Drealiste

Attribué au "Sannoisien" - transition éocène-oligocène, disons. La carrière est très riche en végétation... moderne

J'ai. MP please

Comme souligné, absolument aucun besoin de réseau téléphonique pour le GPS, qu'il soit de rando ou dans un smartphone. La puce n'a pas besoin de données externes pour déterminer une position, vu que tout est inclus dans les trames GPS reçues (éphémérides, almanach etc.). L'imprécision/erreur est (à quelques exceptions près) la même qu'avec un autre récepteur GPS grand public (et je doute qu'on ait fréquemment besoin d'une précision infra-métrique pour du levé géologique) Certaines applis seulement ont besoin impérieux d'une connexion pour l'affichage de fonds de cartes en ligne, mais pour l'essentiel des applis ça n'a rien d'obligatoire. Autre avantage du smartphone : on a le choix des données qu'on utilise comme fond de carte (toute bonne appli permet d'importer ce que l'on veut, y compris ses propres données et cartes perso...) ; on peut enregistrer autant de données qu'on veut tant qu'il y a de la place, et en plus ça fait des photos pour se souvenir facilement de quelle gueule avait quel affleurement à quel endroit. Manquerait plus que ça permette de téléphoner, de lire ses emails et de faire le café :D Perso je n'utilise plus que cela sur le terrain, c'est beaucoup plus complet et souple d'usage (et discret...) qu'un récepteur GPS classique.

Ou sinon, un bon vieux smartphone de base, si c'est juste pour relever des points / prendre des photos géolocalisées / exporter les données vers un SIG...

Parmi celles mentionnées comme "à paraître", déjà dispo en numérique/Infoterre (avec ou sans notice...) : 319 : Laval 384 : Baud 385 : Elven 416 : Auray 417 : Vannes – Saint-Gildas-de-Rhuis 742 : Saint-Germain-Lembron 765 : Massiac 917 : Sisteron 986 : Castres 1094 : Mont-Louis 1096 : Céret 1100 : Arles-sur-Tech 1118 : Bastelica 1127 : Sotta

N°9 = bout de tête de poiscaille largement confirmé donc. (merci d'avoir rassuré mes neurones quant à l'état de leur déliquescence )

Bon, vu le contexte à proximité d'une zone préhisto, y a comme qui dirait de grandes chances que ce soit du canasson "récent", comme on en dépiautait à chaque coin de rue néolithique, plutôt qu'un machin aussi rarissime que paléogène...

Un désamour pour le Jurassique et les céphalopodes, probablement...

pour échange en mains propres sur Dijon et environs. J'imagine que ça peut intéresser des amateurs de micro-minéraux etc. Voir message et photo dans la partie "fossiles" de ce forum.

... idéales pour mini- et microfossiles, microminéraux, stocker les dents de lait de votre cochon d'inde, etc. Je vide les fonds de placard cf. photo, il y en a tout un sac (flemme de compter... une centaine ?) la plupart à "base" blanche mais qqs-unes noires aussi. Z'ont jamais servi. A échanger en mains propres sur Dijon et environs... contre un rouleau de sacs congel Albal Ziploc™ (modèles 0.5 ou 1 L, peu m'importe) trouvable dans tout bon supermarché. Ca me semble un bon deal

Du cheval (m3inf?), un jeune ? car racine me semble vachement ( ) inclinée par rapport à la table d'usure. C'est dur de donner un genre et a fortiori une espèce à partir d'une unique dent, surtout une m3 inf...

+1 pour un ?radius de grosse bête (boeuf?), un peu usé, j'ai vu des os avec la même "gueule" gris miteux/tacheté sur un site de ripailles gallo-romaines en bordure d'une rivière

Bien vu, ça évoque les prairies alpines africaines plutôt que le bassin permien d'Autun

J'ai ai trouvé quelques grains (ainsi que de la sphalérite) sur ou dans de la pyrite jaune, en déblais, mais effectivement y en a (/avait) pas derche... Ca intéresse quelqu'un le bulletin SIGMA n°2 (1980) "la baryte en Morvan" ?

Pas vraiment, non : un PNR n'a pas (ou disons, très peu) de contrôle sur la législation et la police de l'environnement dans son périmètre (hors mesures très particulières... le diable est dans les détails ), il faut plutôt voir ça comme un échelon local dans le cadre d'un certain "style" d'aménagement du territoire, encadré par une charte, force de proposition et de "structuration" au sein d'un espace. Les textes réglementaires, arrêtés, interdictions, et autres tartines indigestes que nul n'est censé ignorer se décident pour ainsi dire ailleurs, dans les cabinets ministériels ou à la mairie de Trifouillis-sur-Serein. Par contre rien n'empêche cette entité dans le cadre de ses missions de (p.ex.) porter plainte, à la place (ou avec) des propriétaires privés/municipalités etc. (... affaire récente des clowns invertébrés qui ont pris la Cure pour un terrain de quad...) Donc avant d'aller extirper la galène d'une pâture à vaches, c'est pas tant à la Maison du Parc qu'il est urgent de demander - même s'ils sont au courant - mais bien plutôt à la mairie (et aux paysans ) (et aux vaches, tant qu'à faire ). Par chance à l'ère d'internet c'est assez facile de savoir où il faut vraiment ne pas creuser (les zonages des znieff, sites natura2000, réserves + tous les textes Eu/Fr afférents sont pas durs à dénicher, contrairement aux pyromorphites dignes d'un musée )

C'est pas plutôt de la fourmi ?

Superbe !

C'est quoi le dernier ? une vieille vesce de loup ? :D

En principe les paléonisciformes ont des écailles rhombiques style ganoïde, mais de forme très variable. Perso toutes celles que tu montres (y compris la 9) m'évoquent sans problème celles des "Amblypterus" et "Elonichtys" classiques du stéphanien/autunien. Ah dans les cristaux possibles des 'schistes' altérés, y a aussi le gypse.

Si on veut donner dans le "nom commun" (par analogie avec des plantes modernes) : Pecopteris est un bout de fougère, Lepidodendron un bout de lycopode ("pied de loup"), Calamites un bout de prêle ("queue de cheval")

6 ans plus tard :D J'ai lu dans je ne sais plus quel vieux bouquin qu'il en a été trouvé dans le secteur d'Argentella-Vallecalle. Ca reste douteux vu le contexte local et la source - certains anciens avaient parfois des déterminations un peu fantasques (genre : de l'antimoine au Tartavellu, qui n'a rien à faire là et n'a jamais été retrouvé...)

Annularia et Asterophyllites sont deux morphologies possibles des tiges feuillées chez les prèles (pas fougères). Peut-être (?) coexistant au sein d'un même individu... Annularia = forme des "feuilles" en "anneaux" comme des collerettes élisabethaines...

Y avait pas encore d'espèces à écailles cycloïdes, au permien ? (merci pour la correction)

Ecailles (souvent recouvertes de cristallisations récentes genre soufre, salpètre, salmiac, calcite... tous ces schistes pleins de matière organique baignent dans la nappe phréatique) et éventuellement (n°9) un bout de tête de poiscaille ou d'amphibien, dont les éléments ont cet aspect "sculpté" (mais à vérifier hein, je suis pas spécialiste de l'anatomie de ces vieilles bêtes).

Mouarf, c'est en collection. Par contre le site est facile à repérer, rien que pour la beauté de la barre rocheuse ça vaut le coup de s'y arrêter : http://tinyurl.com/ledestet