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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Oui, l'ilmenite est séparable si les cristaux sont independants, mais le rutile ne sera pas magnetique. Et on peut avoir des anciennes magnetites hématisées qui contenaient des exsolutions d'ilmenite, ce qui rendrait la separation tres difficile.
  2. C'est moi... Il est bien pratique d'avoir de la contradiction quand on part sur une fausse piste.
  3. Un autre groupe de plagioclases en cathodo, puis en lumiere transmise. Champ 3x2 mm. La zonation montre un cœur un peu altéré à inclusions de biotite dont les contours sont émoussés suivie d'une couronne sans inclusions qui luminesce en jaune. C'est interprété comme une figure de "mélange" ou de recharge magmatique, les parties anciennes étant légèrement fondues et reprises dans un nouveau magma. Ces plagios proviennent d'une enclave microgrenue du granite de Millas-Quérigut (66).
  4. Non. et je n'ai pas ramené de morceau (pas de marteau). Mais ça ressemblait bien a un dyke.
  5. Test effectué. Vous aviez raison, c'est du rapporté. Après sciage, on devine un peu mieux une structure bréchique : les fragments ferrugineux sont assez anguleux. Et les parties plus claires, jaunes, sont limoneuses, et contiennent probablement du quartz (ça raye).
  6. Petits souvenirs de la Union. Des morceaux extraits lors d'un stage effectué dans les années 80, l'exploitant du gisement était la Penaroya. Une biyramide de quartz un peu améthysté (10 cm pointe a pointe) Et des galènes centimétriques, le tout sur un substrat de greenalite et siderite voire de quartz
  7. Ce matin du côté d'Arnave (09) Des cristaux sans fioritures
  8. Ça, je peux faire. Et c'est une excellente suggestion. Je ne vois pas le quartz, mais je peux scier le morceau que j'ai ramené. Merci beaucoup pour ce retour.
  9. Bonjour La première est a priori la plus intéressante car la plus riche en feldspath alcalin (peu de Ca). Mais l'aspect macroscopique et l'analyse chimique suggèrent qu'il s'agit d'un pegmatoide (surtout la teneur très basse en TiO2), et on ne peut pas raisonnablement espérer qu'elle constitue un volume important. Pour l'exploitabilité de ce type de roche, je doute. Je craindrais un peu que, même une fois séparé des autres minéraux, le feldspath alcalin ne contienne encore du Fe dans son réseau cristallin.
  10. Merci beaucoup pour cet éclairage. Au risque de me planter, néanmoins, j'essaye de retourner l'argumentation. Vous voulez dire que le basalte a été fragmenté en surface, que les fragments ont été altérés, puis ont subi une cémentation qui les a ressoudés pour former cette roche noduleuse ? NB : elle n'a l'air vacuolaire qu'en surface, ce qui est riche en Fe (rouge brun) est juste plus résistant à l'abrasion que ce qui est plus clair (plus de kaolin ?). Et vous suggérez que la limite basalte / zone noduleuse correspond avec la (paléo) limite inférieure de la fragmentation mécanique ? J'ai un peu de mal à concevoir une fragmentation mécanique qui produirait des clastes d'une telle régularité : la périodicité des nodules est très constante entre 1 et 2 cm sur au moins 1m de profil vertical et 20 m latéralement. Pourquoi cela vous parait-il évident ? Sans doute si on suppose que les morceaux altérés perdent leur cohésion et sont obligatoirement déplacés. Mais si dans un profil les zones situées sous la cuirasse sont cémentées, il n'y a aucune raison qu'elles soient déplacées latéralement. Il y a ici une autre difficulté, c'est ce que l'on met comme ingrédients dans "érosion" : mécanique, chimique... Si ce basalte fait relief, cela peut suggérer qu'il est plus résistant mécaniquement, en effet. Mais ce n'est pas la seule possibilité. Par rapport aux roches sédimentaires (présumées, je ne les ai jamais vues) du voisinage, le basalte est très probablement la lithologie la plus riche en Fe et Al du coin. Du coup, dans la perspective d'une altération chimique sur place, c'est très probablement la lithologie qui concentre le plus de constituants insolubles et donc celle qui risque de rester en relief simplement par lessivage des autres constituants lorsque les réactions chimiques avancent. Et dans ce cas, le fait qu'elle reste en relief devient un argument en faveur d'un caractère autochtone de l'altérite. Encore un cas simple mais compliqué ?
  11. Bonjour et merci pour ces pistes de réflexion et les observations sur la zone de Mako. Je suis allé trainer aussi dans la boutonnière de Kedougou. Je crois comprendre l'argument pour l'allochtonie, et surtout l'échelle d'observation à laquelle il fait sens. Dans le cas qui m'a interpelé, la roche noduleuse qui est en contact avec le basalte massif n'est pas la ferricrète, mais quelque chose de moins évolué, peut être équivalent a l'horizon tacheté du texte de Gineste. Je n'avais pas du tout envisagé que ce faciès soit allochtone, la surface qui le sépare du basalte massif n'ayant pas la géométrie d'une surface de ravinement. Mais je n'ai pas non plus vu dans l'architecture macroscopique de cet horizon tacheté de relique indiscutable de la structure du protolithe présumé (le basalte). Peut-être pour la bonne raison que celui-ci est homogène. On est sur que c'est autochtone quand les structures persistent à travers la frontière entre la roche saine et la roche transformée, mais ici c'est impossible de savoir. Pour bien faire, il aurait fallu que je cherche un endroit ou l'on voyait le profil se développer simultanément sur l'encaissant du basalte.
  12. Merci pour les réflexions. Pour la couleur les fines sont effectivement rouille, couleur de la latérite, alors que les sables sont blancs, d’où le contraste quand c'est trié. Le matériel basaltique représente une fraction trop faible de ce qui peut être érodé pour être perceptible dans le sable, et on ne retrouve que quelques galets de la saprolite a peu de distance du dyke. Si j'ai beaucoup tiqué sur ce cas bien que n'ayant jamais travaillé sur des latérites, c'est pour une raison un peu théorique : quand une zone d'altération se forme, si les réactions de dissolution précipitation qui se produisent sont gouvernées par la cinétique, on ne s'attend pas, a priori, a observer un front de réaction aussi brutal, mais des transformations plus progressives dans l'espace. On obtient des fronts nets quand les réactions chimiques sont suffisamment rapides (relativement à la vitesse de percolation) pour se produire dans un petit domaine d'espace. Les théoriciens du transport réactif définissent pour caractériser cette compétition entre transport et cinétique un nombre adimensionnel (dit de Damkohler). Si c'est bien un front de transformation chimique que l'on observe ici, cela impliquerait que les vitesses de percolation sont très très basses dans ce matériel, a priori peu perméable il est vrai.
  13. Bravo, c'est bien celui-ci. Au SW de l’aéroport du Cap Skirring. Et c'est bien un dyke en place. La surface de contact entre les deux faciès est tortueuse en 3D. De près j'ai eu l’impression que le basalte homogène était en relique, mais ça peut être trompeur. Par dessus, c'est bien le sable de la plage, et il est blanc car bioclastique à 90% Avec quelques jolies figures de tri granulométrique dans les rides de l'estran, pour le plaisir.
  14. Ce sont bien des macles polysynthétiques, mais c'est du plagioclase plus calcique que l'albite. Plutôt de l'andésine ou du labrador dans le cas présent.
  15. Je poursuis ma promenade parmi les feldspaths artdéco avec ce couple de phénocristaux de plagioclase. Champ 3x2 mm La roche dont ils proviennent est une microsyénodiorite miocène de Petite Kabylie (Algérie). Voici les images grand champ (cm) de la roche en cathodoluminescence (CTL), en LNA et en LPA. Les autres plagioclases sont bien moins kitch, ils ne montrent qu'une coloration dorée en CTL, qui correspond à la bordure externe des premiers, donc le stade terminal de la cristallisation des phénocristaux. Le fond bleuté en CTL dans la matrice correspond au feldspath KNa qui est abondant mais ne forme pas de phénocristaux. Les biotites sont reconnaissables à leur teinte rouge en LNA Sur une autre plage, mêmes ingrédients Les taches rouge orangé en haut de la photo qui suit correspondent à de la calcite secondaire, en produit d'altération d'une amphibole.
  16. Oui on peut trouver quartz et béryl ensemble, avec du feldspath. Pour identifier le béryl, il raye le quartz
  17. Rebonjour En dehors des datation absolues sur grain de zircon une partie de la réponse à ces questions consiste à regarder de près la typologie des enclaves et leur répartition pour essayer de deviner si les enclaves ont été brassées par le granite ou pas. Près du toit, on trouvera plus souvent des enclaves paraderivees de l'encaissant et très peu déplacées. Ici, je crois voir de légères variation de grain d'une enclave à l'autre qui me font penser qu'elles ont été brassées et triées par taille, mais je reconnais volontiers que l'argument est léger. L'autre raison pour laquelle je crois fermement a la possibilité de trier par la taille le matériel solide transporté par le granite est que j'ai pu voir des cumulats à phenocristaux de K feldspath former des cheminées dans le granite.
  18. Si on pense à un usage de ce style des outils, il faudrait se demander où se trouvait la plage au néolithique. Pas forcément au même endroit.
  19. Normalement c'est le contraire. Des fragments de roche sombre dans une matrice plus claire. Pour les âges relatifs des termes clairs et sombres, c'est compliqué. Les enclaves peuvent être antérieures ou terminer leur solidification en même temps que la matrice granitique.
  20. Bonjour Un petit souvenir du Sénégal, sur une plage de Casamance. Un dyke de basalte traverse la plage, mais reste en relief. La saprolite qui le recouvre sur un metre ou deux est assez rigide pour être bien préservée. Ce qui me surprend c'est le contact avec la roche mère qui est extrêmement brutal. On passe directement du basalte bien homogène à cette roche noduleuse dont la texture ne varie plus jusqu'au sommet du profil d'altération. Un petit morceau de cette saprolite roulé par la mer
  21. Je ne vois pas les clivages transverses typiques du cpx, donc prudence. Et les petits prismes ont l'air un peu plus colorés.
  22. Sais pas. Ce serait bien d'identifier la matrice. Calcite ? Si ça mousse Gypse ? Si ça blanchit à la flamme
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