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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Daniel Gol

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Tout ce qui a été posté par Daniel Gol

  1. Non, il ne s'agit pas de faire une fiche mais un article c'est à dire décrire, expliquer le site sa minéralogie, son histoire sans spécialement inviter le lecteur à s'y rendre (ce qui est en effet, le contraire avec les fiches). J'ai quand même pas mal d'infos et de documentation sur la mine (sans compter mes visites) et avec ce sujet, je recherche plutôt des infos peu communes, des curiosités, des anecdotes minéralogiques, des échantillons qui sortent de l'ordinaire etc. La mine est en effet maintenant sécurisée par des bouchons de bétons. Je ne crois pas qu'un accident mortel ait été signalé dans cette mine effectivement très dangereuse. (Je suis assez au courant des accidents en France, mais bon, je ne sais pas tout). Je suis au courant d'une jambe cassée... c'est tout. Vous évoquez sans doute Ste Lucie (lozère) en 95 ou 96 (mort de M. des environs d'Alès) ou Ste Marguerite-la-Figère (récemment)
  2. Bonjour et bienvenu, malheureusement tes propos ne sont pas hors sujet et la même chasse a un peu lieu avec les minéralos par la même mouvance si ce n'est par les même individus
  3. Bonjour à tous, En vu d'un prochain article dans le Règne Minéral sur cette petite mine ardéchoise, je recherche toutes informations sur le sujet notamment sur les minéraux trouvés (paragénèse) et vos observations sur place notamment en matière d'espèces peu communes (paralaurionite par exemple....). Les différents faciès de la cérusite seraient intéressants aussi à présenter. J'ai bien sur déjà pas mal fouillé sur le net et le géoforum, (et sur le site lui même, il y a longtemps déjà, avant la fermeture), mais bon si on pouvait rassembler les infos sur un même topic ce serait un plus ! Bien sûr et si cette éventualité se présentait aucune de vos photos ne serait publiée sans votre accord express (de toutes façons la qualité internet n'est pas suffisante pour de la publication papier). Pas de panique donc ! Merci à tous ceux qui voudront bien participer
  4. Bonjour, J'ai un peu d'expérience dans le milieu souterrain et le minier.... Ce dont il faut se méfier avant de frapper même doucement est de ce que l'on a au dessus de sa tête ! Autrement dit : s'assurer avant tout et toujours que la zone rocheuse qui domine le chercheur est fiable et qu'il n'y a pas de risques de chutes de pierres. Pour cela avant de se lancer dans un quelconque prélèvement sonner la roche autour et au dessus de soi ("sonner" cela veut dire tapoter la roche avec la massette. On se rend vite compte des blocs qui demandent à se détacher. Purger au besoin c'est à dire faire tomber les blocs qui menacent de se détacher. Et surtout attention à la fièvre de la découverte qui fait perdre tout sens de la mesure et du bon sens !
  5. Merci à tous pour votre collaboration. Je repars en vadrouille demain. Vous n'aurez donc plus de réponses de ma part. Au plaisir de vous croiser un jour sur le terrain ou dans une bourse !
  6. il est écrit textuellement : la fluorine possède une structure cristalline. Cela signifie qu'elle est composée d'un empilement d'inombrables petits cristaux cubiques. Les couleurs de la fluorine sont très variées mais souvent vives : vert, rouge, jaune ; celle de Nizerolles est fréquement d'un bleu violeté. Sa dureté est à peine moyenne puisqu'on peut la rayer avec une lame de couteau. Exploitée à plusieurs reprises sur ce site, elle fut utilisée comme fondant dans l'industrie de l'aluminium. Elle permet de diminuer le point de fusion de ce métal, ce qui lui a valu son éthymologie du mot latin fluere qui signifie " couler". Pas de commentaires...
  7. 290 000 t de fluorite extraites en un an me paraissaient beaucoup.... Pour sûr, je me suis trompé de colonne sur la même source d'information.. pom! pom! pom! Pas fier.... Il s'agit donc de réserve voilà! voilà ! Voila!
  8. Merci à tous pour ces précieuses informations et pour vos photos qui — rassurez vous— ne seront pas publiées sans garantir vos droits . Photocopillage et autres mépris des droits d'auteur ont et font assez de dégats comme ça! En ce qui concerne l'accès actuellement, l'ONF a aménagé un petit circuit menant à une table d'orientation. Deux petites bornes avec panneau explicatif ont été également installée : l'une explique l'évolution d'une friche en forêt et l'autre nous parle de... fluorite ! (je vous mets la photo, enfin je vais essayer ! Je ne suis pas plus c. qu'un autre !). L'accès à la crête est donc totalement libre ce qui n'est pas le cas de l'ancien carreau qui est maintenant occupé par une entreprise d'engrais m'a-t-il semblé. Les agates sont jonchantes et abondantes sur la crête. En somme, une configuration idéale pour faire une gentille fiche (sans être péjoratif ou méprisant) ! D'après mes maigres informations le site n'aurait fait l'objet de travaux que durant l'année 87 et 290 000 t de fluorite auraient été extraites. Cela vous semble vraissemblable ?
  9. Bonjour à tous, La prochaine fiche de Gîtes minéraux ( publié dans le RM) sera consacrée à Nizerolles dans l'Allier. J'y suis allé faire un tour. Le site a été ggrrrréhabilité (y pas de faute au mot précédent ) mais on trouve beaucoup de très belles agates (info en avant première !). Je recherche donc des infos sur le site : minéralogie, historique etc. Merci pour votre collaboration qui sera citée (sauf si vous ne le souhaitez pas). Des photos seront appréciées
  10. Salut evelyne, Je ne comprends pas mieux que la dernière fois. Que veux-tu faire exactement ? Uniquement nettoyer tes chalcos sans toucher à la calcite ? Et qu'entends-tu par crassouille ? glaise ? oxyde de fer ou de manganèse ? oxyde de cuivre ? autre ? Une photo pourrait peut être en dire plus. Sinon quelques pistes vite fait : le dithio pour les oxydes de fer (et manganèse sous forme de wad), l'eau chaude avec détergent, bases fortes, brossage sélectif, eau sous pression pour les glaises récalcitrantes...
  11. vaste question... j'ai écrit une série d'articles sur le prélèvement et le choix des outils ainsi que sur le nettoyage dans plusieurs Règne Minérale (principale revue de minéralogie) . Il est difficile de répondre correctement sur un forum. Tu es de quel coin dans le var ? Je suis de la londe et j'organise de temps en temps des sorties d'initiation dans le sud est. Si tu veux te joindre à nous ...
  12. Je n'ai pas essayer le coca mais je doute que la concentration soit suffisante
  13. Cristocline est particulièrement indiqué pour nettoyer le quartz mais aussi la barite, la plupart des silicates, les minéraux alpins (sauf calcite et apatite), les sulfures (avec précautions) etc. Le gros avantage du produits sur le dithionite est qu'il est extrêmement rapide et attaque les gros enduits. En plus on peut le récupérer et utiliser le même bain un grand nombre de fois. J'ai réussi à faire une vingtaine de nettoyage avec le même bain. En plus il ne laisse pas de dépôts jaunes et les cristaux ressortent vraiment éclatants et sans trace (ce qui n'est pas le cas avec l'acide chlorhydrique qui laisse des traces jaunâtres récurentes). Cela dit, si les cristaux sont pourris en dessous le produit ne fera pas non plus des miracles et des faces brillantes là où il n'y en avait pas à l'origine! Si tu veux en savoir plus tu peux consulter le Règne Minéral n° 69 ou mon site à l'adresse http://danielgol.free.fr Bon... nettoyage !
  14. voici quelques conseils pour bien nettoyer les fluos. Déjà éviter tous chocs thermiques. Le passage du chaud au froid (ou vis et versa) de quelques degrés est suffisant pour provoquer des clivages. Ainsi éviter de tremper un caillou ayant "pris" une température ambiante de 20 ou 25 ° C dans de l'eau froide à 15 ° C. Pour les argiles : laisser tremper dans un eau additionnée d'un défloculant et brosser. Un liquide vaisselle est un bon défloculant. L'eau oxygénée est déconseillée car la réaction est assez exothermique et provoque des clivages. L'idéale est quand même l'usage d'un pistolet de peinture sur lequel on adapte une buse spécifique pour augmenter la pression. Si après cela il reste des argiles, on peut les soupconner d'être silicifiées, calcifiées, cimentées par des oxydes de fer ou autres . Un traitement acide peut alors donner de bons résultats. Seul l'acide phosphorique et fluorhydrique n'attaque pas la fluo. TOUS les autres acides (citrique, chlorhydrique oxalique etc.) peuvent dépolir une fluo surtout si la solution est concentrée et le temps de trempage d'un certain temps (plusieurs heures). On peut donc si l'on n'a pas les 2 acides cités plus haut, utiliser ces autres acides à conditions de jouer sur le temps de trempage et la concentration. La succeptibilité de la fluo à se dépolir (en fait, une attaque corrosive) dépend des gisements. Faire donc des essais sur un échantillon sans valeur. L'idéal reste quand même l'utilisation de l'acide phosphorique (pas plus dangereux que les autres acides) qui attaquera les ciments calcaires et ferreux. Par contre, il ne fera rien si les argiles sont silicifiées. Seul l'acide fluorhydrique pourrait en venir à bout mais cet acide est extrêment dangereux (comme suffisamment dit avec justesse plus haut) et attaquera d'autres parties du caillou notamment la gangue. Enfin pour les oydes de fer: deux méthodes peuvent être employées avec succès. 1. La méthode au dithionite qui utilise trois produits (dithionite, bicarbonate de soude et citrate de sodium). Avec les flio il est impératif de tamponner la solution en conditions basiques si l'on ne veut pas prendre le risque de les dépolir. Autrement dit, bien utiliser les trois produits car le dithionite seul, au demeurant peu actif, donne une solution légèrement acide. 2. la méthode acide qui utiise l'acide phosphorique à 75 %. L'avantage est que cet acide peut venir à bout de gros encroûtements et faciliter le décroûtage de certains enduits ou argiles, ce que ne ferait pas le dithionite. L'inconvénient est que le produit est long, très long à agir ( des semaines parfois !) et peut attaquer d'autres espèces sensibles aux acides (carbonates, phosphates..). Cela dit, l'acide phosphorique n'attaque pas les silicates, la barite ni les sulfures, espèces les plus souvent associées à la fluo. Voilà pour l'essentiel et la recette de base. Après il y a le coup de main et là, c'est l'expérience qui parle ! Pour en savoir plus sur les produits évoqués tu peux aller faire un tour sur mon site à l'adresse http://danielgol.free.fr Bon courage.
  15. Pour les identification => même conclusion. Pour le nettoyage: quartz, calcite vanadinite, fluorite peuvent être passées à l'eau, voire brossées à l'eau savoneuse (liquide vaisselle). Pour l'okénite (le"coton") surtout ne pas passer sous l'eau. Seules les methodes par soufflage sont possibles. A moins que quelqu'un ait une astuce ? Voilà! :coucou!:
  16. Pour le 1 probablement un micas nommé fuschite (en fait une variété de muscovite chromifère!) . Pour la suite ok avec Orlean. Par "bon" bouquin qu'entends tu ? Un bouquin avec de belle image ou un livre de minéralogie (la minéralogie stricte ça peut être austère !). Plutôt orienté "collection" ou plutôt orienté "sciences" ? Dans le premier cas (collection), je te conseille, le guide vert "Les Minéraux" ed Solar. Dans le second cas le Grund est pas mal (mais est-il toujours en vente ?) :coucou!:
  17. Joel, ce que tu écris est tout à fait vrai concernant la paragénèse. D'ailleurs l'argile, les "oxydes" de fer, les wad font aussi parti de la paragénèse... Chacun collectionne comme il l'entend. Ta manière de collectionner est aussi honorable que celle de ceux qui enlève la calcite sur leur échantillon ! On ne collectionne jamais, quel que soit le cas de figure, les spécimens tels qu'ils existent dans la nature. (cf ta marcassite dans la craie ! ) Morale II: dans toutes réactions chimiques — et ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre! — interviennent des facteurs de concentration et de temps (cinétique des réactions). En présence d'une solution diluée d'un acide chlorhydrique du commerce déjà pas mal dilué, les robinets en chrome résitent pas mal de temps!!! Cela dit, qui aurait l'idée d'utliser cet acide dans sa salle de bain! :coucou!:
  18. La prehnite est légèrement soluble dans les acides concentrés courant (je fais abstraction de l'acide fluorhydrique, l'eau régal etc) . L'épidote est insoluble. Tu peux utiliser de l'acide chlorhydrique dilué sans souci. Une part d'acide pour trois ou quatre d'eau. Ne pas laisser l'échantillon en contact plus que nécessaire. Fais un test préalable, quand même. :coucou!:
  19. Sur la stibine il semblerait qu'il y est dessus de petits cristaux de barite. Pour la goethite sous la vana cela peut se dicuter car pour les vana de Taouz les enduits noir sont de la hollandite (oxyde de manganèse et de baryum). Dans ce cas on pourrait se trouver en présence d'un véritable début de pseudomorphose (stricto sensu). (Faire un test de rayure sur une porcelaine : noir = goethite, violacé = manganèse, brun rougeatre = hématite) Les enduits de goethite ne sont pas des pseudomorphoses car il n'y a pas de substitution d'une espèce par une autre à la même place. De plus ces enduits qu'il conviendrait d'avantage de qualifier plutôt d'hydroxyde de fer sont une règle d'universalité dans pratiquement tous les gisements :coucou!:
  20. Hier soir j'ai vu le même genre d'échantillon chez un copain. Ce sont des tourmalines (elbaïte) à coeur rose et périphérie vert très foncé (c'est pourquoi c'est noir sur la photo).La section triangulaire est difficile à voir mais en faisant attention on la reconnaît. Le cristal beige bien formé est de l'orthose (ou en tout les cas un feldspath potassique). La gangue est typiquement une pegmatite. Mon copain ne connait pas la provenance mais pour moi ça m'évoque du matériel de Madagascar. Tu as donc une très jolie elbaïte terminée sur gangue ! :coucou!:
  21. J'espère être au Maroc lors de ce colloque qui m'a l'air pationnant. Pour l'instant je ne suis pas sûr que je serai encore dans ce beau pays à cette époque ! passionnant bien évidemment... la honte en me relisant....
  22. Et puis surtout où l'on se trouve non plus en domaine cassant mais en domaine ductile.
  23. Salut Joel, En contexte hydrothermal: aucun problème pour la brêche. Le problème est dans les lentilles quartzeuses d'exsudation qui se forment pendant le métamorphisme dans un contexte où les pressions et les températures sont autres choses et où l'eau d'hydratation est expulsée.
  24. bin voilàààà..... Une autre question ?????
  25. Mesures avec quelle attention on étudie tous les messages de ce forum !!!!! Ton indice est filonien. J'ai lu la notice explicative p 39 de la carte géol!!! Cela dit, un indice fluoré dans ce secteur est une beau sujet de prospection ! Je fais la bourse de Grenoble ce WE. Peut être es tu du coin ? Viens dire bonjour !
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