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Cedrick

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Tout ce qui a été posté par Cedrick

  1. En me basant sur la photo légendée par JF06, certains clastes de basalte semblent décimétriques (C) - c'est d'eux dont je parle. Mais est ce vraiment le cas? Pour la roche 'noduleuse' à l'échelle centimétrique ( A et B ), elle est plutôt dite à texture vésiculaire ou vacuolaire. Là ce n'est pas du tout une fragmentation mécanique. En fait pratiquement toutes les roches donnent des saprolites puis des argiles tachetées qui évoluent vers une carapace puis une cuirasse vésiculaire de ce type (que ce soient des roches tout à fait massive ou vacuolaire à l'origine). Juste selon le principe de l'actualisme : c'est ce qui se passe de nos jours en géomorphologie, et donc ce qui s'est passé à l'époque. Si un relief étroit de type dyke est recouvert par un profil latéritique, c'est le plus souvent parce qu'il y a eu inversion de relief (à un moment donné le filon etait au fond d'une vallée). Mais, une fois l'inversion enclanchée il est peu probable que ce profil ne soit pas rapidement érodé (en particulier la couche tendre de saprolite, qui conduira à l'effondrement de ce qui est au dessus). Le fait, étonnant selon vous, de ce contact franc entre le basalte et la carapace est une très bonne piste pour expliquer que ce faciès vesiculaire est transporté sur la surface érodé du basalte. La vérification de la présence de grains de quartz dans ce facies sera le meilleur argument pour confirmer cette hypothèse (à condition que la roche massive soit bien un basalte ou une roche mafique - et donc sans quartz). J'ai parlé de dispersion mécanique pour les gros blocs de basalte. L'altération chimique est également à envisager, mais elle devrait laisser sur place les éléments résiduels les moins mobiles comme le fer (sans aucun quartz) dans le cas du basalte. Ce n'est pas le cas car sur ce site l'érosion est plus rapide que l'altération. Il y a bien un altérite sur votre affleurement, mais il vient recouvrir au mieux un profil d'altération tronqué (jusqu'à la base de la saprock) ou au pire une zone qui n'a jamais connu de profil d'altération vraiment issu de ces roches basaltiques (parce que depuis toujours en domaine erosif). Il faut des cassures fraiches sur vos deux faciès, pour 1) confirmer que c'est bien un dyke de roche mafique, et 2) vérifier la présence ou l'absence de quartz dans le faciès vesiculaire.
  2. Je n'avais pas lu l'ensemble de votre discussion. Pour moi le facies vacuolaire n'est pas un basalte vacuolaire, mais simplement une carapace peu évoluée. Par endroit elle peut paraitre emballer des blocs de basalte; c'est surement une auréole superficielle de dispersion mécanique des blocs à l'aplomb et autour du dyke mafique. Pendant longtemps ce dyke d'âge Mésozoïque, lié à l'ouverture de l'Atlantique, a été en relief par rapport au reste du paysage (roches sédimentaires). Etant donné sa résistance à l'érosion et son étroitesse aucun profil latéritique autochtone (saprolite-carapace-cuirasse) n'a pu se développer dessus. Ce qu'on voit ici avec un facies vacuolaire constitue localement la matrice d'un conglomérat à megaclastes mafiques. Ce même faciès vacuolaire, surement assez riche en grains de quartz issus des alluvions / roches sedimetaires était présent latéralement mais affleure moins facilement qu'autour du dyke dans cette région très plate du littoral.
  3. On est d'accord, le dyke est en place. Concernant la cuirasse qui le recouvre, actuellement ce n'est plus qu'une sorte de butte témoin d'un cuirassement ancien - son assise en dehors du dyke a été naturellement érodée (formations sédimentaires relativement meubles par rapport au dyke). Des reliques de cuirasse allochtone existent peut être ailleurs dans les parages mais naturellement ne vont pas être visibles depuis cet affleurement qui avance dans la mer. C'est un cas assez classique dans les régions tropicales.
  4. Etant donné sa localisation, il est très probable que la croute de laterite formée sur ce dyke est en grande partie issue de matériaux transporté et pas forcement beaucoup héritée de la roche sous-jacente (cuirasse/carapace allochtone). Quelques exemples (cuirasse reposant sur du granite frais) et pistes de réflexion: http://www.pangeology.com/blog1 http://www.pangeology.com/uploads/8/1/2/8/81286012/tenkoto-2020_12_fr.pdf
  5. Il y a une assoc sur ce thème à Bozouls. Fréquenter un club et en être membre est peut être la première étape pour en comprendre le fonctionnement.
  6. Les haldes ne se trouvent pas 'loin' de la mine principale. C'est issu de travaux sur un filon satellite.
  7. Oui il y a effectivement pas mal d'indices minéralisés dans le voisinages des gisements d'Enguialès et Leucamp. Du coté de Laguiole - le Bousquet par exemple. Je dois avoir quelques échantillons, mais essentiellement de la tourmaline - pas simple de retouver scheelite ou wolframite sur ces affleurements.
  8. Si la roche provient bien de l'affleurement en photo ce n'est pas une leptynite. On est pas dans le socle du Levezou mais dans le bassin permien de St Affrique.
  9. Bienvenue à un nouveau aveyronnais! Bel esthétisme dans la présentation. Les premiers spécimens sont bien issu d'un tuf. La mousse est une concrétion carbonatée cimentant en partie la brèche de pente. Très fréquent au bas des pentes des causses du Quercy-Rouergue, ce matériau est souvent exploité dans des petites carrière sauvages pour emménager les chemins de terre.
  10. Cedrick

    Exo géol

    Dans les objets géologiques miniers, ca se rapproche d'un ore shoot. La veine ou la zone minéralisée (shear-zone si vous voulez) peut etre assimilé à un plan mais les teneurs exploitables sont concentrées dans une portion de la zone, l'ore shoot, de forme plus ou moins tubulaire, et situé dans cet exemple dans la charnière du pli. Exemple ci-dessous: Block diagram showing the relation of gold bearing veins to reverse faulting and a favourable dolerite host rock in the Groundrush open cut gold mine, Tanami Complex (mid-Proterozoic), Central Australia. From Marjoribanks 2011. L'exercice est intéressant, mais le travail me semble un peu trop mâché (on présume que l'étudiant n'est pas forcement capable de lire les symboles structuraux, de connaitre la trigo, de penser par lui même à dessiner les isohypses etc..).
  11. A mon avis c'est juste pour la vidéo. Il est pas chez lui, c'est une chambre de motel.
  12. Du gypse ou un autre sulfate est plus probable. Et cohérent avec un objet d'origine anthropique.
  13. Vu la composition (tout et n'importe quoi y compris des matières fibreuses) et le magnétisme on dirait du machefer d'incinération du 'poubellien supérieur'. Du moins pour la partie inférieure de l'échantillon, qui serait en partie pris dans une matrice sableuse (partie supérieure).
  14. Surement un mélange de plusieurs espèces comme évoqué plus haut. Les tests divers et variés fonctionnent bien à condition qu'il y ait une seule espèce. Ici c'est un enduit assez amorphe et il sera très compliqué de lui donner un nom. Connaitre la nature de la gangue pourrait aider. Dans ce secteur il y a des gabbros, ce genre de couleur est frequent dans l'alteration des roches basiques.
  15. C'est généralement pas facile d'aller dans la vallée de la Thy. Mais ces derniers mois, vu le climat sur la route du Mont Dore, c'est à mon avis encore plus risqué... Surtout pour quelqu'un de passage.
  16. Chlorite ou smectite issue de l'altération de l'olivine. Et/ou saussuritisation des plagioclases. Il doit y avoir des roches basiques/ultrabasiques pas loin.
  17. Très probablement pseudomorphose de pyrite/marcasite en goethite. C'est un classique de l'Egypte.
  18. Cedrick

    Diffractogramme

    Vu le timing un peu serré, n'hésite pas à indiquer l'url de la discussion dans ta copie. C'est un peu contraignant de recopier les réponses à la main. Autant qu'il vienne les lire directement ici. Avec un peu de chance tout sera résolu d'ici là.
  19. N'importe quoi! 'ca devrait tenir' et si ca devait pas tenir ? On est vraiment dans l'Instagramisation des cerveaux...
  20. En fait ca aussi c'est n'importe quoi...
  21. Cedrick

    Forage non productif

    Pour quelle raison le forage a-t-il été stoppé à 23m ? La crépine est entre quelles cotes? Toujours dans l'argile ou bien une lithologie différentes? Si les boues de forages sont toujours là allez voir à quoi ca ressemble.
  22. On est donc d'accord que ce ne sont pas des réserves, surtout dans le sens actuel. Les géologues métallogénistes ne sont pas des géologues de ressources. A Toulouse, j'ai bien connu F.T., le spécialiste de Salsigne, qui a fait de bonnes publications sur la métallogénie du gisement. A moins que vous ayez les rapports des opérateurs australiens de MOS citant un chiffre de 30 tonnes, les rapports publics de l'époque concernant les 'réserves' sont à prendre avec des pincettes. De nos jours ces estimations sont très détaillées (variogrammes, bloc modèle, courbe tonnage/teneur, etc..) et ne sont d'ailleurs jamais publiées dans des revues scientifiques. Si je parle de journalistes, c'est que les chiffres ont été cités dans un reportage d'après ce que j'ai compris. Ce n'est pas la premières fois qu'ils reprennent des chiffres sans trop savoir à quoi ils correspondent. Et on a vu les effets désastreux de ce type de communication. Il y a bien sur un potentiel minier en France, mais annoncer des chiffres mène souvent à la confusion et à des levers de boucliers. Phénomènes qui ont tué dans l'œuf des projets d'exploration confondus par les populations avec une mise en exploitation imminente. Ces dernières années BRGM s'est contenté de repasser des vieilles données à la moulinette. Ca ne vaut pas grand chose du point de vu des normes actuelles. D'où la nécessité de faire des nombreux travaux et de nouveaux sondages avant de pouvoir annoncer des chiffres de réserves. Si exploration puis re-exploitation il devait y avoir, le passif environnemental de Salsigne pourrait bien laisser très peu de réserves à extraire avec un bénéfice (même avec les cours actuels de l'or) étant donné qu'une réhabilitation du site sera un préalable à toute nouvelle exploitation.
  23. Des restes de minéralisation sont bien là, visibles sur les fronts ou en sondages. Mais ce n'est pas forcement du minerai exploitable avec profit. Ce sont des ressources pas des réserves (en plus de la configuration du gisement ce sont toutes les raisons que vous évoquez qui ont un impact sur ce chiffre des réserves). Les réserves minérales sont la partie des ressources minérales qu'il est économiquement possible de produire et de vendre. C'est une erreur classique des journalistes de confondre les deux. Et également de certains promoteurs de la mine qui au mieux sont incompétents, ou au pire des escrocs. Je ne suis pas allé vérifier dans mes archives, mais il semble très peu probable qu'à sa fermeture Salsigne avait encore 30 tonnes de réserve (très peu de mines actuellement en opération ont une telle avance dans la définition des réserves par rapport aux ressources totales d'un gisement donné). Il faut pas oublier que de nombreuses mines fermées dans les année 80-90 ont eu une prolongation de leur opérations uniquement grâce aux subventions de l'état. Et cela continue de nos jours (cf. SLN et Vale en NC).
  24. On ferme rarement une mine avec des réserves de minerai. Au mieux des ressources.
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