icarealcyon

+1, simple calcaire dur, n'a pas été travaillé par l'homme mais par le gel et l'érosion.

Quelques fluorines ardechoises, octaedres corrodés sur boxworks de quartz. Le téléphone ne rend pas la vraie couleur de la fluo, bleu-vert lagon.

Bonjour, c'est une huitre: gryphea arcuata, typique des terrains sinemuriens. Donc ce n'est ni un gasteropode ni un cephalopode, mais un bivalve. J'en trouvais plein dans les champs de mon arrière grand mère à Liocourt en Moselle.

Bonjour, c'est de l'amiante, ou asbeste.

Moi, c'est la minéralogie alpine qui m'intéresse, point. A-t-on une explication pour la couleur mauve à rose de ces calcites, de plus photosensibles ?

Bonjour, vraisemblablement un silex, ou une chaille. Pouvez vous évaluer la dureté en essayant de rayer du verre ? Un petit test de réaction à l'acide chlorhydrique aiderait à confirmer aussi le silex.

Très beau travail, bien mené, belles découvertes, cela devient de plus en plus rare de nos jours. Avez-vous eu une explication sur les couleurs très particulières de ces calcites: mauves à roses?

Le tapetum lucidum a une couleur, qui est peut-être difficile à rendre avec un appareil numérique en simple photo au levé ou en mode automatique: par exemple pour mes deux chats noirs aux yeux bien jaunes, le reflet, intense, est vert; pour ma chatte birmane aux yeux bleus, il est rouge.

Ce gastéropode est magnifique !

Pour rester dans le fil de Katangai, une suggestion, peu énergétique certes, mais d'actualité. Certains forums spécialisés ont une liste noire tenue publique, voire, comme sur Météorites Forum Francophone, un fil spécial dédié : "les bannis du forum" , où sont compilées toutes les perles desdits et les réactions des autres membres. C'est rigolo à lire, on retrouve des constantes pour tous les pseudos ainsi affichés. Certains bien évidemment se rapportent à un même plaisantin du clavier et vu compilées comme ça c'est très clair. Sur ce forum-là, la réaction des gestionnaires à une telle attitude agressive ne fait pas un pli. Mais bon, l'audience est plus confidentielle que sur Geof'.

Avez-vous déjà vu du talc cristallisé "en vrai" ? Cela n'a aucun rapport. Votre caillou n'en est pas, c'est une certitude.

Je ne vois aucun lien avec le mineral précédent.

En effet, ils ne sont pas passés: je galère pas mal avec mon téléphone. Leptolepis, prise deux

Hou, la corrosion ! Chez moi, avec une hygrométrie inférieure à 50%, elles se conservent nettement mieux, mes plus anciennes récoltes locales remontant à 1986 se portent bien ( tout comme mes pyriteuses des Vaches Noires), à l'exception de 1 ou 2 pertes. Une fricassée d'Amaltheus margaritatus, avec belemnites, Domerien: Brachiopodes divers, Domerien Deux petits poissons Leptolepis coryphaenoides et leur miroir, Toarcien inférieur : Éléments squelettiques d'un bébé Stenopterygius, Toarcien moyen: phalanges, humerus, 5 vertebres...et la patte du Chat Noir: Pentacrines, Toarcien supérieur : Un joli Nautile: Phylloceras, Toarcien moyen: Hildoceras bifrons, Toarcien moyen: Phymatoceras et Denckmannia, Toarcien moyen: Harpoceras, Toarcien moyen: Podagrosites, Toarcien supérieur : Oxyparoniceras, Toarcien supérieur : Lytoceras et Phylloceras, zone à aalensis: Graphoceratidae, Toarcien terminal Belemnites: Passaloteuthis, Domerien pour les 3 de gauche; Salpingoteuthis, Toarcien moyen pour celui à droite. Découvertes 2025. Et pour terminer, quelques dents de requins et poissons osseux, Toarcien:

Bonjour, on peut éliminer l'hemimorphite pour ce caillou. Pour moi, d'après la forme des cristaux, la barytine est un bien meilleur candidat.

Bonjour, probable chambre d'habitation d'ammonite ornée de cotes ventrales fines.

Une belle ardechoise: plante assez haute, duveteuse, 70 cm environ, feuilles divisées, fleurs en hampe.

Cette dernière est scalenoedrique, c'est bien une cobaltocalcite. Pour les petits, vraiment très petits cristaux fuschia/orangés en saupoudrage de la précédente, je n'arrive pas à me faire une idée, mais le spécimen est très joli.

C'est en effet un très sérieux argument en faveur du corindon chromifere, avec l'aspect en lumière naturelle et la dureté. C'est une magnifique trouvaille ! Avec un lampe UV équipée d'un filtre lumière visible, la luminescence rouge serait plus intense, mais là c'est déjà probant, la réaction est là.

Lire les livres de Gilbert MARI : "Mines et minéraux du Dôme de Barrot", éditions du Piat, 2023 "Mines et minéraux des Alpes Maritimes", éditions Serre, 1982 "Mines et minéraux de la Provence cristalline", éditions Serre, 1979 Parce que ça ne peut pas s'expliquer en un claquement de doigts, et qu'en ce sens les livres sont toujours infiniment supérieurs aux forums internet.

Bonjour, un calcaire à chaille, pas un os.

diagnose au top !

+1 avec @grenat66 !

La dernière chose à faire, interroger des IA en matière de diagnostic paléontologique. C'est peut-être à la mode, mais pas à la page ! Vous avez 100% de chances de vous vautrer. Ce n'est pas un os. C'est un silex, certes dépourvu de cortex, mais il a pu le perdre par abrasion en étant transporté. Il montre une certaine usure/érosion de surface. L'os, même minéralisé, conserve des structures caractéristiques, totalement absentes ici.

Le cuivre produit des minéraux secondaires dont la couleur couvre toute la gamme des bleus et des verts. La couleur "verte" d'un minéral en général n'est cependant pas systématiquement imputable au cuivre. Cela dépend du minéral, des éventuelles impuretés et du contexte. Outre le cuivre, le nickel, le chrome, le fer, le plomb... peuvent être responsables de la couleur d'un minéral vert. La couleur verte du cortex des lithophyses (et parfois aussi colorant la calcédoine) est plutôt due à la présence de fer combiné à la silice. Dans les jaspes, c'est la variété "plasma". Un vert assez foncé et un peu grisâtre. Pour en revenir au sujet initial: l'objet en question diffère autant des lithophyses, que de l'aspect connu et reconnu des opales cuprifères classiques du 06, d'où le fait que la question de son identité reste ouverte en l'état des informations fournies. Il demeure que le responsable, de loin le plus vraisemblable, de sa couleur très particulière est le cuivre, car cette couleur bleu-vert vif est très voisine de celle de la chrysocolle plus que d'autre chose. @silex84, vous évoquez les autres nodules ferrugineux du même site, dont certains ont un coeur blanc. Pouvez-vous nous montrer un exemplaire ? Tester la dureté et la réaction à l'acide sur un tel spécimen blanc ?