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Drealiste

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Tout ce qui a été posté par Drealiste

  1. Ouais enfin au Chenaillet et environs (Queyras) des coussins y en a à foison, et le paysage (pour le peu qu'on en voit) ressemble pas mal... D'après ce site, http://www.angelfire.com/wizard2/solidaires/meteor.html
  2. C'est pas la nappe ophiolithique du Chenaillet ? http://www.chocolat-miam.net/photos-Chenaillet.html
  3. Alors là... laurier, cannelle, "chêne, whatever... c'est déjà assez de boulot à sortir sans se démettre une articulation (et en plus, le coin est mi-dépotoir, mi-forêt, et re mi-décharge derrière), alors si il faut encore se râcler la soupière pour donner un nom...
  4. Merci pour l'info. Plutôt une bonne chose, tout ce qui améliore la clarté des dispositifs légaux et popularise la notion de "patrimoine géologique" est bienvenu. Je laisse de côté pour l'instant le débat amateurs vs. pros, chasses gardées plus ou moins honnètes, mode de la protectionnite aiguë, vilain-état-qui-se-mèle-de-tout etc. De même les APPG et autres INPG sont connexes mais restent encore assez "expérimentaux" (comprendre : phénomène récent et assez contingent - je ne veux froisser personne ici ;)) - ça ne recouvre pas nécessairement la totalité des objectifs. (Dysclameur : suis pas naïf non plus... y a quelques sites pour lesquels je n'aurai aucun scrupule à voir enfin appliquer des mesures radicales d'inconstructibilité/inaccessibilité ; y en a d'autres pour lesquels c'est au contraire déjà le cas et on cherche toujours le con qu'a eu l'idée... dans tous les cas, une fois arasé/bétonné/maisonphénixisé, c'est perdu pour tout le monde, assoces, amateurs, pros, scientifiques) Outre les quelques "petits soucis pratiques" déjà mentionnés ("2% sortis du cul de la comète" etc.) j'ai relevé un point qui pourrait s'avérer délicat voire contre-productif (§2.2, sur la réhabilitation ICPE/après-mine), en ce sens que des mesures de protection de site géologique pourraient entrer en conflit avec des travaux de réhabilitation menés à terme (tels que pratiqué actuellement et pour les années à venir... à moins de revoir aussi code minier, réglementation ICPE etc.) si l'éventualité d'une protection n'est pas dès l'origine incluse (et gardée à l'esprit) au sein des mesures de réhabilitation prescrites. Pour l'heure, ça n'est "rentré dans les habitudes" que pour les plantules/bestioles protégées mais "la caillasse" échappe très largement aux préoccupations. Expérience de pensée : ce n'est pas une fois qu'un front de taille ou une galerie de mine a été totalement taluté/remblayé/foudroyé/"mis en sécurité" conformément aux mesures de réhabilitation effectuées dans les règles de l'art, qu'il faut se dire "bon maintenant comment on protège/valorise le site au titre du patrimoine géologique ? ah merde..." C'est déjà un point critiquable (et critiqué...) des fameuses "mises en sécurité" (cf. autre thread du forum), lesquelles sont souvent la priorité majeure - quand ce n'est pas la seule - pour des raisons compréhensibles même si bassement matérielles : risques aux personnes, budgets toujours serrés, faible intérêt en termes de $$ ou d'image. Les autres préoccupations (valorisation/sauvegarde de patrimoine archéo/minéralo/paléonto/pédago etc.) restent la cinquième roue du carrosse, soumises à des questions épineuses de rentabilité court-moyen-long terme, délégation de responsabilité etc. Le texte présenté ne me semble pas particulièrement renforcer les incitations à chercher un "meilleur équilibre" (même s'il ne le décourage pas, et a au moins le mérite d'évoquer la question ce qui peut concourir à faire rentrer dans la tête de certains la notion de "patrimoine géologique"). edit: autre doute plus politique sur l'éternel dilemme entre centraliser la définition et gestion des sites (avec la bureaucratie lourdingue associée), et déléguer celles-ci au niveau local (avec toutes les tambouilles incertaines que ça implique)
  5. Juste pour le côté historique, un (mauvais) bout de feuille du travertin oligocène de Brognon/Spoy :
  6. Un gland d'âge aime les sucettes... /vieuxcochon
  7. Les Oudots, ancien (1980-1982) site à autunite dans une brèche siliceuse, exploité à ciel ouvert par gradins, ~500000 tonnes extraites livrant 20000t de minerai à 0.25% U (donc 50 tonnes d'uranium), intégralement remblayé en 1984 et remis en culture. On n'y trouve plus rien, hormis des vaches et leurs bouses... Quand je me sentirai le courage, j'irai photographier mon bout d'uranocircite, l'ancienne "spécialité locale"
  8. Quelques précisions sur ces bébètes et leurs fossiles... Déjà, les Glyphea : malgré leur allure, plus proches des homards/écrevisses que des crevettes. Courantes et variées au Secondaire, mais à peine 2 genres/espèces à l'heure actuelle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Glypheoidea Ensuite, sur leur présence dans les roches de France : pas rare. Dans l'Est (Bourgogne-Franche-Comté) on en trouve assez facilement des bouts de carapace (reconnaissable à leur ornementation, aspect "granuleux"), quelques pattes, plus rarement des individus entiers. Vivaient en milieu marin assez profond (~100m), notamment au pourtour de plates-formes où se déposaient des carbonates (p.ex. au large de récifs coralliens/à éponges). Pour ces fameuses bestioles de Haute-Saône : on en trouve là encore divers morceaux dans les calcaires fins du Jurassique moyen-sup (couvrent toute la région dijonnaise, Besançon, Baume-les-Dames, plateaux de Haute-Saône...), mais c'est un niveau bien particulier de la région de Vesoul qui a fourni à foison ces jolies bestioles bien conservées (niveaux de "calcaire à chailles" au sein d'une formation calcaire appelée "l'argovien" par les anciens auteurs, son âge Oxfordien moyen est confirmé par des ammonites trouvées soit directement dans le calcaire soit dans les chailles qu'il contient). La formation de ces niveaux à chailles - des concrétions siliceuses, un peu comme le silex dans la craie, mais en moins pur - est classiquement expliquée par la présence, non loin de là, de récifs à éponges dont le squelette, après la mort, s'éparpille et alimente toute la zone en silice ; celle-ci diffuse ensuite dans les sédiments du fond marin, mais va souvent s'accumuler pour des raisons bêtement chimiques autour d' "anomalies" - par exemple un misérable bout de coquille, un vermisseau en train de se décomposer, une "crevette" morte au fond de son terrier, etc.). Durant les périodes les plus récentes de l'histoire géologique régionale (~ du Pliocène à nos jours), les épaisses couches calcaires de la région ont été attaquées par l'érosion, par endroits complètement dissoutes, ailleurs transformées en gruyère (y a pas mal de grottes dans la région de Vesoul, d'ailleurs). Seules ces chailles plus résistantes ont été épargnées : on les retrouve p.ex. dispersées dans le sol à la surface des plateaux (formation résiduelle dite "terre/limon/terrain à chailles"), ou parfois regroupées dans des creux, au fond des vallons... et même transportées un peu plus loin par des cours d'eau. Pour ça que la provenance Quers, sans être impossible, me semble un peu trop éloignée de la région vésulienne... Une publi récente (en anglais, mais en accès libre) sur ces jolis fruits de mer de Haute-Saône : http://sciencepress.mnhn.fr/sites/default/files/articles/pdf/g2012n3a5.pdf
  9. Qu'est-ce que tu veux savoir, au juste ? :) Si c'est la localité précise, FRANCHEment ne pas trop y COMPTER (haha) car c'est une "chasse gardée" des amateurs de fossiles et quand bien même, ce n'est pas une chasse très payante : il faut collecter (ramasser dans les champs etc.) des milliers de ces nodules ("chailles", des concrétions siliceuses dans le calcaire oxfordien "sup", en fait moyen, et je doute qu'on en trouve à Quers même) pour espérer y trouver un ou deux restants de plateau de fruit de mer pas trop mâchouillés... Pour les connaisseurs du coin, feu Rémi Vanthier en avait un tas énorme devant son pas de porte, et je crois que malgré la passion le courage lui manquait un peu
  10. (merci pour ces extraits qui montrent bien l'intérêt en soi du "volcanoséd") Je vois pas en quoi c'est "paresseux" ; ce sont des objets géologiques - du domaine de la stratigraphie - à la fois caractéristiques (descriptible par nature, structure, processus, contexte) et interprétables. À mes yeux c'est en tout cas l'application du mot "volcano-sédimentaire" qui laisse le moins de place aux ambigüités, et semble la plus féconde (p.ex. pour des corrélations strati et reconstitutions paléoenviro). Sinon pour la doc sur le "volcano-sédimentaire" permien corse, il a fait l'objet de peu d'études approfondies (hormis les "vieux" ouvrages 19e/début 20e liés à l'exploration géol initiale de l'île, et quelques études ponctuelles par le BRGM dans les années 60-70 pour la cartographie 50000e/géologie économique...) ; le dernier travail d'ampleur doit être la thèse de Vellutini (1970 et quelques) sur les cycles volcaniques permiens et dans une moindre mesure celle de Gondolo en 1990. La Corse ancienne étant déjà un peu boudée relativement à la Corse alpine chérie des tectoniciens... Les quelques travaux récents sur la Corse hercynienne sont axés sur les aspects géochimiques/géodynamiques (voir l'oeuvre de Ph. Rossi...) Il faut dire que, comparé aux provinces volcaniques paléozoïques voisines (Sardaigne-Maures-Estérel) c'est le coin le moins "confortable" à étudier (accessibilité / réglementation), et qui n'a [encore ?] jamais livré quoi que ce soit d'assez insolite (fossile/géoch/économ) pour justifier d'investir temps et argent. Pourtant, il y a bien deux-trois choses assez sympathiques qui mériteraient d'y retourner fouiner... ou au moins d'y emmener quelques étudiants s'y frotter la cervelle... edit: d'ailleurs, même les campagnes de carto/inventaire du secteur sont restées assez frustes et ont "raté" divers objets/formations.
  11. Ce serait plus précis, et permettrait alors de [commencer à] mettre en évidence une évolution du chimisme et du dynamisme magmatique dans l'espace et au cours du temps... Et ce serait bien sûr parfaitement imbuvable (sans compter les noms/âges des formations, leur répartition, leurs relations géométriques, que j'ai omis...), comme n'importe quelle partie "description lithologique" d'un papier de sédimento
  12. Toutes formations corses désignées volcano-sédimentaire permien, quoi que ça puisse signifier : Cinérites calco-alcalines bien stratifiées : avec quelques cordaïtes et autres plantules : Tufs andésitiques à ponces/flammes, clastes divers (shales, granites) et débris charbonneux : L'altération de cinérites dacitiques donne des trucs rigolos : Beaucoup plus courant et bien moins appétissant, des arkoses rhyodacitiques vaguement schistosées : Couverture pyroclastique d'une vaste nappe d'ignimbrite rhyolitique ("tuf flammé") : Lequel devient nettement plus fin (cinéritique) et stratifié : avant d'être surmonté par de belles arkoses roses à composition largement rhyolitique : contenant quelques caillasses respectables (ignimbrites, granites) : voire sacrément balèzes : Le tout drape joliment une nappe d'ignimbrites, surtout dans ses dépressions : De l'autre côté de la montagne du fond, bon gros conglomérat volcaniclastique (~100% de rhyolite, ignimbrite...) qui remplit une caldeira : Et avec tout ça j'ai tué les heureux possesseurs de modems...
  13. ah oui, on peut ajouter "weathering-prone lenticular-shaped sulphur-smelling azoic grey to light greenish grey [...]", tant qu'à faire. Reste à voir si la saveur peut être un critère d'identification (quoique si ça colle à la langue ou crisse sous les dents...)
  14. "Dm- to cm-thick lacustrine poorly-sorted reverse-graded clast-supported kaolinite-rich volcaniclastic andesitic litharenite bed", soyons fous. Enfin un banc de tuf quoi.
  15. Euh, on trouve des fossiles dans les cinérites ? (poisson grillé ? :D)
  16. ... et "en général" ? Ce bol ! 9 fois sur 10 je trouve rien, hormis quelques gastéropodes quasi-actuels et un vieux bout de plastique... à peine de quoi dater le remplissage du Poubellien tardif.
  17. On peut en effet opérer des distinctions selon un ou des axes préférentiels (d'où l'intérêt de diagrammes en triangle, voire pire). Pour donner un exemple encore plus simple, la distinction cendres vs. cinérites ou tephra vs. pyroclastites selon ce même critère de consolidation. Idéalement en ajoutant des critères quantitatifs (seuils entre classes granulo, seuils de teneur en éléments etc.) tendant à toujours plus d'universalité et objectivité. En pareil cas, on en vient à améliorer la précision et le contenu informatif des noms, de façon implicite (l'axe "consolidation" n'est pas mentionné mais assez facile à retrouver) ou explicite (en accolant des épithètes et autres adjectifs, cf. mon exemple à rallonge). Avec pour effet de rejeter les termes les plus cryptiques ("tuf" ou "grauwacke" ne dit quasiment rien sur ce qu'est vraiment la roche, même en allemand) ou tellement vagues/généralistes/employés n'importe comment qu'ils ne permettent pas ou plus une représentation mentale précise ("volcano-sédimentaire"). L'inconvénient de l'approche ultra-descriptive étant qu'elle s'appuie sur une maîtrise à la fois d'un champ lexical étendu (des notions de latin/grec peuvent aider...) et d'un protocole de description complexe (nature/structure/texture/processus/milieu/quantification) ; au risque de paraître "capillotracté" à force d'éviter les ambiguités, jusqu'à ne plus être compréhensible que des ultra-spécialistes familiers du domaine. C'est à mon avis une raison qui fait que des termes moins précis perdurent, par souci de "facilité", d'accessibilité entre disciplines contemporaines et de stabilité lexicale entre générations de caillassologues.
  18. Je ne dis pas le contraire, des formations volcanoséd font l'objet d'études, certes (on en a assez d'exemples dans le Morvan ou ailleurs...). Mon propos étant qu'on trouve assez peu d'études à la fois longues, approfondies et exhaustives consacrées aux "roches volcanosédimentaires" "pyroclastites" etc. (alors qu'on trouvera à foison des livres épais sur "Sédimentologie des carbonates" "Roches siliciclastiques" "Bassins carbonatés du monde en 3 volumes" réédités 5 fois de suite etc). Et je subodore que ce soit lié aussi bien à leur surface plutôt modeste, à la nature très disparate des gîtes métallogéniques qu'ils renferment à l'occasion, qu'à l'intérêt économique comparativement moindre de ces roches et séries (nous sommes dans l'ère du pétrole et du charbon-rois, pas tellement dans celle du cuivre - qu'on trouve d'ailleurs dans tout un tas d'autres formations...). Bref, ça passionne un peu moins les géologues et leurs financeurs...
  19. Aparté : ne doit-on pas préférer "argiles de décarbonatation" à "- décalcification" ? Y a-t-il un pédo dans le coin ?
  20. Volcan(i|o)clastique, volcanosédimentaire, volcanodétritique, pyroclast(ique|ites), ignimbr(itique|ites), "tufs" et autres termes obscurs... Ce style de roches reste un peu boudé par rapport à d'autres plus sexy, lesquelles ont fait l'objet d'une myriade d'études (je pense aux carbonates et autres roches gorgées de choses utiles, solides ou liquides...) Les définitions ont été flottantes entre différents pays, différents auteurs, et différentes époques, au sein d'un continuum pas toujours évident à démêler, et bien sûr selon la perspective choisie pour étudier tel ou tel objet géologique (s'intéresse-t-on aux phénomènes à l'origine ? au chimisme ? aux [micro-]textures, [micro-]structures ? aux processus contrôlant mise en place et préservation ?) Ce que certains ont un jour nommé "volcanosédimentaire : tuf X ou Y" pourra, pourquoi pas, être caractérisé demain comme "litharénite volcaniclastique à composition andésitique de l'unité volcanosédimentaire Z, dite «Tuf à Cordaïtes»" (et là, tout de suite, ça parle un peu plus si on prend le temps de décortiquer...) Considérations personnelles après avoir parcouru qq milliers de documents divers : le terme de séries (ou unités) volcanosédimentaires (= approche stratigraphique) revient assez couramment dans la littérature mondiale, où il désigne des ensembles stratigraphiques caractérisés par des lithologies spécifiques (i.e. contribution de matériaux/processus volcanogènes au sein d'unités/processus sédimentaires... et/ou alternances de formations volcaniques entrecoupées de sédiments lambda) avec des exemples fameux en France, USA, Andes... A contrario le terme de roches volcanosédimentaires (= approche axée pétrographie/sédimentologie) m'a semblé plus présent dans la littérature francophone (les anglophones allant volontiers droit au but avec nature/structure/milieu/processus). Souvent croisé dans des choses un peu anciennes, ou succinctes ("notes de terrain"), où son usage semble résulter d'une volonté de remédier au "tuf fourre-tout" par qqch d'un peu plus scientifique, même si au final cela s'avère à peine moins paumatoire. Je pense notamment aux notations "vs-h" - càd volcanosédimentaire carbonifère - de certaines cartes géologiques du BRGM, assorties de descriptions minimalistes ou généralistes, pour lesquelles il est hélas nécessaire d'aller vérifier de visu s'il s'agit d'une série volcanoséd (p.ex. coulées rhyolitiques/nappes ignimbritiques avec intercalations lacustres/lahars/brèches) ou "seulement" d'une masse d'une roche pyroclastique/sédimentaire-volcaniclastique (cinérites à plantes, conglomérats de démantèlement de caldeira...). Les plus perspicaces devineront à quelle région française périphérique je fais allusion. edit: pour rebondir sur l'exemple de kayou, et en l'absence d'autre info plus précise (proportions, processus...) j'aurais personnellement quelque répugnance à nommer d'un laconique "sédiment volcano-détritique" un dépôt sédimentaire calcaire à éléments calcaires, siliciclastiques (?) et volc^H^H pyroclastiques, mais bon. :D edit2: tiens ça pourrait faire un bon test pour étudiants sédimentophilosophes : "une bentonite est-elle une roche volcanosédimentaire ? vous avez 4 heures"
  21. Les ammonites ont clairement un cachet jurassique sup. à crétacé basal (mon premier réflexe : Ataxioceras). Bon alors, des rudistes cavernicoles épigénisés en goethite au sein de spéléothèmes hauteriviens, on est d'accord ?
  22. Me fait penser à des spéléothèmes... démantèlement de planchers stalagmitiques teintés par des oxydes, pas aberrant à proximité de terrains calcaires riches en karst... (hormis le dernier morceau : phragmocône)
  23. Bien noter que cet article est ironique. Il suffit de faire un tour sur le profil de son auteur (lien en haut à gauche de l'article) et vérifier sa bio (google...) pour s'en convaincre. Mais @Gaeldeploeg, "on" pourrait te répondre : « et alors ? en quoi est-ce si important de savoir que nous descendons de tel ou tel mammifère ayant vécu ici plutôt que là, et de payer des scientifiques pour prendre l'avion pour aller débattre à l'autre bout du monde du bien-fondé de Anthropocène versus Holocène ? »* Hormis chez les gens déjà convaincus - passionnés, professionnels, lesquels ne se sont peut-être même jamais posé la question de "pourquoi faire ça" - les réponses ne vont pas nécessairement de soi auprès du grand public, c'est à dire le contribuable lambda (lequel peut là encore ne rien trouver à redire, ou au contraire hurler au gaspillage) ; ce qui incite parfois à devoir fournir des réponses semi-convaincantes par leur utilitarisme (= la paléontologie sert de plus ou moins loin à trouver du pétrole, à comprendre donc remédier au changement climatique, retour sur investissement, etc. etc.) ou au contraire teintées d'un idéalisme forcené (= même si ça ne servait à rien concrètement, il faudrait le faire car il est dans notre nature humaine d'aimer connaître et comprendre, et puis c'est beau ça fait rêver, etc. etc.). Dans les deux cas, dur dur de convaincre dans une période trouble où la priorité est au pragmatisme comptable et à l'utilité de court terme... Le jour où l'on en arrivera à soumettre tout budget enseignement/recherche au vote populaire et référendum plutôt qu'à des réunions d'experts-administrateurs pratiquant un certain entre-soi (élitisme vs. populisme, c'est d'actualité...), mieux vaudra avoir un argumentaire bien rodé au chaud dans sa poche avant d'aller défendre l'allocation de x millions par an à la recherche en microanatomie des trilobites siluriens... Sur ce, bon week-end (même si ça caille... la science de terrain ça craint...) -- * C'est d'ailleurs un exercice amusant, une des clés de la communication scientifique : se pointer en mode "naïf" dans une conférence devant un poster sur les paléoséismes de la marge pacifique ou l'écologie des échinodermes antarctiques, et demander à l'auteur : "Et, euh, je suis pas spécialiste, mais ... en quoi est-ce important, ce sujet ?". (Avis aux scienceux et thésards, commencez à réfléchir à une réponse de moins de 2 mn chrono, voire moins de 140 caractères...)
  24. Un article mi-décalé mi-ironique par un scientifique d'outre-Manche, publié dans le Guardian ce matin : La suite ici, pour les anglophones : https://www.theguardian.com/science/2016/nov/09/is-palaeontology-a-waste-of-public-money Derrière l'aspect drôlatique, quelques-uns des exemples rejoignent de réelles inquiétudes - et incompréhensions - en ces temps de vaches maigres, de tolérance envers l'obscurantisme, et d'utilité court-termiste... Matière à débat ?
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