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phoscorite

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Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Bonsoir Nous avons eu cet été dans le Midi, jusque dans les Alpes, au moins trois épisodes de depot significatifs de poussieres ocres venues du Sahara. A l'échelle d'une vie humaine, c'est peu de chose en termes d'épaisseur de dépôt, mais a l’échelle géologique, c'est une autre affaire, et on trouve dans le tertiaire de la vallée du Rhone des depots cartographiables de ce type de matériel.
  2. Un très vieux morceau de croute terrestre, plus quelques complexes plutoniques et volcaniques bien alcalins, ça nous fait une péninsule de Kola en bis... On espère sincèrement que les dégâts collatéraux des exploitations minières seront moins calamiteux que dans le nord de la Russie, entre Mourmansk et Apatity.
  3. phoscorite

    Chondre noir

    Bonsoir Qu'est-ce qui vous pousse à penser qu'il s'agit bien d'un chondrule ? Et peut-on avoir une image plus large de l'objet avec une échelle ?
  4. +1 poids de chaine d'horloge ?
  5. Si vous pensez que les rayures que l'on voit à la surface sont des stries liées au charriage sous-glaciaire, je crois que vous faites erreur. Elles ont l'air assez droites, et font le tour des galets, ce sont plutôt des plans de fracturation.
  6. Bonsoir 1 : galets de calcaire, à condition de vérifier que ça réagit a l'acide... sinon ?? 2 : roche grenue probablement granite, mais c'est un peu trop flou 3 : roche subvolcanique 4 ? granite clair ? 5 : roche volcanique altérée (les trous sont d'anciens phénocristaux, vraisemblablement)
  7. +1 pour un déchet d'extrusion, ça explique bien les bulles (dans le polymère) et meme le litage partiel.
  8. Bonjour et merci pour cette énigme. Une info qui nous aiderait, c'est d'avoir une idée de la densité moyenne de l'objet
  9. phoscorite

    Résidu de fonderie

    Bonne idée, qu'est-ce qu'on aurait comme solution solide possible, dans ce cas ?
  10. Bien possible pour que ce soit aussi le cas pour celui de Quérigut
  11. Merci, je la recommande itou...
  12. Il y a toujours ces quelques toiles de Nicolas de Staël ? Bon, si c'est du XVIII°, il va falloir chercher dans les exploitations un peu anciennes, peut-être sur le pourtour méditerranéen (Portugal, Italie, Grèce...) On a l'impression que ce sont surtout des marbres, souvent bréchiques. B2 ressemble plus à un gabbro (à grandes amphiboles) qu'à une granodiorite.
  13. Bonsoir Les baguettes noires ressemblent assez à de la stibine. Est-ce qu'un test de la trace est faisable ?
  14. Bonjour On pourrait savoir ou se trouve ce musée et quelle est sa vocation ? Ça aiderait. J'ai vu il y a très longtemps, dans un service du Fomento Mineiro, à Porto, une galerie assez semblable qui montrait des carreaux de toutes les pierres de taille exploitées au Portugal, entre les granites et les marbres, il y en avait beaucoup... NB : le C1 de la première photo ressemble furieusement au granite du Geres (entre Minho et Galice)
  15. phoscorite

    Résidu de fonderie

    Complémentaires, comme le fait justement remarquer @zéolite Je ne sais pas trop si on peut s'en sortir en mesurant des angles en 2D, mais essayons quand même. Je vois une difficulté, peut-être pas insurmontable, pour l’hypothèse olivine. Dans mes bouquins, la face oblique importante des olivines est du style (021) plutôt que (011), et on ne devrait donc pas voir beaucoup d'angles autour de 45°... On cherche dans les silicates calciques et/ou magnésiens (voire avec du Mn) du métamorphisme ou des skarns de HT (au contact d'intrusions un peu basiques). On peut penser à larnite (Ca2SiO4) bien sur, à rankinite (Ca3Si2O7), mais aussi à monticellite (Ca(MgFeMn)SiO4), merwinite (Ca3MgSiO4) voire spurrite (Ca5CO3Si2O8). Si on étend la recherche aux aluminates, il y a la solution solide entre gehlenite (Ca2Al2SiO7) et akermanite (Ca2MgSi2O7), le groupe melilite, qui est quadratique. Compte tenu des zonations que l'on voit, et qui suggèrent que des substitutions sont faciles, je suis tenté d'éliminer de la liste tous les minéraux qui sont purement calciques, pour ne conserver que ceux qui acceptent Fe, Mg, Mn, voire Al. Je vous propose trois options : - une olivine (malgré les angles à 45°, normalement pas très fréquents) avec une zonation portant sur la substitution Fe-Mn (fayalite-tephroite) - une monticellite, avec aussi une zonation de substitution Mg-Fe-Mn - une melilite, avec une substitution MgSi=AlAl, mais je n'y crois pas vraiment, car les formes théoriques sont plutôt tabulaires. Pour finir vous pouvez comparer avec des fayalites obtenues par pyrométamorphisme, sur le papier suivant. https://www.mdpi.com/2075-163X/9/5/292/htm
  16. C'est assez difficile de démontrer que le skarn n'a rien à voir avec les pegmatites, ni avec le granite parent des pegmatites... Il n'y a jamais de scheelite dans ces skarns ?
  17. Rebonjour Directement associé à de la vésuvianite, ça ne peut pas être un grenat alumineux (almandin ou solution solide almandin spessartite). Mais on peut parfaitement avoir une pegmatite avec un grenat alumineux de ce type à quelques mètres d'un skarn a vésuvianite. C'est tout le problème quand on ne peut pas suivre les contacts à l'affleurement. Bonne chasse
  18. phoscorite

    Résidu de fonderie

    Pas assez bon en cristallo pour un avis très sérieux, mais si les relations entre formes sont des relations de macle, on ne peut pas avoir autre chose que des plans orthogonaux ?
  19. Bonsoir Alex, très joli en effet, mais excusez mon doute : dans du quartz, ça ne peut pas être une spessartite ? et c'est dans un filon ? une pegmatite ? avec quoi d'autre ?
  20. phoscorite

    Résidu de fonderie

    Ou en bosse, je ne vois pas bien si le relief est en creux. La partie lisse, en tout cas, qui représente le liquide résiduel autour des dendrites, et dont la composition est (probablement) un peu différente de celle du liquide initial. On voit ici au moins un point triple, qui représente le lieu ou trois formes dendritiques sont entrées en compétition pour occuper l'espace, et si on a la chance de voir la structure en 3D, alors, oui, ça peut être l'analogue d'une colonnade basaltique. Notre ami @mr42nous avait déjà montre des orgues dans un laitier...
  21. Merci pour ce papier qui donne une perspective plus large. J'aime bien leur figure 18, qui débarrasse la représentation P, T de son aspect conventionnels. La singularité (au sens topologique) du domaine critique est bien valorisée par le tracé des courbes de compressibilité (ou de capacité calorifique).
  22. phoscorite

    Résidu de fonderie

    Ben si, quand même, on voit les départs de dendrites, et le liquide qui est repoussé vers l'extérieur... Ça commence à ressembler à une organisation cellulaire macroscopique.
  23. Désolé, je crains que ça ne nous mène pas très loin, cette discussion, mais je maintiens que le problème est parfaitement symétrique en P et T, du moins pour l'eau pure. On ne peut pas atteindre le domaine supercritique juste en faisant varier la pression si on part de T<Tc, pas plus qu'on ne peut l'atteindre juste en faisant varier la température si on part de P<Pc. Ça se complique beaucoup quand on passe à des systèmes non aqueux, hydrocarbures par exemple, mais c'est une autre histoire. La question du changement de phase (ou pas) est un peu formelle à mon goût, parce que on peut aller d'un point à un autre de l'espace P, T de différentes manières, soit en traversant une courbe d’équilibre liquide-vapeur, avec changement de phase, soit en contournant le domaine critique, sans changement de phase. C'est un peu comme un escalier avec une rampe à coté, on peut changer d'étage en sautant, ou de manière continue... En pratique, pour la métallogénie, et pour d'autres applications comme l'exploitation des gisements d'hydrocarbures, je trouve que la notion importante pour raisonner, c'est de se représenter les isochores (les courbes d'isodensité) sur le diagramme P, T, et le fait qu'elles forment un éventail au-dessus du point critique. C'est le trajet suivi par un fluide dans l'espace P, T et la manière dont ce trajet recoupe les isochores qui va déterminer, au premier ordre, les réactions de précipitation ou de dissolution.
  24. c'est plutôt "en dessous de cette pression ET de cette température", la pression ne joue pas un rôle dominant par rapport à la température. Oui, c'est un peu la règle, une bonne partie de la métallogénie est liée à des eaux supercritiques, en particulier les gisements de départ acide (Sn, W, Mo...) Attention, ce n'est pas magique, l'eau supercritique n'est pas un super-dissolvant... Pour les solubilités, et donc les capacités de transport des fluides aqueux, il y a deux paramètres principaux : la densité de la solution et sa salinité. Le domaine critique est par définition celui ou les variations de densité du fluide en fonction de P et de T sont maximales, d’où son énorme importance en métallogénie. Il y a aussi le fait que la capacité calorifique de l'eau est forte autour du point critique, ce qui génère des systèmes convectifs extrêmement efficaces pour refroidir les intrusions.
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