jjnom

+1, idem, itou, ...

Les 2 premières photos sont bien des Stigmarias, racines souvent plantées dans des substrats gréseux. 3° photo: deux Lepidodendracées. la seconde m'a l'air d'un type moins fréquent.

Quand on habite Lyon, il y a un grand classique qui est la coupe du Mont d'Or: https://www.persee.fr/doc/linly_0366-1326_1979_num_48_8_10389 ou encore: http://svt.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article145 Pour St Quentin/La Verp ça doit maintenant être bien difficile de retrouver les déblais de mines qui doivent maintenant avoir été pillés par le menu. Mieux vaut contacter le club de Belmont pour accéder à la carrière Lafarge: http://geopaleo.com/ Sinon, plus loin, dans le Beaujolais, le Vercors, la Chartreuse, le Bugey, la montagne de Crussol, en face de Valence, etc...il y a de quoi faire.

Voir page 11: http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0584N.pdf

Et elle ressemble à quoi, cette roche?

Bonjour. Je vois bien un grès mais en bas à droite en dessous de la loge inoccupée. Des grains de quartz bien arrondis et cimentés. En haut à droite, compte tenu de la présence de minéraux noirs disposés sans ordre, je ne dirais pas quartzite mais quartz (fragment d'un filon peut-être). Et pour le galet bien sombre pas beaucoup d'idées. Il y a l'air d'y avoir des grains de quartz mais ils sont bien anguleux. Probablement pas de grès vosgiens, là.

En fait, la cassitérite doit bien être soluble dans HCl. J'ai un bouquin qui dit insoluble (Gde encyclopédie des minéraux) mais Wikipédia dit réagit à l'HCl qui le solubilise mais insoluble dans les acides faibles. Et si on cherche à dioxyde d'étain, on trouve qu'il est soluble dans HI, HBr, HF, HCl. J'ai trouvé un article parlant du test de l'étamage de la cassitérite: https://gsm.org.my/products/702001-101337-PDF.pdf. Les protons générés par l'attaque acide du zinc provoqueraient la réduction de l'oxyde d'étain (cassitérite) en étain métal.

Je pense avoir compris la manip : 1) Acide chlorhydrique + cassitérite = chlorure d’étain + eau 2) On verse la solution sur du zinc - L’excès d’acide chlorhydrique attaque le zinc = chlorure de zinc + hydrogène - Le chlorure d’étain réagit avec le zinc en excès = chlorure de zinc + étain métal qui précipite. A la fin, il n'y a plus que du chlorure de zinc en solution et du zinc métal C’est bien de l’étamage.

Vous pourriez m'expliquer ça avec quelques formules? Côté bout de zinc, se forme, rapidement du ZnCl2. Côté cassitérite, se forme, lentement, du chlorure d'étain et après? La couche sur l'échantillon, serait une couche de Zn, non? Autrement dit ce serait du zingage, pas de l'étamage.

https://www.mineralienatlas.de/lexikon/index.php/%C3%96sterreich/Vorarlberg

+1 avec JF. Ophite dans la zone axiale? pas de Trias dans le secteur... Bien l'impression que pour les alpinistes pyrénéens, tout ce qui est vert et en filon, c'est de l'ophite. Mais ici, en plus, ça n'est pas vert. Si on en reste dans le domaine du filonien, une dolérite classique ou autre roche basique à grains fins dans du sédimentaire dévonien me semble plus probable. Sauf piège. Mais alors il faudrait passer au microscope.

Ah, ouais... C'est bien plus petit que ce que je pensais. OK pour les serpules. bien que j'aie encore un doute sur ce qui se trouve au dessus du trait du chiffre 4

Façon de répondre au demandeur et à Sacha:

Tu n'as pas oublié de zoomer, des fois? On peut connaitre le diamètre de ces serpules?

Encore Ferropem? On en a déjà parlé du côté d'Orange: Et aussi en Savoie: Ils devraient changer leur raison sociale en Larousse. "Je sème à tout vent."

La définition des photos n'est pas au top mais quand on zoome sur la première photo juste ci-dessus, ça ne fait pas dépôt chimique. Une sorte d'entrelacs de tiges courtes. Peut-être une bêtise mais ça me fait penser à des algues rouges incrustantes style Lithothamniées.

Comme un doute. Au zoom sur le 1), on ne voit pas quelque chose de bien tubulaire. Des valves fixées d'ostréidés peut-être. Faudrait dégager plus. Il y a aussi un petit Pecten

Hum... L'analyse ICP suppose qu'on mette l'échantillon à analyser en solution. Et s'il y a effectivement du sulfure de chrome, ça n'est pas jouable puisqu'il se décompose au contact de l'eau. Je pense qu'il faudrait plutôt se diriger vers les analyses XRD (diffraction de rayons X).

Peut-être mais personne n'en a avancé un autre avec un minimum de cohérence. Ca ne pose pas forcément problème mais ça interroge, c'est clair. Il n'en reste pas moins vrai que le sulfure de Chrome est quasi le seul à libérer H2S par simple contact avec l'eau. Bah... caractériser Fe, Cr et S c'est très facile. On doit pouvoir faire ça dans le labo d'un lycée. Mais bon, on peut toujours douter de tout aussi.

D'accord, on n'a pas toutes les billes et les photos restent faibles quand on zoome mais on peut commencer à avancer. HCl négatif: exit les calcaires Trace rouge sur papier: c'est très tendre, probablement des argiles consolidées. Ca raye le verre: Ca surprend après la trace sur papier sauf si on considère que ce sont des éléments qui rayent dans une matrice argileuse. Pyrène, faut être + précis dans tes observations. Des cavités avec un enduit vert: on peut penser aux oxydes de cuivre dans un premier temps. Mais si on pense sédimentaire, ça peut être des chlorites. Au zoom sur photo, on a bien l'impression de la présence d'une multitude de grains pâles Vallée d'Aure: il n'y a plus qu'à remonter les vallées. Ce que je pense être le plus probable dans ce secteur, ce sont les grès et conglomérats à ciment pélitique du Trias inférieur du secteur: http://cirquedebarrosa.free.fr/phgresrouge.htm UN P'TIT pour confirmer, stp.

Le seul minerai utilisable industriellement est la chromite, un oxyde de Fe et de Cr. Le sulfure de Cr n'existe pas dans la nature. Il faut bien chercher S ailleurs que dans le minerai. Même si on est d'accord que la cokéfaction réduit la teneur en soufre du charbon, et principalement de la pyrite diffuse, est-on certain qu'elle vienne à bout d'un nodule? Remarque: la pyrite des charbons n'a pas du tout l'aspect de celle de Navajun. Si la croûte s'est formée après sortie du four, à partir de quel élément sulfuré? Une pyrite alluvionnaire au contact du ferrochrome? Je ne pense pas que cela soit suffisant pour générer à froid une croûte contenant du sulfure de Cr. En milieu humide qui plus est. J'ai plutôt tendance à penser que si cet objet a été mis au rebut, c'est qu'il a été rejeté du fait de sa teneur en S. Bref, peu importe. Je crois que tout le monde est maintenant convaincu qu'il s'agit d'un déchet de l'usine de Marignier.

Normal avec H2S L'acide phosphorique est un acide très particulier (en fait, il a 3 fonctions acides différentes). Les acides les plus utilisés pour les minéraux sont l'acide chlorhydrique (le + courant, pour sa fonction acide fort) et l'acide nitrique (pour sa fonction oxydante). Le vinaigre, c'est un acide organique (acétique) déjà fortement dilué. Pas besoin de le diluer plus.

Un p'tit puis une bonne photo?

OK, le truc qui sédimente s'appelle un précipité. Vu sa couleur, ça pourrait être de l'hydroxyde ferreux Fe(OH)2. Si on enlève une grande partie du liquide, on va augmenter le contact entre le précipité et l'oxygène de l'air et le précipité devrait changer de couleur. Mais il n'y a probablement pas que ça. Ca, c'est intéressant. parce qu'il y a peu de sulfures qui réagissent spontanément, à froid, avec l'eau. Il y a le sulfure d'aluminium et le sulfure... de chrome. Et le sulfure de chrome n'existe pas dans la nature puisqu'il se décompose en présence d'eau. Ca ne peut être que d'origine artificielle. C'est même une chance qu'il ait subsisté dans le sol. Les bulles sont des bulles de H2S. Ca n'est pas un gaz sympa mais les quantités que tu as pu fabriquer sont trop faibles pour être dangereuses. Les points blanc-vert pourraient être des hydroxydes hydratés de chrome qui sont verdâtres. Pour l'instant, tout va bien dans le sens d'un ferrochrome qui a rencontré une pyrite descendue avec le coke.

Dans la solution de la nuit passée, pourrais-tu ajouter un peu de soude (le produit à déboucher les canalisations) ou d'ammoniaque et nous dire ce qui se passe. Vas-y gentiment au goutte à goutte. Faudrait pas provoquer des projections.