Daniel Gol

Bonjour, Petite contribution... En 1978 a été publié sous la plume de Aubert, Guillemin et Pierrot un excellent précis de minéralogie sans doute un peu dans l'esprit de ce que tu veux faire. J'avoue que depuis je n'ai jamais trouvé mieux comme ouvrage d'initiation. Tu trouverais sans doute là un canevas ou une source d'inspiration pour ton projet. Le bouquin s'appelle ... Précis de minéralogie ! aux ed BRGM.

dernier point, je suis preneur d'échantillons encroûtés sans valeur marchande pour faire des tests !

Pour ce qui concerne le traitement des oxydes de Mn: il y en a tout un paquet (plus d'une dizaine) quasiment impossible à distinguer pour un amateur et qui ne réagissent pas tous pareils ! Alors la plupart peuvent s'enlever à HCl, ce qui ne pose pas de problèmes sur le quartz (un peu plus sur les espèces qui craignent les acides). Le réducteur classiquement employé est le métabisulfite de sodium mais sont action seule reste très mitigée. J'ai une formulation plus efficace à base du même produit beaucoup plus efficace sur certains oxydes de Mn (notamment sur celui qui recouvre les fluo de Okaruso) et qui n'attaque pas les minéraux fragiles. Le dithionite semble agir sur certains de ces oxydes à moins qu'il n'agisse que sur les oxydes de fer qui se mélange à ceux de Mn... bref, c'est une drôle de salade difficile à démêler surtout avec de petits moyens. La grosse difficulté avec les oxydes de Mn est que selon leur espèce précise, ils ont un potentiel redox très différents les uns des autres et que la présence de certains produits peut favoriser la disparition de certains et favoriser la précipitation d'autres... Pour l'instant je conseillerai si possible une attaque à HCl (33 % mini) si pas de résultat (ou pas possible à cause de la présence d'espèce n'aimant pas l'acide), une alternance d'attaque avec dithio et ma formule manganèse (ne pas mélanger les deux produits qui se "neutralisent" réciproquement). Parfaitement bien rincer entres les différentes opérations. Autre conseil : l'eau oxygénée ne me paraît pas opportune dans ce cas là qui est à priori insensible à la réduction de la plupart des oxydes de Mn. L'eau de javel doit être éviter car c'est un oxydant de Fe. De même le mélange eau oxygénée + javel doit se faire sur la pierre elle-même (comme le conseille justement AJVD) et que dans l'intention d'enlever des argiles. Les deux produits se neutralisent vivement et c'est leur action mécanique qui agit. L'eau oxygénée utilisée seule est plus efficace sur les argiles (la plupart mais pas toutes) car elle agit sur la structure même des argiles. Si le bouillonnement n'apparaît pas au bout de quelques minutes, c'est que l'eau oxygénée n'agit pas sur la structure même de l'argile. A mon goût, il est alors illusoire de se donner l'impression d'une quelconque efficacité en déclenchant un bouillonnement avec de l'eau de Javel qui ne sera que la réaction entre les deux produits. L'effet mécanique dans ce cas précis, n'aura pas plus d'efficacité qu'un simple trempage dans l'eau suivi d'un passage sous le robinet !

Bonjour, Petits tests simples pour vérifier si ces encroûtements sont (très probablement) des oxydes de Mn. rayures : essayer de rayer avec du verre ou une pointe d'acier dur. Mn donnera une couleur brun violacée alors de les oxydes de fer seront brun rouge ou gris noir. Tu peux aussi faire un test de rayres sur une porcelaine non verni. Tu obtiendras des traits de la même couleur que précédemment mais ce sera plus net. Pour t'habituer aux différences subtiles entre entre brun violacé et brun tout court, fais toi des témoins avec de vrais oxydes de fer. Sinon il y a aussi le test à la potasse qui lui est infaillible et franc Pour cela on fait fondre un peu de potasse avec l'enduit à identifier. La potasse donne alors un gel verdâtre alors que les oxydes de fer donnent un gel jaunâtre. On peut faire ça sur la gazinière ou à la flamme d'une bougie dans un vieux récipient en porcelaine (pas de métal)

Bien entendu !! Les druses (au demeurant limitées) c'est du plus ! D'aucuns l'avaient sans doute compris ... les François ?

Comme dit plus haut, il y a pratiquement pas de descriptions des pegmatites ardéchoises et j'ignore si on peut rapprocher celles de Mayres avec celles de St cierge et de Tournon. Je tenais surtout à souligner que sur ces secteurs apparaissent des pegmatites zonées avec druses. C'est tout ce que l'on attend de pegmatites !!!! Je n'ai pas pu prospecter comme j'aurai voulu faute de temps et faute qu'on-pas-tout-faire !!!. Ce soir, je n'ai pas beaucoup de temps. J'assayerai d'apporter quelques précisions plus tard pour ceussent qui veulent se lancer dans l'aventure.

et vouâlââ ! Salut Maurice !

Qui l'aurait cru....

<p> </p><p> </p> <p> </p> <div>Non, ce sont des Vivaraises ! Elles "résultent" de la mise en place de deux beaux batholites : celui de St-cierge et celui de Tournon. Par rapport aux vaugnerites et autres migmatites des environs de Mayres, sur cette bordure orientale du Vivarais, les terrains sont franchement acides (granite stricto sensu) .</div> <div>Quant au type, je ne peux pas dire grand chose car au fond on connaît peu de choses sur les pegmatites aussi bien de Mayres que celles du Vivarais (très peu de bibliographie). </div> <div>Ce que je peux dire, à propos de celles de St Cierge, est quelles sont rarement zonées, souvent ce sont des bouffées ou des passées dans le granite. L'observation est compliquée car souvent dans la garrigue et de toutes les façons on observe qu'un affleurement.</div> <div>Le secteur ou j'ai trouvé les tourmalines verdâtres (pour moi cela reste des schorlites => pas de Li, d'ailleurs pas de lépidolite ) montre des "débuts de zonation" et présence de texture graphiques.</div> <div>Pour les améthystes, c'est plus embrouillé, on dirait qu'il y a eu des recoupements de phases hydrothermales.</div> <div>Pour Lamastre, je n'y suis jamais allé. Les quartz ont été trouvés dans les années 70/80. Peux donc rien en dire.</div> <div>Voilà en un mot.</div> <div>Pour ceusses qui voudraient prospecter, je suis persuadé qu'il a un beau potentiel !</div>

J'en ai oublié encore une, déjà publiée dans un autre post ,mais histoire de bien regrouper ce qui appartient à César à ... Barite sur pyrite de St Laurent les Bains (traitée et parfaitement conservée !) 18 X 12 cm

L'ardèche est bourrée de pegmatites. Peu de prospecteurs s'y sont mis mais le potentiel est certain. Toutes les améthystes ont été trouvées dans des pegmatites différentes. un dernier exemple Tourmaline vert à brun très foncé. Presque des elbaites ! St Cierge la serre

et la dernière (pour ce soir) tranche seulement sciée de Tirely dans la calcédoine améthysté. (4 X 8 cm)

verso de la cérusite précédente (je sais ... le cordonnier...)

Plus rare. Cerusite de Maleval (mine "Romaine", Flaviac) Les fibres atteignent les 2 cm.

Autre vue de la cerusite de Mayres. On voit mieux la macle en V

Cerusite de Lescure. Mayres Tablette maclée d'un centimètre d'arète.

Tranche de quartz en cocarde avec blende (la veine foncée du haut). Tirely - St Cierge la Serre

Agate de Cornas. Tranche sciée mais non polie de près de 35 cm ! Les veines vertes ont la même teinte verte dans la réalité!

Calcite sur sidérite et hématite (mine de fer de Privas): 4 X 8 cm

Autre vue de ce petit bijou (beaucoup plus magique dans la main qu'en photo)

Barite sur calcédoine améthystée (Tirely, St -Cierge-la-Serre) Cristaux d'environ 1 cm

Génération de quartz laiteux sur quartz enfumé et légèrement amesthysté (Juliette, St Cierge-la-serre) 10 X 11 cm

détail de la barite/calcite (3 X 3 cm)

Barite et calcite la mine de la Voulte (ancien spécimen avec étiquettes)

Autre quartz enfumé de Lamastre (10 X 9 cm)