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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Rebonjour Directement associé à de la vésuvianite, ça ne peut pas être un grenat alumineux (almandin ou solution solide almandin spessartite). Mais on peut parfaitement avoir une pegmatite avec un grenat alumineux de ce type à quelques mètres d'un skarn a vésuvianite. C'est tout le problème quand on ne peut pas suivre les contacts à l'affleurement. Bonne chasse
  2. phoscorite

    Résidu de fonderie

    Pas assez bon en cristallo pour un avis très sérieux, mais si les relations entre formes sont des relations de macle, on ne peut pas avoir autre chose que des plans orthogonaux ?
  3. Bonsoir Alex, très joli en effet, mais excusez mon doute : dans du quartz, ça ne peut pas être une spessartite ? et c'est dans un filon ? une pegmatite ? avec quoi d'autre ?
  4. phoscorite

    Résidu de fonderie

    Ou en bosse, je ne vois pas bien si le relief est en creux. La partie lisse, en tout cas, qui représente le liquide résiduel autour des dendrites, et dont la composition est (probablement) un peu différente de celle du liquide initial. On voit ici au moins un point triple, qui représente le lieu ou trois formes dendritiques sont entrées en compétition pour occuper l'espace, et si on a la chance de voir la structure en 3D, alors, oui, ça peut être l'analogue d'une colonnade basaltique. Notre ami @mr42nous avait déjà montre des orgues dans un laitier...
  5. Merci pour ce papier qui donne une perspective plus large. J'aime bien leur figure 18, qui débarrasse la représentation P, T de son aspect conventionnels. La singularité (au sens topologique) du domaine critique est bien valorisée par le tracé des courbes de compressibilité (ou de capacité calorifique).
  6. phoscorite

    Résidu de fonderie

    Ben si, quand même, on voit les départs de dendrites, et le liquide qui est repoussé vers l'extérieur... Ça commence à ressembler à une organisation cellulaire macroscopique.
  7. Désolé, je crains que ça ne nous mène pas très loin, cette discussion, mais je maintiens que le problème est parfaitement symétrique en P et T, du moins pour l'eau pure. On ne peut pas atteindre le domaine supercritique juste en faisant varier la pression si on part de T<Tc, pas plus qu'on ne peut l'atteindre juste en faisant varier la température si on part de P<Pc. Ça se complique beaucoup quand on passe à des systèmes non aqueux, hydrocarbures par exemple, mais c'est une autre histoire. La question du changement de phase (ou pas) est un peu formelle à mon goût, parce que on peut aller d'un point à un autre de l'espace P, T de différentes manières, soit en traversant une courbe d’équilibre liquide-vapeur, avec changement de phase, soit en contournant le domaine critique, sans changement de phase. C'est un peu comme un escalier avec une rampe à coté, on peut changer d'étage en sautant, ou de manière continue... En pratique, pour la métallogénie, et pour d'autres applications comme l'exploitation des gisements d'hydrocarbures, je trouve que la notion importante pour raisonner, c'est de se représenter les isochores (les courbes d'isodensité) sur le diagramme P, T, et le fait qu'elles forment un éventail au-dessus du point critique. C'est le trajet suivi par un fluide dans l'espace P, T et la manière dont ce trajet recoupe les isochores qui va déterminer, au premier ordre, les réactions de précipitation ou de dissolution.
  8. c'est plutôt "en dessous de cette pression ET de cette température", la pression ne joue pas un rôle dominant par rapport à la température. Oui, c'est un peu la règle, une bonne partie de la métallogénie est liée à des eaux supercritiques, en particulier les gisements de départ acide (Sn, W, Mo...) Attention, ce n'est pas magique, l'eau supercritique n'est pas un super-dissolvant... Pour les solubilités, et donc les capacités de transport des fluides aqueux, il y a deux paramètres principaux : la densité de la solution et sa salinité. Le domaine critique est par définition celui ou les variations de densité du fluide en fonction de P et de T sont maximales, d’où son énorme importance en métallogénie. Il y a aussi le fait que la capacité calorifique de l'eau est forte autour du point critique, ce qui génère des systèmes convectifs extrêmement efficaces pour refroidir les intrusions.
  9. phoscorite

    Résidu de fonderie

    Bel objet, magnifique surface polie. Fayalite, c'est probable, mais avec une histoire de cristallisation à rebondissements. Des cœurs zonés automorphes, puis une couronne qui part en dendrites...
  10. Philip Candela, c'est du costaud, merci pour le lien. Faut que je lise en détail pour voir comment il pose le problème.
  11. Autant pour ma conjecture... il y a toujours des circulations subsolidus de fluides externes. Merci @jean francois06pour la doc. Je n'ai pas bien pigé le résumé ... Peut-être que les miaroles sont plus fréquentes dans les granites tarditectoniques ou pas très profonds. Dommage, je n'en ai jamais discuté avec G. Vitel, décédé il y a quelques années, ça aurait été passionnant.
  12. OK mais il y a des volatils (au minimum de l'eau) dans tous les magmas granitiques. Sinon, les températures de solidification sont beaucoup plus élevées et ça donne des rhyolites, dacites... Pour qu'il y ait effectivement des miaroles (ou pas) dans un granite, je vous propose la conjecture suivante : Dans tous les cas, l'eau contenue dans le magma s'échappe effectivement en fin de cristallisation (l'ébullition rétrograde dans les traités). Si cette eau est remplacée par de l'eau externe mise en convection dans le refroidissement de l'intrusion, pas de miarole, du fait qu'une eau qui se refroidit précipitera au moins du quartz et bouchera les trous. Si l'eau magmatique (juvénile) s'échappe sans être remplacée, le système se refroidit uniquement par conduction thermique, possibilité de miarole... C'est en suivant cette idée que je demandais à @zunyites'il y avait une métallogénie associée au granite miarolitique de Coustouges.
  13. Il reste le corindon...
  14. Merci pour le tuyau. Je regarde si je trouve quelque chose sur sa mise en place, et sur son autoaltération (ou pas). La manière dont le granite se refroidit doit avoir son importance. Savez vous s'il y a une métallogénie autour de cette intrusion ?
  15. Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais vu une cavité ouverte (même en lame mince) dans un granite ou une pegmatite, mais bon, je ne connais guère que des granites hercyniens, calco-alcalins potassiques, et pas du tout certaines autres familles de granites. Je suis curieux de voir ça si quelqu'un a des photos...
  16. Pas d'avis particulier sur cette question, normalement pitchblende, coffinite. Le plus simple pour se donner des idées c'est de regarder la littérature sur les gisements liés aux discordances. Le mécanisme de piégeage est bien connu, U est soluble dans les eaux oxydantes, il précipite quand elles sont réduites. L'association avec le Vanadium, autre élément à valence variable, est fréquente 394280620_Udepositstypology.pdf
  17. Bonjour Est-ce qu'il y a des réactions aux UV ?
  18. Bonjour Pas d'avis sur l'exploitabilité, celui de @zunyite me suffit, mais je suis intrigué par la présence de Ni et de Co (plutôt synonymes de roche ultrabasique) dans un niveau d'évaporites. Comme il n'y a pas d'As dans votre échantillon, je suppose que ces métaux sont sous forme de sulfures et/ou associés à l'antimoine (Sb). Du point de vue de la gitologie, votre exemple est très intéressant. Vous êtes visiblement sur une belle discordance, avec des niveaux oxydés en haut et (peut-être) des niveaux très réduits (vos schistes noirs) en-dessous. Vous devriez donc peut-être rechercher l'Uranium sous la discordance, et peut-être aussi le Vanadium.
  19. Encore en provenance de Kovdor (Kola, Russie), la tetraferriphlogopite (phlogopite avec du Fe3+ à la place de Al3+) Les cristaux dégagés sont trop petits et je ne suis pas équipé pour la microphoto, donc on se contentera de la lame mince (crédits photos à Jaques Moutte, EMSE) En LPNA, puis en LPA Les grands cristaux blancs plein d'inclusions sont de l'apatite
  20. phoscorite

    un gneiss ?

    Paracetamol ou orthocetamol ?
  21. phoscorite

    un gneiss ?

    Bonjour Je soupçonne une origine orthodérivée pour les bandes sombres à cause du grain et du contenu feldspathique, mais je soupçonne aussi que la partie très micacée et riche en quartz à grain fin doit être paradérivée, car une composition chimique dominée par quartz + muscovite peut difficilement être orthodérivée. Je sais, il y a des exceptions, greisens par exemple, mais cette fois ça devient acrobatique comme assemblage pre-métamorphique. Le plus simple à mon sens est d'imaginer un matériel psammitique (para) recoupé par des filonets orthodérivés, ce qui n'a rien de rare, puis le tout métamorphisé et plissé. On peut aussi bien imaginer une enclave de psammite dans du matériel plutonique (c'est particulièrement indigeste, quartz + muscovite). Ce type de questionnement (ortho ou para, ou les deux associés) ne peut être argumenté sérieusement que sur un affleurement, sur lequel l'organisation macroscopique des différents corps et/ou leur composition chimique permettront de trancher (souvent).
  22. phoscorite

    un gneiss ?

    Remarque pertinente, même si bien sur il y a des exceptions. Dans le cas présent, les parties sombres me paraissent bien grenues (et bien feldspathiques) pour être des metapélites, donc si je devais parier, je pencherais pour une origine orthodérivée de ces parties-la, ce qui ne préjuge absolument pas de l'origine des autres...
  23. phoscorite

    un gneiss ?

    Pertinente, c'est sympa, mais la part de l'interprétation reste importante. La biotite est un mica, comme la muscovite, donc elle forme feuillets, et vous devriez les voir si vous y regardez de plus près, sinon, il faudra chercher une autre idée. Il y a des granites et des gneiss à cordiérite dans les Pyrénées, vous pouvez donc facilement tomber dessus dans les alluvions. Mais le plus souvent la cordiérite sera altérée, et ce que vous risquez de voir ce seront des taches brunes éparpillées dans la roche. Elles auront une forme de cocarde, avec une auréole claire si c'est dans un granite, et plutôt celle d'une amande si elles ont subi une déformation (dans un gneiss)
  24. phoscorite

    un gneiss ?

    Bonjour OK pour un gneiss, on voit bien le litage et les minéraux ont l'air assez gros. La bande claire au milieu a l'air plutôt siliceuse et contient pas mal de muscovite. La bande claire supérieure (première photo) est plus blanche et probablement plus riche en feldspath. Sur les bandes plus sombres, on devine trois minéraux, quartz (gris), feldspath (blanc) et biotite (sombre, avec des reflets violacés) Il n'est pas impossible qu'il y ait de la cordiérite, mais je ne la distingue pas. S'il y en avait, elle formerait des amandes plutôt que de se répartir uniformément entre les grains de quartz et de feldspath
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