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  1. Oui, le papier de Raimbaud et al., 1995 disponible en MP à la demande, assez lourd à lire. Il y a une 20aine d'analyses roche totale tout le long du forage GPF de Beauvoir. Sinon, pour la chimie des lépidolite de Beauvoir qui contiennent la grande majorité du Li (et pour la chimie d'autre micas magmatiques et hydrothermaux de la zone d'Echassières), il y a mon papier de 2022, disponible en téléchargement ici https://www.researchgate.net/publication/359951524_Mica_trace-element_signatures_Highlighting_superimposed_W-Sn_mineralizations_and_fluid_sources avant édition, ou en MP édité. Énormément de littérature scientifique devrait sortir sur Beauvoir d'ici quelques années.
  2. une photo au microscope en complément. Je pense que ces textures sont assez fréquentes, j'en ai trouvé à différents endroits sans y passer des semaines non plus. comme vous pouvez le voir avec le pléochroïsme inversé, c'est le même cristal qui couvre l'ensemble de la photo.
  3. Bonjour, j'ai trouvé des pegmatites similaires en Ariège. Il n'y a pas de différences chimiques entre les tourmalines "graphiques" et les autres automorphes quand celles-ci coexistent dans la même pegmatite. Loïs
  4. Salut, si la question principale de ce fil (compliqué à suivre) porte sur la nature du minerai, c'est bien évidemment la lépidolite qu'Imerys compte exploiter. Cela fait suite à une campagne de forage qui a révélé un volume bien plus important pour le granite que les précédentes estimations, et au développement de nouveaux process pour le traitement des micas lithinifères.
  5. Bonjour, Concernant la wolframite associée au Grenat de Mica87, un récent article de Robert Linnen (qui est un grand expérimentateur spécialiste des magmas à métaux rares) indique assez clairement selon ma mémoire que la cristallisation magmatique de la wolframite est impossible dans ce type de magma. Soit c'est une grande (re)découverte, soit cette wolframite est hydrothermale. Je ne crois pas avoir lu d'article parlant de wolframite magmatique dans la littérature récente. Mais le Mn de cette wolframite est élevé, ce qui marche bien avec une faible interaction fluide/roche encaissante, et une source magmatique très évoluée (Michaud et al., 2019) très joli en tout cas. Ce type de pegmatite peut couramment accueillir de la tourmaline, j'imagine qu'il n'y en a pas dans cette pièce ? Loïs
  6. Concernant le nom, pour en avoir parler très récemment avec des scientifiques locaux à Apatity, ils dénomment cette roche apatite-nepheline ore tout simplement.
  7. C'est plutôt logique, l'eudyalite est décrite comme magmatique dans les plutons de lovozero et khibiny, tandis qu'on émet l'hypothèse d'un remplacement arfvedsonnite/aegirine plutôt au stade hydrothermal actuellement (bon, vu les textures très compliquées de la nougatite 😄, ce n'est pas clair pour ce cas particulier). Récemment, on a fait du raman sur des inclusions fluides primaires au coeur des cristaux d'eudyalite (à Lovozero), Ces inclusions sont riches en CH4 et CO2 ce qui plaide en faveur d'un fluide magmatique. Durant la réaction arfvedsonnite--> aégirine, on oxyde du fer et on réduit le fluide, ce qui libère de l'H2 (l'oxygène de l'eau est utilisé au cours de la réaction). des inclusions fluides de ce type on été décrite par Potter dans la littérature à Lovozero associé à des aiguilles d'aegirine hydrothermale. Dans ton cas, il se peut que l'eudyalite (qui est rarement altérée dans ces massifs) protège l'amphibole de la percolation du fluide et donc cette dernière reste saine.
  8. Ohhh pas de problème d'ego, je commence mon commentaire par "mince je me suis trompé" ^^ donc ça va de ce côté là, je voulais juste pas induire en erreur les lecteurs dans l'interprétation génétique avec le terme erroné de "magma carbonaté" alors qu'il s'agit d'une immiscibilité encore plus exceptionnelle avec, comme l'a très bien dit phoscorite en MP, un magma à composante phosphaté et très riche en Ca.
  9. Jean François, voici un exemple de pseudomorphose partielle d'amphibole en pyroxène
  10. Mince je me suis trompé... je pensais également à une phoscorite. En tout cas c'est une roche extraordinaire. Quelle est l'altération que l'on voit en bas à droite de la photo lame mince? Une arfvedsonnite partiellement pseudomorphosée en aégirine comme c'est souvent le cas dans les complexes alcalins ? j'ai édité mon commentaire car je racontais n'importe quoi ^^, mauvaise identification des minéraux
  11. Bonsoir, je pense connaître, joli clin d'oeil 😉, mais je vais laisser chercher les autres, je te propose une réponse par MP.
  12. Bonjour, je viens de voir la notif', et ça tombe bien car mon article sur les micas de Beauvoir vient d'être publié il y a peu :https://doi.org/10.1016/j.chemgeo.2022.120866 (diffusion par MP pour celles et ceux qui le souhaitent) l'exemple demandé par Phoscorite ci joint (les deux micas sont hydrothermaux dans le cas présent): A Beauvoir, les micas magmatiques du granites sont trop pauvre en Fe/Mg pour être de la zinnwaldite. On est plutôt sur de la polylithionite ou trilithionite. Par contre le grand frère de Beauvoir, le granite à deux micas de Colettes, contient lui de la zinnwaldite. Je me souviens d'ailleurs avoir vu le même genre de zonation que vos exemples précédents, avec le micas ferrifère au centre et une surcroissance de muscovite. Dans l'encaissant, on a également des micas hydrothermaux antérieurs au système Beauvoir/Colettes qui sont aussi de la zinnwaldite. Enfin tout ces micas magmatiques et hydrothermaux peuvent se faire altérer et remplacer par de la muscovite hydrothermale lors de la formation du greisen de Beauvoir.
  13. Bonjour Lampote Si les mers ne laisse pas de dépôt de sel en se retirant (ou plutôt lorsque que le substrat comble l'espace autrefois immergé, par tectonique ou sédimentation), c'est parce qu'elle sont connectées à d'autres mers, océans, et que leurs apports en eau globale (par les fleuves et les précipitations) est suffisant pour contrebalancer l'évaporation de l'eau (qui concentre les sels). Dans le cas de la crise messinienne, la méditerranée était probablement fermée ou presque au niveau de Gibraltar ce qui a engendré une évaporation plus importante que l'apport en eau, et engendra d'énorme dépôts de sel lors des phases d'évaporation. je réponds à ton premier poste d'il y a 2 semaines : il est généralement admis que les mines de sel dont les filons atteignent des dizaines de mètres sont le résultat d'un dépôt marin. cette explication est remise en cause pour au moins trois raisons 1* il est difficile voir impossible de stocker du sel par dépôts successifs Pourquoi ? le sel que tu consommes provient des marais salants, c'est le même processus 2*dans les mines de sel on trouve des cristaux de plusieurs cm Au bord de la mer morte aussi 3*toutes les mers qui ont disparus non pas formées de dépots salins bassin parisien, pays de loire pays de caux.... voir le début de mon message. Bien cordialement, Loïs
  14. Bonjour phoscorite. Disons que de plus en plus de modèles proposés actuellement vont dans ce sens (pour certains champs de pegmatites peralumineuses, évidemment pas toutes). On est pour le moment dans la controverse, mais il est probable que d'ici 10 ou 20 ans on arrive à un consensus. Cerny et Ercit, dès 2005, parlent de ces pegmatites en les dénommant "abyssal type". Ne travaillant pas sur leur genèse en particulier, je ne suis pas le mieux placé pour converser sur ce thème donc j'en resterais là 🙂
  15. Bonjour, Bien que peu courant en France métropolitaine, on trouve souvent des pegmatites dans les complexes granitiques peralcalins, donc sans micas blancs. La définition peut se référer à la texture pegmatitique, avec des cristaux centimétriques pour la plupart des minéraux. Sinon on peut aussi associer une définition plus "génétique" de la roche, c'est à dire un magma très riche en eau qui cristallise de gros cristaux (ça sera vrai dans la très grande majorité des cas). la texture est importante, puisque les aplites peuvent cristalliser à partir d'un magma tout aussi riche en eau que les pegmatites. Les deux types de textures sont souvent associées d'ailleurs, en particulier dans les complexes alcalins. Enfin, souvent les pegmatites peralumineuses ne sont pas associées à un granite parent mais à des migmatites parentes (cap de Creus, montagnes noire) dans ce cas là c'est plutôt un faible taux de fusion partielle qui entraine la formation de poche de magma déjà enrichie en eau plutôt que la cristallisation fractionnée d'un pluton granitique.
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