Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

phoscorite

Membre
  • Compteur de contenus

    2595
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Un calcul rapide, c'est peu soluble autour de 3 g/l, et ça n'augmente pas sensiblement avec la concentration en HCl.
  2. On retombe toujours sur Destombes... Merci @BUT
  3. Ça donne envie d'essayer au fendeur de buches.
  4. Une lagune dans laquelle on aurait les algues, le S natif et le gypse.
  5. De nada. A vrai dire, rien n'est bien clair sur la formation du S natif en milieu évaporitique. Ce serait bien d'avoir un cas actuel auquel se raccrocher. Même les gisements récents comme ceux de l’Oligocène sont trop dégradés en surface pour être étudiés.
  6. Un Soufre dit "primaire", pulvérulent, en tout petits cristaux qui ensuite peut recristalliser en S jaune bien fichu.
  7. C'est ce qui se dit. Un contexte d'évaporites, plutôt continentales dans ce cas, avec du gypse et beaucoup de carbonates. Du gypse parce qu'à l'Oligocene le Trias a été décoiffé par la formation des nappes sur tout le pourtour de la chaine Pyreneo-Provencale, ou bien il est remonté en diapir, et que le sulfate se recycle. Des carbonates parce que les eaux continentales passent a travers tout le Mésozoique. Après, pour la formation du S, on entend deux sons de cloche : - dans les bassins évaporitiques, les niveaux a hydrocarbures profonds (un peu plus anciens) maturent, produisent du H2S (aqueux ou gazeux), qui remonte et réduit partiellement les sulfates près de la surface. C'est ce que je croyais avoir compris de mes vieilles lectures ; un argument pour, c'est que l'on voit (a Malvesi entre autres) le S natif pseudomorphoser du gypse. Mais j'ai quand même un souci avec l'idée que du H2S percole a travers des sédiments, lesquels contiennent forcement du Fe qui aurait du donner de la pyrite... - une alternative, dans un papier de 1996 (BSGF) qu'a exhumé @NSTM31, serait que la production algaire de la lagune évaporitique soit le réducteur effectif des sulfates; un circuit court en quelque sorte, qui économise le schéma à deux étages de formation du S.
  8. Je dirais même plus plus. Et sur ce gisement, je me demandais si on ne pouvait pas trouver de la dawsonite. Elle a été signalée dans les forages pour les eaux minérales.
  9. Déja il faudrait verifier s'il y a de la calcite (mousse a l'acide) ou du gypse (se raye a l'ongle et blanchit a la flamme). Sinon, le bleu fait tres azurite, mais je ne reconnais pas l'association. Peut-etre chercher du coté des phosphates.
  10. Un buisson de trémolite (possible) dans une cavité de dissolution de diopside Malgache et un petit set "stake it yourself" ou "stake away", ou encore "pret-à-stacker" comme vous voulez
  11. Magnifique en effet. Pourrait-on le voir de profil ? Pour le minéral vert, peut-être prehnite.
  12. Bien vu. Question couleur les quartz en aiguilles de Betchat que nous avons regardés avec @Jean Baptiste DELORT varient du gris au blanc en fonction des inclusions. Ici sur une section sciée scannée 2*3 cm, les deux cristaux gris du haut sont zonés, et l'anneau blanc correspond a des inclusions de carbonate englobé dans la croissance. Les baguettes blanches sont des scapolites, le cœur est en grande partie dissous. Les inclusions dans ces quartz en lame mince, fov 2*3mm
  13. Je ne crois pas, ce serait fibreux si c'était de l'actinote. Je ne vois pas assez bien les sections de ces baguettes pour savoir ce que c'est réellement ; si elles sont hexagonales, c'est bêtement du quartz, si elles sont carrées ou octogonales, c'est une scapolite (minéral quadratique). On trouve des aiguilles de quartz néoformé qui ressemblent à ça dans les marbres de Betchat (31), avec des scapolites très altérées. Pour le deuxième, ce qui est blanc et fibreux en éventail est probablement une amphibole, mais plutôt trémolite que actinote (sans garantie). Les prismes gris cannelés et très corrodés sont des scapolites, ou plutôt ce qu'il en reste après altération ; le cœur est plus corrodé que la bordure, qui préserve la forme quadratique. Même avis pour les deux échantillons, demander a @Jean Baptiste DELORT ce qu'il en pense. Pour mémoire, une vue d'un echantillon de Betchat : le baton carré en haut a droite est une scapolite, les baguettes gris clair sont des quartz
  14. Si vous pouviez nous dire d’où ça vient... par exemple si c'est des zones indiquées comme du Trias sup. sur la carte géologique dans les Pyrenees. Le premier échantillon ressemble bien a des scapolites (baguettes verdasson a section carrée, c'est quadratique) dans des calcaires marmorisés ; j'imagine que ça a été dégagé a l'acide ; vous trouverez des photos de faciès équivalents dans le fil "les minéraux pyrénéens". Le deuxième est peut-être aussi un calcaire marmorisé, mais avec amphibole (trémolite-actinolite) et pyrite.
  15. Pas trop de doute sur l'identification, mais j'envoie des lames au labo cette semaine. Au passage, on vérifiera que c'est bien de la scapolite en éponte de fracture. Et je soupçonne qu'il y a du sphène (titanite) dans la dernière fissure.
  16. Oui, c'est probablement le Fe. En fait, le premier élément a sortir dans l'attaque acide du clinopyroxene, c'est le Ca, mais on ne le voit pas sans analyser l'eau. Ensuite, c'est Mg qui sort quand on attaque du diopside, donc j'imagine que ça doit être Fe ici. Extrait du boulot de G. Battaia, la composition du fluide sortant dans une attaque du diopside a 60°C. Le fluide injecté est HNO3 dilué a pH 3. Même en renouvelant le fluide, il faut attendre quelques jours avant que la dissolution devienne stœchiométrique (quand c'est le cas, Si = Ca+Mg et Ca = Mg en moles) L'attaque ne concerne qu'une couche de quelques microns, qui va se recouvrir de silice amorphe. C'est indétectable a l’œil et difficile a voir au MEB.
  17. Comme le grand écart consistant à donner une sépulture chrétienne à une boisson qui ne l'était pas vraiment. Sur le fond, on peut soupçonner que d'une manière ou d'une autre, tous les polymorphes patentés peuvent être "kirifiés" au niveau des traces. Du moment que les structures cristallines sont différentes, l'incorporation de traces doit être sélective... Mg dans la calcite, Sr dans l'aragonite...
  18. Les photos suggèrent qu'il y a deux composantes dans ce banc, une qui a l'air dure et grise avec des fragments blancs cassés, une autre plus sombre, formant matrice et dans laquelle se trouvent les géodes. Le dégazage de la matrice parait une piste interessante.
  19. Oui, le pléochroïsme et les angles d'extinction sont différents. L'aegyrine la plus proche qui soit connue est dans la syénite néphélinique de Fitou. 2*3cm, les taches sombres, moulant le feldspath alcalin en lattes Les formes grises carrées c'est la néphéline, elle est en grande partie transformée en cancrinite (grise aussi). Pas de quartz bien entendu.
  20. L'aegyrine ressemblerait aussi, c'est vrai. Mais ça nous emmènerait dans un contexte alcalin de fénitisation, et pour le coup ce serait une vraie surprise ; a ce jour, personne n'a signalé de carbonatite dans les PO.
  21. Si quelqu'un a une autre suggestion, nous sommes preneurs. On avait espéré trouver de l'ilvaite, car il y a des skarns a andradite et magnetite pas trop loin. Une lame mince permettra de vérifier que c'est bien un pyroxène (ou pas). Ensuite, pour la composition précise, pas d'analyse en perspective. Le contexte, c'est du matériel en remplissage de fractures dans les gneiss de Caramany (catazone de l'Agly).
  22. Il y a de ça. La paragenèse standard d'une phoscorite c'est olivine (ou pyroxene) + magnetite + apatite. C'est souvent exploité comme minerai de Fe ou de phosphate, voire de Nb (pyrochlore) ou de Zr (baddeleyite). Celle-ci vient de la mine de Fe Kovdor (Kola) à coté de la ville d'Apatity (c'est tout dire) et en place on voit surtout les magnetites squelettiques Mais tu as raison sur l'hydratation, ce n'est pas un magma sec. On y trouve un mica tardif qui n'est pas une phlogopite standard mais la version de ce mica pauvre en Al et riche en Fe3+(tetraferriphlogopite) ; mica rouge assez sympa, ici dans un faciès riche en apatite.
  23. Ne perds pas ton temps, c'est terrestre, assez rare, tout petit et associé a des carbonatites. Localité type Phalaborwa, Afrique du Sud. Je mentionne ça simplement parce que c'est un des rares types de magmas silicaté qui a l'air d’être un produit d'immiscibilité.
  24. On dirait. Disons que la description traditionnelle des polymorphes par la thermodynamique n'a pas besoin de cette notion. Que ces polymorphes aient des compositions fixes, comme le trio andalousite sillimanite disthene, ou qu'ils soient des poles de solutions solides variées, comme les hydrates de gaz, le thermodynamicien s'en sort toujours pour modéliser les propriétés énergétiques du solide et cela lui suffit. On peut toujours proposer que Mg empoisonne la surface de la calcite.
  25. Ti n'est pas surprenant dans un magma très riche en Fe. Ti et Fe associés à de l'olivine et à du P, eh bien, ça commencerait a ressembler a une famille magmatique que j'aime bien, les phoscorites.
×
×
  • Créer...