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Il n'y a pratiquement pas de solution solide pour le quartz, mais la surface de saturation du quartz, par contre, est très étendue
C'est un point que je conteste : la surface de saturation du plagioclase est plus étendue que celle du feldspath K.
J'admets que, expérimentalement, l'étendue de cette surface dépend de l'activité du constituant Ca, qui est mineur mais sacrément important.
C'est peut-être là que l'on ne se comprend pas. Selon moi, et d'autres, on ne part PAS d'un liquide riche en K, mais plutôt d'un liquide avec Na > K.
Dans un liquide granitique, on ne cristallise pas le plagioclase après le fK mais plutôt avant (pour les compositions calciques) et en mème temps vers la fin. Même si le liquide a tendance à s'enrichir en K dans le processus, le liquide résiduel est encore saturé en plagioclase et, sous forte pH2O, il est encore très riche en Na.
Partir d'un liquide très potassique, c'est possible à haute température et faible pression d'eau (rhyolite). Dans ce cas, il existe l'équivalent microgrenu d'une texture graphique ("granophyre") dans lequel on cristallise directement un assemblage quartz + fK ternaire, sans plagioclase avec une solution solide étendue du fK vers Na et Ca.