jjnom

Perso, je ne parlerais pas d'accident siliceux concernant une meulière. Si on considère les roches siliceuses sédimentaires d'origine chimique ou biochimiques, j'aurais tendance à établir 2 catégories. 1° catégorie: Les accidents siliceux (quartz/calcédoine) considérés comme des objets individualisés au sein d'un encaissant calcaire et d'origine primaire (ou diagénèse précoce). On y range d'une part les silex (éclats translucides, limite bien marquée avec l'encaissant) du Crétacé, d'autre part les chailles du Jurassique et les cherts du Paléozoïque (opaques, limite diffuse avec l'encaissant). 2° catégorie: Les roches en bancs (souvent quartz/calcédoine) qui peuvent être - des formations primaires comme les radiolarites, les lydiennes, les phtanites dans lesquelles les radiolaires sont souvent impliquées. - des gaizes et des spongolites. Mais ici c'est l'opale qui prédomine du fait de la quantité de spicules de spongiaires. - des formations secondaires obtenues par la substitution du calcaire par la silice. Dans ce dernier cas, dans le Bassin Parisien, on trouve la meulière de Brie où le remplacement s'est souvent effectué de manière assez irrégulière ce qui donne l'aspect caverneux à la roche. Sauf erreur de ma part, il s'agit là de la silicification d'un calcaire lacustre. Dans le Sud de la Belgique, on connaît une formation du Turonien, bien marine, qui a été totalement et uniformément remplacée par de la silice. On arrive à distinguer des silex d'origine dans une roche compacte. C'est la meulière de St Denis près d'Obourg. Donc, la "meuliérisation" peut intervenir aussi bien sur une formation lacustre que marine. Et là, je trouve que la définition du dictionnaire de géologie est incorrecte. Même s'il est clair que l'émersion peut fréquemment succéder à un contexte lacustre. Et pour le "silex meulière" je trouve cette expression bien peu géologique. Meulière aurait suffi.

Très certainement du calcaire récifal givétien. - des rugueux (type de corail solitaire): voir la section circulaire avec une structure rayonnante. - des tabulés (ceux de la dernière photo), type Favosites ou proche. - peut-être bien une section de brachiopode, juste au-dessus des Tabulés. Rien de plus à faire. Ca se conservera très bien et ne pas essayer d'en dégager: ce serait le meilleur moyen de les exploser. Ce calcaire est très dur et il n'y a aucune séparation entre le fossile et sa gangue.

La carène a l'air suffisamment marquée pour aller vers Pleydellia mais les Pleydellia à forte ornementation comme P. aalensis ou P. fluitans présentent 20 côtes ou plus par 1/2 tour. Ici, il semble qu'on ne dépasse pas 15. Si quelqu'un a un avis...

Oh que oui et donc je ne suis pas lui. Sur l'autre fil, c'était juste un copié-collé d'un texte émanant de PDW et volontairement sans aucun commentaire. Juste de l'info.

Des sites protégés par la nouvelle disposition des APPG Depuis des années, les objets et/ou sites biologiques peuvent être protégé par des arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APB). Si on voulait protéger un site important du domaine des sciences de la Terre il valait mieux trouver une chauve-souris ou une orchidée à protéger sur le même site… La protection de la nature était alors restreinte au vivant. Comme ce fut annoncé lors du congrès de Toulouse en septembre 2015 puis publié le 28 décembre 2015 (Décret no 2015-1787 du 28 décembre 2015 relatif à la protection des sites d’intérêt géologique, DEVL1201212D) et la circulaire de mise en œuvre en décembre 2016 (DEVL1618949N). Il était désormais possible de protéger des objets et/ou sites pour leur seul intérêt géologique (tectonique, sédimentologique, paléontologique, minéralogique …). Restait à voir les applications. C’est chose faite aujourd’hui, les deux premiers sites protégés par arrêté préfectoral de géotope viennent d’être signés le 26 mai 2018. Il s’agit de deux sites du Lutétien du département des Yvelines : celui de la Ferme de l’Orme à Beynes, et celui de Grignon, à Thiverval-Grignon. Les deux sont de très riches sites fossilifères. Le premier était menacé par excavations et pillage sauvage. Le deuxième était un moment menacé par l'installation à cet endroit du centre d’entrainement du PSG. Puissent ces deux sites être les premiers d’une longue famille. Notre communauté s’est longtemps languie de textes réglementaires efficaces. Les outils sont désormais disponibles, aux géologues d’avoir le courage de les utiliser à bon escient. Professeur Patrick De Wever Géologie, Muséum National Histoire Naturelle

Si je puis me permettre, pour le dernier: 5 zones ambulacraires avec leurs pores, des plaques pentagonales...Trop facile. Je laisse à une personne de confiance le soin de te donner le nom.

Oh, là...Mes excuses si je n'ai pas tout compris et il n'y avait pas d'intention malveillante ou désobligeante de ma part. Je n'en ai jamais disconvenu. Eh bien la relation entre le prof Siegfried et la présentation des microfossiles n'est pas évidente. Où apparaît son nom? Je pense qu'il y a ici assez de matière pour bâtir quelque chose de synthétique et sous un angle plus scientifique (ce que le prof Siegfried a commencé à faire, d'ailleurs.) Tu as l'air de te plaindre que personne ne s'intéresse plus à ton sujet. Bon, on peut en rester au constat, sans regret, peu m'importe. Personnellement, j'ai juste voulu aider, notamment dans l'identification des bestioles, pensant que cela te serait utile. Je n'ai fait que m'interroger sur ce que tu attendais des participants au forum et donc pour moi s'il fallait notamment arrêter de te proposer des identifications ou aller vers autre chose. Si le but est simplement de mettre en ligne tes photos, OK. On en reste là et tant pis si personne ne réagit plus si ce n'est pas ce que tu attends. Mais ça ne justifiait pas une attaque personnelle. Elle a cependant l'avantage de clarifier une certaine position. Je vais donc te laisser bien tranquille.

M'sieur Nanil, C'est très sympa tous ces grainstones et tous ces foraminifères. Une superbe Textularia, quelques images ici dessus. Mais bon, je n'arrive pas à comprendre ce que tu attends des participants à Geoforum. Récemment tu avais l'air de dire que l'identification des foraminifères t'importaient peu... A toujours voir les mêmes grainstones et les mêmes microfossiles, on va vite arriver au bout des commentaires. A moins que l'invisible professeur Siegfried vienne ici enrichir le sujet. Bon, on peut aussi t'envoyer 10 ou 20 fois Super! Bravo! Félicitations! Ca va faire plaisir mais à part ça, ça nous mène où?

Salut JF. Un reportage qui montre qu'on peut faire autre chose sur une plage que bronzer idiot. La prochaine fois que j'irai faire un tour à mon cap préféré , je regarderai le sable qui me cache la géol d'un moins mauvais œil...

Ben oui. Juste une blague. A son âge, faire monter Mr Rulleau sur un ring... Quelques photos des 2 bêtes: la première est une supraliasicum de Belmont: La suivante est une nilssoni de Corbeyssieu: 5 constrictions complètes et un bout d'une 6° La dernière: une nilssoni de St Quentin-Fallavier

Ah ah! Joly contre Rulleau. En combien de rounds? Ok, la taille n'est probablement pas le critère premier. Peut-être est-ce la même chose pour les constrictions + ou - marquées sur le bord siphonal. Et... les 2 auteurs opéraient dans des jardins bien différents. Mais que dit Joly sur le nombre de constrictions par tour? Plusieurs auteurs reprennent un nombre de constrictions sensiblement plus fort pour supraliasicum. Info: il semble que la description initiale de nilssoni a été fortement bâclée: http://epa.oszk.hu/02900/02989/00030/pdf/EPA02989_geologica_hungarica_ser_paleo_35_1967_003-274.pdf

Je viens de vérifier quelques docs de Rulleau et le passage des constrictions sur le bord siphonal n'est pas mentionné comme critère de reconnaissance. C. nilssoni (zone à bifrons) est une espèce "peite" (3-7 cm) avec 6 sillons sur le dernier tour. C. supraliasicum est souvent bien + grande (9-12 cm) avec une dizaine de sillons sur le dernier tour. Pour ces raisons, j'irais plutôt vers C. nilssoni pour l'exemplaire figuré ici.

Ca m'a bien l'air d'être ça. Morphotype involute

Ca ressemble bien à un H. bifrons et pour le Ctenostreon, je n'ai jamais vu d'autre espèce citée que C. rugosum

Dans la mesure où il s'agit d'accompagner les enfants, je conseille de débuter par le Petit Blanc-Nez entre le Cran d'Escalles et Wissant. Il y a moyen de trouver facilement des fossiles sur ce secteur sans trop de danger pour les enfants. Ce qu'il ne faut pas, c'est s'attaquer aux falaises elles-mêmes. Dans les blocs de craie en pied de falaise du côté Cran d'Escalles: marteau(x) fortement conseillé(s). Oursins en silex dans le poulier en pied de falaise. Côté Wissant il y a des argiles noires avec des fossiles en phosphate (noirs) ou en pyrite (marrons). Marteau, couteau, truelle. Sur ce secteur et dans les sables d'estran en pied de falaise, pelle et tamis peuvent être utiles. Sur le web, voir ici: http://www.geologie-info.com/articles.php?Article=CapBlancNez ou là: http://www.paleomania.com/article-quelques-fossiles-cretaces-du-cap-blanc-nez-89623101.html

La carrière de Leforest, c'est une histoire ancienne. On oublie. Pour les caps: plutôt le Blanc-Nez (entre Wissant et le Cran d'Escalles) Le cap de la Crèche (Boulogne-Wimereux) Les carrières dans le primaire, ça va être dur, dur. Surtout avec des enfants... Plus facile, peut-être, le primaire aux environs de Tournai et les carrières de craie autour de Mons. Les terrils, c'est très variable et depuis qu'ils sont classés au patrimoine, faut se montrer discret. Et puis après, l'Avesnois et les Ardennes. Pour les dents de requin, faut aller du côté de Gand et Anvers mais là, jph pourra en dire plus.

Discocycline pour celle là Nummulite ici Morceau de Bivalve style Pecten/Chlamys Operculine probablement Et pour les objets arrondis avec un centre +/- jaune et une couronne blanche, je me pose encore des questions...

2 photos de pages d'un livre de L. Rulleau: G. Thouarcense d'abord puis G. penestriatulum. Le second présente une ouverture ombilicale plus grande et des côtes plus fortes et plus rigides. Le spécimen repéré 7 est un G. thouarcense (eh oui!) mais morphotype comptum.

Articles d'encrines, coraux solitaires (tétracoralliaires)type Caninia/Zaphrentis, Fenestelle, Spirifer. C'est une association du Primaire.

Dommage que ce soit Belmont. Ca augmente les possibilités car là-bas le Toarcien est bien plus complet. Quelques Pleydellia de St Quentin, histoire de donner un panorama de ce genre. Toutes issues du "banc à coquillages" Pleydellia funcki Pleydellia neura Pleydellia mactra Pleydellia pseudoaalensis Pleydellia (Walkericeras) arcuata Pleydellia(Walkericeras) lotharingica ou superba Pleydellia (Walkericeras) gr lugdunense Pleydellia (Cotteswoldia) paucicausta Pleydellia (Cotteswoldia) bifax Et une Dumortieria, histoire de changer un peu: Dumortieria gr moorei

Même avis. Le Hinnites est probablement Hinnites velatus . Pour les ammonites, je te souhaite beaucoup de courage vu le nombre d'espèces recensées notamment à la limite Toarcien/Aalénien. ... Ou d'avoir la chance de rencontrer Louis Rulleau. Il y a un livre de cet auteur qui s'appelle Biostratigraphie et Paléontologie du Lias supérieur de la région lyonnaise. Plus tu tournes les pages et plus tu doutes de tes déterminations. Tu peux aussi chercher ça sur le web: Etudes_paléontologiques_sur_les_dépots jurassiques du bassin du Rhône Dumortier 4° partie Lias sup En ce qui concerne les Pleydellia, c'est un genre qui aurait besoin d'une sérieuse révision (dixit L. Rulleau) Le H. bifrons est probablement un H. apertum. Le matériel ne proviendrait pas du secteur de St Quentin-La Verp?

Il s'agissait du genre Textularia.

Pour cela, il faudrait qu'on ait la possibilité d'identifier les minéraux qui composent la roche et pour l'instant on a juste un aperçu d'une surface extérieure, d'une surface d'altération.

Furiani est à l'extrême limite Nord de la feuille géologique nommée Vescovato. Vérifier sur iNFOTERRE. Pas de ma faute si les nomenclatures des 2 feuilles (et les tracés) ne se correspondent pas. Pas besoin d'être corse pour savoir lire une carte géol de Corse.

Voir la carte géol (Vescovato) et la notice en page 31: http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/1107N.pdf