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Debrief SMAM 2023
phoscorite a répondu à un sujet de greg la veine dans Conférences, sorties, voyages, expositions,...
Merci Greg. -
Debrief SMAM 2023
phoscorite a répondu à un sujet de greg la veine dans Conférences, sorties, voyages, expositions,...
Merci. Il en avait eu un autre morceau montré par @Michel de Champigny dans "minéraux alpins HdF" et j'avais déjà eu cette impression de zebra revu et corrigé par les fluides. Vu le papier dans Minerals 2018 ; malheureusement il ne décrit pas les dolomies non minéralisées, et je ne lis pas le Teuton. Donc un sulfosel à base de Ag, Th, Zn, Pb, Sn et Sb, S, As... trop difficile, et en plus il doit y avoir des pseudomorphoses à la pelle dans ce filon. -
Debrief SMAM 2023
phoscorite a répondu à un sujet de greg la veine dans Conférences, sorties, voyages, expositions,...
Un peu trop loin de mon champ de tir, mais je chercherais du coté des minéraux contenant du Mn, voire du Zn. Ces alternances dolomie/pyrite m'évoquent une dolomie zebra et leur association évoque la retransformation d'une ancienne dolomie ferrifère et/ou Mn par des fluides réducteurs (contenant H2S). Cette mine est tout sauf minable... -
Debrief SMAM 2023
phoscorite a répondu à un sujet de greg la veine dans Conférences, sorties, voyages, expositions,...
Alpine ou pas, la dolomie a l'air hydrothermale avec ces trainées de pyrite. Une idée sur la section quasi hexagonale sombre en bas a droite ? -
Merci Voila qui rejoint une observation comparable sur un autre post ou l'on voyait une couronne de gypse prismatique sur des septarias pyriteuses. Et pas mal d'autres cas évoqués dans ce forum : la cristallisation du gypse comme sous-produit de l'oxydation de la pyrite en présence de carbonates. https://www.geoforum.fr/topic/52304-les-sapins-obscurs-ont-une-âme-claire/
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C'est peut-être plus fréquent qu'on ne l'imagine. J'en ai dans les marnes gypsifères de Durban (11), dans un caillou taillé pour voir les quartz bipyramidés. Je vous monterai ça dans un autre post, elles sont petites et moches. Du point de vue du géochimiste, ce n'est pas une surprise : l'anhydrite accepte le Sr dans sa structure en substitution du Ca. Mais le gypse est un peu snob et il n'en veut pas dans sa structure à lui, donc quand on réhydrate l'anhydrite pour faire ou refaire du gypse, ce Sr "orphelin" cristallise sous forme de célestite. Donc célestite = (souvent) niveaux riches en Sr dans les évaporites, de même que aragonite = (souvent) niveaux riches en Sr dans les carbonates. D'un point de vue pratique, comme le gypse est quand même un peu soluble dans l'eau (à condition d'insister), on pourrait peut-être faire apparaitre les petites célestites incluses dans du gypse juste en dissolvant ce dernier, ou en les laissant vieillir sous la pluie, un peu comme les quartz bipyramidés qui sont bien mis en relief dans le Keuper en surface des couches gypsifères. Il faudrait regarder attentivement les surfaces des échantillons de gypse qui sont restés longtemps exposés aux intempéries.
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La lame mince ça marche bien pour identifier la célestine dans du gypse.
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Traces de sédimentation sur banc : ripple marks et autres !
phoscorite a répondu à un sujet de Kayou dans Forum Géologie
Flute casts et une piste de vers (enfin, une autoroute...) sous les bancs de turbidites, formation des grès d'Annot La séquence basale de turbidites à Braux, celle de Bouma, qui vient se poser en onlap sur les marnes bleues. Et un banc sableux haute densité classique (Bouma) de cette coupe -
Très chouette. Un peu d'épidote avec le quartz ? ou de chlorite ?
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éponge ? ou stomatholite ? Corail ?
phoscorite a répondu à un sujet de eric740 dans Demandes d' identification de fossiles
Bien vu. Des structures radiales sur le haut de la pièce, aussi. Difficile si c'est une concrétion, stromato ou oncolite. -
C'est noté, merci. Je ne suis pas opérationnel pour le moment (main droite cassée), mais on y reviendra après interruption sans doute. et merci pour le MP.
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Vous avez bien raison. La transformation, si c'en est une, ne peut pas être progressive. Encore moins si on veut transformer du quartz en scapolite. Mais si vous prenez ce problème sous l'angle de l'échange d'énergies, il faut le considérer de manière plus globale, comme une réaction chimique, et tenir compte des autres "réactifs" et "produits" de la réaction, sous forme solide ou dissoute, pas seulement de la scapolite et du feldspath. L'énergie empruntée ici va être restituée là... Au niveau du mécanisme microscopique, il faut s'attendre à voir de la dissolution-précipitation par l'intermédiaire du fluide, certainement pas de l'échange par diffusion dans le solide qui se transforme, comme on pourrait l'envisager dans une zéolite.
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J'ai bien failli vous en acheter un à la dernière bourse de Pau, à cette fin. S'il reste du matériel que l'on peut retailler, avec plaisir. Un des intérêts de Betchat, c'est qu'il y a le quartz avec les scapolites, ce qu'il va falloir que je cherche à Arignac. L'autre intérêt, et pour moi un autre gros point d'interrogation, c'est cette idée que la scapolite serait muscovitisée à Betchat (d’après le papier dans LRM89). Mais attention, à Arignac, c'est un affleurement, on pourra regarder de plus près les variations latérales, qui risquent d'apporter de l'information. Betchat risque d’être frustrant de ce point de vue. Nico, tu collectionnes les pointes de flèche de l'Arignacien... elles sont superbes
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Allez, un petit dernier Arignac pour la route, vu de l'arrière. J'ai poursuivi l’attaque acide, mais ça commence à partir en miettes. Si vous avez des suggestions, farfelues ou pas, allez-y de bon cœur. Il n'y a rien de plus improductif que de phosphorer tout seul dans son coin... Peut-être que @alex.tre tu pourrais faire mieux avec sa caméra, si on se voit je te l'amène.
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Millau 2023... 21-22-23 juillet.
phoscorite a répondu à un sujet de Kayou dans Conférences, sorties, voyages, expositions,...
La course aux bourses est ouverte, allons donc y vider nos bourses. -
Pierre blanche de Corse à identifier
phoscorite a répondu à un sujet de Fs2a dans Demandes d' identification de minéraux
A deuxieme vue pareil, un feldspath potassique, de pegmatite vue la taille. -
Merci, j'en ai autant à ton service. Merci de vous creuser les méninges avec moi, c'est un grand plaisir. Je ne sais pas trop si vous pensez au cas Arignac ou à l'autre, mais je crois qu'on ne peut pas trop raisonner sur les anions (CO3, Cl, SO4) qui entrent dans la composition des scapolites. Soit ils sont présents dans la roche (carbonate, sulfate) et il n'en manque pas soit ils sont apportés par la solution aqueuse et ils ne reflètent pas ce qu'il y avait dans la roche avant le passage du fluide. Pour comprendre qui est éventuellement transformé en scapolite, c'est plus simple de raisonner sur le rapport Si/Al, qui est bien plus difficile à modifier par le fluide parce que ni Si ni Al ne sont très faciles à transporter par rapport aux anions (ce point mérite discussion, c'est trop schématique, mais on le fera plus tard si besoin est). Le rapport Si/Al vaut 3 dans la marialite pure (comme dans l'albite) et 1 dans la méionite pure (comme dans l'anorthite). Le monde est simple : une scapolite, c'est un plagioclase déguisé qui profite des anions de la solution pour devenir stable. A mon sens, quand on transforme en scapolite un plagioclase basique comme c'est le cas dans les ophites des Pyrénées, on s'attend plutôt a trouver une composition tirant sur la méionite. Dans les échantillons d'Arignac, au contraire, j'ai l'impression (à cause de la basse biréfringence) que la composition est proche du pole marialite et j'envisage donc très sérieusement l'idée que ce soit du quartz qui est scapolitisé (ce serait peut-être une première, il faut creuser la biblio) ou un autre silicate pauvre en Al (diopside, olivine...si on est vraiment dans un marbre). Je pense qu'il est exclu que le fluide ait transformé du plagioclase dans ce cas précis, car les inclusions que je vois ne sont pas les restes d'un grand cristal de plagioclase, ils auraient une orientation commune comme de bonnes petites reliques. L'enquête suit son cours...
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On dit pœcilitique quand la croissance englobe des minéraux qui étaient présents dans la trame, le reste de la texture étant remplacé ou repoussé par la cristallisation. Ici, c'est probablement plus compliqué, vu que ces petits plagioclases n'apparaissent pas dans le reste de la lame mince, sauf en inclusion dans des scapolites. Ils ne font pas partie de la matrice carbonatée. D’où mon gros point d'interrogation : c'est quoi ce bazar ? Un autre exemple, dans lequel on voit les macles polysynthétiques du plagioclase en bas du scapolite Les deux cas ont quelques similitudes, tout de même. Tant qu'on y est, on peut comparer ; voici à quoi ressemblent les scapolites dans la "jonquillite" du col d'Agnes: Les cristaux sont fracturés, et il y a une légère zonation chimique : la biréfringence est légèrement plus élevée dans la bordure que dans le cœur, ce qui veut dire que la bordure est plus calcique que le cœur (plus sodique). NB: je pense que celles d'Arignac sont bien plus sodiques encore, car la biréfringence y est très basse. Il y a aussi des inclusions dans le cœur des cristaux : De plus près : Mais cette fois ce sont seulement des inclusions fluides, ou bien des minéraux comme des phlogopites que je retrouve également dans la matrice carbonatée. Pour le coup, ce sont vraiment des porphyroblastes (i.e. des cristaux pœcilitiques sensu stricto). Sympa, non ?
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Bonsoir Celui dont je viens de montrer les photos vient d'Arignac, près de l'entrée de la mine. La scapolite y est en bon état, pas du tout cataclasée comme dans les "jonquillites". L'amphibole dans la matrice est aussi un peu différente, plus proche d'une trémolite (peu ou pas pléochroïque, angle d'extinction plus faible) Les deux espèces sur la même vue. Evidemment, il peut y avoir un pointement d'ophite a coté... mais ce n'est pas le col d'Agnes.
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Ça m'intéresse. Tu me feras voir à l'occasion, je reviendrai gratter cet affleurement pour essayer de comprendre ce qui s'y passe. En attendant, voici une autre observation sur cette roche qui me laisse perplexe. Comme on le voyait bien sur les photos scanner, les scapolites sont zonées : cœur blanc, bordure verte : Eh bien, il n'y a pas du tout de zonation chimique, la biréfringence est la même dans toutes les parties du cristal. La seule différence entre le cœur et les bordures, c'est que le cœur est bourré d'inclusions ... de plagioclase acide. NB : les taches noires sont des pyrites. Le carbonate est chagriné en LN, il polarise dans les teintes élevées en LPA. Le cristal de scapolite du haut, dont on voit bien la symétrie quadratique, est parfaitement perpendiculaire au plan de la lame mince, éteint en LPA. Les inclusions de plagio dans ce scapolite, vues de plus près : Pour le moment, je n'y comprends rien. Ce n'est pas du plagioclase scapolitisé, les inclusions (reliques) de plagioclase auraient une orientation commune. Ce n'est pas le cas, et l'origine de ces inclusions ou de ce qui a été transformé en scapolite m'échappe complètement. Rien trouvé de comparable dans la littérature, mais je ne lâche pas le morceau... Si ça se complique trop, on ouvrira un post séparé sur ce cas, voire sur la scapolitisation dans les Pyrénées. L'idée m'a effleuré aussi que cela pouvait être le fantôme d'une macle répétée avec 3 individus, dont l'individu central est mince par rapport aux deux autres. Mais je n'ai jamais vu ce type de macle que dans des cummingtonites, des hornblendes et les pyroxènes magmatiques.
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Ya pas, sur cet exemple, en tout cas. En lame mince, les deux minéraux cohabitent en bonne entente dans le marbre, les cristaux sont automorphes et complètement séparés dans la gangue de calcite + pyrite. Le dipyre et l'amphibole contiennent tous les deux des inclusions (reliques ?) d'albite et de chlorite. Par contre il pourrait y avoir une sorte de pseudomorphose de sulfure pour cette amphibole en rosette. Comme vous le voyez sur les photos, l'amphibole en rosette est plus sombre (plus riche en Fe) que les aiguilles dispersées dans la matrice. Et l'une des deux rosettes a un cœur de pyrite en tout petits cristaux. Je me suis demandé si on n'avait pas commencé par cristalliser une marcassite ou un framboïde qui aurait ensuite servi de pépinière pour l'amphibole en rosette.
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Voire une bougie posée sur une pierre sortie d'un four.
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Merci, très impressionnant. Peu de pénétration dans la partie grenue, la taille des cristaux ne change pas en s'éloignant de la diaclase nourricière. Il doit y avoir un peu de remplacement, pas uniquement de la précipitation dans des vides. Le granite a l'air bien blanc, c'est la coupole de Montebras ?