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Christophe Reuss

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À propos de Christophe Reuss

  • Date de naissance 04/25/1948

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    Spéléo, Randonnée, Géomorphologie, systèmes de classification, science-fiction, fourmis, chats, anti-tuning

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  1. j'ai beaucoup aimé votre tuto sur la tectonique des plaques j'ai posé quelques questions mais elles demeurent sans réponse les avez-vous reçues?? bien cordialement;

     

     

     

     

  2. j'ai  formulé mes questions mais peut etre pas au bon endroit

    en cas de perte ...me contacter merci

     

  3. Retour en France Voici un miroir de faille sur le rocher de Pierrelatte. Le rocher de Pierrelatte (Drôme) est une petite colline calcaire, un "îlot" rocheux qui dépasse de la plaine alluviale du Rhône. Il ne se remarque pas de loin car la ville a été construite tout autour.
  4. Oui, d'accord avec la comparaison. Selon les changements de situation politique d'un pays, il peut y avoir un efffacement des connaissances dans certains domaines. ---------------------------------------- En Roumanie le tourisme interne était déjà bien organisé dans l'ancien régime où tout était planifié. Mais il était géographiquement limité à certaines stations balnéaires, ou bien de cure et de montagne, avec des hôtels immenses. Parce que le Danube était une frontière surveillée, il n'y avait pas de tourisme dans ses environs, ni de chemin qui s'approchait de ses berges. Il y aurait des pages à écrire à ce sujet, mais je sortirais carrément du cadre de Géoforum.
  5. Merci de me faire connatre Gallica. Justement on lit dans l'article de Wikipédia que tu cites: "Un désert ou une zone aride reçoit en général moins de 250 mm de précipitations par an bien que des exceptions existent." Il s'agit de langage courant et pas de vocabulaire scientifique spécialisé. Pour moi une région couverte majoritairement de champs cultivés n'est pas un désert. Bien sûr, chaque rédacteur est libre d'écrire des exagérations, des fantaisies, éventuellement de la poésie. Mais de la part de quelqu'un qui se propose de décrire une réalité, je trouve cela regrettable, parce ce que si on apelle pas un chat, un chat, on propage une fausse information, ce qui est intellectuellement malhonnête. La particularité et la spécificité des paléo-dunes en question, c'est que précisement elles ne se trouvent pas dans un désert. Comme le dit plus haut Le Sablais, on imagine pas un truc comme ça en ce lieu. ---------------------------------------------------------- ce qui me surprend c'est d'avoir l'impression d'une découverte totalement inconnue des habitants, ces lieux sont surement déjà connus.. Cela m'a surpris moi aussi quand je suis arrivé en Roumanie en 1992-93. J'ai été frappé de la méconnaissance par les roumains eux-même des curiosités géographiques/géomorphologiques de leur pays. ( Entres autres celle-ci https://www.geoforum.fr/topic/5253-structures-geologiques-vues-depuis-google-earth/?do=findComment&comment=426826 et celle -là https://www.geoforum.fr/topic/26790-oban/?tab=comments#comment-454314 A mon avis ce manque d'intérêt a des racines culturelles, historiques et politiques. Dans ces années-là, j'ai été en vacances dans une station balnéaire au bors de la Mer Noire. Quand j'expliquais à des clients de la pension où j'étais qu'il y avait des plages tranquilles à quelques kilomètres de la station, ils me répondaient: " Ici l'Etat a tout prévu pour nous: des grands hôtels, des commerces à proximité, des escaliers qui descendent jusqu'à la plage. Vous n'avez absolument aucune aucune raison d'aller ailleurs." Autrement dit j'étais un étranger trop curieux et subversif. L'absence de carte topographiques correspondant à nos cartes au 1/50 000 et même aux catres Michelin au 1/200000 est dans le même ordre de mentalité: un citoyen n'a rien à faire ni rien à voir en dehors des villes, de son village d'origine, et des lieux où le tourisme est organisé . Ça m'a d'ailleurs énormément handicapé pour visiter les endroits intéressants dans la nature. Heureusement cela a évolué avec les nouvelles générations, avec Google Earth et internet, mais il en reste encore quelque chose.
  6. Bonjour , Je ne connaissais pas l'aspect politique de Deliblato. La première phrase du premier lien que tu cites est: "Le Sahara d'Olténie est un désert situé dans le sud de la Roumanie, entre Calafat et Dăbuleni. Le désert couvre environ 800km², soit 6% de la surface du district du județ de Dolj." Dăbuleni se trouve dans la zone que j'ai entourée en rouge, au sud. Le mot "désert" est ici une abus de langage. Comme bien souvent la vérité est déformée pour frapper l'esprit du public. A Calafat il tombe en moyenne 493mm d'eau par an. Les environs sont couvert de de champs cultivés. On y produit aussi des pastèques, qui ne poussent pas sans eau dans le sol. D'un point de vue géomorphologique, il serait correct d'écrire: entre Calafat et Dăbuleni. Les paléo-dunes couvrent environ 800km², soit 6% de la surface du district du județ de Dolj. Une bonne partie de ces paléo-dunes n'ont pas été cultivées. Pour information, la sécheresse dans cette région n'est pas un phénomène nouveau. Pour la contrecarrer, sous le régime communiste un réseau de canaux d'irrigation a été construit, mais le système d'irrigation a été abandonné après la chute du régime en 90. On voit le quadrillage de canaux sur la première capture de Google Earth de ce sujet. Je n'ai pas pris de photos quand je suis passé par là il y a quelques jours, mais voici 2 captures de Street View qui montrent l'état actuel de ces canaux. ---------------------
  7. Bonjour Jean-François Pour les stratifications, les mouvements bancs sur bancs ne sont pas rare, surtout dans des zones très chahutés C'est logique, il faut une force moindre pour déplacer des bancs l'un sur l'autre que pour fracturer le roche compacte des bancs eux-mêmes. Dans le cas particulier des gros bancs de ce post, on peut peut-être dire que si leurs joints de stratification sont visibles seulement sur quelques mètres, c'est parce qu'ils ont fonctionné localement comme surface de glisssement, tandis qu'ailleurs la stratification existe aussi mais n'est pas détectable à l'oeil nu, seulement un plan de moindre résistance mécanique sépare les bancs. C'est pas vraiment un chaos On mesure, à la boussole, le maximum de plans de failles possible, et l'orientation de leurs tectoglyphes. On reporte le tout sur un canevas (stéréogramme). Je comprends, on fait un synthèse de l'orientation des mutiples petites failles observables qui permet de déterminer l'orientation des contraintes qui les ont générées, éventuellement à plusieurs périodes successives. C'est un travail de longue haleine et complexe pour professionnels. Et en effet ces filets de calcite, sont aussi le résultat de la déformation, on les utilise aussi pour connaitre l'orientation des contraintes. Je te laisse chercher "fentes de tension", "fentes en échelon" J'ai regardé, oui, très intéressant, merci.
  8. Ça ne m'étonne pas. Personne ne l'imagine. Sauf moi. J'ai l'impression d'être une exception. Parce que dans notre civilisation actuelle, surtout depuis qu'il y a internet et facebook, nos centres d'intérêts sont dirigés. On va là où il est recommandé d'aller, on s'intéresse aux sujets qui animent avec redondance les petits écrans. L'exploration, la remise en question, la découverte par soi-même sont en voie de disparition. Pourtant sur Google Earth la zone claire et striée, que j'ai entourée en rouge sur l'extrait ci-dessous, pourrait éveiller la curiosité. Mais comme personne n'en parle et qu'aucune route goudronnée ne passe juste à côté de ces dunes, personne ne les remarque. Par contre les sujets à la mode comme, par exemple, le delta du Danube sont utra-médiatisés et il y des centaines de sites de tourisme, d'écologie, de politique sur ce sujet et même des scientifiques biologiste, géologues, hydrologues qui y font toutes les analyses et extrapolations possibles. En effet, il y a 250 km de distance à vol d'oiseau entre les deux zones, et la frontière roumano-serbe à traverser . Sur cet extrait de Google Earth, j'ai entouré d'une ligne bleue Deliblato et d'une ligne rouge la zone du Jiu. Ah, oui, Deliblato est devenu à la mode. J'ai même lu sur un autre site: "La dune de Deliblato (Deliblatska peščara) est l’un des derniers déserts d’Europe." Toujours cette recherche du sensationnel. Comment qualifier de désert un endroit où le sol est couvert d'arbres et de d'herbe, et où il tombe 70 cm d'eau par an! D'ailleurs on ne voit pas de surface de sable nu importante! J'avais traversé la zone de Deliblato en 2012, sans connaître son nom. Les trois première photos de mon sujet https://www.geoforum.fr/topic/25299-paleo-dunes-reparties-sur-des-centaines-de-kilometres-le-long-du-danube/?tab=comments#comment-419873 montrent ces dunes. D'ailleurs on en voit d'autres sur les images de Google Earth.
  9. Comme je l'avais prévu dans mon post du 8 septembre, je suis repassé au même endroit dans la défilé des Portes de Fer. (Je ne sais pas comment on trouve les numéros de paragraphes.) On en était resté à déterminer si les discontinuités repérées par Jean-François grâce à Street View sont d'origine tectonique ou s'il s'agit d'une stratification. Pour les discontinuités rapprochées qui pendent vers la droite, on voit des stries qui prouvent bien que ce sont des failles. Il y a donc eu un glissement perpendiculaire à la falaise Ici l'appareil est dirigé verticalement vers e haut: Ici j'ai photogrophié de près un caillou ramené à la maison, dont une face était une faille. ll y a beaucoup de calcite sur ces plans de faille. Ici elle forme une couche particulièrement épaisse. Maintenant au sujet des gros bancs de gauche, en général je n'ai rien observé de particulier, mais par endroits on voit quand même des stries: Dans ce cas le déplacement s'est fait dans un plan proche de l'horizontale, et parallèlement à la falaise, c'est -à-dire orienté à 90° par rapport aux failles rapprochées qui sont à côté, à gauche, et montrées sur les photos précédentes J'ai regardé ici: http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/dkirkwoo/module06/module06.html#1 Entre autres on y lit: 6.2 Caractéristiques physiques des failles Physiquement, une faille correspond soit à une surface irrégulière souvent ondulée et rugueuse ou à un corridor de déformation variant de quelques centimètres à quelques centaines de mètres de largeur. Le plan de faille est en fait un plan de cisaillement ou de glissement. Les zones ou couloirs de failles correspondent à des couloirs de déformation au sein desquels se développent plusieurs éléments structuraux secondaires tels que les fractures de cisaillement et d'extension, les failles secondaires, les plis et les plans de clivage. 6.2.1 Les couloirs de failles Une faille et ses zones bordières font généralement partie d'un corridor de déformation beaucoup plus vaste qui contient de nombreux plans de rupture. Ce corridor de déformation possède une dimension allant de l'ordre du centimètre jusqu'à quelques centaines de mètres de largeur et est souvent fonction de l'importance du déplacement relatif des compartiments de part et d'autre. On est bien ici en plein dans un corridor de déformation. Le toit de la faille a été déblayé par le Danube et le couloir de déformation affleure sur une grande hauteur, sous forme de falaise dans dans cette zone, d'autant plus qu'ellle a été retaillée à la base par la route. On a donc un chaos de plans de failles de diffréntes orientations. J'ai pris encore cette photo qui le montre: Et celle-là où on voit un miroir de faille arrondi qui forme des protubérances: Enfin j'ai une question. Ces filets de calcite dans les gros bancs dont il est question plus haut sont-ils générés par une fissuration due justement au compressions et déformations qui se produisent dans la couloir de faille?
  10. Pour compléter le sujet https://www.geoforum.fr/topic/25299-paleo-dunes-reparties-sur-des-centaines-de-kilometres-le-long-du-danube/?tab=comments#comment-419873 , les dunes de ces photos ne sont pas vraiment le long du Danube, mais sur un de ses affluents, le Jiu. Elles doivent avoir été formées par du sable tranporté du lit du Jiu par un vent souffant de l'Ouest vers l'Est. Cela apparaît clairement sur Google Earth. La limite de l'étendue de paléo-dunes est le bord du lit majeur du Jiu, qu'on reconnaît sur Google Earth par la ligne verte festonnée, juste à gauche de la route 55. C'est une ligne verte parce qu'elle n'est pas cultivée à cause de la pente et elle donc couverte de bois. Dans certaines zone comme ici l'épaisseur de sable est trop importante pour avoir été cultivée et l'aspect du terrain n'a apparemment pas été uniformisé par l'agriculture. A l'entréede la zone de dunes, on voit déjà: La même: et en regardant du côté opposé ------- Pour montrer la faible végétation: J'étais juste de passage. J'espère avoir le temps un jour de parcourir plus complètement cette zone de dunes pour prendre d'autres photos.
  11. Dans le défilé des Portes de Fer, sur la rive droite serbe du Danube. Photo prise de la rive roumaine, de l'autre côté du fleuve. Le même endroit, vu sans zoom:
  12. Je crois que ceci est l'article original de Silvia et Collins , qui a été repris par plusieurs autres sites: https://www.researchgate.net/publication/329755765_The_37kaBP_Middle_Ghor_Event_Catastrophic_Termination_of_a_Bronze_Age_Civilization Les preuves de l'explosion d'un gros météorite semblent indiscutables. Mais je ne vois pas comment l'eau de la Mer Morte aurait été "soufflée" par l'explosion. Si l'onde de choc avait provoqué un tsunami, il se serait éloigné de la côte. Il faudrait aussi connaître le niveau de la Mer Morte il y a 3700 ans.
  13. Oui, tu as raison, c'est une question de définition. Je parlais de la surface du sol. La langue française est souvent imprécise. Le mot sol a au moins deux sens. Le sens courant est: la surface sur laquelle nous marchons, que ce soit celle d'un appartement ou d'une prairie. C'est la surface topographique. L'autre sens en géologie et en agriculture est: la couche superficielle de terrain entre la roche sous-jacente et la surface topograhique, résultant de la transformation naturelle de la roche sous-jacente par des processus physiques et biochimiques causés par son contact avec l'atmosphère. J'avais employé "sol" dans le sens courant, ce qui était une errreur dans le cadre d'un forum de géologie (quoique je ne sois pas certain du sens que Gibson a voulu donner à "sol"). En jouant sur ces deux sens ont pourrait dire qu'il n'y a pas de sol sous le sol d'un chantier remblayé par des gravats. La seule période de temps ou l'épaississement du sol fait augmente aussi l'altitude de la surface topographique (il s'agit de centimètres ou de décimètres) est la période initiale de sa formation. C'est un cas de figure suffisamment rare et dans le temps et dans l'espace pour ne pas le mentionner dans ma réponse à Gibson, parce qu' en général un sol formé existe déjà. J'aurais donc dû lui répondre: (...)J'ai simplifié à l'extrême. En fait c'est plus complexe, il y a d'autres réactions biochimiques, où interviennent notamment des bactéries et des champignons, mais elle ne produisent pas malgré tout une croissance en altitude de la surface du sol. ---- Merci pour les liens intéressants , que je lirai en détail quand j'aurai le temps.
  14. Je crois que beaucoup de gens (en dehors des participants à Géoforum bien entendu) croient le sol s'épaissit, en voyant tous les troncs d'arbres pourrissant et les feuilles mortes qui tombent sur le sol d'une forêt. Mais encore une fois l'apparence et l'intuition sont trompeuses. J'aurais voulu répondre à Gibson de la façon la plus simple possible: Les éléments chimiques qui constituent principalement la matière organique sont le carbone, l’hydrogène et l’oxygène qui proviennent de l'air et l’eau. La matière organique se décompose en quelques années et ces éléments chimiques retournent dans l'air et dans l'eau. J'ai simplifié à l'extrême. En fait c'est plus complexe, il y a d'autres réactions biochimiques, où interviennent notamment des bactéries et des champignons, mais elle ne produisent pas malgré tout un épaississement significatif du sol dans les conditions ordinaires habituelles du climat en France.
  15. Bonjour Jean-François, Décidément nous sommes dans l'époque de la géomorphologie par Street View! Bientôt ce sera la géologie par drones munis d'un petit grappin qui prélèvera des échantillons sur le terrain! Y a t il beaucoup de quartz ? Les grains font ils effervescences (pour ça il faut bien observer). Non, parce qu'après avoir remis de l'acide sur des grains déjà détachés par l'acide, il ne se passse rien. Le couteau a t'il été rayé quand tu l'as planté? J'ai frotté fort un morceau du bloc en question, que j'ai ramené à la maison, contre la lame d'acier inoxydable du couteau, il se raye. Cest nettement moins visible sur l'acier oxydable d'un lame d'Opinel, mais il on voit quand même de fines rayures. Une autre photo intéressante, mais on ne voit pas de pendage, et qui mérite d'aller voir sur place, le sel est en dessous de cette formation brune et semble être aussi au dessus. J'ai trouvé dans mes archive cette formation brune vue sous un autre angle. La route n'était pas encore goudronnée. Le bloc de grès, sujet du post, est loin derrière le bois du pins du bord de la route. Je vois qu'il y a des lacs sur ce plateau. Sont-ce des lacs d'eau douce? Il y a 2 "lacs" (disons étangs, c'est plus réaliste) et beaucoup de petites mares, tous d'eau douce, avec des roseaux, différentes plantes aquatiques et même des grenouilles. En voici une par exemple: On aura donc des produits de l'érosion de ce bloc perchés ( demoiselles coiffées, cheminées de fées). Un dépôt post évaporitique donnerait aussi les mêmes résultats. C'est une inversion, car les points bas au moment du dépôt, se retrouve en haut. Oui, c'est ça le principe. Autres exemples: -------------- Mais en fait c'est un peu plus compliqué, à mon avis. D'abord il faut d'abord être bien conscient qu'un surface de sel ne peut pas exister longtemps à l'air libre dans cette région, sa vitesse de dissolutin étant de l'ordre de plusieurs centimètres par an. Par exemple, dans la même région, la "montagne de sel" de Slanic qui avait 20 ou 30 m de haut a disparue en quelques dizaines d'années. Quand on parle d'échelle de temps géologiques, ça équivaut au temps d'un battement de paupière dans notre vie. Il est est donc extrêmement improbable que nous puissions voir par hasard des parois de sel tout autour et à l'intéreur de plateau Meledic. La cause de ce phénomène est l'homme. Mon idée est que, après leur formation il y a 23 Ma, ces couches de halites ont été recouvertes par des étendues de roches sédimentaires variées. D'autant plus variées qu'elles ont été recouvertes par une nappe de charriage venant de l'ouest. Pendant le même temps, des volumes de sel plus ou moins fractionnés ont progessivement migré vers le haut en fracturant les couches au-dessus. L'érosion par inversion des relief à duré des millions d'années parce que les évènement d'érosion ultra-rapide par dissolution étaient très locaux et éloignés dans le temps. Il en est résulté une couverture de brèche argileuse qui protégeait le plateau de l'érosion et recouvrait les pentes de son pourtour. Maintenant elle ne recouvre que les parties de plateau ayant des pentes faibles, mais pas partout. En effet on voit partout à Meledic une épaisseur très variable de brèche qui recouvre la surface souterraine du sel. (ici le sel a une couleur grise au lieu de blanche parce qu'il est sali en surface par l'argile du haut entraînée par la pluie) Cette brèche contient des blocs de roche de différente nature qui sont des restes des couches disparues. ------------ -------------- ------- Cette brèche argileuse est peu perméable, les mares sont remplies par l'eau de pluie. Elle protège le plateau de la dissolution. L'eau qui percole sans doute à travers cette brèche ne dissout que très lentement la surface du sel (en petite quantité l'eau se sature vite et alors ne dissout plus le sel). Le relief restait donc relativement stable. La poussée du diapir de sel compensait l'érosion lente et maintenait le plateau à 200m au-dessus de la vallée du Slanic L'arrivée de l'homme civilisé dans la régin provoque une crise morphologique par l'abattage de le forêt originelle (dont il ne reste qu'un lambeau dans un endroit presque inaccessible). D'après des témoignages oraux, il y a eu un abattage généralisé de la forêt au début du XXième siècle. Ces troncs d'arbres plantés dans le versant opposé à la pente Ouest du plateau en témoignent. Je pense qu'il y a eu un énorme glissement de terrain qui a dénudé la pente et accumulé les arbre à son pied. Depuis, un ravin s'est creusé et les a laissé suspendus. Ils sont bien conservés par le sel qui les imprègne. ---------------- Ici en plus un voit bien au second plan l'épaisseur de brèche insoluble qui protège le sel Sous le régime de Ceaucescu, un reboisement par des pins à été fait par endroits, mais c'était trop tard pour arrêter l'érosion des marges du plateau. Le paturage est l'autre cause d'érosion d'origine anthropique, à cause des sentiers dénudés créés les moutons et les vaches sur les pentes. La brèche argileuse se ravine d'abord de façon classique, puis quand le fond d'un ravinement atteint une crête souterraine de sel, la dissolution accélère énormément l'érosion. Je n'en dis pas plus plus parce que j'avais commencé ce sujet ici: https://www.geoforum.fr/topic/24192-le-relief-des-zones-a-sous-sol-salin/page/1/#comments
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