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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Analyse d'un minéral (en ponctuel au MEB, spectro Raman ou autre) ? ou bien DRX ? ou carrément analyse chimique de la roche totale ?
  2. J'en rajoute une petite couche sur le gypse des Corbières avec quelques observations sur la position des petits quartz bipyramidés par rapport au différentes nuances de gypse. Ce sont des observations ponctuelles, pas une étude systématique, et ce qui suit n'est peut-être pas un cas général, mais j'ai été troublé par l'association (un peu) préférentielle des petits quartz authigènes avec les niveaux blancs, ou avec l'interface entre ces niveaux blancs et les niveaux gris ou roses brique adjacents. Sur un replat bien dégagé (toujours Durban), ça donne ce type d'organisation : Sur section sciée et rectifiée, un coup de scanner Le petit dernier étant un sucre (2x3 cm) pour lame mince Ici aussi, la trainée de quartz est plutot dans l'axe d'un niveau blanc, un peu noduleux (Ste Eugenie, Peyriac de mer, Aude) Quand les niveaux clairs se détachent tous seuls (les autres sont plus fragiles), ça donne une lame blanche constellée de petits quartz.
  3. Une lame mince pourrait aider, extinction droite ou pas, déjà. Si tu en as un morceau taillable... J'ai encore beaucoup de mal à raisonner sur ces systèmes qui ont l'air à la fois très magnésiens et alumineux. Si c'est juste métamorphique, je ne vois pas trop de quel type de matériel il faut partir pour obtenir ce style de composition. Si c'est métasomatique, il faudrait arriver a savoir si c'est Mg ou Al qui sont apportés, et ça nécessite d'aller voir si on trouve des zonations à plus grande échelle. Idéalement, il faudrait faire de la géochimie en roche totale, mais je n'ai plus les moyens. Pour ce qui est de la paragenèse, s'il y a de la calcite, on s'attendrait effectivement à voir des amphiboles calciques ou du diopside, sauf si la PCO2 reste suffisamment forte pour que l'activité de CaO reste basse ; ce n'est pas trop envisageable si on est près de la surface (basse pression), cela peut suggérer un système relativement fermé et profond. A creuser, merci pour ce joli point d'interrogation. Petite question subsidiaire sur les petits points sombres dans la matrice : des mouches de pyrite dans ce marbre du col d'Agnès ?
  4. Oui, plein sud de Durban, la plus grande tache de Keuper sur les cartes geol. Pas mal de vignes abandonnées et quelques zones dépourvues de sol et ou les figures de dissolution du gypse sont bien visibles : elles ressemblent a s'y méprendre a des lapiaz, et je suppose que le mécanisme physique de dissolution et d'apparition des cannelures périodiques est le même.
  5. Très bonne idée. Je remballe volontiers ma pyro a 4 sous...
  6. Merci à vous deux. Excellente, cette introduction aux évaporites. Intéressant aussi qu'un cours fait par un Italien soit mis en avant par une université espagnole. En fait je ne m’intéresse pas tant a la déformation (c'est très au-dessus de mes compétences) qu'à ce qu'on peut espérer identifier comme faciès d'origine. Par exemple, est-ce que tout ce qui est blanc et noduleux est passé par un stade anhydrite ? voire halite ? Est-ce que les faciès rouges-orangés de la brèche peuvent représenter d'anciens sels (KCl, carnalite) remplacés par du gypse ?
  7. Salut général. Les Corbières, c'est plein de gypse. Entre autres mais surtout, il y a les marnes versicolores du Keuper (t7-8 des feuilles de Narbonne, Leucate, Capendu, Tuchan...) Je me doute bien que ce n'est pas l'endroit idéal pour déchiffrer des textures primaires typiques des évaporites, vu les transformations diverses que ces marnes ont subies dans ce coin en particulier, mais j'aimerais, si possible avec de l'aide, faire un peu de tri dans ce qu'on peut voir à l'affleurement. Dans les Corbières Orientales, disons autour de Durban pour fixer les idées, à l'échelle de l'affleurement, je vois deux faciès contrastés de roche gypsifère : - un faciès A en couches assez régulières ou alternent les tons de gris (gris-vert, majoritaires), de rouge brique (assez sombre) avec des bandes blanches, plus minces, voire noduleuses et discontinues. - un faciès B franchement bréchique. Des exemples : faciès A, Durban. Avec des niveaux plus ou moins noduleux et les petits quartz authigènes (on y reviendra) Encore le faciès A, Ste Eugenie (11) On y détecte parfois des plis couchés Je peux imaginer que ce qui est de couleur un peu brique est teinté par des oxydes de Fe et que ce qui est gris-vert par des argiles, les niveaux clairs étant relativement plus purs... peut-être anciennement de l'anhydrite. Mais je vois des couleurs différentes dans les faciès bréchiques (B) : des exemples D'abord un bel affleurement au sud de Durban, dans lequel on voit la brèche (2-3m de puissance) posée en discordance sur des marnes (présumées dévoniennes, et bourrées de gypse secondaire). Sur une section c'est vraiment du polygénique. La matrice est carbonatée (ça mousse avec HCl) et gypsifère (ça blanchit a la flamme) J'arrive à identifier la-dedans des fragments de marne non consolidée, des dolomies, mais ce qui m'intrigue ce sont ces enclaves de gypse rouge, nettement plus vif que le rose brique des horizons du faciès A. Ces fragments peuvent être assez gros (métriques) et ils sont souvent bicolores : rouge sombre/rouge clair tirant sur l'orange Voici ce que ça donne en section, on devine une sorte de zonation : rouge sombre/vaguement orange/rose clair Tout ça est du gypse (ça blanchit à la flamme) et les parties claires sont plus finement cristallisées que les parties plus colorées. Sur un détail, j'avais espéré y voir de l'anhydrite, chou blanc (la flamme est impitoyable). Bref, si vous avez des suggestions ... On reparlera des quartz bipyramidés ensuite.
  8. Il nous reste la pyromorphite. Lacroix dit que c'est assez courant comme association.
  9. Je pensais surtout a celui qui est un peu plus a gauche de la flèche rouge. La question sous-jacente serait : si oui, de quel domaine alpin ça peut provenir ?
  10. Tres joli. Aragonite ? A tester delicatement avec HCl.
  11. Est-ce que vous voyez un pli isoclinal la dedans ?
  12. Expliquer, non, en l'absence du contexte sur l'affleurement. Mais on peut envisager une superposition de déformations, et le boudinage.
  13. Est-ce que le grain de la roche verte est plus fin que celui du gneiss à biotite encaissant ? Pour cette formation riche en amphibole, on peut envisager une origine orthodérivée : un filon basique dans une serie paraderivée et/ou une enclave mélanocrate dans le gneiss encaissant, qui serait alors une metadiorite ou metadioritequartzique.
  14. des photos de l'affleurement ? amphibolites / pyroxénites (c'est plus rare) en filons ou des niveaux intercalés ? Des baguettes noires brillantes, ça peut aussi être de la tourmaline, surtout s'il y a granite ou pegmatite pas loin.
  15. Je ne sais pas si c'est une question, mais. Les silicates d'alumine métamorphiques (cordiérite, grenat, andalousite, sillimanite, et muscovite) sont l'expression chimique d'un excès d'Alumine dans la roche (Al > Na+K+2Ca en moles). C'est effectivement dans les pélites que l'on trouve des horizons dans lesquels cet excès d'alumine est important, mais ce n'est pas général et dans beaucoup de pélites, l'exces d'Al est accommodé par la muscovite (et la biotite) sans qu'il soit nécessaire de former les autres silicates d"Al. Pour les orthogneiss, c'est plutôt dans des facies leucocrates que l'on trouvera ces silicates d'alumine, car les termes sombres (riches en biotite) des séries plutoniques ne sont généralement pas hyperalumineux.
  16. S'ils sont assez leucocrates et que les yeux sont du feldspath potassique, ils peuvent correspondre a des grès grossiers dont la provenance inclut beaucoup de matériel granitique. Dans ce type de grès (bien représenté dans les grès d'Annot par exemple) , les feldspaths potassiques détritiques ont une granulométrie moyenne supérieure (mm a cm) a celle des autres minéraux. Sils sont plus sombres (riches en biotite) et que le feldspath œillé est du plagioclase, on peut envisager une origine volcano sédimentaire.
  17. Souvent pas facile. Si on dispose d'un bon affleurement, il y a un critere assez simple, mais qui ne fonctionne pas toujours, bien sur. Regarder si le gneiss est homogene (ou pas) a l'echelle du metre. Comme un orthogneiss derive d'une roche plutonique qui presente (presque) toujours une certaine homogeneité a cette echelle, on s'attend a ce qu'un orthogneiss la respecte egalement, au moins si on le regarde a une echelle macro plus large que celle de la foliation. Un paragneiss, au conrtraire, presentera le plus souvent des alternances de bancs clairs et sombres (les ancien lits de gres et de shales) ; si par chance on repere un faisceau de gneiss a silicates calciques, ou un quartzite, c'est sur que c'est du para...
  18. Meme pas la compaction qui resulterait de la transformation du gypse en anhydrite ? Tres belle texture, c'est pas dans les Corbieres qu'on voit ca... Désolé pour l'écart par rapport au sujet.
  19. Bonjour Pour la première, basalte, avec quelques bulles et des inclusions, c'est plausible. Mais il faudrait s'approcher un peu et voir une cassure fraiche pour identifier les minéraux comme l'olivine ou le pyroxène permettant d'écarter un autre type de lave. Pas d'idée sur la nature de la partie claire, si ce n'est qu'elle a l'air concrétionnée, donc peut-être un remplissage de vacuole plutôt qu'une inclusion de roche. Pour la deuxième, basalte possible aussi, avec la même nécessité de casser pour voir les minéraux. La forme générale évoque un fragment d'orgue basaltique. Pour l'age, voir la carte géologique du secteur (via le site infoterre du BRGM).
  20. Tu as bien raison. Des sigmoïdes. Probablement un effet de la déformation. La périodicité visible de dessus est peut-être simplement celle de la schistosité qui est un peu réfractée dans les bancs durs (les bancs blancs).
  21. Pareil. Il reste la possibilité que la structure soit celle d'une évaporite, mais qu'elle ait été en partie remplacée par de la calcite. Le truc bizarre, c'est que les zébrures ont l'air franchement sécantes sur la surface de la première photo, alors qu'on ne voit rien d'équivalent sur la tranche du caillou.
  22. Je suppose que c'est assez dense. Si vous pouvez le peser et mesurer le volume en l'immergeant, on en saura davantage avec la densité. Sinon, c'est juste esthétique, si on veut, et surtout très limpide. Mais ce n'est pas du quartz (le cristal de roche).
  23. En fait, ces observations font réfléchir aux réactions diagénetiques possibles en présence de bois dans un sédiment. C'est une spéculation, je précise bien, pas une explication, mais je cherche quand même pourquoi on aurait une paragenèse minérale secondaire "ad hoc" autour d'un fragment de jais. Parmi les différents types de matière organique, le bois est un des moins réducteurs : le rapport O/C y est plus élevé, et le rapport H/C bien plus bas que dans d'autres types de matière organique. Normal, c'est aérien, après tout, et il y a plein d'O2 dans l'air. Le résultat, c'est que dans l'enfouissement puis dans la diagenèse, il doit pouvoir se comporter comme un réducteur modéré ou un oxydant faible. Un élément de réflexion que j'aimerais bien avoir, c'est quel est l'état redox (ou les rapports O/C et H/C) du jais par rapport au bois dont il dérive.
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