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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. D'ici que lamelles soit en fait facettes... Je verrais bien quartz et pour le reste de la roche, au vu de la première photo du dernier rush elle a l'air d'être à grain fin, vert sombre. Pourrait être une diabase ou une amphibolite ou ... Bref, ça n'a pas sa place dans le secteur de trouvaille. Probablement échappé d'un empierrement. Pour l'autre, oui, un grès avec quelques moules internes de gastéropodes. Il y a des grès de ce type aussi dans ce qu'on appelle les sables de Mortefontaine, un peu plus récente que celle des grès de Beauchamp. Ca fait bien plus local en tout cas.
  2. Coordonnées GPS et vues de détail n'ont pas l'air d'aller ensemble. Si on retient le torrent de Siel comme positionnement, d'après la carte géol, on a une série normale avec Valanginien au-dessous de Hauterivien, lequel est bien connu dans la région pour la fréquence des phénomènes de slumping.
  3. L'idée de "fosse" vocontienne a été abandonnée. C'est pourquoi j'ai parlé de "domaine" vocontien. Et ce n'était pas un océan mais une mer. Cette mer accumulait des sédiments en provenance des terres émergées, majoritairement sous forme d'argiles avec parfois des bancs calcaires quand les apports argileux cessaient momentanément.. L'ensemble est donc une masse assez plastique, facilement déformable. Si ces sédiments se sont déposés sur une pente, il faudra peu de chose pour qu'un paquet se décolle et descende la pente et ceci s'accompagne de + ou - fortes déformations. L'hypothèse est qu'un petit banc calcaire en cours de consolidation et soumis à un effort de traction latérale s'est fragmenté au cours d'un de ces glissements. La marne plastique est venue combler les espaces entre les tronçons. On a eu aussi un sujet récent dans les mêmes niveaux, du côté de Sisteron, où on avait envisagé un probable phénomène de boudinage. Pour ce qui est de la faille rouge, pour l'instant je n'ose trop rien en dire. Le tronçon gauche est à confirmer. Le tronçon droit est assez incontournable. Si tu dis Valanginien à gauche et Hauterivien à droite, on a affaire à une faille inverse. Reste à voir si c'est compatible avec le contexte géologique du secteur. Sinon, il y a certainement d'autres possibilités comme faille syn-sédimentaire ... Mais là, c'est carte géol ou étude de détail.
  4. Première photo bien intéressante. Alternances de marnes et calcaires + ammonites = sédimentation pélagique telle que connue dans le Valangien/Hauterivien du domaine Vocontien. Je pense qu'on peut découper cet affleurement en plusieurs unités en suivant certaines dysharmonies. L'ensemble me fait penser à plusieurs glissements successifs sur un talus. La plupart du temps, les bancs ont conservé une bonne continuité avec parfois de légers plissements localisés. Par contre, le paquet en bas et à gauche est constitué d'un pêle-mêle de bancs totalement désorganisés. Et c'est dans ce paquet qu'a été trouvé le "bidule" bizarre. C'est bien ça? D'où l'idée que le pseudo fossile pourrait être le résultat d'une déformations syn-sédimentaire d'un petit lit calcaire...
  5. Ca ne fait pas vraiment fossile. Et les parties grises ne semblent pas être suffisamment régulières pour un organisme. Sur l'une des parties grises qui a été cassée, on observe une continuité entre la partie grise et l'"encaissant" beige. Ca donne plutôt l'image d'une modification répétitive de l'"encaissant" Mais cette répétition de ces parties grises et la cylindricité de l'ensemble interpellent. Un type d'ichnofossile? Genre loges successives dans un terrier?
  6. Avant-dernière photo: cristal d'orthopyroxène bien probable dans une cavité dont la périphérie a des aspects d'olivine. Provenance sidérurgie ou autre métallurgie?
  7. Dipyre et scapolite sont des synonymes. Faudrait commencer par voir si le contexte calcaire métamorphisé est plausible. Ensuite en + de scapolite, on peut envisager aussi une amphibole calcique: actinote.
  8. Tester la dureté d'une roche n'a pas beaucoup de sens. Tester la dureté du minéral vert, là c'est mieux. Ca devrait donner 6,5-7 puisque ça a tout l'air d'être de l'olivine. Roche sombre avec petit nodules de péridotite + ou - altérés. C'est un brave basalte. Sans tortillage comme dirait Kayou.
  9. Bonjour. Oui, je pense que le réchaud de camping fera l'affaire. Copie ci-dessous d'une page d'un vieux bouquin d'analyse de 1962!...
  10. Cette courbe est peut-être le résultat de conversions entre plusieurs types d'essais de dureté (et il n'en manque pas) mais elle a l'avantage de pouvoir situer la dureté des minéraux Mohs par rapport à celles de produits industriels aux caractéristiques très variables. L'important est d'avoir bien conscience que les verres ont une plage de dureté et les aciers aussi. Utiliser une morceau d'acier dont on ne sait rien de l'histoire métallurgique peut facilement faire sauter d'un point dans l'échelle Mohs. La dureté de la lame d'un Opinel est entre 57 et 59 HRc (source fabricant). Ce qui correspond à 660-680 HV (table de conversion), soit 5,5 en Mohs selon la courbe mentionnée. Là, j'ai un témoin de dureté à peu près fiable dans la poche (Sans volonté de publicité pour une marque mais, au moins, celle-là est bien typée). Ce n'est pas idéal mais comme tout le monde n'a pas forcément un cristal d'orthose à la maison...
  11. Moi aussi, ça me semblait fort, cette dureté de 8 pour un acier mais plusieurs sites mentionnent cette valeur (voire même 8,5). Et sans jamais désigner la nuance, malheureusement... La correspondance Vickers/Mohs peut se trouver ici: http://www.simulationmateriaux.com/Durete/echelle_de_durete.php Les aciers durs courants sont à HV 900 soit 6,5 Mohs. Le verre à vitres est à HV 550 soit Mohs 5,5. Le quartz, référence pour la dureté Mohs 7 est à HV 1200
  12. Assez fréquent cette problématique densité-dureté autour de ce qui peut être un verre industriel. Densités des verres: Verre de Bohème 2,4 Verre à vitre 2,5 Verre à bouteille 2,7 Cristal à 24% Pb 2,9 Cristal à 30-40% Pb 3,1-3,2 Flint glass 3,4 à 3,7 Duretés: Pour le verre, de 4,5 à 9. On considère 5,5 pour le verre à vitre classique mais les verres trempés (table, porte, protection smartphone, ...) peuvent monter à 9. Pour l'acier, de 5 à 8. La lame d'un canif est vers 5,5, comme le verre. Une lime vers 6,5. Donc, la densité n'est pas un bon critère pour le verre et tester un verre de dureté 5,5 avec un autre verre de dureté 5,5 ou un canif de dureté 5,5, ça ne fait pas avancer.
  13. Fourneau de pipe en terre
  14. @gryph58 ton exemplaire en silex est une éponge. La trame du squelette avec ses spicules est bien visible sur ta dernière photo.
  15. Petits et gros vides, ça fait plutôt spongiaire. A voir la disposition en éventail, c'est peut-être un fragment de Guettardia : http://www.cretaceous.de/Guettardia.html
  16. La serpentine n'est pas magnétique mais une serpentinite contient de la serpentine et d'autres minéraux accessoires hérités de la péridotite dont la magnétite...
  17. Je pencherais plutôt pour serpentine, mais... Ca peut coller en densité mais moins en dureté sauf si le test a été fait en portant les endroits les + verts clairs sur le verre, l'olivine ayant une dureté à 6,5-7. Si toutes les parties de la roche rayent le verre, va falloir trouver autre chose. Maintenant, la péridotite serpentinisée ne se trouve pas à tous les coins de rue. Trouvé où ce caillou?
  18. Ce que j'ai écrit ci-dessus n'est qu'une tentative d'explication à partir d'éléments fournis par une macrophoto. . Il me semble logique d'envisager une transformation du type quartz + biotite = FK dans un contexte de métamorphisme mais ça reste à vérifier par le microscope. S'il s'avérait qu'il s'agit d'un plagio, l'histoire pourrait être différente. Maintenant, je ne doute pas qu'il y ait eu métamorphisme compte tenu de l'hétérogénéité de ce feldspath. N.B.: ce qui semble être un granite pourrait tout aussi bien être un orthogneiss.
  19. Bonsoir. Pour la première photo, plutôt que zonation je dirais plutôt polyphasage. Un cœur (bleu) qui semble être essentiellement quartzeux. Puis, entre bleu et vert une plage principalement feldspathique, avec quelques rares quartz et minéraux noirs. Entre vert et rouge, une plage quartz-minéraux noirs (micas?). Et enfin une plage externe où on repère plusieurs fois des lignes de cristal automorphe. Mais ces lignes semblent avant tout révélées par des alignements de quartz (résiduels). Quasiment pas de minéraux noirs. Ca ne ressemble pas au zonage classique des plagioclases. Je dirais bien 2 phases de formation de feldspaths avec la seconde quelque peu saccadée. Le fait que le feldspath semble se développer au détriment des quartz et des minéraux noirs suggère que le feldspath est potassique et qu'il est le résultat d'un métamorphisme.
  20. Clairement, j'aurais mieux fait d'aller me balader à Evisa plutôt qu'à Tolla!
  21. Je connaissais Evisa pour ses granites à amphibole/pyroxène mais pas pour ses pegmatites à fayalite. Les cristaux de fayalite pourraient atteindre 50 cm de long et les quartz 80 cm!!! 2 papiers sur ce sujet: http://rruff.info/rdsmi/V43/RDSMI43_281.pdf et un autre à télécharger ici: https://www.researchgate.net/publication/226952877_Age_origin_and_evolution_of_the_anorogenic_complex_of_Evisa_Corsica_A_K-Li-Rb-Sr_study Le pyroxène serait le résultat d'une transformation tardive à partir des amphiboles. Pour les pegmatites d'Evisa, on évoque de fortes influences de fluides en fin de mise en place des granites (association avec pyrite et fluorite). Si le magma granitique semble bien être le résultat d'une différentiation très poussée en profondeur, pyroxène et fayalite seraient des produits de fin de mise en place.
  22. Vu ceci?: https://pubs.usgs.gov/pp/1066o/report.pdf
  23. Ca vient de Tolla? J'y ai passé un moment et n'ai pas eu la chance de tomber sur ça (a du passer avant moi). Belle concentration. Mais il n'en reste pas moins que Tolla est un cas unique en France et que 95% des minéraux de la roche sont des Q et des F. Maintenant, si c'est le terme "incompatibles" qui gêne, je veux bien compléter par "sauf rares exceptions". Quoiqu'il en soit, la présence de fayalite ou de pyroxène dans des granites peralcalins est un élément intéressant qui amène à s'interroger sur la genèse de certains magmas granitiques sans apparente influence crustale.
  24. Bonsoir Drealiste. Ca sent le type qui connaît bien la Corse. Il est vrai qu'il existe des granites à fayalite (Fe olivine) et/ou à pyroxène. On connaît même des rhyolites à fayalite et des syénites néphéliniques à fayalite. Pour dire si ça balaye large. Mais ce n'est pas l'olivine qui saute aux yeux quand on a un échantillon en main et ça reste de relatives exceptions. Ces roches à fayalite sont plutôt cantonnées dans le Précambrien ou dans des intrusions en contexte anorogénique. Quant à expliquer la présence de ces minéraux dans ces types de roches là, ben, d'après ce que j'en ai lu, ça part dans tous les sens. Mais bon, ce n'est probablement pas ce qui intéresse Charles. Ca me semble évident mais si Charles veut bien sacrifier un bout de verre.
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