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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Bonjour, voir du côté d'Ataxioceras... Oxfordien sup ou Kimmeridgien inf.
  2. Oui, ce bloc est entièrement repoli voire resurfacé pour le moins. C'est du quartz à inclusions, pas un cristal de quartz du coup. Ce n'est pas une minéralisation unique, loin de là. De telles inclusions d'amphibole dans le quartz transparent sont également connues au Congo (RDC), en Namibie (au Gamsberg entre autres) , en Tanzanie... Contexte métamorphique, pas pegmatitique pour tous ces gisements. Pour ma culture perso: c'est quoi "lodolite" ?
  3. Calcite plus que vraisemblable (et fort commune, y compris dans ce gisement) Cette fluorescence rose est fréquente pour la calcite. Attribuée à la présence de manganèse comme impureté. HCL peut s'appliquer au coton-tige, si c'est de la calcite la réaction sera visible malgré la quantité minuscule d'acide. Un tel échantillon ne craint absolument pas l'eau pour un rinçage ou même un nettoyage avec savon. Il suffit de bien rincer et bien le sécher après.
  4. Vous avez dit "Ammonites" pour le Toarcien ? Une époque faste pour le nombre et la diversité des espèces. La faune des Terres Noires des Grands Causses a la particularité d'être nanifiée par rapport aux faunes contemporaines comparables (Belmont, Thouars, Normandie, Lorraine...) La faute n'en revient pas forcément à la pyritisation (associée à quelques rares cas de phosphatisation). Quand on trouve un exemplaire en place, on remarque que la chambre d'habitation est la plupart du temps compressée, une simple empreinte dans la marne noire. Pour autant, contrairement à ce qui a pu être avancé, ces spécimens de taille réduite par rapport à ce qui se trouve ailleurs ne sont pas majoritairement des juvéniles, mais bien des adultes, voire parfois des "vieillards" ou gérontiques (raccourcissement de l'intervalle des dernières cloisons). Avec une règle générale connaissant extrêmement peu d'exceptions: plus les coquilles sont grandes, moins elles sont bien conservées. Quelques exemplaires de mon "best of" encore en ma possession : Phylloceras heterophyllum, zone à bifrons, Toarcien moyen Denckmannia malagma, base de la z à variabilis Divers Phymatoceras, z à bifrons Un microconque de Phymatoceras Hildoceras bifrons macroconque (un "nain" par rapport à ailleurs) Toarcien supérieur, zone à dispansum: Oxyparoniceras suevicum Toarcien supérieur, Z à thouarsense: Podagrosites cf bodei Expression de l'endémisme des Grands Causses au Toarcien moyen: un ensemble varié de dactylioceratidés nains complets ou quasi-complets (2 cm pour le plus grand) Septimaniceras, Zugodactylites et Telodactylites lozériens Et pour finir, un petit nautile ayant échappé au triste sort de l'écrasement généralisé, z à variabilis
  5. Oui ! Et pour le bélemnite allongé, c'est le genre Acrocoelites. le trapu est bien Dactylioteuthis. Pour les ammonites et bélemnites, je dois les chercher dans mes cartons si je veux faire de nouvelles photos. En aurais-je le temps ? Encore du vertébré: Phalanges, fragments de 5 vertèbres et humérus d'un même individu, un bébé, probablement Stenopterygius, recraché os par os par les Terres Noires au gré des épisodes pluvieux intenses: Coracoïde et extrémité de fémur d'un ichthyosaure Stenopterygius: 8 vertèbres thoraciques d'un juvénile (le même individu) Train de 16 vertèbres caudales appartenant à un même individu, Stenopterygius (?) adulte de taille moyenne (il devait mesurer dans les 2m20/2m50). Il m'en reste 3 ou 4 de plus à remonter, elles sont de plus en plus fragmentées en direction du tronc. Les os de ces animaux sont toujours imprégnés de pyrite, ce qui entraîne éclatement et corrosion à l'affleurement. L'accumulation ici peut évoquer une idée d'abondance, en fait il n'en est rien, les os sont des trouvailles rarissimes dans les Terres Noires. Intrus spatio-temporel ! C'est du Callovien, Quenstedtoceras lamberti, très probablement des Vaches Noires, Calvados
  6. M047: pour moi, du Tsumeb (avec duftite terreuse).
  7. Pleuroceras solare: non, plutôt un représentant du genre éminemment variable des Arieticeras (carène lisse souvent mais pas toujours bordée de 2 sillons).
  8. Merci beaucoup @jojo38 On se trouve dans ce sujet au carrefour de la minéralogie, de la géologie (avec les spécificités des différents gisements), des arts lapidaires et de l'ethnologie. Voici un petit écureuil zuñi au style réaliste, sculpté dans une turquoise très vraisemblablement de la mine Sleeping Beauty, Globe, Arizona. Ce bleu bien uni, moyennement intense, dit "robin's egg" (oeuf de rouge-gorge) est associé à une matrice blanche ou beige clair relativement tendre, mais par endroits très dure, quartzeuse, caractères assez spécifiques aux grandes pièces de turquoise de Sleeping Beauty. Les cabochons issus de cette turquoise sont remarquablement unis, sans inclusions, un cas pratiquement unique parmi les turquoises US. Cela les rend conformes au goût européen en matière de turquoise, alors que le public américain préfère une diversité de tons dans le bleu d'une même pierre et surtout la présence de veines contrastées de matrice. Il mesure 45mm de long et 36mm de haut, les yeux incrustés sont en corail rouge ou en coquille de spondyle. Non signé.
  9. Toarcien basal: poissons osseux rapportés à Leptolepis coryphaenoides En lumière naturelle Le même sous UV longs Plume de coléoide rapporté à Paraplesioteuthis sagittata, Toarcien basal (actuellement au Musée de Mende), et la publi pour ceux que cela intéresse art coleoids.pdf Son contemporain, Loligosepia partiel mais conservé avec sa poche à encre Possible empreinte de peau d'un grand coléoïde: Partie de la contre-empreinte: Leptolepis coryphaenoides Pour les ammonites, bélemnites, etc.. j'en ai mis beaucoup sur les sujets "Faunes des Terres Noires des Grands Causses" et "Vos fossiles pathologiques"
  10. Toarcien de la Lozère: je vais en mettre une tartine, je m'en excuse d'avance, c'est la faute au fait que j'habite dessus donc il m'est arrivé de trouver quelques petits trésors en 35 ans, et que j'ai loupé le Domérien, mais pas collecté autre chose que ce qui a déjà été montré. Zone à thouarsense, un "museau" d'ichthyosaure extrêmement spécial, allongé, effilé, ne comportant des dents minuscules (9 mm racine comprise) que sur le tiers distal de la maxillaire. La mandibule édentée est très réduite, lui conférant une allure d'espadon. Faute de mieux, je pensais à l'époque de la trouvaille (1992) avoir affaire à l'extrémité d'un crâne d'Eurhinosaurus longirostris. Il est quand même notoirement différent des spécimens trouvés à Holzmaden. Longueur conservée 70 cm. Je l'ai donné au Musée de Mende. Le genre Eurhinosaurus est actuellement réétudié. https://dinozoique.fr/2023/03/15/nouvelle-espece-dichthyosaure-eurhinosaurus-quenstedti/ Une des nombreuses dents trouvées isolées dans la marne autour de l'extrémité de la maxillaire, ainsi qu'en éboulis. Longueur totale 8 mm. La découverte de fragments de dents et d'os m'avaient fait remonter la pente (et la piste) jusqu'au fossile en place. Malheureusement, rien de plus n'est sorti depuis. Toarcien inférieur: dent d'ichthyosaure et Hildaites sur schiste-carton, spécimen déposé au Musée de Mende Base des schistes-cartons: Gabaleryon coquelae vue ventrale, paratype, déposé au Musée de Mende Holotype déposé au MNHN Paris Diverses dents: requins, raies et poissons osseux, Toarcien moyen à terminal Requins Hemiscyliidés Autres requins Raie Poisson osseux
  11. +1 pour l'échantillon quartz-épidote d'Imilchil, Maroc
  12. Les deux premières photos sont floues. Mais ce sont bien des bulles. C'est très probablement une scorie de bas fourneau.
  13. Salpingoteuthis acuarius, une bélemnite du Toarcien moyen, zone à Bifrons des Grands Causses, donc Aveyron, Lozère, Hérault possibles (peu commune à l'état complet à cause de sa fragilité, souvent écrasée au niveau de l'épirostre). Mon record de taille pour l'espèce est de 28 cm.
  14. Je serais pour ma part assez d'accord avec @geopas pour une sous-prise en considération de ce phénomène d'hybridation (observable actuellement en particulier chez certains gastropodes marins). La paléontologie du Lias étant purement descriptive, c'était plus "facile" de créer des espèces voisines à l'infini. Il fut un temps, heureusement révolu, où les deux spécimens de @gryph58 auraient été considérées comme espèce nouvelle, comme l'ont été celles qui ont les deux faces différentes (par Monestier je crois).
  15. Quartz-galène-pyrite+dolomite/calcite et/ou ankérite, échantillon assez caractéristique de la mine de Trepca, Kosovo.
  16. Pas du tout. Ni au niveau de la texture, ni au niveau des "reflets". Il n'existe aucune météorite pierreuse qui ait une matrice (= le fond de la roche,à grain très fin, hors les chondres et clastes) qui soit en feuillets comme du mica. La croûte de fusion et les regmaglyptes ne sont pas systématiquement présents, même sur une "vraie météorite". La croûte de fusion, pour ne parler que d'elle, est très souvent confondue avec une simple patine de surface quand il s'agit en fait d'une roche terrestre érodée. Or, la croûte de fusion a ses propres spécificités liées au comportement du matériau qui font qu'il est impossible de la confondre avec une patine, avec un minimum d'observation. En matière de météorites pierreuses, il existe beaucoup, sinon une majorité, de pièces partielles, éclatées, abrasées (en particulier celles qui ont été récoltées en milieu aride) qui ne montrent ni croûte de fusion ni regmaglyptes. Les regmaglyptes sont des structures atténuées sur les pierreuses par rapport aux métalliques, question de malléabilité et fusibilité du matériau. Du coup ce sont des structures très souvent inobservables sur les échantillons de météorites pierreuses.
  17. Oui ! Gîte de" la Vigne" à Fréjus probable pour celle-ci.
  18. Bonjour Une petite lecture utile: https://www.geowiki.fr/index.php?title=La_détermination_des_minéraux Cela vous permettra d'identifier un max de choses par vous-même. Un bon vieux bouquin à avoir dans sa bibliothèque : "La grande Encyclopédie des Minéraux", R. Dud'a et L. Rejl éditions Gründ. Mon bouquin date de 1986 et il me sert toujours ! Ce n'est pas comme en paléontologie où les remaniements de nomenclature sont légion. Les propriétés physiques des minéraux ne changent pas ! Les listes et tables en fin d'ouvrage sont extrêmement utiles. Et +1 avec les collègues, gypse avec cristaux maclés en queue d'aronde, et stilbite indienne, des basiques à savoir reconnaitre.
  19. Oui, ce spécimen montre sur une face un Podagrosites assez convaincant, sur l'autre Hidoceras bifrons. Dans un cas la bestiole toarcienne était moitié futuriste, dans l'autre cas moitié vintage. Bien le Catacoeloceras avec carène ! Pareille pathologie n'a pas encore intégré à ce jour ma galerie de monstres.
  20. Contre-empreinte de pas de dinosaure carnivore bipède , ichnogenre Grallator, Lozère Toujours en place en surplomb au-dessus la chaussée (où elle finira bien par tomber) depuis plusieurs années, cette dalle plurimétrique porte sur sa face inférieure de multiples traces de bois fossile. Un ancien tronc avec ses branches, ou une ancienne embâcle en travers d'un cours d'eau. Environs de Mende. L'Hettangien supérieur local, correspondant à undépôt en milieu lagunaire, contient des niveaux à plantes. Certains ont livré des spécimens de belle conservation, en particulier dans la ville même de Mende.
  21. +1 avec les collègues. En aucun cas une météorite, mais une roche ou un artefact intéressants, bien que terrestres. Tout d'abord, un bon bain d'eau de javel de 24 h suivi d'un bon brossage avec détergent permettrait d'éliminer lichens et autres champignons qui brouillent la couleur et la texture de surface. Sinon, je suis assez d'accord avec Amédé. Des photos seront à refaire, bien nettes avec le caillou nettoyé et bien sec.
  22. Perso, je ne vois aucun quartz. Enfin, si, un petit au centre gauche. Calcite possible par contre, et tétraédrite plutôt que chalco, avec quelques plages pseudomorphosées quand même.
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