jjnom

Bonjour. J'utilise l'ordre de publication des photos 1-2-7 fragment d'ammonite montrant une cloison. 3-4 moules internes de rudiste: Radiolites 6 Ce genre de mille-feuilles m'apparaît plutôt comme un moule externe de Radiolites 5 Je ne crois pas que ce soit une autre vue de 6. A voir la disposition et la similitude de matériau avec 3,4 et 6 j'imagine une colonie d'Hippurites.

Question concernant le genre Ancilla. Au Guépelle, on aurait 74% de A. obesula, 10% de A. buccinoides et16% de A.dubia et je dois dire que j'ai bien de la peine à reconnaitre ces espèces, notamment les 2 premières . Vu les dessins de Deshayes, l'iconographie de Cosmann et ses descriptions, les photos du Museum... et le déclic ne s'est pas produit. Y a un truc?

Franchement incroyable. Cette zone sombre correspond à la célèbre réserve d'Ankarana, un plateau calcaire profondément karstifié qui constitue un écosystème très particulier. Vous n'avez pas entendu parler des météorites calcaires? Rien lu à ce sujet? Ignorants que vous êtes!

Couvin est la ville du stratotype du Couvinien. Etage ancien qui recouvrait le sommet de l'Emsien + l'Eifelien. Dévonien moyen. OK pour quelque chose du style Paraspirifer.

C'est fait. Et déjà plusieurs mois que des visiteurs passent sur ce site et gobent l'affaire. Le bassin parisien: un astroblème. Ben tiens. Tous les creux + ou - ronds sont des impacts. Un illuminé des météorites qui pioche des infos sur Internet et en fait un ... magma Voir ici un échange avec un collègue de Christian Nicollet: c'est édifiant: https://www.anomalies-terrestres.com/echange-madagascar Madagascar a été poussée hors d'Afrique suite à un impact et parce qu' elle flotte sur un fluide... "Comme un iceberg flottant sur la mer, un impact avec suffisamment d’énergie à pu faire deviré une ile flottant sur le manteau. La fluidité de celui-ci peut le permettre une fois que la lithosphère est fracturée et affaiblie. La dérive s’arrête une fois l’inertie consommé par les frottements" Ben tiens. La viscosité d'une péridotite est proche de celle de l'eau. Tout le monde sait ça. Les géologues ont tous tort et il a raison tout seul. Un salut à Gainsbourg: des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous...

L'auteur du site a peut-être été impacté plusieurs fois aussi! Non, mais... Du bricolage avec une paire de ciseaux et de la colle. C'est du niveau de l'école primaire.

Bonsoir. Ca pourrait provenir du Petit Blanc-Nez, côté Wissant. Sur la troisième photo, on aperçoit pas mal de plages bien vertes et je ne serais pas surpris que ce soit des plages également gréseuses. Or, la base de l'Albien de Wissant démarre par les grès de la formation des Gardes avec nodules phosphatés et pyrite. Mon impression est que ça n'est pas du bois mais une concrétion complexe avec grès glauconieux puis phosphate noir puis pyrite

Je ne pense pas. On ne voit pas de cloisonnement net. Une section de Tisoa siphonalis pourrait le faire. Ces ichnofossiles sont courants dans le Domérien du Mont d'Or mais dans l'Aalénien du Lyonnais, je ne sais pas si ça a été signalé. Les dimensions de l'objet?

Je le pense aussi. Aurait-on une idée de la région de collecte? Ca me rappelle des choses qu'on peut trouver sur le littoral Atlantique. Très dense?

Bonsoir. La conservation ne va pas permettre d'aller très loin. Pecopteris fort probablement. Peut-être bien une P. cyathea. Ca sentirait plutôt le Stéphanien mais comme il y a bien une 50aine d'espèces de pecopteris dans cet étage...

Bonjour. Regardes les différentes figurations sur le web de Mariopteris Sauveuri. Tu devrais en trouver certaines très ressemblantes à ton échantillon. Niveau: l'ancien Westphalien C aujourd'hui Bolsovien partie du Moscovien (=Pennsylvanien moyen)

Bonjour. Pas bête d'aller vers les Meroena. Pour les 3 premières valves, quand on compare les charnières de valves homologues, elles ont l'air semblables. L' "excroissance" sur les valves des 2 premières photos ne seraient alors que des caractéristiques d'invidu. Par contre la dernière valve, celle perforée et reconstituée, est nettement différente. Tant au niveau du plateau cardinal que du bord arrière qui s'avance fortement par rapport à la la charnière que de l'ornementation. En fait, ça collerait fort bien avec une M. polita.

Bonsoir. J'ai quelques ssoucis avec les Bivalves. La paire de valves ci-dessous me titille car j'ai beau me faire mal aux yeux sur des pdf + ou - nets du Cossmann, je n'arrive pas à conclure. Vénéridés (Hétérodonte, sinupallié) Coquille assez concave à l'avant du crochet. A l'opposé, le bord de la coquille n'est pas un arc de cercle régulier. L'excroissance correspond au sinus. Dimensions: L= 25 l= 20 e= 7 mm. Horizon du Guépelle. Un autre Vénéridé du même site, même niveau. Dimensions L= 29 l= 24 e= 8 mm. Histoire d'avoir un autre avis. Enfin, celui-ci. Toujours Vénéridés. Dimensions L=30 l=26 e= 8 mm. Une elegans fatiguée?

Pour l'étain, il n'y a plus trop de doutes: l'essentiel de ce métal provenait de Cornouailles (UK). Il était préparé à partir de la cassitérite. A partir 13° siècle, la Bohème devient aussi un producteur d'étain. Les dinandiers du 12° siècle travaillaient le cuivre, l'étain et l'argent mais c'est surtout le laiton qui était produit (Cu+Zn). A Dinant (d'où vient le nom de dinandier), on fondait des demi-produits (plaques) de cuivre avec un minerai de zinc (La Calamine est située en Belgique à la frontière allemande). Le véritable laiton était réservé aux seigneurs et aux ecclésiastiques. Pour les produits courants (chaudrons par exemple), on utilisait plutôt un bronze (Cu + Sn) avec une bonne part de plomb (sous-poduit de la métallurgie de l'argent) pour abaisser le prix. En plus, le recyclage était courant. On n'a pas beaucoup d'écrits sur les mines et les circuits des métaux à cette époque là mais on sait que ceux-ci circulaient assez facilement. A Dinant, pour le cuivre, on s'adressait à des marchands de Cologne par exemple. Auprès de quelles mines se fournissaient-ils? Là... J'ai parfois l'impresion qu'on en sait plus sur la période romaine que sur la période romane.

Et donc 1) seraient des juvéniles de ceci: Pour 2 et 3: je ne pensais pas que ces espèces remontaient jusque dans l'horizon de Mortefontaine. Elles ne sont pas citées dans l'horizon de Mortefontaine à Le Quoniam...https://www.academia.edu/35197087/Vrinat_2016_Observations_sur_le_Marinesien_basal_du_Quoniam_couleur

Re bonjour. Retour sur La Chapelle en Serval. Une fois écartées les gros classiques (tricarinatum, pleurotomoides, cordieri...) il me reste quelques formes qui me posent souci car je ne trouve pas de correspondances évidentes (cf les fossiles de Le Quoniam de X. Vrinat). Ci-dessous des exemplaires qui seraient des Granulolabium turritellatum avec une carène de pointes relativement discrètes et qui ont une coloration beige tirant sur le jaune. Correct? On trouve aussi sur ce même site des formes moins fréquentes avec une carène de pointes nettement plus vigoureuses (style bouei)et leur teinte est nettement plus claire. Et puis ces formes ci, encore plus rares, avec double carène.

Bonjour. D'abord, je dois dire que j'ai écrit que les huîtres sortaient du niveau de Beauchamp. En fait, c'est plutôt celui du Guépelle. Et un niveau de paléosol est connu entre zone d'Ermenonville et zone du Guépelle à 2 km de là ... Ca a du prendre bien du temps pour compiler tous les taxons de l'Auversien. A tout hasard, tu n'aurais pas une version de cette compilation avec un lettrage indiquant la zone? Style A pour Auvers, G pour Guépelle, E pour Ermenonvile, ... Dans cette carrière de Ver, j'avais trouvé un unique exemplaire incomplet d'un gastéro présentant un enroulement peu banal. Une idée de ce que c'est? Une question supplémentaire: quel est le critère pour distinguer une Sigmesalia solida d'une S. incerta?

Oui.

En première impression: du (des) feldspath(s) et des chlorites. La carte géol (Lannion)mentionne bien des orthogneiss qui seraient issus d'une granodiorite mais le faciès serait celui d'un gneiss oeillé...

Bonjour et merci pour cette réponse. Je sais bien que les Ostréidés, ça n'est pas du gâteau. J'y touche avec des pincettes. Je me demandais si la teinte sombre de certaines coquilles n'était pas reliée à un durée d'exposition post mortem plus importante dans le milieu aquatique...??? Toutes les petites valves de la première photo devaient être facilement transportables. Par contre, les plus grosses coquilles qui ont eu une vie sédentaire + importante se seraient faites ensabler facilement et rapidement. La teinte sombre des espèces remaniées rentrerait dans la même logique. J'ai aussi récolté quelques fragments bien roulés sous tous les angles: tous sombres. Observations identiques sur d'autres sites auversiens? Je n'ai pas trop de doutes sur les petites valves gauches bien arquées tant à l'avant qu'à l'arrière. Elles cadrent bien avec les cubitus du Cossmann (135-32). De même pour les photos 2 et 3 qui concernent des coquiles fraîches, beiges, non roulées. Elles sont certainement bartoniennes. Par contre, pour les plus grosses coquilles, je pensais à des Cubitostrea elegans du Lutétien. On peut voir sur certains de mes exemplaires (les 2 de gauche ci-dessous) des charnières hypertrophiées en valves droites comme sur le 135-24 du Cossmann.

Concernant les Ostréidés. Ci-dessous quelques photos (vites faites, mal faites) d'Ostréidés en provenance de la carrière de Ver sur Launette. Zone de Beauchamp. Il s'agit probablement d'Ostrea cubitus mais peut-être que... Les petites valves gauches qui ne sont pas encore fixées ou au début de leur vie sédentaire sont bien plissées et de couleur gris foncé. Plus tard, elles sont fixées depuis un moment et on voit bien les plis uniquement en périphérie de la zone de fixation. Maintenant, elles ont une couleur crème. Les valves droites des petits individus ne présentent pas de plis près du bord de la coquille. Par contre, chez des individus plus âgés, des plis apparaissent sur les valves droites. Tout cela est-il compatible avec l'espèce cubitus? Et puis il y a celles-ci: des valves gauches qui n'ont jamais été fixées, portant des plis un peu partout, noires, épaisses mais avec une petite charnière et probablement usées. Toujours cubitus? Curieux, ces variations de coloration.

Salut. Pour faire apparaitre du Kimmeridgien sur l'estran, tu as imagé une des 2 possibilités que j'évoquais: tu as dessiné le flanc N d'un anticlinal avec de forts pendaages vers le Nord. Or, ça ne semble pas être la réalité: les pendages seraient faibles et vers le S, vers le bassin aquitain. Les Dorsoplicathyris sont des brachios qui se trouvent dans le Callovien et une partie de l'Oxfordien. Si la détermination est correcte (et A. Boullier, c'est une référence), on s'enfonce dans l'Oxfordien et donc s'éloigne de la limite avec le Kimmeridgien. Pour ton ammonite, tu devrais te concentrer sur les espèces citées dans les "données nouvelles" de la carte géol car les arguments en faveur de l'Oxfordien tant structuraux que paléontologiques vont bien dans ce sens.

Bonsoir. J'ai vérifié dans ma doc et moeschi a une belle extension dans le temps: de l'Oxf. Inf au Kimm. moyen. La bête n'est pas un bon fossile strati. D'ailleurs pour typer la limite Oxf/Kimm avec les brachios, c'est ardu: il y a bien une vingtaine d'espèces de Tereb et presque autant de Rhyncho qui passent la limite sans broncher. Pour tenter de conclure: compte tenu du pendage général vers le SO et s'il n'y a pas un anticlinal ou une faille qui passent dans le coin et auraient été détectés depuis 1988, ça semble logique de voir apparaitre de l'Oxfordien au Nord. Ce qui fait qu'en fin de compte et puisqu'un niveau à brachios est attesté en haut de l'estran au NE de Loix, on peut valider Oxfordien pour cette récolte. Ca ne se passe pas à la porte juste à côté mais cette doc présente des brachios de la zone à mammatum: http://paleopolis.rediris.es/cg/12/A01/

A qui se fier? C'est pourtant un doc récent . Cependant, sur la notice de la carte géol, on lit ceci (ce qui va dans le sens de ce que disait Arançuai): Des calcaires oxfordiens contenant de très nombreux brachiopodes... Les calcaires à térébratules du K. inf. ne seraient pas les seuls sur l'île à être riches en brachios. Ce qui voudrait dire alors que les grosses térébratules trouvées seraient des Dorsoplicathyris subinsignis et pas des Habrobrochus subsella... et que la carte ci-dessus est inexacte.

Je reste perpexe. La carte géol figure un J7 a-b tout en sachant que dans J7a (Kimm inf) il y a le sommet de J6 (l'Oxfordien). Ca me ramène au vieux temps du Séquanien, à cheval sur l'Oxfordien et le Kimmeridgien actuels. Maintenant, d'après la récolte faite d'une foule de brachios, on pense tout droit aux calcaires à Térébratules lesquels sont classés dans le Kimmeridgien inférieur (zone à cymodoce). C'est ce qu'indique la notice de la carte BRGM et c'est ce que je retrouve ici dans la colonne strati: https://fr.calameo.com/read/0034981610f352f419116. La carte présentée dans ce dernier doc semble différente de celle du BRGM dans ce sens qu'elle dissocie Oxfordien sup et Kimmeridgien inf. L'estran semble être présenté comme constitué de K. inf. Quoi qu'il en dit @Araçuai?