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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Drealiste

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Tout ce qui a été posté par Drealiste

  1. Mea culpa, j'ai omis de préciser la provenance de ces bestioles à dents et à coquilles - identique au précédent reste de musaraigne : Corse. Soit dit en passant, il y aurait probablement à reprendre la (paléo-)malacologie pléisto-holocène de cette île, un véritable capharnaüm, les derniers travaux sérieux de systématique remontant au début du XXe...
  2. Dans la lignée de ce PDF, je suppose que vous connaissez déjà l'application Android "MALACO-FR" ? plutôt bien conçue, m'a déjà servi sur le terrain quand je tombe sur des "petites merdouilles molles à coquilles"...
  3. Ca fait un peu rapakivi les blobs de feldspaths/plagio pas déformés, non ?... (et le kiwi râpé c'est pénible à manger)
  4. (C'est pas du tamisage....) Très très peu de mollusques, c'est essentiellement une coprocénose de rapace(s). Contrairement à un autre site voisin où là, les gastéropodes sont très abondants et dominent largement l'assemblage (thanatocénose/sédimentocénose, donc micromammifères 'achement plus rares).
  5. Pour continuer dans le nonosse pléistocène, encore des "grosses" musaraignes... (sans compter leurs whatmille os longs et dents isolées, le genre de choses qui demandent 15 dixièmes à chaque oeil...)
  6. Un grès volcanosédimentaire à éléments de rhyolite ignimbritique ? /sortencourant
  7. Quelques nonosses de la glaciation de Günz, dont un joli tarsométatarse de lagopède (piaf des régions à climat maussade). Près de Dijon.
  8. Intéressant exercice, beaucoup d'éléments avancés, et la caillasse elle-même n'a pas l'air idéale (galet altéré + contexte géologique régional qui n'aide guère à défricher le terrain). Pour toutes les raisons pré-citées, et en l'absence de données plus fines (ne serait-ce qu'une lame mince pour la compo/texture micro) sur un échantillon tout frais in-situ, pas de souci à y voir une rhyolite/microgranite. Qui sont d'ailleurs deux faces d'une même pièce. (Je crois que gneiss et basalte sont définitivement hors de question. Ou pas ?) Pour remettre une pièce dans le nourrain : l'hypothèse sédimentaire n'est par principe pas à écarter - des sédiments volcaniclastiques très peu évolués peuvent mimer la roche dont ils sont issus (~ cas extrème : séquences volcanosédimentaires où alternent coulées, retombées et faciès de démantèlement, et qui peuvent donner un peu de fil à retordre si on doit se contenter de pierres volantes : il y a ça en Corse et donc pourquoi pas dans l'équivalent des Maures et d'Estérel). Bon, c'est un cas assez particulier, et en général il y a d'autres éléments révélateurs (ciments, structures etc.)... sans parler d'une connaissance intime, acquise sur le terrain, des divers faciès à l'échelle affleurement/région.
  9. Ruisseau de Bistugliu à l'est de Corte. Pour les arkoses (et du bon gros conglo 100% rhyolitique ), voir plus à l'ouest du côté d'Albertacce-Calasima :
  10. Yo dawg... J'ai vu que vous aimiez les conglomérats, alors je vous mets un galet de conglomérat (crétacé) dans un conglomérat (miocène) dans un torrent corse actuel qui produira sans doute des galets dans un conglomérat (futur). (en réfléchissant, pas impossible qu'il y ait des bouts de conglomérat permien dans le conglomérat crétacé...)
  11. Coutelier à Evisa... celui à la sortie du village (dir. Marignana) ? Si oui, il y a du "minerai de fer" (hématite) à une centaine de mètres de chez vous, mais je doute que les quantités soient suffisantes (il faudrait râcler tout le versant pour en sortir quelques dizaines de kilos). Et surtout, cette hématite est intimement liée à du quartz et diverses impuretés... pas l'idéal pour une fonderie je suppose... Les autres minerais de fer avérés dans le secteur sont sur le territoire de Marignana (maigres gisements entre ce village et Revinda, exploités avant tout pour le cuivre), et plus loin vers Osani/Galeria/L'Argentella (pyrite).
  12. J'en profite pour signaler que Corse Matin a dernièrement (un peu) parlé de minéralogie/géologie insulaire... http://www.corsematin.com/article/derniere-minute/grand-reportage-la-corse-terre-geologique-dexception.1891465.html https://www.corsematin.com/article/corte/lhistoire-oubliee-des-mines-de-cuivre-du-centre-corse.1890071.html avec mention des efforts d'Arkemine :)
  13. La dernière, pas du rongeur, du lagomorphe, une P3 Une bonne tête de prolagus.
  14. Pifométriquement, rhyolite alcaline de la masse permo-trias "U3" (avec sanidine mâclée déstabilisée, pas mal de quartz, pas de flammes apparemment), comme on en trouve à foison dans le N-W (rarement ailleurs) et dans les alluvions descendues du massif du Cintu. Pas toujours simple à distinguer des microgranites et ignimbrites qui leur sont liées sur le terrain... L'altération est un bon indice en ce qu'elle donne une patine jaune ou beige poudreuse, à la différence des rhyolites filoniennes plus anciennes (très souvent flammées, plus sombres et compactes, patine plus vive rose/mauve).
  15. « Ce qui n'est pas rentable ne sert à rien, et réciproquement. » ~ tout le monde, tout le temps
  16. Pas mal de filonets de minerai de fer dans des roches très chloriteuses (~protogine) au dessus de Corti... Les f(a|u)meuses mines de fer de la Restonica - à 1 km au sud - ne seraient en fin de compte pas si dénuées de fondement que ça. (faisez pas gaffe au mégot...) Confirmation de fayalite dans deux nouveaux filons vers Serriera, épicétou (et surtout, cémoche). Personne n'est passé voir les quartz sur les hauteurs de Porto ? bientôt bouffés par l'enfer vert, je crains...
  17. Ah, good. The broader the interest, the better :) France has much to offer, wherever it be. It also helps that laws are very lenient here, compared to neighbouring countries e.g. Italy or Germany. BTW beware: a geology hammer may be regarded as a dangerous weapon by people and policemen as well. When moving/driving around in populated areas, keep it out of sight/reach (in a backpack...) in case of controls.
  18. If you're interested in Permian-Triassic ammonoids, better forget about France - the fossils and outcrops are too few here. Permian-Triassic strata in central China (e.g. Sichuan, Shaanxi) are so much better! However, Dijon is (or was, back in the 1980s-1990s) definitely one of the finest paleontology labs, when it comes to ammonites. There are many fossiliferous Jurassic outcrops in the neighborhood, some of them even reachable by bus A few former students from Dijon have been working on P-T ammonoids from Morocco or the Himalayas, for example in Dr. Klug's team in Zürich (Switzerland). Good luck with your research
  19. QGIS est un logiciel SIG "pro", y a de quoi paniquer quand on a pas l'habitude (voilà qui va faire rire les grassistes et autres gmtiens...) En comparaison, Google Earth est un quasi-SIG tous publics, suffisant pour des usages courants comme p.ex. tracer des jolis traits etc. sur un fond de carte tout mignon... mais on a vite fait de se heurter à diverses limitations et imprécisions (anxiolytiques fortement conseillés à quiconque l'utilise pour du travail sérieux...) La rectification de whatmille captures d'écran en mode bourrin avec 3-4 points à main levée, pourquoi pas... si on est pas regardant sur la précision... (Pour info, à destination des SIGistes : on peut bel et bien afficher dans QGIS les divers fonds Géoportail - ou tout autre service en ligne proposant ses données dans un format "tuilé", p.ex. Worldwind, Infoterre... il est même possible de conserver les tuiles téléchargées dans un cache local, pour partir en promenade loin du web avec QGIS tournant sur son ordi portable. Tout ça demande un peu de "configuration à la mimine" : voir la doc du format WMS sur gdal.org - car c'est bel et bien GDAL qui abat le boulot derrière le rideau de QGIS )
  20. Oui, sédim épicontinentale mais arc volcanique pas très loin effectivement (de quoi obtenir quelques cinérites z'et bentonites... et surtout les zircons qui vont bien)
  21. Une tempestite (compo : dolosiltstone à glauconite/lapili/lithoclastes). Brèche intraformationnelle façon "poubelle" Concernant les charophytes de la "meulière", faudrait que je retrouve la littérature... (déjà ancienne : le coin ne passionne plus trop les foules). J'ai aussi un bout qui contient une empreinte partielle de Nystia, mais pour dire l'espèce houla. Pour la datation du tertiaire continental dijonnais faut du courage : affleurements peu étendus, disjoints, médiocres voire disparus ; éventail de lithologies peu contrastées ; peu de bons fossiles ; lacunes d'érosion et fréquents remaniements ; formations résiduelles non calées stratigraphiquement ; relations géométriques pas toujours simples au sein des unités (chenaux, interdigitations et récurrences de faciès)... La borne inf. (sommet du calcaire sapropélique) serait du Ludien (mais j'ignore si les planorbes éocènes sont de très bons marqueurs). La borne sup. est mieux contrainte (marnes à hélicidés typiques du 'Chattien' cf. Rhin et Limagne). Entre deux ça donne l'impression d'être assigné "à la louche" par analogie litho/paléo avec les formations parisiennes et bressanes, ou sur la base d'une succession verticale un peu "idéalisée" des faciès (p.ex. le calcaire de Brognon et sa flore à cachet 'sannoisien', intercalé au sein de marnes rappelant le 'chattien' mais curieusement sans fossiles...). Dur dur. Pour illustrer le problème de ces formations : à Dijon dans la tranchée de l'échangeur routier Rocade/Toison d'Or, dans la formation "chattienne à Helix" censée couronner tout ça, on pouvait voir vers 1995-2000 des petites lentilles et galets de calcaire compact style Brognon (autrefois supposé se trouver en-dessous) et juste en-dessous de celui-ci, une grosse intercalation de calcaire crayeux lacustre à concrétions algaires (formation qui est pourtant en position tout à fait sommitale dans le reste de la Bresse dijonnaise). Allez, petite histoire à vertu pédagogique « de l'art de choisir des indications géographiques fiables lorsque l'on veut décrire un site » On aurait du mal à retrouver l'affleurement de "chattien à Helix" mentionné dans le guide géol régional à l'aplomb d'un calvaire du coin, et pour cause : le calvaire a été déplacé y a 20 ans au bas mot... Seuls les anciens savent
  22. Dans le nord-est dijonnais (une sorte de mini-plateau pas très haut, faillé en angle nord-ouest du fossé bressan), le scénario est assez similaire, même si c'est pas tout à fait le bassin parisien, question épaisseurs et lithologies. Au-dessus du soubassement mésozoïque, on trouve quelques reliques ("flaques") de calcaire lacustre parfois sapropélique, parfois ferrugineux à escargots éocènes (+ indices de pédogenèse). Ailleurs des formations superficielles riches en simili-"meulières" là aussi lacustres (cherts laiteux peu caverneux, à oogones/tiges de charophytes, fini-éocènes à rupéliennes). Et aussi (cas de la carrière de Brognon) un minuscule dépôt de "travertins" "sannoisiens" (l'attribution est paléontologique... l'étude strati le placerait plutôt à la frontière rupélien-chattien) surtout calciteux et légèrement siliceux, à feuilles, vraisemblablement alimenté par la karstification sous climat tropical d'anciennes buttes de carbonates mésozoïques (craie) avoisinants. En dehors de ces quelques témoins éocènes-oligo inf, c'est généralement l'oligocène terminal bressan ("chattien" fluvio-lacustre) qui repose directement sur les carbonates jurassiques ou crétacés (qu'on y trouve remaniés : ciment carbonaté et bouts de craie, un peu de sable albien, galets de calcaire jurassique).
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