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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Drealiste

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Tout ce qui a été posté par Drealiste

  1. C'était une boutade... quand on voit la "couleur" du fond des ruisseaux vers Chalmoux/Chizeuil on s'attend plutôt à y croiser des vers Riftia Pour ce qui est des amines, dans des sables déjà nettoyés et qui prennent l'air (et la flotte, et le gel, et les racines des peupliers) depuis plus de 10 ans, bof. En tout cas rien lu à ce sujet. (En l'état actuel l'ex-fonderie est "clean", les dernières traces de pollution sont gérées :) voir la fiche Basol...) Pour la Chaloire jusqu'à l'Arroux les analyses (pour les saumons...) mentionnent plein de concentrations non quantifiables, autant dire que ça doit être que dalle, équivalent au fond géochimique régional (mouarf). Du temps de l'exploitation y avait eu quelques craintes de fluorose dans le coin à cause des poussières, meuh bon le risque était plutôt déporté vers les zones de transformation du minerai (les vaches de Rhône-Alpes devaient jalouser celles du Morvan...)
  2. Les écailles de poiscailles aucun problème, mais l'insecte euh... ça ressemble à un peu tout et n'importe quoi :| Les "grains" jaunâtres qu'on voit, c'est translucide genre grains de quartz ? un bout de granite altéré ?
  3. Bah, toute usine a son lot de produits chimiques, quand c'est pas du trichlo c'est du toluène, quand c'est pas du toluène c'est du mazout, ou de l'amiante, ou... Les quelques substances encore préoccupantes dans le cas de la fonderie sont des traces d'antimoine et de solvants (BTEX), et des huiles de démoulage/machines (quel est le c... qui a fendu son carter?) - mais rien de catastrophique non plus... Ca dépasse de peu les normes réglementaires, mais ça suffit à faire que les sables ne peuvent plus être considérés comme déchets inertes (contrairement à des gravats etc.). Après la fermeture de l'usine, une partie plus "propre" du crassier (lessivée par l'eau de pluie, ahem...) avait été "recyclée" par une société tierce pour des travaux divers, voirie, remblai etc. Certes pas Tchernobyl, mais un peu incongru de tomber sur du sable noir dans un trou perdu à Maine... :D 'fin bon, c'est de l'Histoire désormais. Pour le coin de Chizeuil, vu qu'il y a eu méli-mélo entre gestion après-mine (sécurisation, pollutions des eaux...) et gestion des déchets industriels (résidus d'extraction et traitement, détritus variés) ça stagne depuis 15 ans... Si ça arrange les caillouteux, c'est pas dit que les truites dans le ruisseau d'à côté soient très contentes de cette lenteur...
  4. Juste comme ça, y a des petits n'escargots du Maastrichtien vers Le Destet (barre calcaire qui marque un croisement de la route, site classique...), assez faciles à ramasser, mais rien de somptueux.
  5. Le karst le plus important du monde : Quelquepart au bord d'une route en Chine... On se rapproche, on casse... On prend un (gros) échantillon qu'on polit... Au-dessus (et dans la fracture karstique), le noir, c'est du Cambrien. Au-dessous, le blanc, c'est du Précambrien. La surface de karstification qui sépare les deux, c'est 15 millions d'années durant lesquels se déroule la fameuse « explosion cambrienne ». Au passage, c'est traître, les karsts : on peut trouver des (micro)fossiles du Cambrien jusqu'à plusieurs mètres de profondeur dans le carbonate édiacarien, les pauvrets ayant chu dans le trou... Ailleurs, on peut même marcher sur l'ancienne surface d'érosion/karstification ferruginisée. Au-dessous, le carbonate est fissuré... Ces fissures élargies par la karstification ont été rebouchées par des carbonates (concrétions genre stalagmites) de couleur différente, d'allure rubannée ; puis la dissolution (cette fois-ci par des eaux très acides, merci les sédiments pyriteux ultérieurs) a frappé à nouveau, réouvrant des fractures, bréchifiant tous les carbonates, avant que ne s'y engouffrent les sédiments pyriteux noirs (visibles vers la pièce). Ca donne un joyeux mélange peu appétissant. Comme quoi à partir de "rien" (bah oui, le karst, c'est du vide ) on peut déjà dire quelques trucs.
  6. Bingo, c'est exactement cela qui a été rapporté sur le site : sables de fonderie remobilisés à partir du crassier de l'usine de radiateurs d'Autun en cours de reconversion dont une petite partie s'est déversée dans quelques "trous" de la mine (ailleurs, c'est vite mêlé de sol et autres gravats). C'est pas du déchet dangereux - les sables les plus "propres" sont réemployés après criblage pour des travaux de voirie etc. - mais ça recrache quand même quelques métaux... Grouillez-vous de gratter à Chizeuil, ce qu'il reste est censé être éliminé dans les années qui viennent (l'affaire stagne depuis un bout de temps pour des questions administratives...)
  7. J'ai eu les mêmes échos, ça remue encore un peu sur le site. Par ailleurs j'ai eu confirmation du déversement de déchets industriels dans les derniers trous proches de la surface (mieux vaut donc éviter d'aller déblayer ça)
  8. Tuyau : Pour les amateurs de légumes qui font les fesses roses, on peut contacter gentiment le service comm de l'usine Solvay de Tavaux (Bresse jurassienne près de Dole) pour leur demander s'ils auraient du rab de carottes. Ou à la rigueur demander si les gars qui exploitent le gisement de Poligny peuvent en mettre quelques-unes de côté, et passer les chercher sur place un peu plus tard - gens très arrangeants et sympas (Solvay se donne du mal pour ne pas se faire détester dans le coin) Gypse/halite rubanné rouge-rose-orange-beige dans des marnes grises, c'est du plus bel effet, et vu le diamètre ~10cm ça se tient très bien sur une cheminée Sympa aussi pour montrer à ses élèves en cours de SVT... leur faire lécher de la caillasse qui pique la langue, en espérant que ça éveille la fibre géologique chez certain(e)s (on les retrouvera des années plus tard à mâchouiller de l'oolite...)
  9. Histoire de pas trop s'exciter, précisons que je ne "fais mon chieur" que pour ne pas se fermer à d'éventuelles hypothèses moins évidentes. Juste histoire de dire que la première impression n'est pas toujours la bonne, une fois qu'on a eu la caillasse en main, qu'on a sorti la loupe, ou fait les lames minces Pour l'histoire intraclastes/pseudo-intraclastes et (dé)dolomitisation, c'est bien ce que tu mentionnes : un intraclaste est lié à un processus génétique ("au cours de la sédimentation"), un pseudo-intraclaste (dans l'acception anglo-saxonne) à divers processus diagénétiques (diagenèse tardive, altération météorique récente...). La dolomitisation plus ou moins poussée au sein d'importantes masses de carbonates n'est pas toujours décelable à l'oeil nu ; par contre la dédolomitisation engendre fréquemment un changement de couleur ("rose-rouge"), de texture (détruite, aspect caverneux, sableux...) etc. On pourrait donc lire dans ces bouts de roche une dolomitisation de carbonates (en Bourgogne, lié à la diagenèse précoce dans un milieu marin proche de l'émersion, en effet :)) suivie d'une dédolomitisation pas trop aboutie ayant épargné des bouts de la roche (= ceux restés blanchâtres). Je tire pas ça totalement de mon chapeau, le scénario est courant dans la série bathono-callovienne de la "Côte" bourguignonne, ou sa cousine jurassienne (à part que dans cette dernière la tectonique vient en plus mettre son grain de sel, pun intended)
  10. On parle bien des éléments clairs de la photo SSQ ? ou pas ? y a-t-il des photos plus nettes qui auraient circulé en douce ? :D Je reste sur mon intime conviction : (?pseudo-)intraclastes épargnés par la dédolomitisation
  11. Je vois pas de bouts d'échinodermes... L'aspect carié en affleurement, et pseudobréchique en coupe, ça m'évoque les (dé)dolomitisations météoriques qui affectent fréquemment certains bancs de carbonates les plus purs au sein du jurassique bourguignon ('oolite blanche', 'Comblanchien', plus rarement l'Oxfordien sup). Quelques sites classiques : Marsannay-la-Côte, Bouzeron, Nantoux...
  12. Encore un peu de carbonifère de Sanvignes-les-Mines (71), plus précisément des Baudras avant la réhabilitation du site : décoration de bureau quelques tiges... pas me demander la détermination, pour ce qui est des lycopodes je suis une vraie prêle. Pour changer, dans les sables albiens de la carrière de Marsannay-le-Bois (21) : bout de bois de conifère d'une taille déjà respectable, on trouvait le plus souvent des escarbilles Pas oublier les flores pléistocènes de la vallée de l'Ouche (21), à cachet légèrement plus "chaud" que l'actuel (présence d'espèces méditerranéennes) : une feuille comme on trouvait à foison dans les déblais à travertins et planchers stalagmitiques remaniés, en aval de Fleurey Manquent encore des bouts du travertin sannoisien d'Etrochey, du "grès à roseaux" rhétien de Mâlain, des carbonates jurassiques à plantes (dolomie beaunoise, calcaire d'Etrochey...), des troncs de pins de la vallée des Tilles, et on aura bien défriché la végétation côte d'orienne :/
  13. En l'absence d'autre élément (présence de nodules etc.), je parie mon chapeau sur Thalassinoides
  14. Photo floue & pas d'échelle & aucun contexte, ça aide guère... :/
  15. J'ai pas connaissance d'un magazine "du commerce" qui traite principalement de sciences de la terre au sens large (on laisse de côté les magazines pro genre Geology, et les magazines pour collectionneurs style Minéraux&Fossiles...). Même les journaux web (et métamoteurs de recherche de 'news' scientifiques genre Sciencedaily) ont un inconvénient : ils ne traitent que des "dernières découvertes" mais n'offrent qu'exceptionnellement des articles de fond, qui permettraient de découvrir et faire le tour d'un sujet de façon simple, illustrée, documentée. Par contre, y a divers blogs de géologie (tenus par des pros, pas par des charlots ni par des journalistes, comment ça c'est pareil...) qui peuvent s'apparenter, par les sujets traités et le niveau requis, à de bons magazines de vulgarisation scientifique Du coup, je conseillerais déjà de se procurer les "hors-série" axés géologie de certains magazines : ils reprennent les bases, expliquent et approfondissent certains concepts, y intègrent localement de nouvelles découvertes et exemples marquants... En remontant d'une dizaine d'année les hors-série de mags style Pour La Science (y en a sur l'histoire de la Terre, l'évolution, les paysages, l'origine de la vie...) y a déjà de quoi se faire plaisir et bouquiner longtemps. Pareil pour les hors-série Minéraux & Fossiles, si on les trouve, toujours bon à avoir sur ses étagères. En anglais, si on possède déjà un certain niveau, la collection des Memoirs de la Geological Society of America offre pas mal de volumes très synthétiques (guetter les promos quitte à s'encarter) sur p.ex. la géologie régionale, l'histoire/philosophie des sciences de la Terre... collection plus intéressante a priori que des recueils thématiques d'articles de pointe pondus par la G.S. of London.
  16. Les anciens crassiers sont généralement cuits (Télots, Dracy...) et souvent réutilisés pour valorisation (Margenne, Dracy) en travaux routiers et compagnie. Quelques-uns sont indiqués sur les cartes IGN au 25000e. Avec un peu de bol et quelques pérégrinations, on peut encore y récupérer deux trois fragments (plantes, écailles de poissons...). Pour la petite histoire, trouvé une fougère calliptéride dans les matériaux d'empierrement du chemin qui descend à la mine d'Argentolle, bonjour l'OVNI :D L'ancien crassier de Saint-Léger-du-Bois a été excavé et transformé en décharge "sauvage", beurk, mais les schistes et grès y sont peu cuits : on trouve encore pas mal de coprolites de poissons tout dégagés en surface. M'enfin ça "pisse pas loin". Les quelques affleurements fameux sont soit protégés (Muse...), soit difficilement accessibles (lit de l'Arroux à Surmoulin, à travers propriétés privées, et mieux vaut attendre l'étiage...) mais on peut encore aller voir de la roche fraîche en quelques endroits : - grande carrière de Lally (risque non négligeable, panneaux en interdisant l'accès) avec des rameaux de plantes dans les interlits péliteux à la base des falaises de grès (mieux vaut éviter l'explosif... et avertir la gentille proprio dont la maison se trouve pile face à la carrière ) - quelques pointements de "schistes" le long de l'Arroux vers Surmoulin (pâtures, propriétés privées...) en longeant la rivière (pas oublier les bottes) : débris de poissons, coprolites et plantules... des sagouins font à l'occasion de grosses excavations sur les banquettes herbeuses qui surplombent la rivière, sans reboucher... - guetter également les travaux routiers, terrassements, fossés etc. dans le secteur de Saint-Pantaléon au nord des Télots, ça tape parfois dans des bancs fossilifères avec des bouts de poisson pas frais et pourquoi pas un Protriton si les dieux sont de la partie : - encore des esquilles de bois silicifié permien vers le Champ de la Justice non loin du refuge SPA de L'Orme/Saint-Pantaléon, en arpentant les quelques champs labourés... Le carbonifère d'Epinac mieux vaut oublier, les déblais sont vieux, noyés dans la végétation et les gravats, les anciennes exploitations dangereuses donc mises en sécurité, de quoi être déçu.
  17. Remarque, y en a peut-être pas trop en Grèce... coin qui fait le yo-yo tectonique... or pour se développer "XXL" ces bestiaux ont besoin de conditions environnementales à peu près stables sur des durées suffisantes, sans risque de se faire noyer ou assécher tous les 3 siècles. Pour ça qu'on croise leurs grosses "bouboules" plus volontiers sur des rebords cratoniques modernes (Afrique du Nord, Australie...) ou anciens (Afrique, Chine...), plutôt que sur des marges actives qui ont la bougeotte (bien qu'il y a quelques exemples). En conditions un peu trop instables, ils formeront d'avantage des tapis façon mille-feuilles...
  18. Stromato miocènes : y en a un paquet autour de la Méditerranée (et pas loin de chez nous, au sud de l'Espagne) durant les événements messiniens, ces bestioles - façon de parler - adorant les eaux chaudes sursalées à faible profondeur... Avec le refroidissement pléistocène, faut désormais aller les chercher sur l'autre rive, par exemple dans les chotts tunisiens...
  19. Ca nous fait une belle jambe... ou plutôt une belle oreille...
  20. Dans un MEB classique, on n'est pas non plus obligé de métalliser - tout dépend de l'objectif poursuivi (mapping d'éléments...) et de la qualité de rendu voulue. On arrive à drainer les électrons excessifs hors de l'échantillon, sans avoir à recouvrir tout le bidule.
  21. Ah mais pas de souci, c'est simplement que ça relève surtout de la sédim. Domaine problématique à travers tout le Protérozoïque d'ailleurs (d'où une certaine méfiance à l'égard du "chausse-pied" actualiste - comme si un bras de mer antédiluvien ne pouvait précipiter du chert à foison sans l'aide d'un épisode cévenol ou d'une éruption volcanique voisine...) Plus qu'à préparer des échantillons, sortir le MEB de sa poche, et partir à la chasse aux microbes pour avoir des photos plaisant aux paleux pur sucre
  22. Par contre des formes de vie on n'en voit guère... :/
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