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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Les minéraux pyrénéens


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A le lecture de la "synthèse" de Zunyite, je me permets d'apporter quelques nuances.

Les quartzites :

A ma connaissance ou trouve des anatases, rutiles, titanites et terres rares dans deux gisement de grès-quartzites la série de Massana à Andorre et la série de Sia au Lurien. Les deux sites sont liés à la présence proche de plutons granitiques.

En fait dans la série de Sia, il y a beaucoup plus d'occurences connues (au moins 5 ou 6). Toutes pour l'instant dispersées plus ou moins en bordure du pluton de Cauterêt Panticosa. Mais on ne peut pas affirmer que ces sites sont liés à la présence proche du pluton. De même qu'on ne peut pas affirmer le contraire. Je ne sais pas ce qui en est de la série de Massana, que je ne connais pas, mais pour ce qui est de la série de Sia, le problème c'est que dans la zone où elles affleurent il y a presque toujours un massif granitique pas loin (dans les 1 à 3 km). Donc il me semble qu'il faut rester prudent sur les interprétations qu'on peut en tirer.

Les bandes volcaniques "alpha"

Elles ont été étudiées en détail (localisation, chimie, lames minces etc..) par Lacroix localement mais surtout par A de Romeu.

On en observe un grand nombre dans les Pyrénées en filons isolés ou en champs filoniens de composition allant de labradorite (dominant) à lamprophyres. On retrouve toutes ces formation dans le dévonien et "houiller" (suivant les cartes mais les derniers travaux montrent qu'il s'agit de dévonien supérieur) et toujours autour des plutons granitiques ce qui n'est sûrement pas un hasard.

Je savais que la série de Sia autrefois classée carbonifère est passée dans le dévonien, mais en est il de même pour les schites carbonifères qui affleurent dans la zone du Tourmalet ? Si c'est le cas, cela m'intéresse de savoir plus precisemment quelles sont tes sources pour les lires. Quand à la position des des labradorites, selon mes observations elles ne sont pas toujours autour des plutons... mais plutôt dans un contexte tecotonique commune, qu'EricT sera peut être plus à même que moi de préciser. Comme elles sont distribuéee globalement dans la haute chaîne axiale est que celle ci est bourrée de plutons, on peut avoir en effet la sensation qu'elles sont autour, mais j'en doute fortement.

Mise en place de ces bandes :

En dehors de leur proximité avec les granites, on peut voir qu'elles ont subi toutes les phases tectoniques identiques à l'encaissant ; A de Romeu en a observé qui recoupent les granites mais ne parle pas s"il y a eu métamorphisme de l'un par rapport à l'autre ou pas.

Mais toutes les études récentes s'accordent à dire, datation à l'appuie, que les roches hypovolcaniques des Pyrénées Centrales (je ne parle que de celles là) sont largement postérieures à la cristalisation de ces granite. Ce qui est un fait évident lorsqu'on les observe dans l'encaissant granitique. Le contact est marqué, je dirais même tranché, parfaitement sécant avec le granite. Je n'irai pas généraliser ce qui a été dit et observé sur les Pyrénées Centrales aux Pyrénées orientales qui sont quelques peu différentes.

Sur le pluton de Salvezines, on peut observer de ces bandes au sein de ce massif lui-même ; il y a eu un très léger métamorphisme de ces bandes par le granites mais elles ont gardées leur direction et donnent l'impression de recouper les granites.Ces bandes ont subi l'albitisation par la suite.

Je ne connais pas le pluton de Salvezine. Sur quelle base repose tes affirmations: observations personnelles simplement visuelles. Lames minces, étude géochimiques ? Beaucoup de ces roches hypovolcaniques ont subi des rétromorphoses ultérieures dont je ne connais pas le processus. Qui te dit que ce n'est pas le cas ici ? Qu'est ce qui permet de penser que c'est le granite qui est le responsable de ce "métamorphisme". D'autre part, je ne vois pas comment le magma granitique aurait pu remonter, bouffer tout l'encaissant et ne laisser que le dyke hypovolcanique en place...

Le métamorphisme de contact de ces plutons a été important (de 400 à 500° pour 2 à 3 Kbar) sur une très longue période (avant , pendant et après la mise en place s.s des granites) et généralement observé en trois phases (la dernière ayant donné lieu à des circulations hydrothermales à axinite).

J'ai interrogé le directeur du laboratoire de minéralogie sur ce sujet. Selon lui, on n'a pas de données précises sur le sujet. Pour les quelques plutons pour lesquels on suspecte un métamorphisme relativement long (cas de plutons mis en place à des profondeurs importantes dans les encaissants "chauds"), il me dit que la durée du métamorphisme estimée est de l'ordre du million d'année... Pas de quoi rattraper l'écart chronologique avec les roches hypovocaniques datées. Comme en géologie, il n'y a jamais de certitude, si tu as des sources différentes et plus précises, je suis réellement curieux de les connaître. Quant à la circulation hydrothermale qui suit, là encore, je veux bien te croire, mais il faut me donner plus de sources que ta seule affirmation.

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Dans ces bandes à anatase on peut observer un chevelu de filonnets à quartz, albite , adulaire, anatase, brookite terres rares et chlorites) . Malheureusement, à l'heure actuelle aucune datation n'a été faite sur ces minéraux! Si on regarde les différents minéraux et leur contexte on peut en déduire des températures autour de 400/550° et 1,5 à 2 kbar de pression. Pour obtenir ces conditions , il faut donc de l'énergie qui ne se rencontre pas en milieux statique !

Qui a parlé de milieu statique ? la compression pyrénéenne, qui fait un excellent candidat, n'est elle pas un formidable moteur thermodynamique ? Certes moins puissant que celui des Alpes mais tout de même. Ce qui m'amène ... aux fentes alpines ... ou plutôt Pyrénéennes.

s.s une fente alpine est une fente de tension/extension dans des roches divers mais rigides. Ces roches ont subi des lessivages in situ par des eaux vadoses à une époque récente ( 3MA et température entre 150 et 400°) Les minéraux de ces fentes sont directement liés à la nature des roches environnantes et on peut , très souvent, la zone lessivée de ces minéraux autour de la fente et recristallisation dans la fente avec argile et chlorites résiduelles ce qui veut dire que les fentes à axinite des Pyrénées , par exemple, n'ont rien à voir avec les fentes alpines.

Je ne comprends pas trés bien où tu veux en venir ? La description que tu fais d'une fente alpine est tout à fait ce que j'observe un peu partout dans les Pyrénnées Centrales (et là encore j'insiste sur le Centrales, ne connaissant pas bien l'Est). Toute fente de tension avec des cristaux dedans est pour moi une "fente alpine". Une ouverture dans laquelles des fluides on circuler pour faire recristalliser, soit des éléments dissouts de la roche encaissante, soit des éléments venus d'un peu plus loin. Je ne pige pas non plus pourquoi les fentes à axinite (et encore faudrait il préciser lesquelles) ne serait pas des fentes "alpines" ? Ce n'est peut être qu'une affaire de définition.

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Ce serait trop long de donner toutes les biblios! La synthese pyrénéenes éditée en collaboration BRGM/ institut de barcelone est un bon résumé!

pour le pluton de salvezines il été étudié de nombreuses fois depuis lola pascal , les équipes de Rennes et toulouse sans compter les stagiaires!!!!! (observations de terrain, lames minces , datations etc..)

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Je ne demande pas grand chose comme sources.

Les nouvelles considérations sur la datation des séries dévono-carbonifère, et tes sources sur la durée du métamorphisme sur les plutons Pyrénéens... Si c'est dans le "Synthèse des Pyrénées", je devrais retrouver cela (il est chez un copain). Sache que ce n'est pas par esprit de contradiction, ces deux sujets m'intéressent vraiment.

Que le pluton de Salvezine ait été étudié globalement, soit, mais ces fameuses bandes hypovocaniques l'ont elles été spécifiquement ? Y a-t-il dans les documents que tu as étudié des signes évidents d'une mise en place de ces dykes avant le granite ou est ce ton interprétation ? Et si oui, je veux qu'on m'explique comment un pluton peut se mettre en place et tout digérer sauf curieusement un dyke de roches hypovolcanique. Parce que franchement, j'ai du mal à comprendre comment ça se passe.

Il est regrettable que le volume 2 de la synthèse géologique des Pyrénées, qui traite du cycle alpin, ne soit toujours pas sorti (à moins que je ne me trompe).

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Je ne demande pas grand chose comme sources.

Les nouvelles considérations sur la datation des séries dévono-carbonifère, et tes sources sur la durée du métamorphisme sur les plutons Pyrénéens... Si c'est dans le "Synthèse des Pyrénées", je devrais retrouver cela (il est chez un copain). Sache que ce n'est pas par esprit de contradiction, ces deux sujets m'intéressent vraiment.

Que le pluton de Salvezine ait été étudié globalement, soit, mais ces fameuses bandes hypovocaniques l'ont elles été spécifiquement ? Y a-t-il dans les documents que tu as étudié des signes évidents d'une mise en place de ces dykes avant le granite ou est ce ton interprétation ? Et si oui, je veux qu'on m'explique comment un pluton peut se mettre en place et tout digérer sauf curieusement un dyke de roches hypovolcanique. Parce que franchement, j'ai du mal à comprendre comment ça se passe.

Il est regrettable que le volume 2 de la synthèse géologique des Pyrénées, qui traite du cycle alpin, ne soit toujours pas sorti (à moins que je ne me trompe).

je vais préparer ça et les envoyer en MP ; il y a déja un bon moment que la partie devono-carbonifère a été revue !

Pour salvezines il est étudié dans un sens beaucoup plus large sur les phenomènes metasomatiques à l'échelle des pyrénées et , sur ce site, les formations volcaniques ont été étudiées car elles s'accompagnent de pegmatites et on peut voir sur un même affleurement l'effet de la métasomatose sodique sur le granite, les pegmatites et les roches basiques. La structure globale est loin d'avoir été conservée : il reste des morceau de 1 à 5-6m de long en chapelet suivant une direction.

De mon côté s'il y a eu des datations sur ces bandes hypo volcaniques je suis preneur parce que nous n'avons rien trouvé à ce sujet !

pour le volume 2 : d'après mes infos, il n'est pas sorti et risque de tarder ; ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur pas mal d'étages sédimentaires et il n'y a plus de sous côté espagnol.

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Merci pour les références

Pour ces chapelets de roches hypovolcaniques de Salvezines, sachant qu'elles ont été trés affectées par l'albitisation pyrénéenne, comme tu le suggères, comment fait on la différence entre les transformations liées au métamorphisme hercynien et celles liées à la métasomatose pyrénéenne. L'une n'oblitère-t-elle pas l'autre ?

D'autre part, rien n'indique que ces roches de Salvezines soient apparentées au dykes hypovolcaniques des Pyrénées Centrales. Il existe notamment dans le massif granitique de Cauterêt des enclaves basiques dont la position me parait trés semblable à celle que tu décris. On peut lire notamment dans la notice de la carte géologique de Gavarnie, à la page 41 et 42, ceci: Les enclaves ignées « basiques » du domaine 1γ3-5AL forment un ensemble extrêmement hétérogène. Elles présentent, en effet, une grande diversité d'habitus:... - Masses décamétriques à kilométriques, mal délimitées et très hétérogènes... - Essaims plus ou moins denses d'enclaves centimétriques à décimétriques, arrondies ou parfois anguleuses... - Filons irréguliers, de puissance métrique, souvent subhorizontaux, passant localement à des essaims d'enclaves. Ces filons sont rares. On les rencontre notamment dans la région des Frondellas (cirques ouest et est) au sein des zones riches en monzogranites mgr, et le long de la vallée d'Aguas Limpias. Il s'agit de microtonalites à biotite et amphibole proches, par leur composition, des enclaves eAmBi. Les mises en place des formations ignées acides et basiques du domaine 1γ3-5AL apparaissent enchevêtrées dans le temps et sont à considérer comme globalement synchrones.

Si on en croit les auteurs de la notices, ces filons n'ont rien à voir avec les dykes qui nous intéressent. En effet, on peut lire page 55: "Leur minéralogie, comme leur géochimie (tabl. 5), les classent parmi les associations alcalines et des datations K-Ar sur phénocristaux de kaersutite leur attribuent un âge saxonien (268 ± 7 Ma; Debon et Zimmermann, 1993). La localisation et l'âge des quatre filons ainsi datés sont indiqués sur la feuille Gavarnie." Ces datations sont en parfaites concordance avec les observations de terrain de Debon lui même et de ses prédécesseurs: dykes recoupant le granite froid (contacts nets et tranchés), dykes recoupant d'autres filons hypovolcaniques attribués au volcanisme de l'Ossau (272-278 Ma) déjà postérieur au granite de Cauterêt "d'après une datation par U-Pb sur zircons à 301 ±7 Ma d'une granodiorite du pluton oriental de Cauterets (Guerrot, 1998). Même en jouant sur les marges d'erreur les plus favorables à un rapprochement chronologique, entre ces dykes et les granites, et en attribuant au granite un métamorphisme de 1Ma (ce qui est à mon avis sur-évalué) , on y arrive pas. Dans le meilleur des cas on obtient 268+7= 275 Ma pour les dykes et 301-7-1=293 Ma pour le granite. Cela fait tout de même une différence de 18 Ma dans le meilleur des cas en tirant sur les ficelles. La réalité est probablement autour de 30 Ma... Sachant que le pluton de Cauterêt Panticosa s'est mis en place en position haute dans la croute (donc refroidissement rapide) et sachant que ce n'est pas un monstre, peut ont envisager que l'hydrothermalisme induit par son intrusion s'est poursuivi au delà sur 18 à 30 Ma pour infiltrer les fentes des dykes saxoniens ? Personnellement j'en doute. D'autant que cela pose un autre problème... celui de la présence des fentes. En imaginant que les fluides chauds venus du granite pouvaient exister encore 18 à 30 Ma aprés, les fentes, elles, sont encore postérieures et assez typiques de fentes de tension dans un système orogénique compressif .... qui ne peut être que Pyrénéen... ou alors j'ai raté un truc dans l'histoire géologique des Pyrénées.

Ce que je pense de notre discussion c'est qu'il faudrait, en l'état actuel de nos connaissances, éviter de comparer des objets géologiques trop distants qui ne sont pas nécessairement comparables ou synchrones... ce qui s'observe sur le secteur Cauterêt/Néouvielle est trés différent de ce qui s'oberve sur le secteur Couzeranais, lui même trés différent de la Haute Ariège et ainsi de suite. Il y a une histoire commune, certes mais de grosses disparités dans le détail. En tout cas, je le vois comme ça.

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Bon, je ne vais pas apporter grand chose au débat, mais les idées commencent à se mettre en place, sur la typologie des gisements d'anatases et consors...

Dans la série du Sia, je mets bien sûr Lurien, je rajoute Pique d'Arazur, Estaing Est que je connais bien. J'attend pour voir les autres sites de visu. Et je fais une nette distinction entre les anatases d'Estaing Est et le rutile trouvé à 600 m à vol d'oiseau du site précédent, l'encaissant n'étant pas comparable( je maintiens texture grès avec filons de quartz pour le premier et quartzite avec filons de quartz géodiques pour le second)...

Dans les bandes alpha. Une question me turlupine : Peut-on écarter définitivement l'appelation labradorites pour les bandes vertes à anatase du Tourmalet La Mongie ?

Une question, sur la barre principale de ce secteur n'a jamais été abordée, c'est la raison de l'épaisseur du filon de calcite qui coupait la partie haute et la partie basse de la barre rocheuse. J'en avait fait une coupe dans un fil enterré sur les sites que nous serions prêts à partager (et auquel Frédéric fut l'unique contributeur... si ma mémoire est bonne...). En sachant que ce filon de calcite contenait en vrac des débris de l'encaissant roche verte, et le cortège des brookites trop souvent broyées... ce qui laisse penser que cette bande a connu des vissitudes et que l'ouverture des fentes de tension ne fut pas en un unique épisode, mais par endroit en plusieurs. D'ailleurs, la calcite venant en dernier, dans ces fentes, bien souvent, peut-on faire une analise de sa composition pour comprendre la composition des fluides qui l'ont mis en place ?

Eric

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la calcite est toujours tardive et pas typique de la formation ; par contre les assemblages mineraux primaires peuvent être significatifs sur les températures /pression de mise en place (albite/adulaire , chlorite ou non, quartz , terres rares , apatite.....) globalement on a des indications sur température autour de 400-500° mais faible pression 1,5-2Kbar

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Hélas non.

Justement, j'ai écrit à Didier Béziat avant hier et malheureusement il m'a fait comprendre que compte tenu des budjets actuels l'université n'avait plus les moyens de s'occuper de ces petites choses annexes si elles n'étaient pas intégrées à un vrai programme de recherche... Je me demande si je ne vais pas récupérer les échantillons... SI tu as une autre piste.... il suffirait d'en dater une seule.

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Salut Eric

Ta question "Sinon, les bandes de roches vertes du Tourmalet... Labradorites ou bandes alpha ?" est curieuse.... la bande "alpha" ça n'existe pas. C'est juste une apellation génériques que quelqu'un sur le forum (je ne sais plus si c'est toi ou zunyite ou un autre) a employé pour désigner ces roches hypovolcaniques de nature varié qui ressortent en sills et dykes dans des encaissants divers. Bande alpha parce que sur les cartes géologique du secteur du tourmalet elles sont repérée avec un petit alpha.

Personne à ma connaissance n'a étudié pétrographiquement et précisemment les dykes du Tourmalet... sont il des microdiorites quartzifères, des diabases, des diabases labradoritiques, andésites, lamprophyres ou que sais-je encore... je crois que personne n'en sait rien.

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Bonjour,

En cartographie géologique, le petit "alpha" est employé pour désigner des roches de composition andésitique.

La seule étude un peu conséquente sur le secteur "Tourmalet" (plutôt Lac Bleu et Arbizon en fait), bien que datée maintenant est celle de A. De Romeu (1907) citée par Zunyite quelques messages auparavant et que tu peux consulter là : http://archive.org/s...ge/n61/mode/1up

Comme le dit Frédéric ci-dessus, il s'agit de différentiations en réalité assez peu variées : labradorite augitique, microdiorite micacée, microdorite à hornblende et labrador, andésite augitique, andésite augitique à hornblende et un truc plus "lâche" qui entre dans les "diabases intersectales" (ne pas prendre "diabase" dans son sens plus actuel nettement doléritique). Spécifiquement, les pitons du Tourmalet n'ont pas été particulièrement étudiés je crois (encore faudrait-il voir MILLE M. (1960). — Étude pétrographique de quelques roches éruptives filoniennes des environs de Barèges (Hautes-Pyrénées). D.E.S., Besançon, 90 p.) mais il y a assez peu de chances qu'ils diffèrent grandement d'un des termes ci-dessus; en ayant quand même assez peu de chance d'être des labradorites s.s.

EricT

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Il faut m'excuser si j'ai insisté sur les termes. Peut être un signe de fatigue, trop de boulot embrûme la tête...

Pour une contre enquête, il semble que le meilleur critère est la lame mince, en plus des datations sur minéraux de terres rares. Et les labos ne sont pas légions pour permettre une différenciation, comme l'ont relevé les interventions précédentes. Dommage.

Eric

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Salut,

Une petite photo de minéraux pyrénéens ne fera pas de mal après toutes ces pages de ..... "théorie".... (à mon avis ; un peu lourd à la longue. Mettez des photos de terrain pour illustrer ça sera moins chiant....parce qu'à part les 4 ou 5 participants à ce débat ; je pense pas que ça intéresse grand monde...c'est trop pointu et vous n'expliquez rien de manière compréhensible pour un minéralogiste standard comme moi !...Vous auriez du ouvrir un post spécifique pour ce débat !)

Bref, moi je préfère la pratique que la théorie...alors photo : une petite pièce de tétrahédrite,quartz et chalcopyrite du Séronnais : mine d'Alzen, Ariège.

La pièce fait 4 x 3.5 cm, et le cristal principal 1 cm.

post-5427-0-49845400-1352638351_thumb.jp

Je suis persuadé que la saison 2012 a été bonne ; alors à vous pour la suite !

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Salut Fred.

Superbe photo et spécimen de tétraédrite... qu'on aimerait bien avoir chez soi.

Mais franchement, moi les photo ça me soule... Il faut arrêter de polluer les forums avec des photos, il y a une rubrique "galerie photos" pour ça ! Un forum est un lieu de discussion pas un lieu d'exposition !grand%20sourire.gif

ARGGHHH ! Là, je vois la moitié des géoforomeurs qui m'étranglent... :chaud:

Bon allez, je blague... à moitié quand même. ;)

Ce que je pense c'est qu'il faut un bon équilibre entre textuel et visuel. L'important, c'est la valeur de ce qu'on communique et l'efficacité du média. C'est vrai que trop de blabla sans illustration c'est lourd... mais je persiste à penser que trop d'illustration sans blabla ç'est tout aussi ennuyeux. :suer:

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Bon c'est cool, vous avez tous les deux des points de vue qui amènent à l'équilibre, de la science, de la photo, les deux sont indispensables. Mais au début je vous ai lu, du haut niveau, j'ai eu le vertige, je suis tombé, je n'ai rien compris, j'ai arrêté de lire. Pourtant ça devait être super intéressant mais pas du tout accessible. Vous êtes des bons, c'est normal que ça défrise, mais on ne l'est pas tous, je ne sais pas si j'y arrive mais j'essaie toujours de m'adresser au public le plus large quand j'interviens sur le forum. Si vous pouviez faire pareil ça serait juste parfait.

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Le seul truc c'est que quand on est pris dans le vif des discussions on se rend pas compte de ça. C'est bien de le dire.

Dis nous les passages où tu as décroché. Je ne pense pas que ce qu'on raconte soit si compliqué que ça. Le principal problème que je vois c'est qu'il faut au départ avoir une bonne idée de la géologie pyrénéenne globale. Et ça malheureusement on ne peut pas en faire le topo sur géoforum.

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C'est exactement ça, je ne maitrise pas la géologie d'une part et encore moins celle des Pyrénées. Je peux presque suivre la géochimie mais quand vous commencez à décrire les épisodes de mise en place, je nage, coule et change de page ^^ Je comprends l'emportement, ça m'arrive aussi, et puis parfois on ne peut pas vulgariser, ce n'est tout juste pas possible quand ça devient très technique.

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juste une petite remarque ;

c'est vrais que c'est de la géologie mais loin d'être "théorique" ; le but est de déterminer de façon la plus précise possible comment et surtout où se forment les contextes à anatases des Pyrénées!!!!

Autre remarque ; à votre avis, pourquoi les chercheurs de cailloux sont souvent dédaignés (pour ne pas dire autrement) par les professionnels et les différentes administrations officielles ( celles qui autorisent ou non certains accès ???

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juste une petite remarque ;

c'est vrais que c'est de la géologie mais loin d'être "théorique" ; le but est de déterminer de façon la plus précise possible comment et surtout où se forment les contextes à anatases des Pyrénées!!!! Oué ok c' est bien beau tout ça, mais c'est pas du tout le but de ce sujet : relis le titre !

Autre remarque ; à votre avis, pourquoi les chercheurs de cailloux sont souvent dédaignés (pour ne pas dire autrement) par les professionnels et les différentes administrations officielles ( celles qui autorisent ou non certains accès ???...ben ouaip, on est pas tous géologues et par conséquent on n'a pas ce qui va avec, connaissances incluses !

Bref, les photos pleuvent....tous aux abris !!!!!

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Je pense que les deux approches se complètent. C'est vrai que là, pour moi qui suis quand même de la boutique, c'était assez pointu en terme de géologie pyrénéenne que je ne maîtrise pas, et c'est aussi vrai que j'ai zappé le débat, vu que quand je suis sur le fofo, c'est plus pour la détente, mais bon il avait sa place.

Fred, on ne discutait pas l'autre jour en mp de la mise en place des minéralisations d'Alzen et des successions minérales (paragenèses en terme géologiques). Là on était dans les discussions de géologie, OK c'était en mp, mais ça aurait aussi bien pu être en discussion forum (on ne donnait pas vraiment d'indication de lieu précise) D'ailleurs j'ai pas eu le temps de me replonger sur les documents infoterre, mais c'est promis je m'y remettrait

Par contre, je suis assez d'accord avec Zuniite sur sa dernière phrase, je crois que pour être crédibles vis à vis des professionnels, il ne faut pas que nous apparaissions que comme des collectionneurs, sur le coup c'est un problème de com et pas vraiment d'état d'esprit. si j'ai bien compris la découverte des dernières tétras d'Alzen est le résultat d'une démarche de prospection assez longue, pour moi c'est une démarche scientifique et elle a autant d'importance que la découverte en elle même. D'ailleurs, j'en suis content pour les découvreurs et pas du tout jaloux.

Amitiés à tous, Serge

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à votre avis, pourquoi les chercheurs de cailloux sont souvent dédaignés (pour ne pas dire autrement) par les professionnels et les différentes administrations officielles ( celles qui autorisent ou non certains accès ???

Bonne question, Phillipe. Et là, on trouve un autre aspect de ce qui nous dessert dans la minéralogie (j'ai déjà parlé des "viandards" de saphir ou d'autres choses...), c'est notre ignorance relative en géologie et minéralogie pour expliquer et partager notre passion. Voire convaincre un exploitant ou un propriétaire de notre oeuvre de préservation...

L'illustration de nos propos, je suis d'accord... Je le ferai bien avec un meilleur matériel photo. Mais bon, je ne peux pas avoir toute la matière.

Eric

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