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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Sujet varié et qui nous fait respirer le bon air du terrain ! Bravo à tous pour vos belles images ! Il y a les fossiles récupérables et les autres, pour lesquels la photographie est un témoignage. Ces grandes dalles de dolomie hettangienne, en surplomb à plusieurs mètres au-dessus d'un virage de la chaussée, près de Mende, montrent d'imposants vestiges de bois fossile sur plus de 3 mètres de longueur. Un tronc et ses branches ? Un jour, ce sera purgé, ou ça va s'effondrer inévitablement (en espérant que personne n'aura la malchance de se trouver dessous), et cela disparaitra...
  2. Bonjour, c'est encore du Maroc, fragment de géode de quartz avec une couche basale calcédonieuse.
  3. Au rayon droguerie d'un supermarché bien achalandé ou mieux un magasin de bricolage. Ce sont des produits courants, du moins chez moi en Lozère, alors Paris ! Si tu n'en a pas l'habitude, fais des essais avec de très petites quantités, au préalable, pour bien apprendre comment, et en combien de temps, la colle époxy fait prise. La prise rapide, c'est autour de 5-6 mn à 20° ambiants au minimum. C'est le temps pendant lequel tu devras maintenir les deux parties ensemble sans bouger d'un poil ! L'avantage de l'époxy, c'est que tu peux effectivement y ajouter (et bien mélanger) un peu de matériau teintant, sous forme de poudre très fine, la plus fine possible : de la craie colorée- choisis la couleur la plus sombre possible ici-, pierre écrasée en poudre fine, etc... Là encore, il est indispensable de faire des essais avant de choisir ce qui convient le mieux, et se lancer sur le définitif ! Il ne faut pas en mettre trop car la colle doit rester de la colle, pas devenir de la pâte épaisse ! Tout est question d'expérimentation au préalable.
  4. Bonjour, ce n'est pas un fossile, mais un exemple d'érosion différentielle de 2 roches aux propriétés physiques différentes.
  5. S'il y a un acide, fréquemment utilisé comme dérouillant, à éviter absolument avec la fluorine, c'est l'acide oxalique. Il provoque la formation d'un voile d'oxalate de calcium insoluble sur la surface du minéral et c'est très moche.
  6. Pas du végétal pour moi, plutôt ichnofossiles, de 2 types : chondrites et zoophycos https://www.researchgate.net/figure/Schematic-of-observed-trace-fossils-Chondrites-Nereites-Phycosiphon-Planolites_fig1_333516360
  7. Les nodules, ces boites à surprises...à trésors... Un poisson ? dans ce cas du Trias inférieur malgache, ou bien je vais trop loin, et il faut rester plus probablement en France ?
  8. Bonsoir, pas tarnaise pour moi, plutôt voir du côté de l'Espagne, Mine Jaimina , ou la Viesca, Asturies.
  9. Le blanc, ce n'est ni le fossile (en calcite/aragonite à la structure cristalline ou nacrée reconnaissables ) ni la roche-mère (calcaire noir) donc c'est un remplissage artificiel. Soit l'ombilic n'a pas été conservé sur l'original, soit il est écrasé, aplati comme une feuille, ou déformé et "on" a voulu lui donner un meilleur relief en le resculptant dans un matériau malléable et en lui mettant une couche de couleur. Je pense plutôt qu'il est complètement manquant, car effectivement la zone parait complètement blanche. Le meilleur moyen de le savoir serait de déterminer la nature de ce remplissage blanc et de l'ôter en le grattant avec un scalpel, ou avec un dissolvant, selon le cas, mais pas sûre du tout que l'ammonite serait mieux avec un trou au centre. Je ne le conseille donc pas. Les Placenticeras étant des ammonites bien involutes, cet "arrangement" avec la réalité n'est pas de ceux qui sautent aux yeux, même s'il aurait pu être mieux réalisé, et surtout c'est ennuyeux qu'on te l'ait caché. Par contre, comme le précise Alkimik, il faut bien nettoyer les parties à recoller ensemble, enlever autant que possible les vieilles traces de colle (à l'acétone, en travaillant en plein air) et bien laisser s'évaporer le solvant avant de recoller les 2 moitiés. Ton collage sera ainsi de meilleure qualité et les bords jointifs, plus jointifs. L'epoxy semble la meilleure solution. Elle est bien jolie quand même cette placenticeras ! Le dernier tour est bien nacré. Les tours internes ne semblent pas souvent bien conservés sur ce genre, par rapport aux Scaphites dans les mêmes terrains... Et que dire des baculites qui sont systématiquement en tronçons...
  10. Excellent, l'idée pour une chambre noire portative !
  11. OK, c'est bien ce qui semblait, il y a eu une réparation antérieure, plâtre ou mastic, bien visible sur plusieurs de ces dernières photos. L'ombilic, en particulier, a été complètement refait et repeint. L'ammonite a re-cassé le long d'un recollage ancien, sans doute à cause des chocs thermiques encaissés lors du voyage (il fait très froid dans les soutes des avions). Il faut bien nettoyer et dépoussiérer avec un pinceau-brosse les 2 parties à recoller, puis les réassembler avec de l'Araldite ou de la colle cyanoacrylate. Je te conseille plutôt l'Araldite (ou colle époxy à 2 composants) parce que ça aide un peu à remplir les vides de matière manquante, bien mieux que la cyanoacrylate qui ne peut pas avoir cette propriété, et qui convient mieux pour les collages parfaitement jointifs. Les bavures se nettoient facilement avec un coton ou un sopalin imbibé d'acétone.
  12. +1 avec Pablo, il semble bien qu'elle ait cassé sur (ou le long d) 'une ancienne réparation. La nature blanchâtre de certains débris, visibles également sur les bords cassés interpellent pour ce type de fossile. Peux-tu nous montrer les sections cassées en vue frontale et nette ? Ainsi que les débris ? Pas de panique, les possibilités de réparation existent. Ici, ce serait un simple recollage, ce qui ne nuit en rien à la valeur intrinsèque d'un fossile. Sinon, il ne resterait pas grand'chose dans les musées...). Beaucoup de fossiles de la Fox Hills Formation sont recollés. Les nodules de calcaire noir sont extrêmement durs: ils sont ouverts au marteau, à la massette ou au trimmer. D'habitude c'est jointif. Si cela ne l'est pas, il y a un peu de remplissage/restauration nécessaire, c'est plus ou moins bien fait selon les auteurs du boulot. Tu vas pouvoir t'exercer
  13. Disons, un bel exercice... totalement improvisé en plus ! J'ai envoyé immédiatement ma petite famille -affolée- chez l'épicier du village pour lui piquer toutes ses banettes en carton fruits et légumes vides, ramasser tous les journaux gratuits ( très bon papier d'emballage), et m'acheter des feutres indélébiles, rouge ou bleu... Et une bouteille de punch pour fêter ça !!! En attendant leur retour sur le site de la découverte, j'ai photographié avec mon APN chaque plaque ou morceau à prélever en détail, dans le sens des aiguilles d'une montre, en commençant par la caudale. Ils ont été ensuite numérotés à l'encre, reportés plus tard sur la vue d'ensemble. Il n'y avait aucun débitage à faire: tout était déjà complètement décollé en plaques d'1.5 à 2 cm d'épaisseur, soit une douzaine de plaques en tout (le poisson mesure 42 cm). La seule difficulté du réassemblage a été que les plus grandes plaques de marne très argileuse avaient déjà un peu travaillé, ce qui rendait un ajustement parfait impossible. Que d'émotions, en tout cas ! Si je ne l'avait pas prélevé, ce fossile aurait été détruit par lessivage à l'orage suivant. L'énorme dalle de marne glissée était inclinée à 60 degrés.
  14. Des Marnes de Dives, Callovien terminal, un grand rostre de bélemnite Cylindroteuthis puzosiana (25.5 cm X 4.5 cm au niveau de l'extrémité conservée du phragmocône): Lagonibellus beaumontiana, Marnes de Dives, 18.5 cm X 2.4 cm à l'extrémité conservée du phragmocône:
  15. Bonsoir Chantal, un vrai petit bijou cette ophiure. C'est du Callovien ou du jurassique supérieur ? Du gisement classique de Eichstätt, Allemagne, dans le calcaire lithographique (qui a livré entres autres l'archéopteryx de Berlin) : une petite crevette Hefriga serrata, 3 cm de long hors antennes Sous UV longs, avec une phosphorescence nette pendant 2 secondes à l'extinction.
  16. Oh que non ! J'ai pu le récupérer en totalité, à l'exception du tout petit bout du bec qui était déjà manquant lors de la découverte
  17. Oui un sujet sympa ! Une de mes plus belles trouvailles de poisson fossile, un Homorhynchus, tel que découvert dans les marnes noires priaboniennes du Dévoluy en 2016 : Une jolie ammonite toarcienne en place dans des marnes toarciennes lessivées : Mucrodactylites mucronatus, 3 cm de diamètre
  18. Oui, pour la mousse, un petit bain d'eau de Javel, diluée ou non. Après un passage à la pince à épiler !
  19. Bonjour Fred, pour un nettoyage, tout dépend ce que tu veut enlever: terre, lichens, racines, rouille, oxydes de manganèse, calcaire... Un appareil à vapeur ne peut jamais convenir pour ce minéral qui est sensible aux chocs thermiques (clivages).
  20. Ambre crétacé birman sous UV longs: La fluorescence est si intense qu'elle sature les capteurs de l'APN sur cette 1ère image (en éclairage direct) Sur la seconde image, la couleur blanc-bleu de la réaction est mieux rendue avec un éclairage décalé. Ma lampe UV a un filtre anti-lumière visible. En lumière naturelle:
  21. Une telle fluorescence ressemble davantage à celle de l'ambre balte. je vais faire des photos de birman ce soir.
  22. Très très abîmé ce bout de dent ! Pas de racine et pas d'apex, pas de fil visible, émail trop râpé: impossible de trancher entre spinosaure et crocodilien.
  23. Bonjour Fred, il est impossible de préciser l'âge de l'ambre sur la seule base de ces 3 insectes. leurs familles sont présentes dans l"ambre birman mais aussi les ambres plus anciens, et plus récents aussi. Le test de la fluorescence permet de distinguer l'ambre birman des autres ambres: il est d'un blanc-bleu intense, opacifiant, à part le léger dessin des coulées, sous UV longs. Les autres ambres largement commercialisés (balte, dominicain) ont une réponse moins intense, jaune. Il existe aussi fréquemment des veines de calcite blanche et des voiles de pyrite sur le brut, ainsi que très souvent de minuscules puits remplis de sédiment durci, en forme de poires, la partie la plus mince partant de la surface de l'ambre brut. Ils ont été interprétés comme des terriers de minuscules bivalves taraudeurs. A moins qu'une autre interprétation ait émergé depuis les 4 ou 5 dernières années... En tout cas, ce sont des caractères typiques qui aident à le reconnaitre. D'après les clefs d'identification de mon livre de chevet sur le sujet (Andrew ROSS, Amber the natural Time capsule, 1998) : la première inclusion est certainement un diptère Cecidomiidae; pas d'idée pour le second; le troisième est une larve de cicadelle (Hémiptères); le quatrième est très probablement une mouche Simuliidae (mouche noire), ce qui n'est pas une inclusion commune contrairement aux autres. Un très beau travail de taille et polissage pour tous en tout cas ! Très belles photos Ihagee ! pour ma part, j'ai renoncé à photographier mon seul scorpion, trop profondément enfoncé dans un assez gros morceau, qu'il serait dommage de réduire.
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