geopas

Comme c'est l'époque, une idée de cadeau de Noël éducatif pour les enfants :

Bonsoir, Cette dernière photo est réalisée avec quel objectif ? (car, à part un défaut de stack dans la partie droite, la netteté est top).

Bonsoir, Un stylophore de MN très rare dans un nodule du Trémadocien ou plutôt Floien (d'après les trilobites présents dans le même gisement). Je n'ai pas la documentation décrivant ce genre (l'éternel problème pour les amateurs), mais je pense qu'il s'agit de Progalliaecystis. Malgré les apparences, il est pratiquement complet et à tout à fait l'apparence d'un cothurne ! Face ventrale. Largeur de la photo 44 mm Face dorsale. Largeur de la photo 44 mm

Etant donné que le truc est minuscule, je plussoie.

Ça colle parfaitement avec Thoralicystis !

Du Maroc également. Je n'ai pas d'information sur la provenance exacte, ni sur l'âge. La conservation est médiocre, mais le corps de la bestiole est parfaitement mis en évidence grâce à la coloration rougeâtre : complètement aberrant, aucune symétrie à part l'aulacophore qui l'est toujours. Forme à ranger, à mon avis, dans les Cothurnocystidae (classe des Stylophora). Longueur 25 mm

Ouch. Quel morceau !

Je le savais ! Ce site est un repère de complotistes lithothérapeutes platistes et j'en passe !

Avec mes deux mains gauches, je reste admiratif de toutes vos œuvres !

Concours de circonstances : pratiquement pas de déformations dues à la tectonique et absence presque complète de végétation. Quand un niveau intéressant est repéré, on peut le suivre sur des kilomètres (voir des dizaines de kilomètres dans le cas du Dévonien du Jebel Issoumour).

Nouvel entracte marocain. Une petite plaque banale d'échinodermes de l'Ordovicien supérieur du Maroc. Je ne connais pas les noms des trois espèces. C'est à tomber sur le c.. Largeur environ 200 mm (ce n'est pas à moi et j'ai oublié de noter la largeur exacte).

Bonjour, Je connais mal, mais ça me semble judicieux.

Ce soir, la deuxième espèce de Phyllocyctis connue en MN. La caractéristique la plus frappante est donc la présence d'orifices spécialisés sur la face ventrale : les cothurnopores. Phyllocystis blayaci Trémadocien - Floien Nodule Montagne Noire Face dorsale - Hauteur de la photo 56 mm Face ventrale - Hauteur de la photo 56 mm Détail de l'aulocophore (le "bras") - Hauteur de la photo 15 mm Détail des cothurnopores d'un autre exemplaire - Largeur de la photo 12,5 mm Et, pour comparer avec la photo précédente, des dessins basés sur des moulages latex (Ubaghs, 1969, p. 26)

Oui, dans un nodule. Une petite vigne qu'on a l'habitude de parcourir régulièrement car elle a fourni de beaux fossiles. Mais cette découverte est un coup de bol.

Pour continuer, un stylophore relativement courant (tout est relatif) dans le Trémadocien de la Montagne Noire. J'ai déjà posté ce bel échantillon ailleurs. Il s'agit de Phyllocystis crassimarginata, une des deux espèces de Phyllocystis connues en MN. Il se distingue de la deuxième espèce (Phyllocystis blayaci) par l'absence complète de cothurnopores qui sont ici remplacés par de simples pores suturaux (des trous entre les plaques). Il est également un peu plus ancien. Phyllocystis crassimarginata Trémadocien Nodule Montagne Noire Face dorsale - Hauteur de la photo 32 mm Face ventrale - Hauteur de la photo 32 mm

Ça nous change de la France !

L'anecdote est intéressante. Je n'en ai jamais entendu parler. Pour illustrer, voici un petit Osteolepis sans prétention provenant des Orcades. Je ne connais pas la provenance exacte mais il m'avait été donné par des collectionneurs allemands qui avaient fait une opération commando dans ces couches, à l'origine, parait-il, de l'interdiction de ces gisements. C'était il y a environ 40 ans.

Et ces exploitations, qui devaient être de grandes dimensions, ont-elles livré des fossiles ? (je pense aux "poissons" classiques comme Osteolepis).

Oui, j'ai oublié de le préciser : nodule du Trémadocien de la Montagne Noire (et ce n'est pas très courant).

Superbe résumé. Merci.

Bonjour, Très belle cette plaque. Je ne pense pas que ce soit des ostracodes. Mais la ressemblance avec Anatifopsis est marquée (et malgré les apparences, c'est un échinoderme).

Amis des échinodermes primitifs, bonsoir ! Voici un stylophore rare (quelques exemplaires connus) mais facile à reconnaître grâce à deux caractéristiques : - le cadre de plaques marginales est interrompu (en bas sur les photos) - certaines plaques présentent des indentations (en forme de petites dentelures) Le nodule, non siliceux dans ce cas et très gréseux, a éclaté à l'ouverture. Amygdalotheca griffei Trémadocien Nodule Montagne Noire Face 1 - Largeur de la photo 46 mm Face 2 - Largeur de la photo 46 mm Détail face 1 montrant les dentelures marginales- Largeur de la photo 13 mm Détail face 1 montrant les dentelures marginales - Largeur de la photo 13 mm

Téléchargé. Merci.

Un exemple tiré de Ubaghs (1960). Il s'agit ici de moulages en latex colorés à l'encre de Chine et blanchis avec des fumées de chlorure d'ammonium pour mettre en évidence les détails sur les photos.

Classique en photo de fossiles. Le phénomène est connu depuis longtemps, et c'est entre autre pour ça que, dans les publications, il est conseillé de placer la source d'éclairage en haut à gauche (quand on peut) pour avoir un repère constant. Regarde des photos d'ammonites sur plaque et amuse toi à les inverser avec un logiciel quelconque. Au bout d'un moment, tu va avoir des nœuds au cerveau 🤪. La réponse avec la photo de la deuxième partie : le "corps" a disparu, il ne reste qu'une masse informe très dure, peu esthétique.