Très intéressant, en effet, comme paragenèse, la combinaison de phases de haute pression et de phases hydratées.
Mais ça reste un caillou volant et je doute sérieusement que ce soit une kimberlite : la roche totale contient très peu de Cr, Ni et de Zr et les auteurs admettent qu'ils n'ont pas trouvé trace de LREE dans les inclusions. La roche est hydratée, altérée, et donc la géochimie pourrait être modifiée ; c'est classique pour Ni, mais je n'y crois pas trop en ce qui concerne Cr et Zr. En fait, la stœchiométrie de la roche totale (hors C) est proche de celle de l'enstatite pure, et je me demande si ce n'est pas une céramique (de celles dont on fait les prothèses et les couronnes dentaires).
A part ces doutes, je suis quand même d'accord qu'on en revient toujours à des roches ultrabasiques : mais le passage par la case haute pression ne me parait pas évident, je dirais plutôt que ces occurrences ont en commun, à part d’être ultrabasiques, est d'avoir été hydratées à basse pression.