icarealcyon Posté(e) 5 mars 2024 Signaler Posté(e) 5 mars 2024 Il y a 10 heures, Kevin123456 a dit : Ca veut dire que le miens est une femelle Oui ! Les fossiles sur plaque c'est plus facile pour le rangement, c'est pourquoi je me concentre actuellement sur le calcaire lithographique du jurassique supérieur allemand (Solnhofen, Painten, Eichstätt...). J'ai même le projet d'y passer quelques jours cette année, avec un détour par Holzmaden. Du Cénomanien marocain, Gara Sbaa, un gisement qui contient une faune comparable aux sites libanais du même âge, un poisson de la famille des Amiidae,95 mm Citer
elasmo Posté(e) 5 mars 2024 Signaler Posté(e) 5 mars 2024 Superbe ce petit Amiidae, c'est même étonnant de voir cela dans un niveau marin, vu que l'écologie de ce groupe est habituellement fluviatile Un petit spécimen d'un gisement proche Citer
geopas Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 Bonsoir, J'ai déjà présenté ce petit poisson du Permien d'Allemagne (Paramblypterus). Cet après-midi, j'ai repris l'échantillon : nettoyage au liquide vaisselle avec un pinceau fin, léger dégagement sur l'extrémité de la queue, éclairage différent (2 lampes) et, surtout, photo alors que la plaque n'était pas encore sèche. La différence est spectaculaire. J'ai l'impression d'avoir une pièce de musée maintenant ! (bon, le bidule ne fait que 44 mm de longueur). J'en profite pour poser une question sur la diagenèse : savez-vous d'où vient la couleur bleue qu'on observe principalement sur les os du crâne ? (couleur qu'on retrouve dans certains gisements du Permien français, Muse par exemple) Pour les zones blanches (écailles, lépidotriches) il me semble qu'elles sont dues à une élévation de température (intrusions volcaniques de la région) ? Avant nettoyage Après nettoyage (et pas totalement sec) Edit : un gros plan sur les dents du maxillaire Citer
icarealcyon Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 Bonjour Geopas, il est absolument magnifique ce petit poisson. Pour la couleur bleue des os, je serais très intéressée moi aussi d'avoir le fin mot de l'histoire, car j'ai constaté le même phénomène sur des os de poissons, non pas du Permien, mais eocenes ( priabonien alpin). Il s'agissait généralement d'os originellement noirs dégagés et exposés naturellement depuis un certain temps au soleil et à l'air, ce qui leur conférait une vive teinte indigo. Imprégnation par de la vivianite ? Citer
geopas Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 il y a 20 minutes, icarealcyon a dit : Pour la couleur bleue des os, je serais très intéressée moi aussi Bon, lançons une bouteille à la mer : @Pierre-Volante @PK67 bis @phoscorite et d'autres, si vous avez des infos ... Citer
Mt Ventoux Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 J’ai rencontré ce même phénomène sur des ossements pléistocènes qui avaient subit de très fortes pressions, ce bleu laiteux qui avait aussi bien imprégné les parois osseuses que le spongiosa. J’avais attribué cela à une forme de minéralisation particulière sous assez forte pression. Maintenant je ne saurais aller plus loin. Citer
elasmo Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 Bonsoir Ce type de dégradation m'évoque le passage par une phase acide, j'ai déjà été confronté à ce type d'usure sur des dents isolées de mammifères de l'Yprésien, ce qui est plus étonnant dans ce cas de figure est la dégradation des os et des écailles, sans destructions de l'intégrité du spécimen dans son entier. voir ce spécimen entre autre http://vertebresfossiles.free.fr/sites/cuisien_fluviatile/propachynolophus_cuisien.html Citer
PK67 bis Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 Mon avis va vers les phosphates comme l'apatite et la vivianite mais je ne sais pas par quel phénomène ces phosphates apparaissent dans certains os et pas d'autres. Citer
AMEDE Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 Il y a 2 heures, geopas a dit : Pour les zones blanches (écailles, lépidotriches) il me semble qu'elles sont dues à une élévation de température (intrusions volcaniques de la région) ? Peut être plus simplement à l'élévation de la température lors de l'enfouissement des couches ? Ca me paraîtrait plus logique. Citer
phoscorite Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 Il y a 1 heure, icarealcyon a dit : Imprégnation par de la vivianite ? Imprégnation est peut-être un peu vague, mais ça concerne bien la diagenèse des phosphates marins et la vivianite ou la lazulite sont des candidats possibles. Il est assez notoire que le P inorganique s'adsorbe très facilement sur les hydroxydes de Fe et Al. On peut imaginer que ce matériel est détruit dans la diagenèse pour former de la vivianite, voire de la lazulite, qui remplace en partie le phosphate organique : pseudomorphose partielle ou périmorphose. Citer
Pierre-Volante Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 Il y a 3 heures, icarealcyon a dit : originellement noirs C'est physique. alors pourquoi du blanc sur du noir rend bleu? Citer
geopas Posté(e) 28 mai 2024 Signaler Posté(e) 28 mai 2024 Il y a 2 heures, AMEDE a dit : Peut être plus simplement à l'élévation de la température lors de l'enfouissement des couches ? Les couches d'où provient cette pièce surmontent une couche volcanique. Cette explication est celle donnée par les chercheurs locaux. Je ne sais pas si cette interprétation est correcte, mais de nombreux fossiles du gisement montrent cet aspect blanchâtre (poissons, requins, arthropodes). Pour le bleu, ce serait donc du à la présence de minéraux phosphatés. Citer
Pierre-Volante Posté(e) 29 mai 2024 Signaler Posté(e) 29 mai 2024 Il y a 11 heures, geopas a dit : ce serait donc du à la présence de minéraux phosphatés. Pour moi, cette coloration n'est pas chimique mais physique Citer
geopas Posté(e) 29 mai 2024 Signaler Posté(e) 29 mai 2024 il y a 29 minutes, Pierre-Volante a dit : Pour moi, cette coloration n'est pas chimique mais physique J'ai un peu de mal à comprendre, les deux sont pourtant liés lors de la diagenèse ? Citer
Pierre-Volante Posté(e) 29 mai 2024 Signaler Posté(e) 29 mai 2024 il y a 34 minutes, geopas a dit : J'ai un peu de mal à comprendre, Sur le coup, moi aussi! j'ai décoller les couche de ganoïne et d'émail de la base osseuse et là. disparition de coloration bleu. A Muse, la couleur bleu n'est pas pigmentaire Citer
geopas Posté(e) 29 mai 2024 Signaler Posté(e) 29 mai 2024 Il y a 3 heures, Pierre-Volante a dit : j'ai décoller les couche de ganoïne et d'émail Pour illustrer, voici une coupe (naturelle) d'un ensemble d'écailles d'un Aeduella de Muse qui correspond à l'épaisseur du corps de l'animal. Sur l'écaille du haut et sur celle du bas on voit bien la couche de ganoïne bleue (environ 30 µ d'épaisseur sur l'écaille du haut, 15 sur celle du bas). Je ne sais pas à quoi correspond la couche intermédiaire sans ganoïne. (la belle couleur jaune est due au ruban adhésif qui permet de manipuler ce minuscule fragment). Largeur de la photo 1.3 mm Citer
Eclatdesilex Posté(e) 6 août 2024 Signaler Posté(e) 6 août 2024 Petite découverte récente dans le Jurassique inférieur de Lorraine : empreinte et contre-empreinte de deux Leptolepis (?) Citer
icarealcyon Posté(e) 19 avril Signaler Posté(e) 19 avril Dans le calcaire lithographique de Bavière, Drobna deformis est une crevette peu commune, environ 10 cm hors antennes (longueur reconstituée étirée),Tithonien, Solnhofen Citer
geopas Posté(e) 19 avril Signaler Posté(e) 19 avril Il y a 2 heures, icarealcyon a dit : une crevette peu commune Magnifique crevette. L'avant de la carapace est digne du Nautilus ! Citer
Kevin123456 Posté(e) 20 avril Signaler Posté(e) 20 avril Pour ma part voici un petit Cyclerion juvénile d’Eichstätt Allemagne Citer
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