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Daniel Gol

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Tout ce qui a été posté par Daniel Gol

  1. Pas à ma connaissance. C'est juste un adjectif pour préciser l'orientation.
  2. orientation clinographique = axes orientés tel que Z ou "c" ou encore [001] soit vertical et orienté vers le haut. En principe, la représentation idéale d'un cristal est telle que "c" soit vertical et orienté vers le haut, "a" ou [100] orienté vers la gauche et "b" ou [010] vers la droite.
  3. Je suis preneur ! "complexe argilo humique" ???? l'eau oxygénée est connu pour dissocier les phyllosilicates. Cela agit aussi bien sur les argiles (peut être pas toutes ?), les micas, la chlorite etc.. Nul besoin de présence de matière organique !?!? Que veux-tu dire ? Pour le rôle "dispersant" de l'hexamétaphosphate, je l'ai remarqué. Cela n'implique pas forcément une capacité à détacher une argile tenace de son support. Il faudrait l'associer à un agent mouillant. On va y arriver à faire notre lessive ! On va y arriver !
  4. Je sens que je vais inventer une nouvelle lessive avec du sel de cuisine et du bicarbonate de soude et que je vais devenir riche ! Merci Lionnel
  5. Ce qui me dérange dans l'idée du bore provenant d'évaporites triasiques: ce sont les conditions thermodynamiques. A ma connaissance aucune étude d'inclusions fluides n'a été faite sur des axinites alpines mais si l'on se base sur le quartz qui l'accompagne, les conditions de formations sont à des températures de l'ordre de 200 à 300 °C et des pressions de 2 à 3 kbar (les vieux, on parle toujours de pression en bar, on connait pas les Pascal... sauf sur papier ! ). On est dans les conditions métamorphiques des "schistes verts". Or le trias ne montre pas de métamorphisme aussi poussé (au mieux on quitte à peine le domaine de la diagénèse pour atteindre les premiers degrés du métamorphisme). Je vois mal comment alors, à quelques centaines de mètre près, un terrain supporterait de fortes pressions et fortes températures alors que son voisin resterait peinard ! Même dans des conditions de serrage localisé. En plus, si on arrivait à imaginer un tel contexte, le domaine subissant les plus fortes pressions et les plus fortes températures expulserait les fluides et non pas l'inverse. On est forcément dans une logique per ascensum, c'est à dire que le bore ne peut pas descendre dans les terrains sous-jacents. Il provient donc nécessairement de l'environnement "lattéral" ou apporter par des fluides plus profonds. Le premier a avoir émis cette hypothèse (du trias/lias) est Lacroix à propos du Rocher d'Armentier et depuis, on a un peu l'impression que tout le monde reprend en coeur sans trop se préoccuper de la logique de cette hypothèse ! (faut dire, quel intérêt économique à vérifier une telle hypothèse ? c'est pas de l'uramium ou du lithium !) C'est comme pour les fentes alpines à propos desquelles la littérature explique que le remplissage de la fente est uniquement du au lessivage de la roche encaissante. Et on reprend tous en coeur s'iou plait ! . Même en contexte granitique (dans lequel on voit souvent ces fameuses auréoles de déminéralisation soi-disantes nourricières) n'est pas valide. Heureusement que des ramasseurs de cristaux un peu critiques commencent à contredire ce soi-disant acquis (vous me montrerez des auréoles de déminéralisation dans les amphibolites et vous m'expliquerez pourquoi il existe des fentes avec auréoles de déminéralisation mais sans cristaux!!). Fin de contrariété !
  6. Nous nous égarons de la diffusion... Mon propos concerne la diffusion de la matière dans une solution ! D'où ma question : dans un milieu capillaire ou poreux quelle est la vélocité de la diffusion ? Cela dit ton expérience avec le polyphosphate est intéresssante. Pour ma part je l'utilise avec des résultats mitigés (et vais bientôt le commercialisé !!! Allez hop un peu de pub!!!!). Cela dit, je n'ai jamais pensé à faire sécher mes échantillons avant. Je pratiquai le séchage uniquement avant d'y plonger dans de l'eau seule (ça, c'est du vré franchèsse!!! ). C'est à dire avec des argiles un peu difficile, je fais sécher, je plonge dans l'eau je refais sécher je replonge dans l'eau etc Je vais essayer de comparer avec l'ajout d' hexamétaphosphate. Je sais par ailleurs qu'au musée de Moscou ou Leningrad (j'sais plus!), (où on est en droit de penser qu'il y a de vrais cerveaux !!! ) il l'utilise avec de l'eau oxygénée pour dégager des foramifères dans des gangues tenaces. Autre chose, il est vrai qu'avec le polyphosphate, l'argile est complètement défloculée dans l'eau. Mais est-ce pour autant un meilleur décapant de l'argile SUR l'échantillon ? Pour en reveniir à la diffusion, on est dans un autre domaines puisque là le produits agit sur les liaisons des feuillets constitutifs des argiles (=> phyllosilicates =>liaisons de Van der Waal si j' dis pas d'aneries!) Pour répondre à Lionnel, les polyphosphates sont utilisés dans les lessives. Il y sans doute une raison. Cela dit, je me demande si ce n'est pas tout simplement parce que c'est moins agressif que notre bon vieux sels de cuisine => mais ça c'est pas bon pour mes affaires, surtout si je mets en vente de l'hexamataphosphate!!! En tout les cas je rajoute l'idée pour mes prochaines expériences !!!
  7. Oui! Oui! bien sur! la diffusion Cela dit j'imaginai plutot utiliser un solvant non miscible avec l'eau (essence par exemple) pour empêcher une attaque en profondeur => mon évocation de tension de surface... Cela dit (encore) je vais profiter des immenses compétences de Pascal et de Montroc pour revenir à la diffusion. Dans le cas qui nous intéresse et sur lequel je vais vite buter est la diffusion dans un milieu que l'on peut réduire à un milieu capilaire, non ? Parce que si dans un bêcher aucun problème pour mettre en évidence la diffusion qu'en est-il dans un milieu dans lequel vont agir les phénomènes d'énergie de surface à l'interface roche/solvant (dans des conditions que l'on ne peut plus négligées) et l'absence de différence de potentiel ou de soluté comme on pourrait en avoir dans une membrane (en fait de part et d'autre d'une membrane sinon ça n'a pas de sens une membrane dans un milieu équilibré !). La diffusion sera-t-elle toujours aussi véloce, faiblement réduite (ce que je pense => au lieu de mettre une demi seconde cela mettra 1 seconde pour équilibrer la solution ! ) ou inhibée ? Dans un sens on a réduction de la diffusion en réduisant les directions de dispersion et avec l'énergie absorbée par la réaction chimique et de l'autre accroissement de l'énergie par l'activité à l'interface. Dans un tel milieu riquiqui qui l'emporte ? Qu'est ce qui cloche dans mon raisonnement ? La taille du capilaire sans doute... Votre avis ???
  8. Salut Greg ... et les autres! Tu serais venu à ma géniale conférence faite à Grenoble, résultat de ton odieuse et obstinée pression (je déconne! c'est pour les autres que je précise! ), il y a un an et demi, tu aurais sans doute eut quelques éléments de réponses ! Alors voilà : D'abord, il faut savoir qu'il existe très peu de littérature sur l'axinite, et le peu que l'on peut trouver concerne surtout l'axinite des gîtes métasomatiques granitiques et des skarns. - En contexte "fentes alpines", il semblerait que sa présence ne soit pas simplement liée à la présence du bore mais également à celle du fer et accessoirement Mn et Mg . D'ailleurs, dans les fentes alpines, nous ne sommes en présence que de ferro-axinite. L'axinite est également fréquente dans les secteurs où la pyrrhotite est abondante. Dans les aiguilles de l'Argentières, j'ai montré que la zonéographie de l'axinite était beaucoup plus réduite que celle de l'épidote, ce qui implique que le domaine thermodynamique de formation de l'axinite est moins étendue que celui de l'épidote. Autrement dit, pour qu'il y est formation d'axinite il faut du bore (très volatil), du fer et des conditions thermodynamiques favorables sinon, adieu beaux cristaux. L'expérience sur le terrain montre d'ailleurs que les sites à axinites sont beaucoup plus rares que ceux à épidote (quasiment ubiquistes dans les gneiss et amphibolites). - l'axinite ne précipite pas à la place de l'épidote mais plus vraisemblablement au cours d'une même phase à ceci près que la phase de précipitation de l'épidote est beaucoup plus étendue. On pourrait traduire cela en disant que si tous les éléments sont présents dans le fluide nourricier avec l'abaissement des conditions thermodynamiques il y d'abord formation d'épidote puis épidote + axinite et enfin poursuite de croissance de l'épidote (tant qu'il y ait des fluides nourriciers). - l'origine du bore est liée effectivement aux évaporites qui sont les métallotectes originels et fixent le bore sous forme d'ulexite, boracite, colemanite... Diverses hypothèses quant à l'origine du bore des axinites : - simples proximité d'évaporites triasiques (je suis moyennement convaincu) - évaporites hercyniennes métamorphisées => cipolin avec formation de tourmalines ou contact entre roches volcaniques (originellement nos amphibolites actuelles) et évaporites qui piège le bore sous forme d'axinite métasomatique (au cours du métamorphisme hercynien) puis remobilisation et libération du bore au cours du métamorphisme rétrograde alpin (hypothèse que je soutiens dans les aiguilles de l'Argentières car en plus la zonéographie à axinite est hectométriquement dans l'environnement des "filons" de cipolin) - contact entre terrains sédimentaires enclavés dans des métadolérites riches en tourmalines. Mais là malgré que l'histoire se passe dans les Alpes on est plus dans un contexte de skarns ou métasomatiques. Cela dit, on a un cliché du premier épisode évoqué dans l'hypothèse précédente. Voilà, vite fait... et probablement mal dit. ""M'enfin"" !!!
  9. C'est ce que je pense aussi ! Longue vie aux bretons !!
  10. Je ne vois pas trop l'intérêt (du moins sous la forme d'un généralité impérative) d'empêcher un produit "nettoyant" de pénétrer dans les fissures d'autant que le principe de l'immersion préalable ne me semble pas acquis (tension de surface différente selon les produits). Je ne me suis jamais préoccupé vraiment de ce problème (mais je trouve cette piste intéressante !) et il me semblerait même à priori que le séchage de l'échantillont pourrait être recommandé si l'on veut un nettoyage sérieux et en profondeur. As tu fait des tests de comparaison ?
  11. Je me permets d'amener quelques précisions et ...corrections - la couleur jaunâtre que tu as sur tes pièces sont (très probablement) la précipitations de fer sous forme de fer ferrique (Fe3+) primitivement dissout par HCl (peut être déjà même présent dans ton produit puisqu'initialement il était verdâtre (et donc là sous la forme ferreux (Fe 2+). Le moins mauvais procédé pour éviter (du moins pour limiter) la formation de sels ferriques (peu solubles et souvent sous la forme d'hydroxydes) est de sécher rapidement l'échantillon. - l'utilisation d'une base ou d'un sel (ici le bicarbonate de soude) ne doit pas être fait dans les premiers bains de rinçage. Cela favorise la précipitation de sels. Dans l'idéal HCl et bicarbonate donne du chlorure de sodium (très soluble donc qui a peu de chance de précipiter), de l'eau et du gaz carbonique, mais avec la présence d'ions ferreux, on favorise la précipitation de sels ferriques car pas aussi solubles que notre bon vieux sel de cuisine ( ici des hydroxydes de fer autrement dit cette rouille dont au départ on veut se débarrasser !). -HCl est totalement contre-indiqué pour nettoyer les fluorites. Cela peut les dépolir et leur faire perdre leur éclat (d'ailleurs presque toujours, a moins de l'utiliser très vite et de manière très étendu, et en faisant beaucoup d'offrandes pour que les dieux soient cléments !) D'autre part la dissolution de calcite est fortement exothermique. Alors là en plus de les dépolir, tu les clives !!!! - Conseil pour les prochaines pièces : utiliser de l'acide phosphorique très étendu (très diluée dans l'eau). C'est un des rares acides qui n'attaque pas la fluorite. A la fin de l'opération, rincer abondamment et énergiquement avec de l'eau à la même température que la fluorite pour se débarasser des phosphates de calcium qui se sont sans doute former. Si on n'arrive pas à s'en débarasser replonger l'échantillon dans de l'acide phosphorique plus concentré. Rincer de nouveau et abondamment puis laisser tremper pour que l'acide dans les interstices et les fissures s'élimine progressivement. Laisser dans l'eau au moins deux ou trois jours. Ce n'est qu'après toutes ces opérations que l'on peut ajouter un peu de bicarbonate pour éliminer toutes traces résiduelles. Sécher rapidement l'échantillon sans le faire chauffer pour autant (le top du top est de le placer dans un caisson en présence d'un puissant déssicant comme du chlorure de calcium par exemple) Ah autre chose ! l'acide phosphorique enlève aussi les oxydes de fer sans les re-précipiter comme le fait HCL.
  12. Bonjour, Les "oxydes" de manganèses sont des minéraux complexes. Il en existe toute une flopée (manganite, pyrolusite, haussmanite etc ) qui ont en plus tendance à former des solutions solides avec le fer => c'est pas simple !!! Le principal solvant de ces oxydes est l'acide chlorhydrique => non envisageable sur de la rhodo Reste la méthode par réduction du manganèse en milieu basique (car le manganèse réduit à la valence 2 se met facilement en solution comme le fer d'ailleurs). Le problème est que les sels de manganèse peuvent être tri ou quadrivalent (souvent les deux formes de liaison existent dans le même dépôt). la méthode au dithionite donne des résultats sur certains oxydes alors qu'avec d'autres elle est totalement inerte. (Ne pas utiliser le dithionite seul car légèrement acide) On peut alors utilser le métabisulfite de sodium mais son efficacité est moyenne mais il va agir là où le dithionite ne fonctionne pas. J'ai mis au point un produit (non commercialisé pour l'instant) à base de métabisulfite qui marche très bien sur les oxydes de manganèse que l'on trouve sur les fluo d'Okaruso (Namibie) sans les dépolir. Par contre je ne l'ai jamais testé sur de la rhodo. Je pourrai t'en faire passer à la condition que tu me tiennes au courant des résultats. J'ai beaucoup de doute sur le peroxyde d'hydrogène (eau oxygénée) qui est en général très oxydant avec beaucoup d'éléments (réducteur avec Mn ??) mais j'avoue que je ne l'ai jamais testé. Etait ce bien des oxydes de manganèse ou des argiles mélangées à des wads ? L'eau oxygénée est connue pour son efficacité sur les argiles. Enfin dernier point : des oxydes de manganèse sur de la rhodo cela peut vouloir dire que la rhodo est altérée => enlever les oxydes de Mn peut être pire au final !!!
  13. Bonjour, J'ai pas mal travaillé au Maroc et proche de la frontière algérienne (Jbel Melh) sur des sites à minéraux et j'ai souvent eu envie de faire la même chose en Algérie (où je suis allé, non pas en passant par le Maroc => interdit dans les années 90-2000 mais par la France (coût exorbitant pour amener un véhicule à moins d'aller le revendre au Niger !) . Alors en ce qui me concerne (et sans doute les autres prospecteurs qui ont essayé penseront comme moi) voici pourquoi j'ai (très vite) laissé tomber: - l'Algérie n'a rien a voir avec le Maroc. Ce n'est pas du tout la même ambiance. En Algérie il y a 10 ans, il n'y a/avait rien. Acheter un clou était/est (?) un GROS problème. Par certains aspects c'est plus sympa mais pour d'autres.... - Il n'y a/avait aucune politique minière (à part le pétrole et le gaz ) et accéder à de l'information était/est plutôt compliqué (ce qui n'est pas le cas au Maroc). Et prospecter l'Algérie "vent du cul dans la plaine" a autant de chance d'aboutir à un résultat que de se lancer dans la prospection de l'Europe (c'est presque aussi grand) sans aucune carte, sans aucun bouquin, sans aucune info !!! C'était pas gagné ! - et puis surtout le terrorisme.... Je me suis fait quelques crises d'angoisses plus ou moins justifiées avec les barrages de police/ militaire... Les Islamistes (GIA ou autres) dans l'Atlas au nord et le Polissario dans le sud... - enfin et de toutes façons, je crois aussi qu'au final c'est vachement moins intéressant que le Maroc ( à part les fameuses sénarmontites que (presque) personne ne voudrait... ). Voilà des/mes raisons pour lesquels on ne voit pas grand chose d'Algérie...
  14. Oui! Oui! j'ai promis de le faire ! Faut qu'j'm'y mette !
  15. Il n'y a que deux acides (dans les acides courants) qui n'altèrent pas la fluo: l'acide fluorhydrique et l'acide phosphorique. Comme l'acide fluohydrique est trop dangereux et difficile à se procurer il reste l'acide phosphorique. L'acide chlorhydrique est plus délicat à manier. Selon les fluos, sa concentration etc on obtient des résultats plus ou moins bons. C'est toujours un risque d'utiliser cet acide même très dilué sur de la fluorite. L'acide oxalique va précipiter des oxalates de calcium => la fluo ressortira dépolie et couverte d'oxalate de calcium (comme l'a expliqué montroc81. Sans doute l'expérience... ) Je vous passe sur les réactions obtenues avec l'acide nitrique et l'acide sulfurique, cela pourrait donner de mauvaises idées => très déconseillé ! L'utilisation d'aluminium dans un bain d'acide oxalique est de jouer un rôle réducteur sur les ions ferriques (dans le cas où l'on cherche à l'utiliser pour enlever des oxydes de fer). L'acide attaque l'aluminiun et libère ainsi un électron qui vient se fixer sur l'ion ferrique pour en faire un ion ferreux (soluble) . En pratique, ca marche très moyennement. Cela n'a aucune action sur la précipitation des oxalates. Attention également la réaction d'un acide avec un carbonate est exothermique (libère de la chaleur) et donc risque de cliver les fluos. C'est qui explique que la plupart de fluo de Durfort sont clivées et ternes. Au final, traiter à l'acide phosphorique en très faible concentration quitte à rajouter de l'acide de temps en temps quand l'effervescence s'arrête (neutralisation de l'acide). Après reste le problème des phosphates de calcium qui se forment. On peut les solubiliser dans le même acide. Au rinçage, penser à utiliser une eau à la même température que le bain => sinon clivage ! Conclusion, nettoyer (et conserver) des fluos, c'est du grand art !
  16. Les grandes baguettes sont très probablement des actinote (?) qui plus est, ayant été altérée voire pseudomorphosée (en quoi ?). Ces cristaux proviennent d'une pegmatite (ultrabasique) sur laquelle j'ai travaillée il y a une dizaine d'année au moment de sa découverte. Il y a avait des sphénes tout à fait exceptionnels. La localisation est Aït Bicha dans le Haut Atlas marocain. Je n'ai jamais pu faire faire des analyses de ces baguettes associées à de petits et mystérieux cristaux isométriques verts et de baguettes noires de supposées hornblendes. Et dans la série amphiboles/pyroxènes de pegmatites il y a de quoi s'amuser, ! Sur les baguettes que j'ai récoltée les petits cristaux blancs bien "soignés" et "tout comme il faut" sont des quartz, la calcite, également présente, est plus déglinguée ! C'est de la super minéralogie !
  17. C'est un sulfo antimonure de plomb et de cuivre. Ici les cristaux sont maclés en roue ou en "cog wheal ore", macle quasi systématique sur le gisement. Sans aucun doute secteur de la Sanguinède.
  18. la plupart des sulfates de fer sont simplement solubles dans l'eau, parfois aussi vite qu'un morceau de sucre (sidérotile par exemple).
  19. Il est possible que ce soit pas du bitume mais du goudron (l'un et l'autre sont des substances très complexes). Les bitumes dérivent des hydrocarbures et sont solubles dans l'essence ce qui n'est pas le cas du goudron qui dérivent de la houille. Dans ce cas, le goudron est insoluble dans l'essence. Il faut utiliser d'autres solvants. Je n'ai jamais fait l'essai mais le xylène devrait donner des résultats. Une question que je me pose quand même : existe-il du goudron d'origine naturelle ?
  20. Il fallait le faire.... Beaucoup voulait le faire.... Certains l'ont fait... Bravo
  21. l'interet du bifluorure sur l'acide fluorhydrique est qu'il pose moins de problème de stockage et de manipulation. Par contre dès que tu le mets en solution, tu "fabriques" de l'HF avec pour inconvénient de ne pas connaitre sa concentration... Pour mémoire l'HF est commercialisé en concentration à 40 % ou 70 %. Pour ma part quand je l'utilise, je le coupe de façon à avoir une concentration à 20 %. Il faut plus de temps pour décaper une croute de quartz mais on prend vraiment moins de risque. Je ne pense pas que tu sois un mort en sursis, mais un manchot ou un aveugle sans aucun doute si tu ne prends pas des mesures de sécurité draconienne. Tu peux aussi te faire prescrire une pommade de gluconate de calcium en préparation magistrale au cas ou tu recevrais une projection d'acide.
  22. - Prendre une coupelle en porcelaine par exemple (apparemment elle résiste à la potasse) - placer des pastilles de potasse avec le minéral à faire fondre, du quartz par exemple -mettre sur le gaz (par exemple un bec bunsen si vous en avez) - au bout de quelque instant la potasse sous l'action de la chaleur devient liquide (enfin pateux plus exactement) et le quartz se dissout !( tout les solides à partir d'une certaine température deviennent liquide => c'est la fusion) - il y a effectivement quelques vapeurs => pour bricoler ce genre de machin vaut mieux être au grand air car je ne pense pas que les vapeurs soient recommandées pour la santé !
  23. Salut les potasseux, Une solution de potasse même saturée, à température ordinaire(disons 20/ 25 °) ne fait pas grand chose sur le quartz, tout du moins en 48 H. Ce sont les pastilles de potasse que l'on fait fondre dans un creuset qui font fondre le quartz. D'ailleurs dans ces conditions la potasse est connue pour tout dissoudre ! => pas bien bon pour enlever du quarz sur fluo ! Sinon bifluorure => produit qui n'est pas anodin puisqu'il se transforme en acide fluorhydrique dans une solution tiédie. Un autre truc sur la potasse, c'est un oxydant sévère qui transforme la moindre trace de ferraille sur un cailloux en grandes coulures de rouille ! Allez comme dirait OL... Bises
  24. En tant que "pro" comme chercheur de caillou et comme Cristallier que je salue ici, (l'homme et ses commentaires :coucou!: ) voici quelques remarques notamment à l'adresse de José et des autres qui ont la passion de la recherche et voudrais en faire un boulot. Parce que je crois que c'est ce qu'il y a en filigrane dans ce post. D'abord pour moi le débat pro qui veut se faire du fric est complètement stérile (marchand de bimbeloterie et de bijoux (le fa/umeux "smuck"), oui ! mais certainement pas un minéralo). Sans la passion on ne tient pas longtemps le coup surtout en en ces temps troublés! Sur les statuts juridiques tout a été à peu près dit avec justesse ( cf théophrases) notamment sur ce principe de la vente occasionnelle et de la vente régulière (qui sont totalement indépendants du CA) et sur la logique du marché (cf lionnel ) Je vais donc atttirer l'attention sur (ou bien souligné) deux ou trois points peu ou mal évoqués (sans doute à la limite du sujet ?). D'abord, sur le fait que la récolte de minéraux dans la "nature" n'est pas vraiment légal mais que le fisc ou l'Urssaf s'en foutent éperdument. On est toujours chez quelqu'un. Et si ce n'est pas chez soi, c'est qu'on est chez quelqu'un d'autres. Sans son autorisation on est toujours à la merci d'une plainte pour vol. (et là, sur le sujet on peut faire des centaines de commentaires tellement on peut discuter de la manière et de tous les cas qui peuvent se présenter, des sanctions etc. => je passe donc) Ensuite pour ne pas décourager les prétendants, grosso modo, j'ai établi pour mon compte perso qu'entre le moment je trouve un caillou et que j'encaisse la valeur qu'il vaut (heu... Non ! La valeur que je peux le vendre car là c'est la marché et les clients qui décident !!!), il faut compter 6 mois en moyenne. Faut donc avoir les moyens de tenir d'autant que seuls les beaux cailloux qui sortent du lot permettent de faire trois sous. La vente des "rataillons" ne couvrent même pas les frais que l'on engage pour les vendre. Et là nouvelle problématique : eh bien les beaux cailloux ça ne se trouve pas tous les jours, ni même tous les mois, ni même toutes les années ! Le danger est de croire lorsque l'on fait une belle découverte que cela est facilement reproductible. Que nenni ( Et plus d'un prétendant a déchanter quelques mois ou quelques années après avoir fait une belle découverte et s'être usé sur justement des rataillons. On n'imagine pas combien un beau caillou est rare.... Allez je vous quitte car je vais complètement déraper du sujet mais je topic sur le métier pourrait peut être amener quelques éclaircissement à tous ceux qui ont la passion et voudrais manger avec leur passion (parce ce que je crois que le vrai sujet est là) Non ?
  25. Oui et non. Il peut y avoir des sulfates mais ceux du fer sont souvent très solubles à l'eau (copiapite, coquimbite, mélantérite, sidérotile etc..). Ils sont souvent de néoformation et se forment par exemple dans les galeries de mines. La plupart du temps ce qu'on appelle "oxydes de fer" sont des.... "oxydes de fer " (si! si! si! ) comme l'hématite et des hydroxydes de fer dont la forme la plus stable est la goethite. Ces oxydes et hydroxydes ferriques sont très peu solubles dans l'eau et mettent quand même un certains temps à se former tout au moins vis à vis des sulfates. D'ailleurs la formation des oxydes et hydroxydes de fer dérivent souvent de la formation initiales de sulfates eux mêmes résultat de l'altération des sulfures. La présence de divers cations (Cu, Mn, etc.) le pH et le Eh vont conditionner la formation de tel ou tel oxydes (ou hydroxydes donc) de fer, sa vitesse de formation, sa stabilité etc... Donc ce qu'on appelle couramment oxydes de fer ce sont des dépôts de rouille. C'est plus clair ?
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