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jjnom
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identification fossile
jjnom a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de fossiles
Tu as probablement raison. J'ai du être trop influencé par le Tisoa. Et pas de Gryphea dans la faune accompagnant cette ammonite? -
la disparition des galets de Normandie
jjnom a répondu à un sujet de Squalicorax dans Forum Géologie
Oui et non. C'est un cordon littoral naturel qui fait office de digue. Le souci est qu'à cause de la dérive littorale, les galets se déplacent vers le Nord. Faut alors aller en prendre au N pour en ramener au S parce que l'alimentation depuis la Normandie s'est fortement réduite. https://www.u-picardie.fr/beauchamp/bds/inter-3.htm -
identification fossile
jjnom a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de fossiles
La grosse ammonite ne fait pas du tout Sinémurien. Ca me fait penser à Arieticeras. A confirmer. Tu es dans le Domérien (Pliensbachien sup.), pas dans le Sinémurien. Tu peux valider Tisoa. Notice carte géol Salins: Domérien inférieur (Marnes à Margaritatus, 15 à 30 m, 20 m en moyenne, 49 m à Valempoulières). Marnes dures gris verdâtre, subschisteuses, jaunes à brun roux et terreuses par altération, riches en mica blanc dans leur partie supérieure., contenant des bancs de calcaire marneux, bleu, micacé, compact, et des ovoïdes calcaires gris à pâte fine, altérés en jaune clair, de 5 à 50 cm de diamètre, percés de tubulures brunes (Tisoa siphonalis) ou à structure septaria, et se débitant fréquemment en rondelles. On y trouve aussi des rognons mamelonnés de marcassite. Les marnes déterminent de grands glissements (Pinperdu, bords de la Furieuse à Salins, haute vallée de la Furieuse). Amaltheus margaritatus, Belemnites umbilicatus, B. fournelianus, Ammodiscus siliceus, Dentalina clavata. -
D’où provient l'odeur de deux silex frottés ?
jjnom a répondu à un sujet de Nikorrigan dans Roche et pétrographie
L'odeur qui se dégage qu'on on frotte 2 silex l'un contre l'autre est bien réelle et JF a mis le nez dessus. Pour trouver la solution, j'ai appris que les "odeurs de brûlé" sont dites empyreumatiques (il y a toujours le pyr ... comme pyrite... pierre à feu). C'est un terme utilisé en oenologie. Et il y a eu une recherche pour trouver les points communs entre l' odeur des silex et celle d'un vin à base de Chasselas. Résultat ici: https://www.canal-u.tv/chaines/univ-bordeaux/15e-matinee-des-oenologues/disulfanes-et-trisulfanes-d-hydrogene-liens-avec-l -
identification fossile
jjnom a répondu à un sujet de fred39 dans Demandes d' identification de fossiles
Je ne pense pas que ça provienne du Sinémurien. Spongiaire bans le Sinémurien français, ce serait surprenant. Tisoa, dans le Lias français, c'est plutôt dans les marnes noires du Domérien qu'on les trouve. Et là, rien ne fait penser à ces marnes noires. Maintenant, si c'est une pièce volante dans un ruisseau poubelle (c'est celui où il y avait un bloc de scories?), tout est envisageable. Il existe des éponges fossiles avec une cavité gastrique tubulaire qui traverse quasiment toute la hauteur de l'individu. Peronella, par exemple. Un test à l'acide sur une zone bien propre, pourrait peut-être aider à la distinction. -
Avis basé uniquement sur le raisonnement: Rouge= Fer = arrivée d'eau douce Blanc = Pas d'eau continentale, évaporation au max d'où concentrations de même, y compris pour la silice => quartz.
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Oublies le jargon. Boudins et chevauchements ne sont pas à prendre dans le sens où les pros les utilisent. Ce sont juste des mots qui me semblent acessibles par toute personne qui visionne les photos. Au lieu de boudin, j'aurais du parler de saucisse...
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Si on repartait de la disposition spatiale des bandes de calcite ? L’échantillon est constitué essentiellement de « boudins » comme vus sur la première photo. Au lieu d’être côte à côte, en coupe, ils sont superposés. A droite de la dernière photo, on en a 3 voire 4 les uns au dessus des autres. Les écailles des « boudins » sont disposées toujours dans le même sens. Une écaille chevauche sa voisine de la gauche vers la droite. Les « boudins » ont un axe longitudinal qui est aussi gauche/droite. Les zébrures d'un "boudin" sont en continuité avec celles de son voisin même si la liaison peut être étirée, toujours selon le même axe. Pour utiliser une comparaison style bâtiment, si on décapait toute la marne, on aurait un empilement de tôles ondulées avec des gouttières gauche/droite constituées de tuiles qui se recouvrent de la gauche vers la droite. Présenté comme ça, on peut penser à un raccourcissement haut/bas qui génère des plis combiné à un allongement gauche/droite. ( haut, bas, gauche, droite par rapport à la vue de dessus). JF, ça te semble cohérent ? Ca t’aide pour un scénario ?
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Ce que j'ai relevé et qui m'a chiffonné dans cette présentation émanant d'un prof d'université. La présentation démarre fort: « L’observation en différents endroits, montre des assemblages de blocs extrêmement curieux irréalisables en taille de pierre. » HYPOTHESE : IL S’AGIT D’UN MATERIAU ARTIFICIEL Irréalisable, impossible? Postulat de base qui oriente de suite dans les bras de Mr Davidovits. « C’est ainsi que la description pétrographique et micropaléontologique « à l’aveugle » d’un échantillon de mortier scellant les blocs de granite du parement de la pyramide de Chephren a donné comme résultat… » Il n’y a pas de parement en granite sur Kheops et Chephren. Mais il y en à la base de la troisième pyramide : Mykerinos. Un lapsus ? Il est écrit qu’un labo a retourné la détermination calcaire à débris de foraminifères alors qu’il s’agissait d’un mortier. L’explication étant qu’entre un calcaire gréseux (calcite + sable) et un mortier ancien (chaux carbonatée + sable), on peut se faire « avoir ». Et de renforcer l’idée par : « L’origine artificielle du matériau n’a pas pu être détectée par l’étude classique en microscopie optique.» S’il est si difficile de distinguer la pierre naturelle de la pierre reconstituée comment arrive t’elle à : « 20 à 25% de pierre reconstituée sur place ». Oui mais : « (en cours d’étude) ». Ouf!.. Si quelqu’un trouve cette étude, merci de nous le faire savoir. Malgré ça, la conclusion claque : « Il existe une forte probabilité pour qu’une partie des matériaux soient de la pierre reconstituée in situ. » Bon, c’était destiné au public d’une université du tiers temps. On ne va pas se montrer trop gourmand en détails techniques mais aller présenter cette affaire de la pierre reconstituée de cette façon là, je trouve ça plus que léger. Je parie que la plupart des auditeurs sont rentrés chez eux avec l’idée que c’est quasi certain, avec la garantie de l’université et du CNRS. C’était tellement probable que 18 ans + tard, on en discute encore...
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Trouvé ceci concernant les "pyramides en béton": https://www.utt-montpellier.fr/web/file/documents/68_2019.01.09_-_Nouvelles_donnees_sur_l'architecture_des_Grandes_Pyramides..pdf Ne pas rater les 3 dernières diapos. C'est présenté sous le logo CNRS quand même...
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Dans le Crétacé inférieur?
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T'as pas de bons yeux!! Ecrit plus haut: 30 x23 cm.
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Tu ratisses trop large. Si c'était du mollusque, tu verrais des couches de calcite prismatique en section.
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Bonsoir. Je profite du retour en surface de ce fil pour vous proposer quelques photos. L'échantillon a été récolté au NE de Figeac mais sans rattachement à un affleurement étendu. Dimensions: 30 x 23 cm.
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microfossiles ferret capiens
jjnom a répondu à un sujet de Nanil dans Galeries de photos de minéraux, fossiles, roches, etc.
Un Micraster du Crétacé et une plaque de tortue du Tertiaire (@elasmo devrait valider). -
Je le pense aussi.
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Tel que présenté l'échantillon nous pousse à envisager une stratification. Ca n'est probablement qu'un leurre. Si on met les images, notamment celles montrant les coupes, à la verticale et en pensant à un contexte de faille, une génèse me semble plus facile à concevoir.
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pierres d'Auvergne
jjnom a répondu à un sujet de olivierP dans Demandes d' identification de minéraux
Bonsoir. Le château de Murol est bâti sur une croupe constituée de basalte d'âge miocène. Sous le basalte, il y a des marnes oligocènes. Ces marnes sont métamorphisées au contact avec le basalte. On peut voir ce contact à l'endroit du "puits" de la basse cour du château. En fait c'est un exutoire des eaux infiltrées dans le basalte sur les marnes imperméables. Le basalte du site du château est aphyrique (pas de cristaux visibles à l'oeil nu) mais parfois on peut observer un petit nodule de péridotite. Ici, impossible de zoomer dans une photo prise au smartphone. Donc le "truc clair" n'est pas identifiable. C'est quoi une "pierre de lave"? Léger et poreux, c'est peut-être une ponce... Il y en a près de St Nectaire et l'église est en partie construite avec cette ponce. Dans ce cas, c'est très différent du basalte sur les plans composition chimique et mise en place. -
Si, si! Mais il faut zoomer dans l'image de la dernière photo. Bien visible sur la droite. Comme si chaque fine ligne marneuse correspondait à un plan de glissement.
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Bout du Monde Sainte Adresse (76)
jjnom a répondu à un sujet de EccoCambrian dans Demandes d' identification de fossiles
2 autres documents qui pourront être utiles: https://www.yumpu.com/fr/document/read/16653326/support-dexcursion-sciences-et-geologie-normandes et: https://patrimoine.sorbonne-universite.fr/medias/a3/b0/1b/37/a3b01b37-64b2-42db-a82c-f3e0dff06b9e/files/GR_000333_001_pdf.pdf Le second est très ancien (19°) mais cite de nombreuses espèces. Reste ensuite à les retrouver sur le web et dénicher leurs noms actuels. Chemnitzia, par exemple, est devenu Turbonilla. Pinnigena Saussuri pourrait correspondre à Trichites Saussurei. Terebratula humeralis est maintenant Zeilleria humeralis... Plusieurs espèces d'Harpagodes sont mentionnées. A voir s'il y a eu des mises en synonymie. Plus compliqué quand l'espèce a été éclatée en plusieurs autres comme Rhynchonella inconstans. Avec de la patience et beaucoup de temps devant l'écran... L'autre intérêt du vieux doc est au niveau de la description du contenu du Cénomanien. La boule sur silex pourrait être un spongiaire descendu de cet étage. -
Deux autres documents pour nourrir vos réflexions: 1 doc de 1951 avec les figurations et descriptions des espèces de Gryphaea du Lias: https://orage.univ-lorraine.fr/files/original/59de673a7810f77094c5312c9c1ffe48b9775756.pdf Et ceci: https://asnat.fr/dossier-histoire/assisegryphees.php où il est dit, entre autres, que G. Maccullochii = G. cymbium.
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Demande identification dent fossile
jjnom a répondu à un sujet de babouchekiks dans Demandes d' identification de fossiles
Je propose NP -
"Les espèces G. incurva, G. obliquata, G. ovalis, G. dumortieri, Liogryphaea praeovalis et L. subsportelloides, tombées en désuétude, sont aujourd'hui considérées comme des variants juvéniles de l'espèce G. arcuata." https://sites.ac-nancy-metz.fr/base-geol/fiche.php?dossier=187&p=4actirea
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On (et moi le premier) n’a peut-être pas suffisamment poussé la relation entre la suite de réactions évoquée par icarealcyon et l’une des photos de terrain montrant des cristallisations dans l’axe des bandes jaunes. La formation de gypse à partir de la pyrite est un classique. Les minéralos connaissent bien les célèbres cristaux dans l’argile d’Orchies de l’ex-carrière de Leforest (59). Le point de départ est l’oxydation de la pyrite par l’oxygène en présence d’eau qui génère la formation d’acide sulfurique. Celui-ci réagit avec la partie calcaire de la marne pour former le gypse. La première réaction consomme 2 H2O, la seconde en fixe 2 (CaSO4.2H2O). Une autre possibilité implique en plus une contribution de la partie argile des marnes qui aboutit à la formation d’ettringite : 3CaO.Al2O2.3CaSO4.32H2O (Un sel qui peut provoquer la ruine des bétons). Dans un cas comme dans l’autre, la fixation d’eau entraîne une augmentation de volume. En considérant une bande jaune d’altérites relativement plus perméable que les marnes intactes et qui a comme substrat un imperméable (la marne non altérée), il est, je pense, permit d’envisager un système évaporitique, un peu comme une lagune. J’imagine un scénario : lors de pluies, les altérites se gorgent d’eau et maintiennent une humidité permettant l’enchainement des réactions qui aboutissent au gypse ou à l’ettringite. Retour du soleil : la température du milieu réactant s’élève et facilite les transformations. L’évaporation va « extraire » les cristaux néoformés mais va aussi abaisser la quantité d’eau disponible. A un moment, le système devrait se mettre en pause. Entre temps, l’augmentation de volume liée aux minéraux néoformés et le retrait lié au desséchement ont fissuré le toit des altérites. Ce qui facilitera la pénétration de l’eau des prochaines pluies et de l’oxygène. Et ainsi de suite. Je suppose qu’il doit y avoir un optimum dans les conditions nécessaires, notamment l’épaisseur d’altérites : suffisante pour conserver une humidité importante mais permettant l’arrivée d’oxygène. Là, c’est le domaine des pédologues… Je serais bien intéressé d’observer une coupe transversale de ces bandes jaunes pour voir leur forme et la propagation de l’altération en profondeur.
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https://nte.mines-albi.fr/CristalGemme/fr/co/uc_Description.html