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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Il y a des tas de manières dans un environnement a gradient thermique, avec des niveaux a matière organique. Mais la remarque sur le relargage du B par des oxydes de Fe ne plaide pas en faveur des cipolins comme source. Destabiliser de la tourmaline autrement qu'en faisant de la fusion partielle est au mieux acrobatique. Il faudrait changer la chimie de la roche hote en la faisant passer du domaine mineralogique peralumineux (ou la tourmaline est tres stable) à un domaine alcalin ou metaalumineux. Cela signifierait destabiliser tous les autres silicates d'Al, a commencer par la muscovite pour les transformer en feldspath ; ca doit pouvoir se faire dans une configuration de type "endoskarn", i.e. dans un milieu alumineux envahi par des fluides calciques issus d'un skarn, mais ça reste acrobatique. On pourrait avoir une localisation des cipolins dont on parle, si du moins ils sont représentés sur les cartes géologiques, ça me permettrait de farfouiller dans la litterature.
  2. Merci JF. Si en fouinant tu trouves quelque chose sur les cipolins ... De la thèse, je retiens qu'une forme de piégeage du B dans les basaltes altérés et les serpentinites est la fixation par adsorption sur des oxydes-hydroxydes de Fe. C'est un mécanisme assez général car ces phases ont de grosses capacités d'adsorption (marche très bien aussi pour fixer du P), et l’intérêt pour le cas qui nous occupe est que le moindre fluide un peu chaud et réducteur qui déstabilise ces hydroxydes est capable de reprendre du B en solution. Et si ça marche pour des basaltes océaniques, ça doit pouvoir marcher aussi pour des sédiments terrigènes, vu que l'on fabrique aussi des hydroxydes dans l'altération de surface et qu'ils sont stockés dans les sédiments fins. Par contre, une source de B très difficile a mobiliser est la tourmaline (détritique ou hydrothermale) : c'est extrêmement résistant à l’altération en milieu acide et je ne vois pas beaucoup de situations géologiques autres que la fusion partielle pour la remettre en circulation. Miam et merci pour ces axinites, le support est carbonaté ?
  3. Il décoiffe, ce peigne. Dans une fente ouverte, en milieu saturé, la contrainte est isotrope. Ce ne pourrait être le cas que si la croissance se fait dans une roche rigide, donc sans voir la gangue, impossible de savoir. Sur l'interprétation de la succession âme/peigne, je ne doute pas que c'est deux générations mais je ne vois pas trop de fracture dans l’âme ; on peut aussi envisager qu'il y a eu une légère résorption de l’âme, puis une nouvelle germination sur les faces un peu corrodées, dans des conditions de sursaturation plus importantes qui favorisent la formation de cristaux en peigne.
  4. Et l'anatase change de couleur sur 2 mm ?
  5. Du style de celui qu'il y a a Arignac au Nord de la mine, avec plein de pyrite et des scapolites ?
  6. Faudrait voir si cette lithologie est capable de fixer le B de l'eau de mer. Un problème de geochimiste... Bien d'accord, direct ou indirect, ou avec des métaevaporites. Je ne suis pas introduit en geologie alpine, mais dans votre fil il est souvent question de "cipolins" et de leur lien geographique avec l'axinite. P. ex sur ce schema tres interessant repris de ce meme fil Il était plutôt introduit pour illustrer de la structurale, mais peut-on le reprendre du point de vue de la chimie ? Que sont au juste ces cipolins alpins ? D'anciens calcaires ? : je ne vois pas bien un calcaire en filon dans un basalte amphibolitisé D'anciens remplissages de faille ? des brèches comme dans les Pyrenees ? D'anciennes évaporites pincées dans une faille qui auraient subi une TSR (réduction thermique des sulfates par du methane) ? Beaucoup de questions pour un debutant alpin.
  7. Bonjour Merci d'avoir relancé ce fil très intéressant, que j'ai eu la curiosité de remonter du début. Quelques remarques à la volée, c'est très général, je n'ai pas creusé la question. Sur les sources du Bore oui, bien sur les évaporites, mais il ne faut pas oublier l'eau de mer, qui peut elle aussi être impliquée directement dans un circuit hydrothermal. Sur les sources de l'eau transportant du B, à coté de l'eau convectée dans une anomalie thermique, on peut aussi penser à de l'eau de déshydratation (métamorphique par définition) et je pense en particulier à l'eau expulsée lors de la conversion du gypse en anhydrite lorsque les évaporites sont enfouies : eaux très salées, dans ce cas, style métamorphisme pyrénéen Crétacé. Je ne connais pas les fentes alpines, mais il faudrait peut-être creuser les relations de gisement entre axinite et scapolites. Sur les conditions de stabilité de l'axinite relativement aux autres borosilicates, quelques éléments issus des vieux rapports du Lawrence Berkeley Labo ; voir un extrait signé Apps (1987) en PJ. Il fait remarquer a juste titre je crois que du fait même de la stœchiométrie de l'axinite, la stabilité doit être sensible a l'activité de la silice (limitée vers le haut par la danburite). Et bien sur en milieu alumineux par la dumortiérite ou la tourmaline. Sur les relations épidote-axinite, les deux minéraux sont à l'aise dans un environnement calcique (skarns) et ferrofère pour des rapports Si/Al dans le domaine des plagioclases intermédiaires (Si=Al), mais il y a peut-être des différences liées a l’état d'oxydation du Fe, qui sous la forme III va favoriser la stabilité de l'épidote (pistachite) et, au-delà, de l'ilvaite. borosilicates thermodynamics Apps 1987.pdf
  8. On en a bien un en réserve, mais trop petit, il aurait disparu dans les vitrines.
  9. Et merci pour les rectifications. Rien de tel que de pédaler tout seul pour se tromper.
  10. Non, c'est micro. Pour tout dire, j'ai douté aussi. Mais les découvreurs sont formels.
  11. Exact, bien que je n'ai aucune compétence spécifique en ce qui concerne le gypse naturel. J'ai juste travaillé sur la synthèse du gypse, mais il fallait bien que quelqu'un s'y colle. D’où des erreurs d’étiquetage non rectifiées. La pièce fait dans les 20 cm dans la plus grande longueur, elle est sombre, les prismes ont cet aspect losangique assez bizarre (pour moi) et leurs faces sont un peu creuses, pas autant qu'une halite mais c'est très net. Il y a effectivement plusieurs prismes interpénétrés, ce que la photo ne permet pas de voir. Je ferai mieux des que j'aurai l'opportunité de déballer les caisses de l'expo, et on en reparle. Mais en tout cas merci beaucoup pour ces remarques, ça va nous permettre de faire le ménage dans cette collection qui est ancienne et assez riche mais qui a été un peu laissée en plan faute de minéralogiste dans le groupe. Sans doute la fatigue, mais je ne vois pas. Il n'y a pas de quartz sur l'affiche...
  12. Merci pour cette importante rectification. L'étiquette initiale était bien gypse sur calcite, mais je n'avais pas testé à l'acide sur cette pièce. La remarque est d'autant plus bienvenue que si des cristaux prismatiques se superposent à des formes lenticulaires, ça implique un changement assez prononcé de la chimie des solutions.
  13. et un dernier gypse Espagnol (Saragosse) sur tapis de calcite ponpon
  14. Et deux ou 3 pieces de gypse de la collection du Groupe Narbonnais Un "petit" Naica (Mexico) Un Bresilien geodique sur tapis de quartz et un Chinois (présumé) avec fantome
  15. bonne idée.
  16. Pourquoi penser a une "rhyolite blanche" ? Des rhyolites sont mentionnées dans la carte geol de ce secteur ? Rhyolite blanche n'est pas une appellation standard, on ne voit pas bien ce que ça voudrait dire et la texture parait plutôt grenue (donc aplite serait plus simple)
  17. Il y a en effet a peu près toutes les combinaisons possibles entre arseniates, sulfo-arséniates et sulfures de Co, Ni, Fe, seuls ou en solutions solides dans ce gisement. Dans les années 1975-80 ou j'y ai trainé, les déterminations minéralogiques se faisaient sur section polie, avec l'aide du grand maitre Paul Picot et du MEB du BRGM. Donc pas beaucoup de points de comparaison avec la microminéralogie, malheureusement... Comme dans tout gisement polymétallique, il y a des paragenèses primaires (de relativement haute température, disons mésothermales) et des paragenèses secondaires (dont l'erythrine). Un point assez marquant est que la répartition des arseniates, sulfo-arséniates et sulfures dans le gisement n'est pas quelconque : elle parait étroitement liée à proximité des serpentinites. La plupart des corps minéralisés se trouve dans des contacts entre serpentinites et d'autres roches (diorites quartziques a Tarouni, vulcanites acides a Tamdrost) et nous y avions relevé des zonations assez systématiques : skutterudites (arseniates) du coté du matériel ultrabasique, sulfures du coté des roches acides, sulfo arseniures entre les deux... Avec une zonation minéralogique assez similaire en ce qui concerne la gangue silico-carbonatée. Bref, l'impression d'avoir affaire a un gisement de contact basique-acide ou le gradient chimique (le pH) contrôle peu ou prou la minéralogie.
  18. Je sèche. Il m'est arrivé de suspecter une couche d'arseniosiderite autour des skutterudites altérées. Mais basé uniquement sur la détection simultannée de Fe, Ca et As en cartographie MEB.
  19. Posé sur un gros feldspath, ca sort d'une pegmatite, donc peut-etre une spessartite.
  20. Ce que vous pouvez faire de plus simple est de tester la dureté. Si votre caillou raye la lame d'un couteau, il y a de grandes chances que ce soit du quartz.
  21. Exact. Patience et pseudomorphose...
  22. Je reviens sur cette remarque que j'avais laissée de coté. Je me suis mal exprimé sans doute. Trouver les mêmes minéraux dans la fente et dans la roche en éponte signifie seulement qu'ils sont en équilibre avec le même fluide. Si pseudomorphose (je préfèrerais dire remplacement) il y a, ce serait du coté de l'éponte, dans ce cas. Pour ce qui est des bassins sédimentaires, la chlorite (diagénetique) résulte de la retransformation d'argiles variées. Pour les chemises autour des grains de sable, le précurseur sedimentaire c'est plutôt des argiles vertes (les green marine clays). Pour les niveaux argileux, c'est plutôt des assemblages détritiques smectite + kaolinite qui se retransforment en chlorite + illite avec l'enfouissement. Pour le reste, je ne connais pas les fentes alpines de première main... Dans le cas d'une grosse masse de chlorite située dans la fente, je me serais demandé si ce n'est pas un morceau d'éponte détaché de la paroi, et transformé par le fluide dans la fente. Voire une ancienne gouge de faille argileuse qui a été retransformée par le fluide. Pour discuter cette éventualité, je ne vois guère que la géochimie en roche, par exemple doser Ti, Zr avec Al et regarder si leurs proportions sont celles d'une argilite, mais c'est difficilement praticable sur photo.
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