En parcourant le livret de la formation G3, je constate que le contenu de la formation d’Orléans n’est pas si éloigné que cela de ce qu’était la formation EGERM il y a quelques années. En plus de tout ce qui est théorique (surtout abordé en M1), l’essentiel de ce qui est recherché par les industriels pour avoir un géologue junior plus ou moins opérationnel sans qu’on soit toujours derrière lui est proposé par la formation : une introduction à la stratégie et aux méthodes d’exploration/exploitation, des TDs en SIG et modélisation 3D (Surpac), du terrain varié.
En tant qu’étudiant ou intervenant vacataire j’ai connu les formations axées sur le minier de Nancy, Toulouse et Orléans. A l’heure actuelle les Master ex-CESEV (Emerald / SMGE) et ex-EGERM sont ce qui se fait de mieux dans ce domaine. Le master GRN de Toulouse était très correct jusqu’en 2016 où la nouvelle formule a laissé très peu de place à la métallogénie.
Pour 73?, il n’y a rien à argumenter sur le fond, c’est un problème de forme : oui c’est arrogant pour un étudiant encore en phase d’apprentissage de critiquer publiquement une formation - sans même proposer mieux à la place. Vos préoccupations d’étudiants vous sembleront bien futiles dans quelques années ou même quelques mois… Au cours de votre carrière vous ne manquerez pas d’être insatisfaits par ceci ou par cela, mais vous ferez avec - ou vous ne ferez pas. Ça s'appelle l’adaptabilité / la résilience, et c'est le plus utile des savoir-être des géologues de terrain.