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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Elle y est sensible et c'est même un des meilleurs moyens d'obtenir sa désagrégation.
  2. Nucleolites scutatus, deux spécimens de l'Oolithe de Trouville, Oxfordien moyen, Falaise des Vaches Noires, Calvados
  3. Un numéro sur un papier placé près du caillou (le même numéro pour les différentes vues du même caillou) aurait simplifié le propos. Et, pas de chance, cette fois c'est la table qui est nette ! Nodule de pyrite passablement oxydé, émet de l'acide sulfurique > poubelle Ce sont toutes des barytines, massives, certaines sur gangue silicifiée, plus ou moins d'aspect gréseux. Pour la densité, elle peut être faussée soit par des vides internes (porosité de la roche) soit par la présence de silice. Galène et barytine. Voir la carte géologique du lieu. Ce sont des roches, donc un ensemble de minéraux. Je vois une roche fortement silicifiée, teintée par les oxydes de fer (de gris à rouge selon le degré d'oxydation du fer diffus). Peut-être une lydienne (mais trop claire) ou une radiolarite, ou plus simplement de la caisse silicifiée du filon. Barytine (avec silice qui a faussé le test de dureté). La deuxième photo est floue et la mise au point a été faite sur le bois de la table.
  4. Megalosaurus sp, fémur droit, Oxfordien inférieur, Falaise des Vaches Noires, Calvados, il manque la partie médiane de l'os...et les extrémités ont été mangées.
  5. +1 pour spongiaire, la face inférieure est plus parlante, la face supérieure étant passablement encroûtée, elle pouvait passer pour de la calcite terreuse concrétionnée (spéléothème), mais on voit clairement des pores sur la face inférieure. Calcisponge possible.
  6. Mucrodactylites très possible effectivement, un morphe épais: marioni (le plus probable, à cause des nombreuses côtes primaires et secondaires fines) ou freboldi. Une Mucrodactylites mucronatus bien classique (morphe peu épais) du Toarcien moyen de Lozère (Z à variabilis):
  7. Il y a des lettres plus riches que d'autres en ce qui concerne nos chers fossiles. Macroscaphites yvani, Barrémien, Rosans, Hautes-Alpes
  8. Lytoceras sublineatum, Toarcien moyen, zone à variabilis, Lozère
  9. Orangé, c'est typique de la fluorescence des hydroxydes de fer qui doivent imprégner ces rostres. Pour la constitution actuelle et originale: calcite. Les phragmocônes, quand ils sont présents et non pyritisés sont parfois demeurés en aragonite. L'aragonite est une forme relativement instable du carbonate de calcium.
  10. Celle-là c'est galène dans barytine. Le spécimen aux cristaux crêtés blanchâtres aussi. Pour la plupart des autres prises de vues, pb de mise au point: on voit mieux vos empreintes digitales que le caillou. Le premier est un nodule de sulfure de fer partiellement oxydé, d'où l'odeur.
  11. Leptolepis coryphaenoides du Toarcien inférieur, Lozère, les deux faces...
  12. Kosmoceras ornatum du Callovien supérieur des Vaches Noires, Calvados
  13. La nécrophagie ou la colonisation d'un vestige d'un être vivant post mortem n'est pas à proprement parler de la prédation. Pour les rostres de bélemnites il y a une (riche) vie après la mort: Tayloretal.2013Speetonboringssmall.pdf Et il n'y a pas que les crustacés, les oursins ont laissé de belles traces aussi...
  14. Un petit test HCL ? Avec des vues du revers et de la tranche ?
  15. Si prédation il y a eu, elle est post mortem donc c'est plutôt de la nécrophagie, et l'auteur serait un crustacé acrothoracique. +1 avec elasmo pour Sphénodus. Ses racines tabulaires sont très différentes de celles des lamniformes, même si les couronnes présentent quelques ressemblances. Une vraie scène de crime: https://sciencepost.fr/fossiles-crustace-calmar-requin/
  16. Super cette bestiole exotique, en plus d'une époque peu représentée sur ce forum. Pour les Hildo c'est en effet facile, le matériau ne manque pas On va donc faire un peu plus original: une dent latérale de Hybodus sp (possible hauffianus), Toarcien, zone à aalensis, Lozère, 5 mm environ de plus grande dimension:
  17. Une Porpoceras verticosum dans son talus de marnes feuilletées, Toarcien moyen, zone à bifrons, Lozère: Une ammonite qui rayonne:
  18. Ce n'est pas neutre ! Au génitif, c'est une terminaison généralement en "i" pour ces messieurs, en "ae" pour ces dames. Là c'est une dame la dédicataire.
  19. Gabaleryon coquelae, Toarcien inferieur de Lozère, holotype:
  20. Non, la définition d'une brèche en géologie c'est une roche formée de fragments anguleux cimentés entre eux. Ici, il s'agit à 100% de roches astéroïdales. L'impact à son origine s'est produit sur l'astéroïde parent, il mêle des roches différentes, qui peuvent être un mélange de la (ou des) roche(s) locale(s) sur l'astéroïde et souvent il y a également celle de l'impacteur. Quand il y a des roches différentes dans une même météorite, on l'appelle une brèche polymicte, c'est le cas de votre spécimen.
  21. Euaspidoceras perarmatum, base du calcaire d'Auberville, Falaise des Vaches Noires, Calvados, 19 cm de diamètre
  22. Ma petite famille de chondrites carbonées CK (type Karoonda) ne compte que 2 membres actuellement. Une CK5, NWA 17337 (non encore parue au MetB), talon de 20.94g, extrêmement sombre, peu contrastée, difficile à prendre en photo mais passionnante à la bino. J'ai fait jouer la lumière à sa surface. Elle a pris un beau poli au papier grain 1000, et le plus grand chondre visible en haut s'est révélé être une olivine barrée. L'intérieur compact est très frais, contrairement à ce que laisserait penser l'extérieur poli par l'érosion éolienne et couvert de caliche. Une CK3, donc beaucoup plus primitive, non choquée, avec une grande inclusion réfractaire de 15 mm, NWA 15600, 15.34 g A part son aspect globalement plus sombre (dû notamment à sa richesse en magnétite, tout le fer présent, et il y en a beaucoup, est oxydé), elle fait beaucoup penser à une CV3 ,beaucoup plus commune.
  23. Bonjour, jolie brèche effectivement. Les clastes très sombres m'évoquent une L-IMB en inclusion (cf Cat Mountain ou "El Arouss"). Mais je pense qu'il y a bien trop de points métalliques au cm2 pour que ce soit une LL dans les parties claires. Plutôt une L6 voire 7 bien choquée, qui présente également quelques inclusions métalliques "en rivière". Malgré la croûte bien usée par les vents du désert, l'intérieur est resté relativement frais. Vu l'annonce Cata..., c'est une bonne pioche... mais non répertoriée. En tout cas bien sympathique !
  24. Roche éruptive. Si le basalte ne convient pas, il y en a bien d'autres. En tout cas ce n'est pas une météorite, restons sur Terre. L'aimant néodyme est très puissant. Trop même. Formellement déconseillé sur les météorites ( les vraies) . Le basalte contient de la magnétite en quantité variable mais suffisamment pour que ce soit un minéral accessoire commun. Les microlites sont les baguettes de feldspath qui apparaissent en clair, il y en a un exemple dans l'article mis en lien dans ma réponse.
  25. Bonjour, les fossiles ne se rencontrent pas en filons... Des dépôts coquillers oui, cela continue même d'exister de nos jours et c'est observable sur beaucoup de littoraux. Il s'agit généralement de concentration soit sous l'effet de la houle ou des courants marins.
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