geopas

@Douceplume @fred39 Merci, mais avec le matériel et les logiciels actuels, ça ne présente aucunes difficultés particulières. Pour le matériel, tout est chinois (à l'exception du boîtier, qu'ils ne fabriquent pas encore) : les objectifs, surtout, sont sans équivalents dans les les productions japonaises et occidentales. Pour le logiciel : Helicon focus (société ukrainienne). Hélas rien de français (là on est complètement largués, disons que c'est le début de la fin !), mais il est bien connu que le coq est le seul animal qui chante les deux pieds dans la merde 🙂.

Et pour continuer, un représentant de la classe des Rhombifera. Cette espèce du Trémadocien de la Montagne Noire est assez courante dans les nodules, mais souvent sous forme de plaques dispersées. Cet exemplaire complet provient d'un gisement maintenant disparu qui livrait couramment cette espèce (c'est une ancienne vigne transformée en forêt, mais je guette au cas où ...) C'est une empreinte, le fossile est en creux. Je précise car ce n'est pas toujours évident à interpréter sur une photo. Macrocystella azaisi Trémadocien Nodule Montagne Noire Longueur 31 mm

A l'occasion, il faudra nous montrer un avant/après de tes essais.

Un peu, mais en vrai c'est sympathique à voir. Je pense qu'il s'agit aussi d'un moulage d'une pièce réelle pour l'enseignement (c'est léger à manipuler, et ça ne craint rien).

Bonjour, Et pour cause, c'est un moulage en plâtre d'une reconstitution de la face ventrale d'un Triarthrus qu'on trouvait un peu partout chez les vendeurs de fossiles. Destiné initialement à la pédagogie je pense. Pour celui de gauche, on dirait un moulage (bien réalisé) mais la photo ne permet pas de trancher. Exemple d'un beau moulage en résine :

Je ne connais pas la région, mais voici une carte des affleurements des ORS dans les Iles Britanniques. Les dépôts atteignent 6000 m d'épaisseur dans certaines zones. Soyons joueur : je parie sur les Orcades !

Bonsoir, Des affleurements de vieux grès rouges (ORS) du Dévonien ? Mais où ?

A ma connaissance non (mais je ne connais pas les quelques zones de l'Ordovicien supérieur).

Pour bien visualiser la structure de ces organismes, voici une reconstitution de Jean Chauvel (1939) :

Pour continuer avec les crinoïdes, voici un petit exemplaire presque complet dans un nodule du Trémadocien de la MN (l'espèce peut atteindre une taille beaucoup plus grande, la tige seule pouvant dépasser les 50 mm). Le nom d'espèce est dédié à R. C. Moore (celui du Treatise on Invertebrate Paleontology). Aethocrinus moorei. Hauteur de la photo 40 mm

C'est un calice complet avec les bras on dirait. Est-ce rare ? Intéressant en tout cas.

Entracte avec cette ophiure du Maroc (mais sans mica, dommage). Si quelqu'un connait son nom ... Largeur de la photo 62 mm

Et bien, c'est qu'ils avaient disparu (dissous, ou réduits à l'état de matière moins dure que la gangue).

@Douceplume Tu as une photo du désastre ? (pas pour se moquer mais pour discuter et améliorer))

@Douceplume Désolé d'avoir pollué ton sujet, c'était juste une vanne complètement foireuse à propos d'un dispositif de grossissement.

Petit joueur ! Voici celui auquel je pensais (il parait qu'il existe en 5 couches) :

Je n'avais pas compris ! Le problème c'est que ça ne va pas tenir sur ma carte de visite qui est déjà pleine à craquer 🙂. Cet échantillon est fabuleux ! Existe-t-il en photo de grande taille ? Je ne suis pas penché sur l'identification mais voici une espèce très proche (de l'Ordovicien moyen de Bohême). A l'occasion, il faudrait en faire un moulage en latex (le nodule n'est pas à moi et on perdrait de la couleur sur l'original). Le résultat serait, comment dire ... Largeur du nodule 27 mm

Ou d'un Whopper® 4 couches ?

La grande majorité des nodules de MN sont constitués presque intégralement d'un matériau siliceux sombre, très fin et très dur (certains sont presque incassables). De la boue quoi ! Ils contiennent rarement des échinodermes qu'on rencontre plus fréquemment dans des nodules entièrement gréseux (comme celui du Chauvelicystis), ou dans des nodules qui présentent de minces lits de sédiments gréseux au milieu de la matrice siliceuse. Pour les micas, on m'avait dit que plus on s'éloignait des cotes plus ils se dégradaient et que leur présence pouvaient être corrélée à la distance du dépôt par rapport aux rivages (je ne suis pas sédimentologue, donc à prendre avec des pincettes, mais l'idée me semble intéressante). Toujours aussi absconses tes interventions ! Qu'est ce que j'ai raconté pour que tu parles d'exobiologie et de SF ? Plutôt de balancer à tour de bras des références du net, essaye de résumer clairement tes idées. Moi, je nage. Mon explication est peut-être foireuse et je suis ouvert à toutes les critiques mais il faudrait argumenter un peu.

Petit échinoderme de la Montagne Noire de la classe des Stylophora : Chauvelicystis spinosa Pour l'âge, on est entre Trémadocien et Floien (ce n'est pas encore très clair, mais c'est de l'ordre de 478 Ma d'après l'échelle internationale chronostratigraphique). Pas de radiole (zut), mais de nombreuses épines distribuées autour des plaques marginales. A noter aussi les cothurnopores (les orifices ovales qui sont des structures respiratoires) bien visibles sur la face 1. Il est conservé dans un nodule gréseux, avec de nombreuses paillettes de mica, comme souvent les échinodermes de ces niveaux (ce n'est pas systématique mais ce pourrait être un indicateur sur le mode de vie). A part l'aulacophore (le "bras" situé en haut sur la photo), absolument aucune trace de symétrie bilatérale ou d'ordre 5. Face 1 (face inférieure) - Largeur de la photo 17.5 mm Face 2 (face supérieure) - Largeur de la photo 17.5 mm Détail sur les épines - Largeur de la photo 5.1 mm Détail des cothurnopores - Largeur de la photo 5.1 mm

Oui, mais tout de même des choses bizarres sur certains genres que je posterai d'ici peu (pas à mon bureau pour l'instant) Et sympa l'Aspidocarpus.

Le mieux, c'est quand ça se dégage tout seul 🙂

Il faudrait avoir l'avis de @flachmat. Peut-être réalisable (aiguilles, petits outils), mais au prix d'un nombre d'heures invraisemblable pour un résultat qui risque d'être décevant. Tente le coup sur des morceaux, si tu en as.

Bonsoir, Sur quelle type de roche ces fossiles ? Sur des schistes tendres et millimétriques comme ceux de Bourbon c'est, à mon avis, mission impossible. Sur des schistes de Buxières, parfois très indurés, je ne sais pas.

Ça me fait penser qu'il faut que je commande cet ouvrage. Mais c'est pénible : imprimer un bdc, le remplir, le mettre dans une enveloppe, avec un chèque (au moins dix ans que je n'en ai pas rempli), mettre un timbre (on trouve ça où ?) se rendre dans une poste. Wouf ... Edit : j'ai trouvé l'ouvrage sur decitre.fr, la commande a pris 2 minutes, avec livraison en point relais à 200 m de chez moi ! Top !