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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Bien vu, JF. Le dernier papier cité a l'avantage de donner des ordres de grandeur de la durée pour obtenir la solidification et c'est effectivement très rapide. Plus que je ne l'imaginais car j'avais en tête des valeurs de refroidissement liées aux intrusions gabbroïques. Mais il est vrai que les températures ne sont pas les mêmes. Je me pose quand même une question: pour moi, vitesse de refroidissement et surfusion importantes génèrent des nucléations nombreuses et la présence de cristaux squelettiques, dendritiques ou aciculaires. C'est que l'on constate dans les komatiites et les scories métallurgiques par exemple. Les épontes aplitiques peuvent correspondre à une ambiance de ce type. Mais pour ce qui est du cœur du filon avec ses méga cristaux? Ce papier ci tend à expliquer la croissance rapide des cristaux par le rôle des fondants: http://www.d.umn.edu/~mille066/Teaching/2312/Elements Articles/London2 Elements pegmatites12.pdf. Le simple fait d'avoir une croissance rapide des cristaux diminuerait automatiquement le nombre de nucléations? Ou encore: le nombre de nucléations ne serait qu'une conséquence de la mobilité des composants?
  2. Je ne le pense pas. Un refroidissement rapide génère de nombreuses nucléations avec peu de croissance des cristaux. Le résultat est alors une texture microlitique comme les laves ou éventuellement une texture microgrenue, selon la pression. Un couple PT classique pour la cristallisation complète de pegmatites, c'est 650 °C et 3 kb (env. 10 km de profondeur). Ca n'est pas vraiment de la HP, au sens géologique. Les pegmatites se forment tardivement dans le contexte de la mise en place d'un batholite de granite à partir d'un jus résultat de la cristallisation fractionnée du magma granitique. Silice et alcalins abondants d'où quartz et orthose en quantité. Mais ceux-ci sont des minéraux anhydres qui cristallisent en premier. La résidu est alors représenté par une partie où les volatils ont un rôle important avec notamment les fluides (eau, CO2) et divers ions comme B, Be, ... Edit: plus d'infos sur les pegmatites dans le fil "Les roches magmatiques". Refroidissement rapide, effectivement.
  3. Foraminifère bisérié: voir du côté de Textularia Idem Et encore Miliole
  4. L'inverse serait bien, pour que ça soit compatible avec une syénite, non? Sinon, on est du côté des monzodiorites/granodiorites Quand on a autant de doutes sur l'identification des minéraux, il me semble sage d'attendre d'autres infos que celles provenant de photos de bino. Je me garderai bien d'avancer un nom sur ce coup là.
  5. jjnom

    pierre bizarre

    Hornblende et grenat dans un micaschiste, c'est une association courante. Dans ce contexte métamorphique le vert est peut-être à relier à l'épidote.
  6. Il y a une bête sudiste appelée Burmirhynchia athiensis Rousselle, 1965 (syn: B. termierae) qui pourrait cadrer. Citée par Alméras (2013) en Provence méridionale: Forcalqueiret, Rocbaron, Thèmes Bathonien inf, zone à Zigzag, sz Macrescens. Existe aussi dans le Quercy et dans l'ile Crémieu (Sud Jura) au Bajocien sup, zone à Parkinsoni. Malheureusement pas de description morphologique dans ma biblio. Good luck.
  7. C'est ce que je pense aussi mais ce qui est peut-être moins le fait du hasard est qu'il soit resté là, juste devant une "tâche brune".
  8. Rogntudju, mon gars. Pas de: (échelle graphique) C'est inadmissible! Peut-être que BJ14 pourra te répondre. C'est bien ses terrains de chasse.
  9. Ca m'étonnerait. Qui se prétend expert ici? Ce qui m'interpelle, c'est ceci, avec une définition et un placement un poil différent: Ou cela, où on a l'impression d'une géode de quartz fumé. Ou encore ça (m'étonnerait que ce grain tienne juste par effet de capillarité): On met ça sur le dos de l'altération ? A mon avis: la bino ne suffit pas et ce serait casse-gueule de s'aventurer aux seules vues de ces photos.
  10. C'est souvent la même histoire: coralliaire/bryozoaire/spongiaire où les différences ne sont pas toujours très évidentes. Pour moi, ce n'est ni coralliaire, ni spongiaire... Si ça peut aider, un doc sur les spongiaires du Crétacé sup du Nord de la France: https://ori-nuxeo.univ-lille1.fr/nuxeo/site/esupversions/a2eb471f-e851-44fb-b4f1-201e34ec3058
  11. En fait, avec zoom maxi, les taches brunes ont l'air d'être des cavités avec micro/nanno cristaux... Ah bon?
  12. Beaucoup de milioles effectivement. Peut-être bien une algue (Dactylopora?) dans la vue de la 10° photo. Le premier échantillon, celui qui ne fait pas effervescence, est intriguant. Surtout avec la présence d'un microfossile emballé dans un cocon...
  13. Bonne remarque concernant les coussinets alternes. De fait, je n'ai trouvé sur le web que des Protovirgularia avec une symétrie axiale. Pour autant est-ce que ça élimine les bivalves comme auteurs de ces traces? Peut-être pas. Je n'en sais pas assez sur la biologie et la locomotion de ces mollusques. N'empêche que ces coussinets m'évoquent bien plus un pied de mollusque que des pattes d'Arthropodes. Si on rejette Proto... pour cette question de symétrie, peut-on accepter une trace d'arthropode et valider Cruziana? L'aspect des lobes latéraux ne correspond pas avec ceux des Cruziana bien conservés et striés en coup de balai (traces de pattes). Pas vu de Cruziana montrant des lobes avec coussinets. Pas vu de Cruziana qui se divisent en 2 avec des bras parallèles ensuite. Comment un arthropode pourrait-il créer les 2 sillons-cicatrices latéraux? Avec une carapace qui s'incurverait sous l'animal? Et enfin, Cruziana est un épirelief négatif pas positif. Je ne rejoins pas une conclusion qui ne répond pas à diverses observations effectuées sur l'objet de Guillaume. Au passage: un doc sur les traces fossiles dans un flysch (Uchman 1998):https://geojournals.pgi.gov.pl/asgp/article/viewFile/12322/10796
  14. Ouaip, mais la coupe de la plaque de Guillaume, c'est ça: Comment l'oursin se débrouille pour réaliser les 2 entailles rouges? J'avais remarqué aussi, mais le morphotype 2 montre un sillon. Erreur du dessinateur? (Ca s'est déjà vu). Aussi, je suppose que tous les Protobranches n'ont pas la même forme de pied... Si, sur le morphotype1, c'est évident. Les auteurs ne sont pas les mêmes et celui qui parle de chevron (2013) ne cite pas l'autre (2008) dans sa biblio... Ce qui était intéressant était de remarquer que Protovirgularia était seul dans sa catégorie. Je ne te le fais pas dire. Yes sir! Google: Protovirgularia + flysch et tu as la réponse. Se trouve avec ses copains Scolicia et Taphrel...
  15. Pour tenter de faire un peu le tri dans les possibilités: Cruziana: comme indiqué plus haut, les lobes présentent des striations en coup de balai plus ou moins inclinées par rapport à l'axe. Ce n'est pas ce qu'on observe ici. Scolicia et Taphrelminthopsis: sont tous deux considérés comme étant des traces d'oursins spatanguidés. Scolicia en tant qu'épirelief négatif et Taphrelmintopsis en tant qu'hyporelief positif: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0016699588800196 Or, je vois mal comment un oursin pourrait générer des traces bifurquées comme celles-ci: Dans le papier espagnol déjà mentionné: https://www.researchgate.net/publication/228865510_Trazas_fosiles_de_nuculoideos_Protovirgularia_del_Mioceno_marino_de_la_Cuenca_del_Valles-Penedes figure cette image: Forte ressemblance entre le fossile de Guillaume et le morphotype 3 Dans ce papier: https://www.researchgate.net/publication/264483700_Ichnodiversity_And_Ichnodisparity_Significance_And_Caveats on trouve une (longue) liste de différents ichnofossiles avec quelques unes de leur caractéristiques. Ca pourra aider GDP pour étiqueter sa collection. Protovirgularia y est mentionné comme seul genre présentant des marques en chevron. Voili, voilou. Faites votre choix et bon week-end
  16. Pour Protovirgularia Mac Coy 1850 (avec un 'truc" pour le différencier de Cruziana):
  17. Et les Cruziana dichotomiques à branches flexueuses mais assez bien parallèles, ça s'explique?
  18. Ben, à voir les interventions depuis ce matin, le sujet passionne. Bon, ce que j'imagine est un animal en recherche de nourriture dans le sédiment. Pour ce faire il réalise une tranchée un peu comme un bull doser. Ce faisant, il refoule du sédiment , latéralement mais en laisse aussi entre "les roues" créant un matelas de matériau. Ce matelas avait une forme globalement convexe qui a moulé les avancements au pas de quelques mm. La gouttière longitudinale pourrait correspondre à une excroissance sous l'animal. Dans ce schéma là, je verrais bien le type Protovirgularia qui correspond aux traces laissées par les Protobranches, des bivalves. Les bords de la tranchée sont lissés par les valves, les 2 lobes correspondent aux chambres des branchies, la gouttière axiale au pied. Selon la profondeur à laquelle sont plantées les valves, ça peut expliquer les 2 dichotomies (les"pattes" de Guillaume) Oui, non? Vendu?
  19. A Guillaume d'en décider mais c'est à mon sens une bonne idée car je ne crois pas que des traces d' une telle fraicheur soit bien fréquentes. Ornières en relief? Ouais, c'est un concept osé, c'est sur. Mais si on combine la fonction de déplacement à une autre, ça peut le faire.
  20. En s'inspirant de la photo Trace 1 Tranche de Guillaume, j'ai esquissé une coupe de la trace: Rouge: la plaque de sédiment non affecté. Jaune le refoulement latéral gauche. Vert: le relief bilobé (à fond plat). Déjà, la hauteur de la partie bilobée a l'air d'être équivalente à l'épaisseur de la plaque intacte. Donc pas besoin de "génération" de matière. Le volume vert semble être une unité individualisée dans une vallée à fond plat. Tout ce volume vert pourrait avoir été mobilisé. Dans la position de la photo de gauche, j'arrive à me faire une idée de la façon dont s'est déroulée l'affaire. A l'intention des renversionistes, j'ai renversé l'image (à droite) si ça peut vous inspirer.
  21. Protovirgularia special Kayou (en espagnol): http://www.sepaleontologia.es/revista/anteriores/REP (2008) vol. 23/2/01. Gibert & Domenech.pdf Ouaip. Ce serait bien. J'ai essayé de dessiner une section de la trace puis l'ai retourné. Ca fait bizarre. Surtout avec les 2 refoulements externes à largeur variable.
  22. Ben, je ne suis pas convaincu par la "base de banc". Des traces comportant deux lobes convexes avec striations perpendiculaires plus gouttière axiale en surface de banc sont connues sous le nom de Gyrochorte, par exemple. Aussi, le souci avec les ichnofossiles est que l'aspect peut beaucoup varier avec la portance du substrat qui n'est pas une constante et donc l'animal a pu évoluer à différents niveaux par rapport à l'interface ...
  23. On se rapproche: du Jurassique ici: http://woostergeologists.scotblogs.wooster.edu/2017/11/10/woosters-fossil-of-the-week-a-middle-jurassic-trace-fossil-from-southwestern-utah/comment-page-1/
  24. jjnom

    Dunite cristal clivé

    Universités (Toulouse, Montpellier?), bureaux d'études, écoles des mines, cnrs... par exemple: http://helium.crpg.cnrs-nancy.fr/SARM/ Une analyse roche totale me semble être un préalable si on veut s'intéresser à la chimie. Après, ça peut aller très loin dans la minéralogie avec diverses techniques quand on veut aller chercher les petites bêtes dans les coins...
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