Drealiste

Une bonne introduction à la stratigraphie et sédimentologie de la "Mer des phosphates" est à trouver dans les Notes et Mémoires du Service Géologique du Maroc n°92 de 1952, par Camille Arambourg et compagnie : « Les vertébrés fossiles des gisements de phosphates - Maroc, Algérie, Tunisie ». Certes un peu daté, mais restant valide dans les grandes lignes, et qui fait partie des ouvrages de référence. Pour un contexte plus général, axé surtout évolution structurale, le bouquin de 2008 par Michard (un grand spécialiste des bassins du Maroc) et al. publié chez Springer « Continental Evolution: the Geology of Morocco » (Lecture Notes in Earth Sciences n°116 / Advances in Geographic Information Sciences) comporte tout un chapitre (7.2) sur les bassins méso- et cénozoïques à phosphates. On y trouve également pas mal de références à la littérature qui-va-bien. Si besoin de références très spécifiques concernant la géologie/sédim/géochimie des phosphates et phosphorites en général (pas spécialement marocains), me demander par message privé. Pour la carte géol, cf. le portail OneGeology, et creuser à partir de là... (Ca serait bien de préciser si c'est un "exposé" pour le prochain cours de SVT de 6ème, ou pour valider son module de Licence 3ème année de Sciences de la Terre... c'est pas tout à fait le même niveau qui est requis )

La mer c'est juste un grand lac au milieu des terres. Et puis d'ailleurs y a des lacs salés. Je pencherai de fait pour des griffes de bélemnite d'eau douce dans un calcaire lacustre silicifié. Je sors.

Fruit des amours contre-nature entre un oursin (on reconnaît les aires ambulacraires) et une coccolithophoridée esseulée...

Avis perso, j'ai trouvé du bois de ce style dans le Callovien, donc bon...

Un peu de jugeotte ou une recherche google donne la réponse

Pour les amateurs de quartz, la piste d'exploitation qui monte au Capu San Petru au-dessus de Porto (Ota) semble avoir été refaite depuis l'an dernier, attaquant au moins deux filons d' «aplite» orangée avec poches de cristaux de quartz laiteux. Je n'ai fait que traverser la piste en regardant les gravats qui la parsèment sur une vingtaine de mètres - ça vaudrait sans doute le coup d'arpenter tout le secteur, j'ai croisé des pointes d'un beau gabarit (de 2 à 10 cm...), et peut-être du péridot. Bon certes c'est tout mâchouillé (comme d'habitude) et pas hyalin pour un sou, mais il y a sans doute moyen d'en tirer deux-trois choses. Ce morceau a été laissé en bordure du chemin.

Vendredi matin ça compte comme le week-end ? Ce qu'il reste d'un crâne de musaraigne Asoriculus corsicanus du Pléistocène moyen... longueur préservée 22mm va être chaud à préparer, le bestiau...

Tout est de l'olivine (un peu rouillée en surface certes, c'est le pôle fayalite...) à l'exception d'un bout de quartz... E de Serriera (2A)

Y a sans doute des crédits européens à saupoudrer par-ci par-là oui, même si pour l'essentiel leurs priorités vont plutôt au développement éco (réhabilitation de friches indus) et aux enjeux environnementaux (pollutions historiques, biotopes...). Ben oui, s'ils sont dréalisés c'est précisément parce que le proprio/exploitant est défaillant (soit tous morts et enterrés depuis des lustres, soit totalement insolvables et donc faut que d'autres s'y collent). Et le parking de supermarché c'était bien entendu une boutade (surtout à l'Argentella ) pour illustrer l'objectif ultime d'une « banalisation » du site, son retour à un état compatible avec des usages normaux. Pour Farinole, je n'ai pas suivi l'affaire récemment ; à vue de pif si divergence il y a entre commune et état, ça a pu occasionner quelques paquets de noeuds au niveau de préfecture & co., auquel cas il ne règne pas que le "bon sens" ou "l'intérêt général"... si tu vois ce que je veux dire Tout faire péter ça a le mérite d'être durable, niveau mise en sécurité - une fois que le truc est foudroyé et/ou remblayé, plus besoin d'assurer un suivi à long terme du site. Alors que des mises en sécurité "temporaires" (ouais, y a du temporaire qui dure un siècle ) genre grilles et grillages et panneaux, ça rouille ou se cisaille, une galerie encore vide qui s'effondre ça donne des trous en surface, etc. etc. Une logique sécuritaire voudrait d'ailleurs qu'on rebouche intégralement les catacombes et carrières sous Paris... mais là ça coûterait la peau des yeux, ça ferait râler les touristes et commerçants, les historiens... Ouaip, c'est toute la complexité du machin... Entre les obligations sécuritaires, les garanties de pérennité (de financement et de gestion) à apporter, les intérêts divergents entre particuliers/assoces/scienceux/autorités, les divers bureaux qui voient chacun l'affaire par leur petit bout de la lorgnette... ça peut donner des trucs "marrants" Et si on trouve un gouffre casse-gueule en pleine forêt, rien n'interdit d'avertir hein Histoire de pas avoir la mort d'un chien de chasse ou d'un minéraleux sur la conscience. Sauf qu'on court aussitôt le "risque" qu'en lieu et place de trois rangs de barbelés rouillés (façon dépilages du Morvan), y ait dynamitage coulage de béton. Faut savoir c'qu'on veut.

T'inquiète pas que l'existence des DREAL est vraiment pas dépendante d'un quelconque quota d'anciens sites à mettre en sécurité... y a déjà du boulot par-dessus la tête rien qu'avec les industries en activité, donc bon... Pour info, l'Etat (à travers ses services déconcentrés, EPIC et compagnie) ne se substitue qu'en dernier recours aux devoirs et obligations légales des responsables (~ exploitants, propriétaires, très largement des personnes [morales] privées) lorsque ces derniers se sont rendus défaillants par leurs conneries. Lesquelles conneries sont ensuite rattrapées grâce aux sousous de la sphère publique et - certes - au petit bonheur la chance, à l'arrache, avec des solutions plus ou moins appropriées : selon les dossiers ça peut aller très vite (*boum*, pas cher, vite fait, mal fait ?) comme ça peut traîner des années (gros dossiers complexes, où on compte en millions/an). Ca serait bien que Capital ou Combien ça coûte se penchent sur la part de nos impôts dévolue à remédier au jemenfoutisme des sacro-saintes Entreprises... Prends le cas des mines de l'Argentella : aux dernières nouvelles elles ne sont pas (encore) traitées car l'état du site ne requiert pas une intervention d'urgence, d'autant que le responsable reste identifié, et donc pourrait encore éventuellement subvenir à ses obligations de réhabilitation du site (démantèlement des ruines, réaménagement paysager, valorisation du patrimoine minier, conversion en parc de loisirs ou terrain de golf, peu importe - c'est à lui de faire les choses "dans les règles"). Si toutefois un quelconque danger (pour le bétail, l'environnement, les promeneurs, l'eau...) était mis en évidence à l'occasion d'une inspection de routine, là oui les autorités s'en mêleraient - en premier lieu par bottage gentillet des fesses du responsable ("vous avez 2 ans pour déterminer quels travaux effectuer, puis 2 ans pour les réaliser, on repasse dans 6 ans pour vérifier") puis si ce dernier récalcitre ou cherche des échappatoires, là oui par la force des choses faut songer à une dririsation :D A fortiori si le responsable "n'existe plus", auquel cas c'est l'Etat qui deviendrait le nouveau jemenfoutiste-qui-traîne-à-obéir-à-la-loi-et-qui-casquera-en-cas-de-pépin. Et ça, l'Etat, il aime pas trop. D'ici là faut juste espérer qu'un minéralogiste aille pas se casser une patte dans une tranchée, sinon c'est le début des joyeusetés judiciaires et administratives entre tribunaux pas pressés, caillouteux estropié, sécu dans le rouge, exploitant insolvable, services de l'Etat mis en cause (tout ça également pas gratuit...) Dans tout ça, chacun cherche avant tout à couvrir ses arrières en claquant le moins d'argent (normal dans la galène, haha). Le patrimoine archéologique minier, les lubies des amateurs de sulfures, c'est quand même un peu moins prioritaire par les temps qui courent. Le cas idéal reste bien sûr qu'en fin d'exploitation, le responsable assume ses responsabilités en définissant et mettant en oeuvre une solution convenable, en accord avec lois riverains associations collectivités etc. Ca peut aussi passer par des conventions de mise en valeur, rachat par la commune et tout le tralala. Mais l'argent reste le nerf de la guerre. C'est de toute façon moins prise de tête pour tout le monde de reboucher/raser, faire certifier par un bureau d'études que le site est à nouveau tout beau tout propre prêt à accueillir un parking de supermarché, et hop affaire pliée.

Loin de la qualité gemme, celle-ci...

Suivi : trouvées ici http://arnaud.lapotre.free.fr/Cartes%20BRGM/ Vivent les archivistes frénétiques !

Marteau égriseur de géol' 100% made in China. Qualité correcte, à part quelques détails cosmétiques (peinture bleue et haut du manche qui morflent ) Prix environ 12€ (RMB 100.-), le genre de truc qui pourrait permettre à des clubs ou étudiants de géol d'assurer des sorties de terrain pour pas cher - je crois que je vais en importer quelques palettes :D

L'émail est généralement préservé (c'est *déjà* de la roche, pour ainsi dire ) et c'est d'ailleurs ce qui lui confère un intérêt majeur en paléoécologie ! Cette matière très majoritairement minérale est capable de préserver dans sa trame, sur de longues durées (on compte en centaines de millions d'années...) un signal géochimique permettant la reconstitution des paramètres du milieu, de l'alimentation du bestiau, sa datation etc. Par contre il peut subir à la longue des processus de recristallisation (réorganisation du matériau "sur place") ainsi que, par diffusion, des échanges en certains éléments avec le milieu environnant, eau, sédiment (échanges fort heureusement très limités, cf. utilisations ci-dessus).

Comme dit précédemment, je cherche un (ou plusieurs) .zip d'origine. N'importe lequel. (Ce n'est pas pour la carte elle-même dont je n'ai que faire, c'est pour la structure de livraison.) Et j'ai bien sûr passé pas mal de temps à chercher sur le web (y compris archive) et d'autres réseaux moins connus, pas possible de mettre la main sur ces bougres de fichiers. :gratte-tete:Je vois que certains ici les avaient téléchargés il y a qq temps, donc ça doit bien traîner sur quelque disque dur ou cd-r... (Soit dit en passant : on trouve dans ces fichiers de livraison qqch qui n'est pas disponible sur Infoterre... enfin, qui ne l'est "plus" car ça a été supprimé d'Infoterre en 2009... )

Bonsoir, le site geocube/eduterre ayant été mis hors ligne, quelqu'un aurait-il en réserve au moins l'une des dix cartes géologiques (fichier .zip d'origine) autrefois proposées ? n'importe laquelle, du moment que c'est complet :)

Rien ne vaut les marteaux néolithiques en quartzite, garantis 6000 ans... J'en ai 250 à refourguer, si ça intéresse quelqu'un.

Que dit la notice de la carte géol pour j4a-b?

« silex » est la dénomination d'une variété de chert trouvée dans certaines formations carbonatées, non l'inverse. Chouette photo, orlean, "comme dans les livres" mais surtout "comme dans la vie". Oh chouette, à nouveau ce [non-]débat sur les valeureux collectionneurs et amateurs sauveurs (cf. supra) d'un patrimoine nécessairement voué à la destruction, contre les vilains professionnels et scientifiques jamais (sic) capables de la moindre découverte Ça va les chevilles ? Vous voulez que je vous liste tous les sites RE-découverts par des amateurs un peu trop enthousiastes, 50 ans après tout le monde ? faut-il vraiment que je publie le lien du message sur un fil de discussion de ce même forum, où un collectionneur (comme les autres, dirais-je, si je voulais généraliser à partir de quelques expériences personnelles malheureuses) expose naïvement des pièces rarissimes pillées sur un site ? Celles-ci ont, du fait de ce collectionneur et amateur, été irrémédiablement soustraites à la connaissance de tous (y compris des universitaires responsables du lieu, lesquels avaient malheureusement estimé non nécessaire d'entourer le site de barbelés pour le sauver des pattes des amateurs [de fossiles], prédateurs [d'objets rares], violeurs [de propriétés privées], badauds, et autres marchands)... Ce, avant de les détruire - ou disperser aux quatre vents, ce qui vu l'intérêt stratigraphique des objets revient à peu près au même. Bref, il faut savoir être objectif, oui. Ca commence par ne pas faire de généralisations à coups de "on" et autres affirmations péremptoires, et savoir faire le ménage (avant tout ?) devant sa porte, avant que de s'ériger en parangon de vertu contre des "détracteurs" qui ont à n'en pas douter eux aussi leurs raisons. Mais bon. Au vu de la bienveillance des responsables de ce forum envers quelques receleurs avérés... S'énerver ne mènera à rien (enfin si, pic d'adrénaline et de sucre sanguin) alors qu'une bonne mise en sécurité, des fois, ça fait des miracles je n'ose évoquer le recours à l'arsenal légal, ce serait malvenu vu l'État où se trouve la justice nationale. Sinon, la langue française a ceci d'enthousiasmant qu'elle permet d'user d'images - aussi peut-on dire d'un pervers sexuel qu'il est un prédateur, même s'il ne consomme pas réellement ses victimes. Certains le font bel et bien, certes, quoique cela reste assez exceptionnel :D

Sans doute Pacmanites, marqueur stratigraphique de l'Amighien moyen.

Ergotage sémantique - En intraformationnel le ciment et les clastes n'ont pas nécessairement la même nature - il peut y avoir eu transport et resédimentation au sein d'une même formation caractérisée par des lithologies variées. Des anglo-saxons distinguent p.ex. autobreccia (même nature, même formation, même unité de temps) et intraformational breccia (nature différente, même formation, même unité de temps - mon avatar). Pour qui aime "les images dans la tête" penser par exemple aux galets mous, rip up clasts et autres détritus de vidange tidale qui finissent emballés dans du sable un peu plus loin, le tout en continuité latérale sur quelques dizaines de mètres, et absolument contemporain.

Pas top résolution mais ça fera l'affaire en attendant

Crystalline, de Paul Higgs. Approprié. Vidéo réalisée par l'artiste avec des photos de minéraux piochées sur le net.

Requête à qui possèderait un guide géologique régional "Corse" (éd. Masson, par M. Durand-Delga) en état correct, et un scanner... Il me faudrait un scan de la couverture - d'un beau rouge - complète (= 1ère de couverture, tranche, 4ème de couverture... pourquoi pas en un seul morceau si vous y arrivez), et en couleur 300 dpi mini :) Mon exemplaire s'est pris une rincée, tout le revêtement plastique de la couverture s'est décollé, je vais tenter une restauration de cette immondice. Petit cadeau prévu pour celui qui me sortira de ce mauvais pas

Comment on sait que c'est du lignite ? (ça m'a plutôt l'air "tourbeux")