![]() ▲ Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025 ▲ |

jjnom
Membre-
Compteur de contenus
3054 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Galerie
Blogs
Boutique
Tout ce qui a été posté par jjnom
-
La forme générale est bien celle d'un oursin (enfin d'un demi-oursin coupé horizontalement). Seulement le test est bien endommagé et on ne voit plus la trace des zones ambulacraires, etc...En fait on est en quelque sorte dans le test, composé de calcite et on voit des cassures de calcite. Le truc un poil surprenant, ce sont les formes triangulaires qui n'évoquent pas le rhomboédre de base. Mais si on a la surface du test perpendiculaire à l'axe optique du rhomboèdre (et c'est bien le cas chez les oursins), on peut faire apparaître des triangles. CQFD
-
Copier les lienssans les img et coller dans le navigateur. De bonnes chances que la réponse à la question soit: la meulière de Brie.
-
Les plaques dermiques des Echinides sont pentagonales...
-
C'était la conclusion de l'auteur égyptien du papier cité plus haut. Puisqu'on parle de grenats: on trouve également des textures graphiques grenat/quartz ou encore muscovite/quartz. De quoi envisager une généralisation du phénomène dans des mélanges soumis à de fortes surfusions?
-
Bivalve Campanien
jjnom a répondu à un sujet de ARCHAMBEAU dans Demandes d' identification de fossiles
Dans les + récentes publis, l'espèce est maintenant appelée Liryochlamys septemplicata... -
Bivalve Campanien
jjnom a répondu à un sujet de ARCHAMBEAU dans Demandes d' identification de fossiles
Oui, ça surprend au premier coup d'oeil mais ça peut faire partie de la variabilité ou être dépendant de l'âge de la bête. Sur le blog Paleo17, il y a un autre exemplaire, identifié comme P. dujardini. http://paleo17.blogspot.com/search/label/Bivalves-pectinidés Bord bien arrondi aussi bien que moins haut apparemment que celui ci-dessus. Au passage, vu la largeur des inter-côtes, j'ai des doutes sur l'attribution. Si on ne voit rien de la commissure, c'est qu'on n'a qu'une valve. Déjà, ça n'est pas idéal pour les brachios qui sont quasi toujours fossilisés complets. Après, on en ferait quoi? une rhynchonelle? de 5 cm de diamètre? avec 7 bourrelets (au moins) arrondis? Et on n'aurait jamais mentionné un truc pareil? Pas de cloison, pas de ligne de suture pour aller vers un morceau de Céphalopode. Franchement, il est plus plausible d'aller vers les bivalves que vers n'importe quelle autre type de mollusque. Info: Lyropecten septemplicatus est devenu Merklinia septemplicata. Autre lien pour cette espèce: https://pectinidae.weebly.com/septemplicata.html -
Vous avez dit surfusion? Tiens, en voilà: https://academic.oup.com/petrology/article/61/5/egaa054/5837683 Equipe française (U Orléans), 2020, avec pas mal d'infos sur ce qui se passe aux environs des cristaux en formation. Faut un moment pour digérer le plat plutôt consistant. Bon appétit!
-
Bivalve Campanien
jjnom a répondu à un sujet de ARCHAMBEAU dans Demandes d' identification de fossiles
Bonjour, m'sieur BJ14. Ces bestioles ont été révisées en 1972: http://biblio.naturalsciences.be/rbins-publications/bulletin-of-the-royal-belgian-institute-of-natural-sciences-earth-sciences/48-1972/irscnb_p4087_rbins17660_48_bulletin-7.pdf et P. dujardini mis en synonymie dans Lyropecten ternatus (voir p.42 et suivantes). Voir aussi un Lyropecten septemplicatus qui pourrait bien coller. Moins de côtes primaires et des inter-côtes nettement plus larges. https://www.geovirtual2.cl/geoliteratur/Fraas/Fraas-37-11-Pecten-Chlamys-septemplicatus-fosil.htm -
Bonne remarque. Plus le grain est fin, plus Na2O + K2O grandit et plus K2O/Na2O augmente mais l'auteur ne donne pas d'hypothèse pour expliquer ce phénomène. Mouais... Stries certes. De croissance? La direction de ces stries est la même que celle des perthites...Coïncidence?
-
Bivalve Campanien
jjnom a répondu à un sujet de ARCHAMBEAU dans Demandes d' identification de fossiles
Je pense aussi qu'on est proche du P. dujardini mais le spécimen montré a l'air de présenter bien moins de côtes principales et bien plus de côtes secondaires dans les inter-côtes. Description de D'Orbigny: -
Il existe des pegmatites graphiques sodiques mais la grosse majorité est potassique. Selon le papier cité ci-dessous, on a SiO2 74%, Al2O3 14%, K2O 8%, Na2O 3% et Ca bien moins que 1%. Macroscopiquement, on a 70% de FK (microcline: FK de basse température) et 30% de Q. Mais si on utilise la normalisation CIPW, on trouve 50 % de FK et 20% de Ab. Ca explique les perthites, où l'albite s'individualise dans un FK70Ab30 durant le refroidissement. Voilà ce papier qui m'a intéressé car à partir duquel on pourrait considérer la nucléation du quartz comme une conséquence de la cristallisation du feldspath. Une façon naturaliste de parler de cotectique...:
-
Si. Mais la séparation entre FK et FNa intervient à l'état solide.
-
Extiction roulante est une expresion qu'on utilise plutôt pour un phénomène qu'on observe dans un seul et même cristal. Ce sont souvent les quartz qui le montrent. Ce serait l'expression de déformations lors de contraintes tectoniques. Pour certaines sections avec des cristaux aciculaires disposés en gerbes, on peut obtenir une impression similaire. Chaque cristal a un axe optique légèrement décallé par rapport à son voisin et ça donne l'impression d'une extinction qui progresse d'une extrémité à l'autre de la gerbe. Ca reste juste une ressemblance.
-
Fe quelques chose sûrement mais quoi
jjnom a répondu à un sujet de Hugo Duby dans Demandes d' identification de minéraux
@Jeando80: Si l'essentiel du spécimen était en goethite, tu aurais une densité supérieure à 4 (densité goethite: 4,3). On est toujours dans les oxyhyroxydes de fer (FeOOH) mais la limonite contient de l'eau qui abaisse la densité. Quant à la pellicule brune, ca devrait plutôt être de l'hydroxyde Fe(OH)3. -
Fe quelques chose sûrement mais quoi
jjnom a répondu à un sujet de Hugo Duby dans Demandes d' identification de minéraux
Ca n'est pas qu' une simple oxydation de surface. Vu les densité, dureté et trait, une pseudomorphose complète de pyrite vers limonite me semble être la réponse la + vraisemblable. -
Fe quelques chose sûrement mais quoi
jjnom a répondu à un sujet de Hugo Duby dans Demandes d' identification de minéraux
Hum... l'endroit sans la couche d'altération rouille n'a pas une couleur de pyrite. Une densité peut-être? -
Le marbre des marbriers (toute roche susceptible d'acquérir un beau poli) n'est pas le marbre des géologues. Mais beaucoup de géologues anciens ont repris les appellations locales encore + anciennes, celles des marbriers...ex: le marbre griotte, le marbre rouge des Flandres...
-
Bulles dans l'olivine ou bulles au-dessus de l'olivine? That's the question!
-
C'est vraiment pas évident si on n'est pas connaisseur du coin. Ce qui est troublant, c'est la dispersion des tailles des éléments blancs. Pourrait être lié à des recristallisations métamorphiques. Tous ces éléments ou une bonne partie pourraient être de l'albite. On ne sait rien dire du fond sombre. Je penche pour une roche basique métamorphisée. Métabasite (pour ne pas avoir à choisir entre +sieurs roches possiblement candidates).
-
Quel nom peut avoir cette pierre
jjnom a répondu à un sujet de STONE2419 dans Demandes d' identification de minéraux
Ca fait bien brèche probablement volcanique. Les quelques grains roses font penser aux rhyolites locales. Mais quid de tous ces éléments verts? J'ai eu beau zoomer dans les photos, je n'arrive pas à m'en faire une idée. De la roche basique altérée? Un phréatomagmatisme est envisageable dans le secteur? -
C'est fou, le nombre de publis existantes sur pyrite/marcasite. Revenons sur l'oxydation de la pyrite qui induit un pH acide favorable à la marcasite. D'où proviendrait l'oxygène en question dans le cas de la craie? Point de départ possible: les bactéries sulfato réductrices. Ce qui suppose un environnement anoxique. Un consensus semble exister sur la formation de ces sulfures à faible profondeur sous le toit des sédiments. Donc une relation facile avec l'eau de mer. Le niveau marin qui baisse, un courant qui se modifie, la teneur en O augmente. Oui, mais l'eau de mer est à pH 8,2 ... et on a plein de squelettes calcaires de micro bestioles qui ne demandent qu'à neutraliser l'acidité liée à l'oxygénation de la pyrite. Because l'oxygène, on ne peut plus compter sur les BSR pour fabriquer des sulfures. Faut utiliser une souce alternative: ceux dissous dans l'eau. Ce qui devrait se voir au niveau des isotopes du S. Or, dans le papier ciblé par le lien de JF (merci), on a des 34S de marcasites qui se promènent entre -19 et +40... Ce qui suppose des mécanismes différents aboutissant au même minéral?... Pas fini les papiers sur la pyrite! Tarte à la crème sur peau de banane! Faites passer. NB: ce papier confirme que les nodules fibro radiés des craies anglaises sont bien des pyrites, comme ceux du Boulonnais ou de la Champagne. Une info écrite là-dessus? L'aftermarcasite m'inquiète. Vu 2 papiers où on aurait plutôt la marcasite en croissance sur une pyrite pré-existante.
-
@mr42@jean francois06 Merci d'avoir pris du temps pour chercher des éléments. mr42: tu confirmes cette tendance des auteurs à toujours mettre en avant le pH. Pas certain que ce soit toujours le facteur prépondérant. En contexte sédimentaire, genre la craie, je ne pense pas que la pression soit un facteur important. La tendance est de positionner ces transformations dans l'étape de la diagénèse. JF: entre un contexte de matrice à 90% de silicates et un autre à 95% de carbonates, entre des pyrites détritiques et des pyrites néoformées, je doute qu'il puisse y avoir une transposition possible. Il y a aussi les marcasites sédimentaires et las marcasites hydrothermales. Mêmes mécanismes? Une piste à laquelle j'ai pensé est la disponibilité en Soufre. Il semblerait que les marcasites soient déficitaires: S/Fe vers 1,9 au lieu de 2. Et puis la question de l'altération interpelle aussi. Les nodules de pyrite du Blanc-Nez s'altérent facilement mais les beaux cubes de Navajun peuvent rester sur l'étagère ou la cheminée sans problème...
-
Les nodules de pyrite du Crétacé sont très facilement altérables, une fois brisés! Même Geowiki s'est fait piéger. La preuve: "Les sphérolites de marcasite radiée du Crétacé sont bien connus, mais beaucoup moins que ceux de pyrite." L'inverse aurait été + exact. Ce qui est marrant, c'est qu'il est dit dans de nombreux papiers (et idem Geowiki: "C'est un minéral trés abondant formé à basse température à partir de solutions acides") à savoir que la marcasite suppose un pH acide et la pyrite un pH basique. Alors, comment expliquer des marcasites bien mâclées, bien typiques, greffées sur des nodules de pyrite fibroradiée (cf carrière de Dannes, P de C)? Parce que, la craie, pour ce qui est de neutraliser les circulations acides, c'est au poil. Si un géochimiste passe par là...
-
Non! La formule chimique est la même. Voir la définition de dimorphe. Si on veut aller aux analyses, il faut une analyse cristallographique (diffraction de rayons X). L'article cité dit bien: "En l’absence de formes cristallines spécifiques, la distinction entre pyrite et marcassite, impossible à réaliser par des techniques « de terrain », est facilement réalisable grâce à la diffraction des rayons X ou la spectroscopie RAMAN." Tous les nodules fibroradiés ne sont pas forcément des pyrites, mais c'est le cas quand on est dans le Crétacé. La marcasite existe aussi dans le Crétacé mais pas avec une structure fibroradiée. Après, si on va dans le Primaire, les probabilités de marcasite fibroradiées semblent plus fortes. A voir au cas par cas.
-
Faut une bonne balance et un bon nuancier. Oui: https://journals.openedition.org/archeosciences/3776#xd_co_f=Y2ExODk1MjEtMzExZi00M2NkLTlhNzMtNjQyMDY4NjkxYWFi~ Clairement. ??? L'un comme l'autre vont donner un liquide qui va se teinter en jaune du fait de la mise en suspension de particules de soufre. Tous les nodules de sulfure de fer fibroradiés qu'on nous montre ici et qui poviennent quasi toujours de la craie sont bien des pyrites comme démontré dans l'article cité ci-dessus.