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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Daniel Gol

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Tout ce qui a été posté par Daniel Gol

  1. Je n'ai pas envie de polémiquer sur la limite entre diagénése un peu poussée et épimétamorphisme surtout que cela n'est pas ma spécialité et que quelque part, je m'en f. un peu. Ne m'importe que de savoir reconnaître un jaspe (stricto sensu) dans son contexte. Si vous tenez à classer les jaspes dans les roches paramétamorphiques de faible intensité plutôt que dans les roches sédimentaires, qu'il en soit ainsi ! Bien à vous.
  2. Daniel Gol

    Opale

    Egalement surpris que l'on puisse raviver les vana à l'eau... j'va testé !
  3. Si c'est de l'eudialyte, ton est spécimen est extra. Je te conseille quand même de faire un test à l'acide chlorhydrique. L'eudialyte est facilement soluble...
  4. jaspe : (définition dico de géol:) roche sédimentaire siliceuse dérivant d'une vase à radiolaires siicifiée dès le début de la diagénèse etc, etc... Par abus de langage on appelle souvent jaspe des filons de calcédoine. De plus les roches métamorphiques dérivant de roches sédimentaires sous de faible conditions de pression et température peuvent conserver des niveaux jaspés. (je fais vite....)
  5. Vraiment intrigant, vraiment Aucun doute ce n'est pas de la fluorite (moins dure que l'acier et n'ayant pas du ce faciès) et curieusement je pense à de l'apatite. Si c'était le cas ce serait un très bel échantillon. Une chose est certaine cela ne vient pas des environs de Marseille, en tout les cas d'un gisement autour de marseille. Un collectionneur ou plutôt ses héritiers n'auraient-ils pas balancé une collection ? Pour se convaincre que c'est de l'apatite, il faudrait prendre un morceau de pierre rose (pas le beau cristal, évidemment!!!) et le dissoudre à l'acide chlorhydrique. En principe l'apatite se dissout très lentement à froid mais rapidement à chaud. La solution obtenue ne change pas de couleur. Faire le test dehors car les vapeurs d'acide bouffe toute la ferraille de la maison ! peux pas mieux faire En retournant voir les photos, on dirait que d'autres cristaux roses sont sous une couche de quartz... Et manifestement on vient de se croiser
  6. Pour mémoire, les meilleurs cristaux mondiaux d'eudyalite ne dépasse pas les 10 cm et beaucoup de cristaux de cette espèce sont plutôt violacées.... Autrement dit, c'est un monstre mondial qui nous est présenté ici! Je penche pour de la rhodonite... perdue par quelqu'un qui a vidé son sac à dos ici ! bien que.... Pour le reste amazonite sans aucun doute (une variété de microcline). PS quoiqu'il en soit super le gisement !!! Tu disais où déjà mon cousin... sur une ile....
  7. Quelques précisions. 1. les paragénéses relevées (liste de minéraux plus haut) sont pour le plupart des minéraux dits d'oxydation des gites plombifères, zincifères ou cuprifères. Or en secteur alpin il existe une autre minéralogie, celle dite des fentes alpines. L'échantillon présenté est de l'épidote sans aucun doute. C'est une espèce extrêmement abondante dans les fissures alpines. On peut facilement la différencier de la pyro en ce sens que l'épidote s'est formée soit en même temps que le quartz soit avant. Elle laisse donc un moule dans le quartz si on en enlève un morceau. La pyro est un minéral qui se forme par altération de la galène. Elle va donc se former sur le quartz. Elle ne laisse aucun moule si on gratte un peu. On peut aussi faire la différence chimiquement avec de l'acide chlorhydrique. En les plongeant dans cet acide pendant quelques heures ou voire un ou deux jours la pyro sera complétement attaquée alors que l'épidote restera intacte. 2. ces boules métalliques parfaites sont tellement exceptionnelles dans une paragénèse alpine (puisqu'on dirait du mercure!) que je pense qu'il s'agit de... plomb de chasse ou de ... myrtilles!
  8. malheureusement ça ne marche pas comme ça et la "gratouille", ça ne rapporte pas grand chose. Soit on trouve que dalle soit on tombe sur une poche et on compte les pièces par centaines. Je schématise un peu... quoique Pour ce qui brille, il est des fossiles qui ont plus de feux que certaines espèces minérales
  9. J'avais organiser une sortie au col du glandon le dimanche 17 septembre mais pour x raison la sortie a été annulée. Je ne pense pas re-organiser de sortie dans les alpes cette année non pas à cause du climat car on peut faire des tas de choses jusqu'en novembre ou décembre mais parce que je ne serai pas disponible Je connais bien la lozère (notamment Ste Lucie...) et dernièrement je viens de faire une superbe découverte de barite en pompons beige à vert kaki. Un compte rendu sera publié dans le prochain Régne Minéral. J'aurai eu beaucoup de plaisir à vous inviter. Les sorties que j'organise se veulent non formelles et conviviales et sont l'occasion de se rencontrer entre cristalliers/collecteurs sur le terrain sans être coincé par une structure de club. Une prochaine fois.... Sinon, en ce qui concerne cette idée de n'aller sur le terrain qu'uniquement pour trouver quelques pièces, cela ne marche pas vraiment comme ça !! En général on rentre bredouille c'est à dire avec rien, nada! ou alors on trouve une poche et là on n'en fini pas de faire des voyages pour ramener les pièces...
  10. pour moi: la 1: plutot calcite en petits cristaux en dents de chien (un test de rayure sur du verre aiderait) bien que cela resmble au premier coup d'oeil à du quartz mais regardez bien les différentes facettes réfléchies par la lumière.... la 2 : calcite "massive" caractéristique la 3 : petit quartz sur un sulfure ( de la pyrite semble t-il) la 4: m'évoque des globules de goethite. Peut pas faire mieux :coucou!:
  11. L'un n'empêchant pas l'autre. Les séquences d'épanchement volcanique pouvant alterner avec des séquences sédimentaires. Et c'est même très fraquent !
  12. Pour les deux premières photos je partage l'avis de Remi et Bernard. Par contre la dernière m'intrigue énormément : ce n'est pas une tourmaline (on le voit à la section et à l'association des petits quartz hydrothermaux en arrière plan). Cela évoque bien sûr de la fluorite mais : les clivages ne ressemblent pas à ceux de cette espèce, la morphologie allongée associée à des troncatures aux sommet en ferait une pièce de musée... donc en attendant mieux cela ne semble pas non plus être de la fluo. Alors quoi ???? :coucou!: Peux tu faire plusieurs photos sous divers angles ? Egalement tester la rayure sur du verre et sur de l'acier (un couteau par exemple)
  13. Pour moi c'est une septaria dans une marne rouge plus ou moins hématisée (latérisée). Ce qui me fait dire cela est la forme étoilée de la géode. Une bulle volanique serait soit plus ronde soit oblongue. Bien à toi :coucou!: En retournant voire la photo, la croûte me semble carément jaspée. Donc septaria dans jaspe. Pour mémoire, le jaspe est une roche sédimentaire siliceuse et non une roche métamorphique ou d'origine hydrotermale.
  14. Pour confirmation, il faudrait en casser un morceau et observer à la loupe, s'il existe, des "grains". En l'absence totale de grains il n'y aurait aucun doute ce serait de l'obsidienne. La cassure serait d'ailleurs conchoïdale (irrégulière en faisant des "cercles"). Bien à toi
  15. Autour de Marseille: on est dans un environnement sédimentaire assez monotone en terme de possibilités minéralogiques. A part calcite et septarias je ne vois pas trop ce que l'on peut trouver. Indiquer des sites est une tâche laborieuse qui dépasse largement le cadre de ce forum (pour moi en tous les cas!!! ). Pour augmenter tes chances de découvertes il faut que tu t'orientes vers des zones plus cristallines et leur périphérie (Les Maures, les Cévennes). Pour obtenir des indications de sites le mieux est sans doute que tu te procures des livres, inventaires ou revues sur le sujet ou que tu te rapproches d'une association. En ce qui concerne la doc, je te conseille déjà de te rapprocher de la revue Le Règne Minéral (http://www.leregnemineral.fr). Cela dit, l'indication d'un site ne fera pas tout. Il faut ensuite bosser et surtout observer et encore observer, et fouiller et chercher et rebosser... et accepter de rentrer bredouille!. Trouver des cristaux même sur un "bon" gisement demande un véritable engagement. Un site n'est pas un supermarché dans lequel on se balade pour récolter un caillou par ci, un caillou par là. Ca ne marche pas vraiment comme ça! Mais si c'est dur et souvent décevant, le moindre caillou découvert devient un véritable trésor, une véritable pièce de collection avec des souvenirs, une âme... Pour Nantes : c'est une région fort intéressante et les carières de granite (granite avec un "e " en géologie. Ce sont les tailleurs de pierres qui ne mettent pas le "e") sont loin d'être des terrains stériles. Mêmes commentaires que ci-dessus en ce qui concerne la localisation de sites. Faites attention quand même si vous mettez le doigts dans l'engrenage de la prospection..... vous risquez d'y passer votre vie!
  16. J'aimerai souligné que le gypse est quasiment insoluble dans l'eau dans des conditions ordinaires (comme un certain nombre de sulfate). Par contre sa formation par altération de sulfures peut être absolument impressionnante en terme de vitesse. On voit souvent dans des mines francaises des concrétions métriques qui se sont formées en moins de 20 ans. D'autre part la présence de grès et d'évaporites est souvent associée au trias, surtout dans certaines régions. Loin de moi de douter de tes compétences mais l'erreur est quelque chose qui peut arriver même chez les meilleurs ! Enfin dernier conseil, fluo et acide sulfurique: vraiment très dangereux.... J'oubliais... Le gypse du fait de sa faible dureté (2 sur l'echelle de mohs) et de son clivage facile est très facilement "érodé". Cette propriété visant à le réduire ne signifie pas pour autant qu'il est dissout par les eaux météoriques.
  17. Je pencherai pour de l'hématite. Les cupules ne sont absolument pas des cupules faites par le frottement de l'air comme cela se produit quand les météorites rentrent dans l'atmosphère. On n'observe pas non plus de formation de croûte de cuisson. Les cupules trouvent leur origine dans une dissolution différentielle. La forme générale est dû au caractère conchoïdale de la cassure de cette espèce. :coucou!: Désolé, j'ai pas fait gaffe à la densité :coucou!: Donc je me reprends et pense à un verre volcanique (obsidienne) Faudrait faire un test de rayure sur du verre.
  18. Les photos sont de mauvaise qualité. C'est pas évident à identifier ainsi. Il semblerait (en attendant que tu nous fasses parvenir des clichés plus nets avec une échelle éventuelle et le lieu de prélèvement :coucou!: ) que les photos 1 et 3 soient de la fluorite. Peu pas faire mieux :coucou!:
  19. Probablement une seconde génération de quartz microscopiques comme le dit notre cher Gohe... machin ou pire des micro cristaux de barite (beaucoup plus fréquents qu'on ne le croit surtout dans le Massif Central) ou encore pire, quartz et barite mélangé (comme sur certaines fluo à Chaillac). Quoiqu'il en soit, il n'y a pas grand chose à faire pour enlevé l'un ou l'autre sur du quartz. Quant à savoir jusqu'où peut-on nettoyer les minéraux, cela reste une affaire personnelle. Les puristes limitent leur intervention à simplement enlever ce qui part à l'eau (discutable car on élimine les mx solubles à l'eau) et conservent les oxydes de fer considérant que ces oxydes font partie de la paragénèse. Plus classiquement la plupart des collectionneurs retirent les argiles et les oxydes de fer et de manganèse non cristallisés. On peut pousser plus loin le nettoyage (mais sommes nous toujours en présence d'un acte de nettoyage ?) en enlevant effectivement les dépôts disgracieux de quartz, de barite de calcite etc... Cela fait l'objet d'un long débat comme le choix des outils pour prélever les échantillons en place....:coucou!: Conclusion, je ne peux te conseiller que de faire comme tu as envie, toi ! Ce qui est important, c'est qu'en cas de cession tu signales bien les interventions qui ont été pratiquées. :coucou!:
  20. Quelques conseils.... Pour 1, ta calcite retient sans doute la poussière car elle est chargée de graisses (pas forcément de cuisine mais simplement la pollution de l'air). Solution: nettoyer à l'eau additionnée d'un détergent (produit pour la vaisselle) ou du savon (moins efficace). Pour 2, si ton spécimen est artificiel, le mieux est sans doute de le replonger dans une solution saturée de sulfate de cuivre (en vente dans les coopératives agricoles car servant à faire la bouillie bordelaise, un antifongide pour les vignes). Pour 3, il faut savoir que l'érubescite n'est pas une variété irisée de chalcopyrite mais l'autre nom de la bornite, une espèce à part entière (un autre sulfure de cuivre). L'irisation sur la chalcopyrite est le plus souvent artificielle ( mais cet artifice reproduit un phénomène naturel d'altération). Autrement dit l'altértion qui irrise ta chalco continue son bonhomme de chemin... Pour 4, pas de problèmes si le soufre n'est que du soufre... Voilà ! Voilà ! Voilà ! :coucou!:
  21. Pratiquement toutes les citrines vendues sur les bourses et surtout provenant du Brésil sont des améthystes chauffées. Si ça vous amuse vous pouvez fabriquer vous même vos citrines dans le four de votre cuisinière puisque le virage autout des 200 ° (thermostat sur 10, cuisson 15 mn.... Assaisonnée à votre goût!) :ye!:
  22. Ce qui altère les pyrites et les marcassites sont des... bactéries (si ! si ! si!). Pour conserver ce genre de cailloux, en plus de les isoler des autres spécimens de la collection, il est conseillé de les tremper dans un bain de bicarbonate de soude. On neutralise ainsi une éventuelle acidité qui pourrait provenir d'un début d'altération. Puis on trempe le tout dans de l'alcool ou un désinfectant. Séchage rapide et enfin coup de laque protectrice du genre spray à dessin. Surveiller de temps en temps et au besoin retraiter.
  23. Attention à l'acide chlorhydrique dans l'appart. Les vapeurs vont te bouffer (rouiller) sournoisement tous les objets métalliques.... Cet acide attaque aussi les sulfures (et la galène très rapidement) en libérant de l'hydrogène sulfuré, suite à quoi, en plus de déglinger ta cuisine, ça va puer l'oeuf pourri ! Quant à l'oxalique, bien mettre des gants avant de plonger les mains dedans. Les oxalates traverses la peau et donnent ensuite des calculs rénaux et des colliques néphrétiques... Faut utiliser aussi de l'eau déminéralisée. Bonne ....cuisine ! :ye!:
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