dénicher. Ce que j'avais dit et rien, c'était pareil. Interdire est tellement plus facile que d'expliquer, éduquer, promouvoir, ... D'un côté des vigiles, de l'autre des Bacs+4.
  14. Tu as oublié les benmoréites. Hawaite peu probable. Pas de trace d'olivine à ce qu'il semble. Phonolite: faudrait mettre en évidence un feldspathoïde. Entre mugéarite et benmoréite, c'est une question de taux de silice. Faudrait s'assurer qu'il n'y a pas de sanidine parmi les phénocristaux (j'ai un doute en zoomant dans la 2° photo). Juste en visuel, ça me rappelle les doréites du Massif Central, qui sont des mugéarites. Mais bon, c'est très peu scientifique comme approche. Lame mince ou analyse (Si,Na,K) pour trancher.
  15. Calcaire graveleux à bioclastes (bivalves)
  16. Bonjour. Là, on est sur la définition des oncoïdes. Attention que tous les pisolites (les billes de plus de 2 mm) ne sont pas forcément des oncoïdes. Voir les pisolites des bauxites par exemple.
  17. Exact. D'où l'intérêt de numéroter les photos!
  18. La vidéo montre que vous êtes passés d'abord sur la molasse miocène. Au dessus, le ruisseau traverse des formations glaciaires (moraines) ou fluvio glaciaires et là-dedans, on peut trouver quantité de roches de toutes provenances depuis les Alpes. On voit des concrétions gréseuses grises, un galet de gneiss, du grès ferrugineux, ... Pour les boules creuses, la coque est constituée d'oxyhydroxydes de fer et de manganèse. On peut appeler ça aétite mais souvent le grelot, à l'intérieur, c'est de la marne ou de l'argile durcie. Ici, ça a l'air d'être un sable fluviatile.
  19. On cherche, on cherche... Si le biofilm a engraissé l'oncoïde sur toute sa périphérie, c'est que l'objet n'était pas fixe mais mobile. Partant de là, toutes les positions sont envisageables Ca implique aussi qu'on ne peut pas raisonner de façon statique et parler de puits rempli gravitairement de matériel détritique est peut-être un peu simpliste. Je vois cependant un avantage à la présentation initiale, c'est qu'on peut envisager un effet culbuto. Toutes les parties bénéficient des facteurs de croissance mais celles de la périphérie plus que d'autres. Ici les extrémités latérales sont nettement plus épaisses que la partie convexe. Quand à la partie centrale, je ne suis pas convaincu qu'il y ait là du matériel détritique au sens quartzique dde l'expression mais possiblement du matériel d'origine biologique qui n'a pas réussi à s'organiser en lamines à cause du régime hydrodynamique dans le lavabo.
  20. Et la rétroaction positive (et synchrone)ne serait-elle pas plus facile à envisager dans cette position:
  21. Ca serait bien étonnant. Les pholades sont des endobiontes profonds. Mise à part une grosse tempête, il y a peu de chances qu'elles se retrouvent en surface. D'ailleurs, ce sont des fossiles dont les moules concernent les 2 valves unies dans les marnes oxfordiennes notamment. Si on veut trouver un genre ou une espèce ayant servi de support, il vaut mieux regarder du côté des épibiontes (ou des endobiontes superficiels qui auraient été transportés). Ben, la forme générale donne à y penser. Maintenant, c'est peut être trompeur. Pour parler d'une coquille de bivalve, une mise en évidence d'une structure prismatique serait la bienvenue. Ca donne l'impression que la croissance a été gênée par le matériau du "puits". Les lamines ont tendance à venir tangenter les bords de celui-ci. Puits et lamines synchrones?
  22. On cadre bien avec la strati. Les O. acuminata sont bajociennes. Les oolithes cannabines sont bathoniennes. La trouvaille a du être faite à proximité du contact Bajo/Batho. Je pense que ces objets devaient être en position "champignonnesque" normale car d'ici que ce soit un autre type de construction lié à des bactéries/cyanophycées un peu comme les stromatolithes, il n'y a pas loin. La cavité pourrait alors correspondre à des masses organiques édifiées sur un fond à peu près plat. Après enfouissement, la masse organique disparaît et il reste le moulage en creux de ces masses.
  23. Pour une belle tranche, c'est une belle tranche... d'Hippuritidé (2 piliers + arête) A comparer avec la fig 9b de ce doc: https://www.researchgate.net/publication/235950911_Rudist_classification_for_the_revised_Bivalvia_volumes_of_the_'Treatise_on_Invertebrate_Paleontology' La structure de la coquille est bien conservée. Les cristallisations de la calcite (c'en est probablement) dans la cavité sont plutôt esthétiques et demanderaient à être commentées.
  24. La machine à réduire est en haut? en bas? 2 machines? Le papier ci-dessous envisage une machine bien profonde dont l'exutoire serait une ride médio-océanique. Mais ça n'est peut-être pas l'unique possibilité. Les ophiolites comme source de diamants... vous connaissiez? Origin-of-ultrahigh-pressure-and-highly-reduced-minerals-in-podiform-chromitites-and-associated-mantle-peridotites-of-the-Luobusa-ophiolite-Tibet_2015 (1).pdf
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